Professional bookseller's independent website

‎First edition‎

Main

Number of results : 55,031 (1101 Page(s))

First page Previous page 1 ... 266 267 268 [269] 270 271 272 ... 390 508 626 744 862 980 1098 ... 1101 Next page Last page

‎BRESLE (Valentin)‎

‎Le Charme poétique. Essai sur la Sensualité créatrice.‎

‎Lille Mercure de Flandre 1930 In-12° (190 x 121 mm), 108 pp. - [1] f., broché‎

‎CRÉATION DU "POÉTISME" ÉSOTÉRIQUE. Édition originale du premier volume du Charme poétique. Suivront Essai sur le mysticisme et la sensualité (1931) puis Magisme et Folie (1932). Envoi autographe signé : « à la toute gracieuse artiste A. [nom gratté] en respectueux hommage de son beau talent / Valentin Bresle » Entre méditation mystique et enquête « psycho-littéraire » (p. 20), cet essai vise à dévoiler les origines du charme poétique. « Le charme poétique mapparaît comme une substance ou une émanation du rêve qui porterait en elle la possibilité de rêves nouveaux [...] » (pp. 25-26) Directeur du Mercure de Flandre, Valentin Bresle (1892-1978) sinstalle à Paris, où sa revue prend le nom de Mercure Universel. Là, en tant quinventeur du « poétisme », il se fait connaître des milieux occultistes. Il publiera entre autres plusieurs ouvrages sur le tarot, sur linfluence magique des parfums, et une encyclopédie ésotérique, le Thesaurus magiae. André Breton linterroge en 1957 pour son questionnaire sur les arts magiques. Couverture salie, avec quelques petites déchirures marginales.‎

Bookseller reference : 502

Livre Rare Book

Librairie-Galerie Emmanuel Fradois
Paris France Francia França France
[Books from Librairie-Galerie Emmanuel Fradois]

€30.00 Buy

‎BRESLE Valentin‎

‎Del Marle peintre‎

‎Mercure universel, Lille & Paris 1933, 22x27,5cm, broché.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé de Valentin Bresle. Ouvrage illustré de reproductions d'oeuvres du peintre. Petites déchirures marginales sans gravité et sans manque sur les plats, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 38024

‎BRESLE Valentin & LAPLAUD Fernand‎

‎Considérations paradoxales sur la poésie‎

‎Mercure de Flandre, Lille 1929, 14x23cm, relié.‎

‎Edition originale imprimée à petit nombre sur alfa. Reliure en demi chagrin rouge, dos à cinq nerfs, date en queue, couvertures conservées, reliure de l'époque. Double envoi des auteurs (le premier a été en partie rogné par le relieur) à Armand Godoy. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 70272

‎Bressan, Denis (Benoit Berthillier, dit) :‎

‎Histoire d'un campagnard. Première partie : Les Ébaudes. Moeurs et Coutumes bressanes. Deuxième partie : Les Grand'Veillées. Troisième partie : Vers Carmentron.‎

‎Bourg en Bresse, Imp. Courrier de l'Ain, 1897-1899 ; 3 tomes in-16, brochés ; 88 ; 103, (2) ; 95, (1) pp., couvertures illustrées jaune ou beige.‎

‎Édition originale rare complète en trois parties. Couvertures un peu défraichies, sans gravité, petit manque au dos ; intérieur en bon état.‎

Bookseller reference : 11851

Livre Rare Book

Librairie Ancienne Clagahé
Saint Symphorien d’Ozon France Francia França France
[Books from Librairie Ancienne Clagahé]

€160.00 Buy

‎BRESSAULT (François de).‎

‎La Maison de granit.‎

‎Paris, Gallimard, 1953 1 volume In-8° (11,8 x 18,7cm) Broché. 249p., 3 feuillets. Très bon état; non coupé.‎

‎Edition originale - tirée à 50 exemplaires sur vélin pur fil: exemplaire justifié n°34 - de ce roman de l'écrivain François de BRESSAULT: dans le déclin, un armateur normand sous le Second Empire aurait voulu pouvoir s'appuyer sur ses fils, sur son frère, commandant des vaisseaux de l'empereur, sur son "fidèle" secrétaire... Mais le "fidèle secrétaire" n'a que haine pour son maître, les fils de l'armateur songent à leurs amours et le frère tant aimé trahira...‎

Bookseller reference : 20771

Livre Rare Book

Librairie Paroles
Avignon France Francia França France
[Books from Librairie Paroles]

€50.00 Buy

‎BRET Antoine‎

‎La belle alsacienne ou telle mère telle fille‎

‎Imprimerie de Cottin, Paris 1801, 8,5x13,5cm, 2 volumes reliés en 1.‎

‎Edition originale sous ce titre et version définitive la plus aboutie de cette histoire licencieuse attribuée à Antoine Bret (et précédemment à Claude Villaret), dont la première version parue à Amsterdam en 1745 sous le titre Galanteries de Thérèse. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés et orné de caissons dorés, plats de cartonnage rouge comportant des taches noires, gardes et contreplats de papier à la cuve. Rare ouvrage illustré de 2 gravures en frontispices. Savoureux petit roman libertin, prétendument autobiographique, d'une jeune courtisane qui conte son apprentissage du métier par sa mère et, bien entendu, son épanouissement. Mais la particularité de l'ouvrage est de maintenir une confusion entre fiction affriolante et récit prétendument authentique. La préface elle-même est signée de l'autrice présumée, qui justifie la présence de son portrait en frontispice, par une argumentation d'une pure misogynie: «L'essentiel d'une femme, c'est la beauté; l'esprit et les vertus ne sont que des qualités accessoires; la première ne donne pas toujours autant de plaisir qu'elle semble en promettre, la seconde tout aussi respectable qu'ennuyeuse, ressemble assez à ces curiosités, qui n'étant d'aucun usage dans le commerce de la vie, sont bonnes tout au plus pour l'étalage.» Réédité dans la collection le coffret du bibliophile à la fin du siècle, le roman sera précédé d'une préface érudite, révélant l'auteur véritable et analysant le succès séculaire de cette uvre: «Il n'est pas jusqu'à sa morale qui ne soit bien indicative. Thérèse n'affiche pas de philosophie profonde, décevante, ou même seulement gênante, mais elle sait trouver des traits d'observation pittoresques, colorés, rapides; elle abonde en réflexions pratiques sagement pratiques. Et enfin elle se recommande par-dessus tout par un bon cur, une de ces bontés qui facilitent la vie, et plus particulièrement la vie galante. Toutes ces qualités suffisent à rendre attachante, autant qu'attrayante, la lecture de ces courts mémoires qui dépeignent au vrai, sans grande rhétorique, les étapes rapides de l'existence d'une fille qui d'elle-même s'est consacrée à donner du plaisir, sans ménager ni son corps, ni son cur.» - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 81141

‎Bret Easton Ellis.‎

‎Les Lois de l'attraction.‎

‎Editions Christian Bourgois 1988. In-8 broché de 344 pages au format 20 x 12 cm. Couverture avec photographies de Laurie Anderson. Dos carré. Plats et intérieur frais. Rarissime édition originale du deuxième roman de l'auteur, en état superbe, proche du neuf.‎

‎Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

Bookseller reference : 31273

Livre Rare Book

Librairie Victor Sevilla
Paris France Francia França France
[Books from Librairie Victor Sevilla]

€250.00 Buy

‎Bret Easton Ellis.‎

‎White. ( Avec cordiale dédicace autographe, signée, de Bret Easton Ellis à Antoine de Caunes ).‎

‎Editions Robert Laffont / Collection " Pavillons " 2019. In-8 broché de 281 pages au format 21,5 x 13,5 cm. Couverture avec titre imprimé. Dos carré. Plats et intérieur frais. Edition originale en état superbe qui provient d'un petit lot de livres, dédicacés à Antoine de Caunes, achetés à un confrère, en Normandie. Rare et précieux exemplaire enrichi d'une cordiale dédicace autographe, signée, de Bret Easton Ellis à Antoine de Caunes. Provenance idéale.‎

‎Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

Bookseller reference : 461

Livre Rare Book

Librairie Victor Sevilla
Paris France Francia França France
[Books from Librairie Victor Sevilla]

€350.00 Buy

‎BRET-HARTE‎

‎Nouveaux récits californiens‎

‎Calmann Lévy, Paris 1877, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale de la traduction française. Episode de la vie d'un joueur, la rose de Tuolumne, Wan-Li le païen, la légende du Monte del Diablo... Dos comportant de légers manques en tête et en pied, un mors fendu recollé, quelques rares rousseurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 8099

‎BRETEY Albert‎

‎De la notion de la sagesse dans le prologue des Proverbes et de ses origines‎

‎Imp. de C. Noblet, Paris 1894, 17x25,5cm, broché.‎

‎Edition originale de cette thèse soutenue à la Faculté de théologie protestante de Paris en vue d'obtenir le grade bachelier en théologie. Petits manques marginaux sans gravité sur le premier plat et le dos, rare et agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 16565

‎BRETON (André)‎

‎CLAIR DE TERRE‎

‎Chez l'auteur, Collection Littérature, Paris, 1923, imprimé par les Presses du Montparnasse. Grand in-8, broché, 78 pages. Edition originale. Un des 200 exemplaires numérotés sur Offsett (tirage total à 240 exemplaires), avec, en frontispice, un portait de l'auteur, reproduction d'une eau-forte de Picasso.‎

‎Infimes rousseurs en marge de quelques pages. Bon exemplaire.‎

Bookseller reference : DQO-265

Livre Rare Book

Gueit (Jean-Paul)
Paris France Francia França France
[Books from Gueit (Jean-Paul)]

€1,000.00 Buy

‎BRETON (André)‎

‎Flagrant délit. Rimbaud devant la conjuration de l'imposture et du truquage.‎

‎Thésée, Paris, 1949, in-4 (34x18,5cm), 68 pp., broché.‎

‎La couverture reproduit "la guerre" lithographie originale à la plume de Henri Rousseau parue dans "L'Ymagier" de janvier 1895. Breton dénonce un faux Rimbaud qui défraya alors la chronique. Bon exemplaire de cette édition originale bien complet du feuillet d'errata.‎

Bookseller reference : M132

Livre Rare Book

Le Ver-Vert
Fourchambault France Francia França France
[Books from Le Ver-Vert]

€80.00 Buy

‎BRETON (André)‎

‎La clé des champs.‎

‎Paris, Sagittaire, 1953. In-8°, 286p. Broché, sous jaquette illustrée.‎

‎Edition originale ordinaire (après 240 exemplaires numérotés sur divers papiers). Très belle jaquette illustrée par Miro. Bon exemplaire.‎

Bookseller reference : 33939

Livre Rare Book

Le Cabinet d'Amateur
Neuchâtel Switzerland Suiza Suíça Suisse
[Books from Le Cabinet d'Amateur]

€95.57 Buy

‎BRETON (André)‎

‎La clé des champs.‎

‎Paris, Sagittaire, 1953. In-8°, 286p. Broché.‎

‎Edition originale ordinaire (après 240 exemplaires numérotés sur divers papiers). Sans la belle jaquette illustrée par Miro, sinon bon exemplaire.‎

Bookseller reference : 41180

Livre Rare Book

Le Cabinet d'Amateur
Neuchâtel Switzerland Suiza Suíça Suisse
[Books from Le Cabinet d'Amateur]

€38.23 Buy

‎BRETON (André)‎

‎La clé des champs.‎

‎Jean-Jacques Pauvert / Editions du sagittaire, 1953. EDITION ORIGINALE sur papier courant. In-8 broché, 286 pages, illustré de neuf planches hors-texte. RARE EXEMPLAIRE SOUS COUVERTURE RECOMMERCIALISÉE À L'ENSEIGNE DES ÉDITIONS PAUVERT‎

Bookseller reference : 32499

Livre Rare Book

Déjà Jadis
Fréjus France Francia França France
[Books from Déjà Jadis]

€60.00 Buy

‎BRETON (André)‎

‎La clé des champs.‎

‎In-8, 286p. Edition originale ordinaire (après 240 exemplaires numérotés sur divers papiers). Très belle jaquette illustrée par Miro. Bon exemplaire.‎

‎BRETON (André)‎

‎Le Revolver à cheveux blancs.‎

‎Paris, Editions des Cahiers Libres, 1932 1 volume Petit in-4° (14 x 19cm) Broché sous couverture blanche à double encadrement vert et noir. 173p., 1feuillet. Couverture salie et en mauvais état: petite fente au dos sans manque et fente de charnière recollées, 1er plat très roussi avec très légers manques marginaux, large mais pâle tache au 2nd plat; intérieur propre (ex-libris manuscrit sur le titre).‎

‎Edition originale: achevé d'imprimer le 25 juin 1932 à 1010 exemplaires: 1 des 1000 sur alfa, justifié n°232 (après 10 sur papier japon illustrés d'une eau-forte de Dali).‎

Bookseller reference : 1549

Livre Rare Book

Librairie Paroles
Avignon France Francia França France
[Books from Librairie Paroles]

€70.00 Buy

‎BRETON (André)‎

‎Le Revolver à cheveux blancs.‎

‎Edition originale: achevé d'imprimer le 25 juin 1932 à 1010 exemplaires: 1 des 1000 sur alfa, justifié n°232 (après 10 sur papier japon illustrés d'une eau-forte de Dali). Français‎

‎BRETON (André)‎

‎Les Apôtres‎

‎[1946]. 14 lignes en 1 f. (360 x 250 mm), sur papier vergé. Étonnant poème autographe évoquant le Chaos du Moulin, en Bretagne. Il est longtemps resté inédit avant sa parution dans les Œuvres complètes en Pléiade, après sa découverte aux ventes André Breton.‎

‎Étienne-Alain Hubert, dans les Oeuvres complètes, date ce texte de 1946. Il est rédigé sur un papier ancien de réemploi, strictement identique par son en-tête à celui que Breton a utilisé pour répondre à un article de René Huyghe paru dans Les Cahiers du Sud de mars 1952. Il met en scène le Chaos du Moulin, un site enchanteur au pied du lac du village de Huelgoat, dans les Monts d'Arrée, qui borde la rivière Fao, surnommée « la rivière d'Argent ». Elle serpente entre d'innombrables chaos aux formes étranges et recouverts de mousse, « torrent de pierres », comme le nomme Breton, qui serait l'oeuvre de Gargantua : le géant irascible aurait jeté là des blocs de pierre pour se venger du mauvais accueil des habitants de Huelgoat. Le « camp d'Artus », également évoqué dans le poème, fut le plus important camp gaulois de la Gaule, vaste de trente hectares. Le rempart principal est décrit par Jules César dans De bello gallico, VII, 23. Il se trouve à quelques lieues du Chaos. Huelgoat a pu interpeller André Breton pour ses berceaux littéraires : Victor Segalen y est décédé le 21 mai 1919, tenant son Shakespeare à la main, sur un promontoire surplombant le gouffre ; Paul Sérusier y a peint plusieurs tableaux ; et c'est également la terre d'origine de Jack Kerouac : son aïeul François-Joachim Le Bihan sieur de Kervoac était natif de Huelgoat. C'est vraisemblablement grâce à Yves Tanguy que Breton visite ces lieux : le plus breton des surréalistes a grandi à quelques kilomètres, à Plestin-les-Grèves, et possédait une maison dans les environs sur laquelle Breton écrira un poème « La Maison d'Yves Tanguy ». Provenance : vente André Breton, 2003.‎

Bookseller reference : 14142

Livre Rare Book

Librairie Walden
Orléans France Francia França France
[Books from Librairie Walden]

€400.00 Buy

‎BRETON (André)‎

‎Les Vases communicants‎

‎Paris Editions des Cahiers libres 1932 In-12 Broché, couverture illustrée rempliée Ed. originale‎

‎EDITION ORIGINALE. Couverture illustrée d'une composition de Max Ernst tirée en rose. Citations de Wilhelm Jensen et de Gérard de Nerval en tête des deux parties. Tirage à 2025 exemplaires numérotés. >>> UN DES 25 PREMIERS sur Japon impérial. Très bon 0‎

Bookseller reference : 012871

Livre Rare Book

Librairie-Galerie Emmanuel Hutin
Paris France Francia França France
[Books from Librairie-Galerie Emmanuel Hutin]

€3,900.00 Buy

‎Breton (André)‎

‎L’aire de l’eau‎

‎Cahiers d’art 1934 In-8 broché, 40 pp. Couverture passée et déliée. En l’état.‎

‎Edition originale. Tirage à 345 exemplaires et quelques hors commerce, celui-ci sur vélin. Quelques mois après leur rencontre, une célébration de Jacqueline Lamba. Bon état d’occasion Edition originale‎

Bookseller reference : 20984

Livre Rare Book

Librairie de l'Avenue
Saint-Ouen France Francia França France
[Books from Librairie de l'Avenue]

€157.00 Buy

‎BRETON (André)‎

‎Ode à Charles Fourier.‎

‎P., Éditions de la Revue Fontaine, coll. L'Age d'Or, 1947, in-4 en feuilles (28 x 17,4 cm); couverture rempliée dessinée par Frederick J. KIESLER, 49 pages. EDITION ORIGINALE, au tirage total de 1025 exemplaires, celui-ci l'un des 750 ex. sur vélin (n° 716). Typographie et illustrations composées à New York par Frédérick Kiesler, architecte Autrichien proche de Marcel Duchamp. Bel exemplaire bien frais.‎

Bookseller reference : 32771

Livre Rare Book

Déjà Jadis
Fréjus France Francia França France
[Books from Déjà Jadis]

€300.00 Buy

‎BRETON (André)‎

‎Perspective cavalière. Texte établi par Marguerite Bonnet.‎

‎Gallimard 1970 In-8 broché, 244 pp. 8 planches hors texte. Bon exemplaire.‎

‎Recueil d'articles de 1952 à 1966. Edition originale collective sur papier d'édition. Exemplaire du service de presse. Bon état d’occasion‎

Bookseller reference : 20983

Livre Rare Book

Librairie de l'Avenue
Saint-Ouen France Francia França France
[Books from Librairie de l'Avenue]

€59.00 Buy

‎Breton (André) :‎

‎Au grand jour.‎

‎Paris, pour les Editions Surréalistes, 1927 (mai) ; plaquette in-16 (158 x 120 mm) ; broché, double agraphage ; 28, [2] ff., Imprimeur, le dernier blanc, couverture originale “curry”, avec le titre en grandes lettres.‎

‎Edition originale ; recueil de cinq lettres, signées André Breton, Louis Aragon, Paul Eluard, Benjamin Péret, Pierre Unik, destinées à Paul Rougé et Camille Goemans (surréalistes belges) ; Marcel Fourrier ; Aux Surréalistes non communistes ; A Pierre Naville ; Aux communistes ; ces lettres concernent toutes les engagements marxistes des surréalistes et leurs rapports avec les communistes du PCF ou de sa presse ; dans la première partie, il y a l’annonce de la rupture avec Artaud et Soupault qui, au passage, sont copieusement insultés, bel exemple de l’intolérance de Breton qui s’est renouvelée tout au long du trajet des surréalistes. Petits soulignements au crayon à papier, bel exemplaire.‎

Bookseller reference : 20110

Livre Rare Book

Librairie Ancienne Clagahé
Saint Symphorien d’Ozon France Francia França France
[Books from Librairie Ancienne Clagahé]

€450.00 Buy

‎BRETON (André), ELUARD (Paul )‎

‎CORRESPONDANCE. 1919-1938. PRESENTEE ET EDITEE PAR ETIENNE-ALAIN HUBERT.‎

‎Gallimard, 2019. In-8, broché, non coupé. Edition originale de cette correspondance établie par E.-A. Hubert. Un des 40 exemplaires numérotés sur vélin Rivoli Arjowiggins, seul grand papier (n°26). Neuf.‎

‎Tous nos livres bénéficient d'une réduction de 50% (pour cause de départ à la retraite) jusqu'au 30 avril 2025‎

Bookseller reference : 18732

Livre Rare Book

Librairielegalet
Paris France Francia França France
[Books from Librairielegalet]

€400.00 Buy

‎BRETON (André)- CHAR (René)- ELUARD (Paul)‎

‎RALENTIR TRAVAUX‎

‎Editions Surréalistes, 1930. In-4, broché, non paginé (56 pages), couverture à rabats. Edition originale. Un des 250 exemplaires numérotés sur Lafuma-Navarre (tirage total à 300 exemplaires).‎

‎Petite fente sans manque en tête du 1er plat. Couverture brunie. Agréable exemplaire cependant.‎

Bookseller reference : DQO-264

Livre Rare Book

Gueit (Jean-Paul)
Paris France Francia França France
[Books from Gueit (Jean-Paul)]

€800.00 Buy

‎BRETON (André).‎

‎FLAGRANT DELIT. Rimbaud devant la conjuration de l'imposture et du truquage.‎

‎1949 Paris,Thésée, 1949. In-8 broché, couverture illustrée, 66 pages. Edition originale. Superbe exemplaire bien complet de son feuillet d'errata. EDITION ORIGINALE‎

‎RAY biblio cord BC3‎

Bookseller reference : 6152

Livre Rare Book

Antiquités Duvert Martial
Crest France Francia França France
[Books from Antiquités Duvert Martial]

€80.00 Buy

‎BRETON (André).‎

‎L'An suave, neuf poèmes et une prose de mil-neuf-cent quatorze, précédés d'un portrait par Pablo Picasso.‎

‎Montpellier, Bibliothèque artistique et littéraire, 1980. In-8, oblong, broché, non paginé, couverture parme à rabat, illustrée d'une vignette.‎

‎Edition originale. Un des 170 ex sur vergé teinté non justifié. Portrait en frontispice d'A. Breton par Picasso. État de neuf. Bel exemplaire. Photos sur demande.‎

Bookseller reference : 31002

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Books from Livres de A à Z]

€80.00 Buy

‎BRETON (André).‎

‎L'An suave, neuf poèmes et une prose de mil-neuf-cent quatorze, précédés d'un portrait par Pablo Picasso.‎

‎Montpellier, Bibliothèque artistique et littéraire, 1980. In-8, oblong, broché, non paginé, couverture parme à rabat, illustrée d'une vignette. Edition originale. Un des 170 ex sur vergé teinté non justifié. Portrait en frontispice d'A. Breton par Picasso. Etat de neuf.‎

‎BRETON (André).‎

‎La Clé des Champs.‎

‎Paris, Editions du Sagittaire, 1953. In-8, (23,5 x 14,5 cm), broché, bien complet de sa jaquette illustrée par Miro, 286 pp.‎

‎Edition originale. Un des 195 exemplaires numérotés sur Alfa. (Seul tirage en grand papier avec 25 Arches comprenant une lithographie de Miro). Planches hors-texte. (documents, fac-similé, photographies). Bel exemplaire. Photos sur demande.‎

Bookseller reference : 26933

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Books from Livres de A à Z]

€400.00 Buy

‎BRETON (André).‎

‎La Clé des Champs.‎

‎Paris, Editions du Sagittaire, 1953. In-8, (23,5 x 14,5 cm), broché, bien complet de sa jaquette illustrée par Miro, 286 pp. Edition originale. Un des 195 exemplaires numérotés sur Alfa. (Seul tirage en grand papier avec 25 Arches comprenant une lithographie de Miro). Planches hors-texte. (documents, fac-similé, photographies). Bel exemplaire.‎

‎BRETON (André).‎

‎Les Vases communiquants.‎

‎Paris, Editions des Cahiers Libres, 1932. in-12, 172 pp, broché couverture illustrée d'un dessin de Max Ernst.‎

‎Édition originale. Un des 2000 exemplaires numérotés sur vélin omnia. Coupure de presse jointe. Bel exemplaire. Photos sur demande.‎

Bookseller reference : 27768

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Books from Livres de A à Z]

€120.00 Buy

‎BRETON (André).‎

‎Les Vases communiquants.‎

‎Paris, Editions des Cahiers Libres, 1932. in-12, 172 pp, broché couverture illustrée d'un dessin de Max Ernst. Édition originale. Un des 2000 exemplaires numérotés sur vélin omnia. Coupure de presse jointe. Bel exemplaire.‎

‎BRETON (André).‎

‎Point du Jour.‎

‎Paris, Gallimard, 1934. In-12 (12 x19cm), broché, couverture imprimée en deux tons, non coupé, 250 pp.‎

‎Edition originale sans grand papier. Très bel exemplaire, papier parfaitement conservé et couverture parfaite, sans mention d'édition. rare dans cet état. Photos sur demande.‎

Bookseller reference : 25903

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Books from Livres de A à Z]

€350.00 Buy

‎BRETON (André).‎

‎Point du Jour.‎

‎Paris, Gallimard, 1934. In-12 (12 x19cm), broché, couverture imprimée en deux tons, non coupé, 250 pp. Edition originale sans grand papier. Très bel exemplaire, papier parfaitement conservé et couverture parfaite, sans mention d'édition. rare dans cet état.‎

‎BRETON (André). Avec textes et illustrations d'André Masson.‎

‎Martinique charmeuse de serpents.‎

‎Paris, Sagittaire, 25 août 1948. In-8, carré, (14 x 19 cm), broché, couverture illustrée en bistre, 112 pp.‎

‎Edition originale illustrée 9 dessins dont 7 à pleine page, (3 en noir et 4 tirés en bleu), un bandeau et un cul-de-lampe, couverture illustrée. Illustrations d'André Masson. Livre écrit par André Breton et André Masson ( Avant-dire - Antille par André Masson - Le Dialogue créole entre André Breton et André Masson. - Des épingles tremblantes - Eaux troubles - Un grand poète noir (Aimé Césaire ) - Anciennement Rue de la Liberté. Tirage limité à 625 exemplaires. Un des 480 exemplaires numérotés sur bouffant des Carpathes (n° 374) après 15 sur hollande et 110 sur marais. Photos sur demande.‎

Bookseller reference : 29915

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Books from Livres de A à Z]

€200.00 Buy

‎BRETON (André). Avec textes et illustrations d'André Masson.‎

‎Martinique charmeuse de serpents.‎

‎Paris, Sagittaire, 25 août 1948. In-8, carré, (14 x 19 cm), broché, couverture illustrée en bistre, 112 pp. Edition originale illustrée 9 dessins dont 7 à pleine page, (3 en noir et 4 tirés en bleu), un bandeau et un cul-de-lampe, couverture illustrée. Illustrations d'André Masson. Livre écrit par André Breton et André Masson ( Avant-dire - Antille par André Masson - Le Dialogue créole entre André Breton et André Masson. - Des épingles tremblantes - Eaux troubles - Un grand poète noir (Aimé Césaire ) - Anciennement Rue de la Liberté. Tirage limité à 625 exemplaires. Un des 480 exemplaires numérotés sur bouffant des Carpathes (n° 374) après 15 sur hollande et 110 sur marais.‎

‎BRETON (J.-L.).‎

‎L'Unité socialiste.‎

‎P., Marcel Rivière et Cie, 1912, gr. in-12, 87 pp, + catalogue des Editions Marcel Rivière in fine, broché, bon état (Coll. Histoire des Partis Socialistes en France, sous la dir. de Alexandre Zévaés). Edition originale‎

Bookseller reference : 116262

Livre Rare Book

Pages d'Histoire - Librairie Clio
Paris France Francia França France
[Books from Pages d'Histoire - Librairie Clio]

€25.00 Buy

‎BRETON (Jean) -‎

‎Les poèmes interdits -‎

‎Dijon : Le Pont de l'Epée ( supplément au n°3 de mars 1960 ), 1960 - in-12 broché, (28) pages - tirage limité à 300 exemplaires : 1/285 exemplaires sur alfa enrichi d'un bel envoi autographe signé à Pierre Chabert - bon état (sinon couverture légèrement poussiéreuse) -‎

Bookseller reference : 35049

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€20.00 Buy

‎BRETON André‎

‎"André Derain" : poème autographe de jeunesse en hommage à Derain « Ah ! plus ce brouillard tendre »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "André Derain", 25 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en mars 1917. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture de ce poème, dernier de la collection,composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). A la suite de ce poème que lui adresse Breton, Derain entre en correspondance avec le jeune poète. Cette première manifestation poétique du goût de Breton pour sa peinture marque le début d'une série d'écrits sur le peintre, ainsi qu'une collaboration sur le recueilMont de piété, illustré par Derain de deux dessins inédits.Une lettre à Apollinaire nous apprend que le poème fut achevé en mars 1917, alors que Breton prépare son diplôme de médecin auxiliaire au Val-de-Grâce.Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry, alors à l'hôpital, qui déclare "Je renais donc avec un poème". Le poème sera par la suite publié dans la revueNord-Sud,n°12, en février 1918. L'auteur se nourrit de recherches anciennes sur l'alexandrin, le démantèle et déplace sa rime en la confondant dans une série d'homophonies:« Allons ! Tant qu'un neigeux Olympe déjeunait / En voulut-il à son éclat ? - Pommiers - Songeuse / mystique aux mains ces langes bleus comme un glaçon / L'humain frémisse et toi : le premier-né c'est l'ange !». La destruction de l'appareil poétique s'accompagne de la vision spectaculaire d'un des tableaux de Derain que Breton avait pu admirer un an plus tôt chez le galeriste Paul Guillaume. C'est en effet le souvenir deSamedi, peint en 1913, qui semble nourrir le poème de Breton. Le "dressoir et pots crus", puis les "genêts" que l'on aperçoit à l'arrière plan du tableau, les "langes bleus comme un glaçon" des femmes ainsi que leur "coiffe empesée" surgissent de la toile. Le lien tissé par cette oeuvre entre la poésie et la peinture sert de préfiguration au goût des surréalistes pour l'association - et la confusion - des genres artistiques. Prolongement poétique de la peinture de Derain, ce rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste d'André Breton marque le premier hommage du poète au peintre. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 64265

‎BRETON André‎

‎"Cadavre exquis" d'André Breton, photographie originale prise à l'exposition surréaliste de Paris en 1938, tirage argentique d'époque‎

‎Services photographiques The New York Times 18 janvier 1938, 17,2x13cm, une photographie.‎

‎Photographie originale, tirage argentique d'époque sur papier crumière, réalisée à l'occasion de l'exposition surréaliste de Paris en 1938. Impression «?Wide World Photos - Services photographiques The New York Times?» au verso. Précieux témoin photographique d'un rare «?Cadavre exquis?»plastique du père du Surréalisme. Breton est le grand instigateur de cette grande rétrospective-manifestation créatrice du Surréalisme en 1938 aux côtés d'Eluard. Davantage familier du jeu d'écriture, il s'essaie ici - avec un certain succès - à l'assemblage d'objets en "ronde-bosse".La sculpture composite était entourée des toiles de René Magritte et des sculptures de Hans Arp. Cette commode aux jambes de femme fait un formidable écho à la«?rue surréaliste?» de l'exposition, peuplée de 15 mannequins «?êtres-objets?» décorés par Marcel Duchamp, Seligmann, Max Ernst, Joan Miró, Augustín Espinoza, Sonia Mossé, Yves Tanguy, Salvador Dalí, Maurice Henry, Man Ray, Oscar Domínguez, Léo Malet et Marcel Jean. Papillon ronéotypé encollé au dos du cliché?: «?L'exposition internationale du surréalisme 1938 s'est ouverte à la galerie des Beaux-arts. Paris. Que penser de cette curieuse «?commode?» aux jambes de femme?? Photo NYT Paris Fre. 18.1.38 DB?» - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 65954

‎BRETON André‎

‎"Coqs de Bruyère" : poème autographe de jeunesse « et seront-ce coquetteries / de péril / ou de casques couleur de quetsche ? »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Coqs de Bruyère", 14 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en août 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur paprier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème champêtre fut composé «sur une belle route un dimanche» (note de Breton, 1930) durant le séjour de l'auteur à Chaumont avant son affectation au centre neuropsychiatrique de Saint Dizier. Il est publié pour la première fois dans la revue Nord-Sud, n°3, du 15 mai 1917. A l'instar de "Façon", écrit quelques mois auparavant, "Coqs de Bruyère" fait partie d'une série que Valéry considère comme des "brouillages des règles du jeu" - des exercices de savante destruction de l'ancien appareil poétique. Breton impose ici à l'alexandrin rimé l'apparence du vers libre et lui ajoute une force sonore par des jeux d'allitérations. En voici la deuxième strophe reconstituée : «Au Tyrol, quand les bois se foncent, de tout l'être abdiquant un destin digne, au plus, de chromos savoureux mon remords: sa rudesse, des maux, je dégage les capucines de sa lettre.» Le poème se double d'une subtile évocation de sonaventure amoureuse avec une certaine Alice, rencontrée peu auparavant à Nantes.Au mois de juin, il confesse à André Paris : «J'aime quasi une jeune fille délicieuse nommée Alice, inquiétante et fine, qui conduit un très beau chien, est brune, mystérieuse et tendre. Elle ne sait rien de moi ni moi rien d'elle, hors des formes que nous avons prises pour nous plaire et du goût des baisers, du vertige d'être ensemble. Je la trouve magnifique. Espagnole à l'évidence. Je l'aime depuis quelques jours pour, sans doute, encore quelques jours...».Elle figurera à nouveau dans le chapitre "Saisons" desChamps magnétiques, écrits trois ans plus tard. Rarissime manuscrit datant la jeunesse d'André Breton, qui mêle le souvenir de sa mystérieuse bien-aimée Alice à la guerre qui vient de débuter. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 64267

‎BRETON André‎

‎"Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" : Manuscrit préparatoire autographe en hommage à Lise Deharme‎

‎s.d. (1953), 22,3x27,6, un feuillet manuscrit et un feuillet tapuscrit.‎

‎| "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disaitLise| Manuscrit préparatoire autographe d'André Breton pour la préface du catalogue de vente de la collection Lise Deharme.Une demi page manuscrite à l'encre noire, et une demi page tapuscrite avec des corrections manuscrites, chacune au verso d'un feuillet à en-tête "A l'étoile scellée / Rue du Pré-Aux-Clercs - Paris VIIe". Précieux manuscrit de travail d'André Breton, abondamment biffé avec de nombreuses variantes. Le père du Surréalisme signe ici la préface de la vente deslivres surréalistes et tableaux modernes d'une grande protagoniste du mouvement : la romancière Lise Deharme. La vente eut lieu à l'hôtel Drouot le 6 mars 1953, sous le marteau de Maurice Rheims. Joint au manuscrit, figure le tapuscrit du texte, avec les toutes dernières corrections de Breton à l'encre noire. *** Lise Deharme et Breton s'étaient rencontrés en 1924, année de publication du Manifeste du surréalisme. Elle fascina Breton qui en fit une égérie du mouvement et un véritable symbole de la révolution surréaliste. Deharme fut immortalisée dans Nadja et entretint une relation complexe et fusionnelle avec l'écrivain tout au long de sa vie. Breton lui rend ici hommage à travers cette préface, noircie de repentirs et maintes fois retravaillée : par cette présentation "il signe une manière de reconnaissance de dette à l'égard de celle qui lui avait offert le gant deNadja" (Association André Breton). " Ce qui va se disperser ici, soit dit que pour quelques-uns c'est un peu du trésor du temps. De la manne où nous puisons de quoi nous faire cette coquille_ le mobilier au sens très large où le conditionne aussi bien le choix des livres que des [parures] plantes ou des oiseaux. Si rares sont ceux qui, comme Lise Deharme, ont su extraire ce qui est électivement fait pour eux tant de l'intérieur [extérieur] que l'extérieur [intérieur]. "Au pays qui te ressemble", n'est-ce pas dont a parlé Baudelaire ? Et l'on retrouve sa mélancolieà voir, au vent, filer comme graines [filer au vent comme un chardon] ces choses que tant de discernement passionnel avait réunies comme si, autour de celle qui s'en entourait, elles étaient venues obéissant à une loi d'attraction pure. Le goût poétique d'une époque en ce qu'il a de spécifique, a étincelé là comme nulle part. Qu'enparticulier il me soit permis de dire que [dans son caprice souverain, et ce qu'il exaltait du présent et retenait du passé]le surréalisme, à travers plusieurs d'entre nous, a vivement subi l'ascendant de ce caprice souverain. "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disait [dit] Lise et [ne songe plus aujourd'hui à rien garder pour soi, que le] voici qu'elle ajoute : ne garde rien que ce que tu tiens du murmure de source de cette année-làet du parful du Pot de mousse. Mais tout ce dont elle se sépare grâce à elle demeurera si chargé d'esprit que rien ne pourra l'éteindre dans sa gravitation vers d'autres destinées" - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87851

‎BRETON André‎

‎"Façon" poème autographe de jeunesse : « Que juillet, témoin / Fou, ne compte le péché / D'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut ! »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Façon", 19 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en juin 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Il servit d'inspiration à Louis Aragon pour céer l'alter-ego de Breton, Baptiste Ajamais, dans son premier roman Anicet ou le panorama. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le présent poème «Facon» en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). C'est à la suite de ce poème et des mots «batiste: A jamais!» (v. 17) qu'Aragon créa, par le procédé du vers holorime si cher aux futurs surréalistes, le personnage et alter ego de Breton «Baptiste Ajamais» pour son ouvrage Anicetou le panorama. Le poème fut composé à Nantes au début de juin 1916, l'année des vingt ans de l'auteur, qui est alors affecté avec la classe 16 depuis juillet 1915. Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry(«ayez, Monsieur, le soin de châtier ce poème», lettre du 9 juin, uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1070), qui décèle immédiatement la nouvelle «Façon» de son auteur et le couvre d'éloges. Breton impose à l'alexandrin l'apparence du vers libre, brisant son rythme austère sans pour autant abandonner tout à fait le vers classique : «L'attachement vous sème en taffetas broché projets, sauf où le chatoiement d'ors se complut. que juillet, témoin fou, ne compte le péché d'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut!» Eprouvant la forme rigide de l'alexandrin dans la première strophe, il démantèle dans la deuxième le vers de onze syllabes, et dans la troisième celui de treize. Breton s'affranchit des règles poétiques de ces prédécesseurs, et placera par la suite le poème comme une enseigne en tête et en italique de son premier recueil. Les allusions abondent, marquées par la vogue des «Façons» - les élégantes toilettes des dames, distraction bourgeoise des affres de la Première Guerre mondiale. Il évoque ce soudain engouement dans son épigraphe «Chéruit», prestigieuse maison de couture de la place Vendôme, et dans «l'éclatante Cour Batave», magasin de mode qu'il a vu exploser sous l'obus de la grosse Bertha. Ce poème fit l'objet d'une publication ultérieure dans Les Trois Roses, n°3-4, août septembre 1918. Audacieux et rarissime manuscrit de la jeunesse d'André Breton offrant une préfiguration du renouveau surréaliste qu'il imposera à sa poésie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 64229

‎BRETON André‎

‎"Hymne" : poème autographe de jeunesse « Alcée en pleurs dédaigne une rose glacée »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Hymne", vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur en d'août 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Probablement la pièce la plus mallarméenne jamais écrite par Breton, "Hymne"est composé durant le premier mois de la guerre,alors que le jeune poète et ses parents se hâtent de rejoindre Paris.Le poème fut par la suite publié dans Solstices n°2 en juillet 1917. Il est l'un des deux seuls à porter une date dans le recueil et dans sa version manuscrite, sans doute pour souligner le contexte difficile de sa rédaction:«par un sale temps, l'auteur rimant ce poème pour être certain de ne pas du tout prendre part à la conversation de ses parents [...] sur quelque ignoble route de Lorient où ceux-ci s'étaient à temps retirés» (note de Breton, 1930). On reconnaît sans peine l'influence des symbolistes dans la précision de l'alexandrin rimé et le goût pour les allusions mythologiques. Le jeune Breton consacre son hymne aux amants de Lesbos, le couple légendaire de poètes grecs Sappho et Alcée. Breton glisse dans la première strophe un souvenir de L'après midi d'un faune parmi les allusions voluptueuses(« Un bras faible se noue en des mythologies / Scabreuses dont la flûte émeut l'enchanteresse / Au torse vain du faune avide [...]»). Erotisme et fascination morbide se mêlent lorsqu'il évoque le sort tragique de Sappho, qui, selon Ménandre, s'élança du haut des rochers de Leucade. Le poème s'achève sur une invocation d'Alcée à Sappho, déjà emportée par les eaux : «Tu vois qu'un cerne aimable diminue Aux paupières. La peur que fraîchissent les touffes Désertes, l'une ou l'autre, en vain, si tu l'étouffes, Promit ta chevelure aux fleurs d'écaille, bleue... Trêve d'héliotrope où s'irise une queue De sirène, le flot te cajole.» Digne héritier de la poésie de Mallarmé, ce rarissime manuscrit date de la jeunesse symboliste d'André Breton, au lendemain de la déclaration de guerre. *** Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieur à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes urent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 64270

‎BRETON André‎

‎"L'An Suave" : poème autographe de jeunesse dédié à Marie Laurencin : « Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, / Icare au buissons neigeux [...] »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Marie Laurencin, intitulé "L'an Suave", 15 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en avril 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème "Age", dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème est dédié à "Madame Marie Laurencin", que Breton ne connaissait alors que par son art et sa relation avec Apollinaire. Valéry lui réserve un accueil chaleureux : "Ce sonnet, [...] est un délicieux artifice : il est un choix charmant de ses mots". L'oeuvrefut publiée pour la première fois après la rédaction de notre manuscrit dans la revueNord-Sud, n°6-7, en août 1917 et rééditée en 1922 dans un numéro deL'Eventailen hommage à l'artiste. Composé durant le premier mois de la guerre en août 1914, il figure parmi les poèmes les plus anciens du recueilMont de piété. On devine sans peine l'influence de Mallarmé dans les allusions mythologiques qui inondent la troisième strophe : «Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, Icare aux buissons neigeux, tu sais, parmi Les douces flèches - l'an suave quel ami! - Et criblé de chansons, par Echo, le silence» A l'instar des autres pièces mallarméennes de l'époque ("Hymne", "Rieuse" "D'or vert"), Breton prend le parti d'une expression précieuse et marquée par des visions récurrentes, teintées de blanc avec la "lune", les "buissons neigeux", le "souhait de plume" et le "toquet blanc". Breton consacra par ailleurs le premier de ses trois essais critiques à Marie Laurencin - avant ceux de Jarry et d'Apollinaire, ainsi qu'un étonnant poème à son chien, "Coquito". Rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste du jeune Breton dédié à Marie Laurencin, "Nymphe miraculeuse" d'Apollinaire et muse imaginaire de Breton le temps d'un poème. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 64263

‎BRETON André‎

‎Anthologie de l'humour noir‎

‎Sagittaire, Paris 1940, 16x23cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant. Petites déchirures sur le dos et les plats. Iconographie. Exemplaire complet de son papillon "Mr Marcel Duchamp étant actuellement en Amérique, la couverture des exemplaires de luxe est de M. Dominguez". - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87470

‎BRETON André‎

‎Arcane 17 enté d'ajours‎

‎Sagittaire, Paris 1947, 12x19cm, broché.‎

‎Troisième édition en partie originale, un des exemplaires du service de presse. Envoi autographe signé de André Breton à Maurice Noël sur la page de faux-titre. Pâle mouillure en pied du dos et courant très discrètement en marge inférieure des feuillets. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 39801

‎BRETON André‎

‎Brouillon autographe d'une lettre adressée au directeur de Combat à propos de l'affaire du mammouth‎

‎s.l. (Paris) Mercredi 6 août 1952, 21x27cm, une page sur un feuillet.‎

‎Brouillon autographe d'une lettre adressée au directeur deCombat, rédigé à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc, nombreuses ratures et ajouts ; en tête du feuillet et au stylo bille rose de la main de Breton, le mot «Combat».Pliures transversales et quelques infimes déchirures marginales. Intéressant brouillon relatant la rocambolesque affaire du dessin de mammouth de la grotte préhistoriquedu Pech Merle. Le témoignage le plus parlant de cette improbable visite est celui que livra Breton lui-même dans l'une de ses lettres à sa fille Cécile le 29 juillet 1952: «J'ai, de plus, ici, une histoire de tous les diables. Figure-toi que, jeudi dernier, nous nous rendons avec les Dax à Cabrerets dans l'intention de visiter la grotte qui présente de nombreux dessins préhistoriques. Tu sais que j'ai toujours eu des doutes sur l'authenticité d'une partie de ces dessins qui remonteraient à 30 000 ans et sont d'une fraîcheur et d'une fragilité bien singulières. Le guide commençait à peine ses explications devant ce qu'il nommait « la chapelle des mammouths » et j'étais déjà agacé par ce mot de chapelle introduit là de manière absolument tendancieuse quand je portai le doigt sur une des lignes tracées sur la paroi, pour voir si un enduit calcaire la recouvrait. C'est à ce moment que le guide, furibond, m'asséna sur la main un violent coup de bâton. Comme de juste, une très violente dispute s'ensuivit, au cours de laquelle je remis le pouce au même endroit et frottai légèrement, assez toutefois pour constater que la ligne s'effaçait comme un simple trait de fusain, me laissant toute sa poussière au doigt. Le guide, qui se donna alors pour le concessionnaire de la grotte et dont je devais apprendre peu après qu'il n'était autre qu'un député M.R.P. (c'est-à-dire catholique) du Lot, fit immédiatement appeler la police mais les gendarmes arrivèrent trop tard : nous étions déjà partis, non sans que j'aie corrigé à coups de poing le personnage en question, qui me traitait de « lâche » entre autres choses. Hier j'ai reçu ici la visite d'un gendarme qui m'a donné lecture de la plainte déposée contre moi par cet individu, qui me poursuit en dommages et intérêts pour dégradation de dessin figurant une trompe de mammouth : tu imagines ! Comme cette grotte de Cabrerets est une des grandes attractions touristiques du département et que le plaignant est député et intéressé à l'exploitation (200 F l'entrée) de ce prétendu sanctuaire, je ne suis pas sans inquiétudes sur les suites de l'affaire : ma consolation est de l'avoir littéralement roué de coups (mon poing en est encore tout meurtri).» L'affaire fit couler beaucoup d'encre et la missive que nous proposons est une réaction à l'article paru dans un numéro deCombat:«Monsieur leRédacteur en chefDirecteur, Jecontesterécuse formellement la base d'information sur laquelle a été établi sansautre précaution d'exactitudeaucune vérification préalable, l'article paru le 4 août dernier dansCombatsous le titre «André Breton attente à la «conservation» d'un mammouth». Je m'affecte particulièrement de le lire dans un journal dont j'ai été collaborateur et où je croyais avoir gardé les amitiés.»Nous reproduisons ici ledit article occupant une petite rubrique du numéro intitulée «Toute la ville en parle...»: «La tentation de la désobéissance et de la révolte ne semble pas avoir abandonné le «Pape du Surréalisme», André Breton, qui se repose actuellement dans sa retraite de Saint-Cirq-Lapopie, dans le Lot. Mêlé à un groupe de touristes conduits par M. Bessac, député du département, il visitait dernièrement la grotte préhistorique de Cabrerets. Passant devant l'un des nombreux dessins rupestres qui couvrent les parois, l'écrivain mit le doigt sur la trompe d'un mammouth, défiant ainsi les barrières et les interdictions. Ce que voyant, M. Bessac, s'empressa de lui rappeler l'existence de règlements draconiens, interdisant expressément toute atteinte contre les précieux et fragiles dessins. Mais André Breton, se souvenant sans doute du beau temps de son premier manifeste, continua son manège. Sur une nouvelle et pressante intervention de M. Bessac, il aurait même, selon certains témoins, prononcé des paroles désobligeantes à l'égard du député. M. Bessac lui intima l'ordre de sortir, mais sans succès et la gendarmerie réussit à faire ce que la persuasion n'avait pu réussir. Parions qu'André Breton doit sourire de son aventure malgré la plainte pour dégradation de monument historique qui a été déposée contre lui.» L'affaire peut faire sourire, mais cette simple rixe ira pourtant jusqu'au procès et Breton écopera de 5000 francs d'amende, d'un franc de dommage et intérêt à l'Etat et à la commune de Cabrerets et de 25 000 francs pour le guide-député. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 80716

‎BRETON André‎

‎Deux manuscrits autographes signés complets intitulés "Magie quotidienne" Première version avec nombreuses ratures et corrections suivi de la version définitive [avec] enveloppe présentant des notes autographes‎

‎26 février 1955, 21,1x27cm et 14,5x11,2cm, 2 pages sur 2 feuillets, 4 pages sur 4 feuillets et une enveloppe.‎

‎Manuscrit de travail autographe complet signé intitulé «?Magie quotidienne?», deux pages rédigées d'une écriture fine à l'encre noire sur deux feuillets de la galerie à l'Étoile Scellée. Nombreuses ratures et corrections. Manuscrit définitif autographe complet signé du même article, quatre pages rédigées à l'encre bleue sur quatre feuillets. On joint une enveloppe contenant des notes manuscrites de Breton à l'encre noire réutilisées dans son manuscrit. Importants et longs manuscrits de cet article qui paraîtra dans le premier numéro de La Tour Saint-Jacques en novembre 1955. «?1955?: avec ce texte intitulé «?Magie quotidienne?», Breton donne comme un écho lointain à cette belle formule du «?merveilleux quotidien?» qui fermait le premier chapitre du Paysan de Paris, en 1926. Mais, loin d'Aragon passé au stalinisme, c'est au jeune Jean-Louis Bédouin qu'est dédié un texte qui peut apparaître comme l'une des esquisses du grand projet de Breton cette année-là, un livre consacré à L'Art magique. Pour l'heure, c'est au jeu fascinant des correspondances, autrefois appréhendé sous la catégorie hégélienne du hasard objectif, que sont consacrées ces pages qui paraîtront, accompagnées d'une longue lettre de «?G.D.?» (Georgina Dubreuil) dans le premier numéro de La Tour Saint-Jacques, en novembre.?» (Archives Breton) Ce long manuscrit, abondamment corrigé et constitué de six parties délimitées par des dates - du 21 au 26 février 1955 - prend la forme d'un journal relatant des coïncidences troublantes vécues par l'écrivain. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 74231

Number of results : 55,031 (1101 Page(s))

First page Previous page 1 ... 266 267 268 [269] 270 271 272 ... 390 508 626 744 862 980 1098 ... 1101 Next page Last page