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‎Charles abbé. BOUTARD‎

‎Lamennais sa vie et ses doctrines., la renaissance de l'ultramontanisme (1782-1828)‎

‎Perrin & Cie | Paris 1905 | 13 x 20.50 cm | broché‎

‎Edition originale. Dos brunis comportant de pâles mouillures, plats marginalement brunis, une déchirure angulaire sur le premier plat, agréable état intérieur. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 15054

‎Charles ANCILLON‎

‎Traité des Eunuques, dans lequel on explique toutes les différentes sortes d'Eunuques, quel rang il ont tenu, & dans quel cas on en a fait, &c. On éxamine principalement s'ils sont propres au Mariage, & s'il leur doit être permis de se marier. Et l'on fait plusieurs Remarques curieuses & divertissantes à l'occasion des Eunuques, &c. Par M***. D***.‎

‎S. n. | s. l. [Berlin] 1707 | 9.50 x 16.50 cm | relié‎

‎Edition originale. Page de titre à la sphère. Epitre dédicatoire à M. Bayle, signée C. d'Ollincan, anagramme de Charles Ancillon. Reliure en pleine basane brune granitée d'époque. Dos à nerf orné. Pièce de titre en maroquin havane. Coiffes en partie arrachées. 2 coins émoussés. Ensemble frotté. Traces de mouillure brune sur les 2 premiers feuillets. Excellente et curieuse histoire des eunuques au sein de la société, s'appuyant sur le droit civil et religieux. Ancillon trace en courts chapitres les différentes causes de la castration, en Orient et en Occident, étayant son discours de nombreuses anecdotes. L'ouvrage fut composé à l'occasion du mariage d'un castrat italien, l'auteur interrogeant les textes et les différentes objections afin de déterminer si oui ou non, un eunuque a le droit de se marier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 53661

‎Charles Andrey Dupuis, 1902-1996, Poète, Trésorier-Payeur Général de son état, militant au Parti radical et radical-socialiste - Hector de Pétigny, 1904-1992, Peintre‎

‎Au Hasard de leurs Mains ouvertes de Charles Andrey Dupuis‎

‎DOUAI , Imp.Wacquez - 1935 - E.O. - In-4 -Exemplaire numéroté sur Alfax Navarre, n° 658 - rès belles illustrations du peintre Hector de Pétigny -joint bandeau de présentation de l'ouvrage - Exemplaire très frais non coupé‎

‎Charles Andrey Dupuis, 1902-1996, Poète, Trésorier-Payeur Général de son état, militant au Parti radical et radical-socialiste - Hector de Pétigny, 1904-1992, Peintre‎

‎Au Hasard de leurs Mains ouvertes de Charles Andrey Dupuis‎

‎1935 DOUAI , Imp.Wacquez - 1935 - E.O. - In-4 -Exemplaire numéroté sur Alfax Navarre, n° 658 - rès belles illustrations du peintre Hector de Pétigny -joint bandeau de présentation de l'ouvrage - Exemplaire très frais non coupé‎

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Bookseller reference : 46233

Livre Rare Book

A l's.p.rance
Brest France Francia França France
[Books from A l's.p.rance]

€28.00 Buy

‎Charles Asselineau‎

‎Le livre des sonnets : dix dizains de sonnets choisis. [Histoire du sonnet],Avec un avertissement de l'éditeur.‎

‎1874 Paris : A. Lemerre, 1874 1 vol. XXXV (avertissement et histoire du sonnet par Charles Asselineau) -156 p. ; in-8 reliure signée PETIT,demi maroquin à coins,dos trés orné de caissons dorés,tete dorée,texte frais non rogné,bon état,rare edition originale.‎

‎.....Charles Asselineau (1820/1874) fut écrivain et critique dart. Il a collaboré à différentes revues littéraires et artistiques, comme Le Courrier artistique et travailla pour la bibliothèque Mazarine. Il est connu des amoureux des livres pour deux ouvrages : L'enfer du bibliophile (1860) et Mélanges tirés d'une petite bibliothèque romantique (1866). En 1845, il rencontre Baudelaire, dont il deviendra un ami fidèle. Ainsi, il le soutiendra lors de la parution en 1857 des Fleurs du mal, ouvrage dont il publiera avec Banville en 1868 une 3e édition. En 1869, il écrit la première biographie de Baudelaire . Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €‎

Bookseller reference : 24042

Livre Rare Book

Livres Anciens Komar
Meounes les Montrieux France Francia França France
[Books from Livres Anciens Komar]

€150.00 Buy

‎Charles ASSELINEAU - Édouard MANET - Gustave COURBET‎

‎Charles Baudelaire - Sa vie et son oeuvre‎

‎Alphonse Lemerre | Paris 1869 | 12 x 18.50 cm | relié‎

‎Edition originale, imprimée sur papier fort, de la première biographie consacrée à Charles Baudelaire décédé deux ans plus tôt. Reliure à la bradel en demi maroquin bleu marine à coins, dos lisse légèrement assombri, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, couvertures et dos conservés, reliure signée Alfred Farez. Nombreuses rousseurs. Notre exemplaire est bien complet des 5 portraits de Charles Baudelaire en eaux-fortes par Edouard Manet, Gustave Courbet, Emile Deroy et Charles Baudelaire lui-même. Edouard Manet grava les deux siens, Félix Bracquemond les trois autres. Envoi autographe signé de Charles Asselineau à l'éditeur bibliophile Léon Techener. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 73544

‎Charles BALTET‎

‎L'horticulture dans les cinq parties du monde‎

‎Sté nationale d'horticulture chez l'auteur | Paris & Troyes 1895 | 16.50 x 25.50 cm | broché‎

‎Edition originale. Dos fendu, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 38275

‎CHARLES BARZEL.‎

‎Coups de Soleil. - Artistes et Ecrivains d'Aujourd'hui. Portrait par Jean-Gabriel DOMERGUE. Lettre-préface A Gabriel Hanotaux de l'Académie Française.‎

‎Paris, Albert Messein, 1935. In-8, broché, 320 pp. Avec une table des matières et un index des noms contemporains étudiés ou cités dans ce volume (4 pp). (léger manque de papier sur un coin).‎

‎Edition originale en S.P. Enrichie d'une lettre autographe de Madame Charles-Barzel sur un papier à l'entête de la Société des Amis de Jules CHERET (Ste fondée par Mme Charles-Barzel (pseudo masculin). Autre long envoi autographe sur la page de faux-titre adressé au PEINTRE BRINDEL. Portrait de Mme Charles-Barzel par J.-G. DOMERGUE (Président de la Ste des Amis de Jules Chéret). Rare. Photos sur demande.‎

Bookseller reference : 23218

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
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€100.00 Buy

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Les Fleurs du mal‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1857 | 12.10 x 18.80 cm | relié sous étui‎

‎Édition originale, imprimée sur vélin d'Angoulême, avec les coquilles habituelles et comportant les six poèmes condamnés, un des quelques exemplaires remis à l'auteur et «destinés à des amis qui ne rendent pas de services littéraires». Reliure en plein maroquin émeraude, dos janséniste à quatre nerfs, contreplats doublés de maroquin grenat encadrés d'un filet doré, gardes de soie dorée brochée à motifs de fleurs stylisées japonisantes, les suivantes en papier à la cuve, couvertures dite de troisième état (comportant deux restaurations marginales au second plat) et dos conservés, toutes tranches dorées sur témoins, étui bordé de maroquin. Reliure signée de Marius Michel. Précieux exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de Baudelaire au crayon sur la page de faux-titre : « à M. Tenré fils, souvenir de bonne camaraderie, Ch. Baudelaire » et de trois corrections autographes, au crayon pages 29 et 110 et à l'encre page 43. Exceptionnelle dédicace à un ami d'enfance, banquier et intellectuel, un des rares envois d'époque qui ne soient pas motivés par les nécessités judiciaires ou par les intérêts éditoriaux. En effet, même les quelques exemplaires sur hollande furent en grande partie consacrés à des offrandes stratégiques afin de contrer ou d'atténuer les foudres de la justice qui, en juin 1857, n'a pas encore rendu son jugement. Poulet-Malassis en gardera un souvenir amer: «Baudelaire a mis la main sur tous les exemplaires papier fort et les a adressés comme moyens de corruption à des personnages plus ou moins influents. Puisqu'ils ne l'ont pas tiré d'affaire, je crois qu'il ferait bien de les leur redemander.» La correspondance de Baudelaire permet de cerner assez précisément les différents types de dédicaces que fit le poète à la parution de son recueil. Il adresse lui-même une liste à de Broise pour mentionner les dédicataires des envois de presse, principalement de possibles intercesseurs judiciaires et des critiques littéraires influents. Le poète requiert ensuite «vingt-cinq [exemplaires] sur papier ordinaire, destinés à des amis qui ne rendent pas de services littéraires». Une lettre à sa mère nous apprend qu'il n'en a obtenu que vingt. Quelques-uns furent adressés dès juin 1857 à ses amis, dont celui de Louis-Ludovic Tenré. D'autres furent conservés par le poète ou offerts tardivement comme ceux d'Achille Bourdilliat et Jules de Saint-Félix. Si Tenré, cet ami d'enfance que Baudelaire vient de retrouver en décembre 1856, est honoré, dès la publication des Fleurs du Mal, d'un des rares exemplaires personnels du poète, soigneusement corrigé des trois coquilles qu'il a immédiatement repérées, ce n'est pas en considération d'un service rendu ou en vue d'un bénéfice immédiat. Cependant, comme toujours chez Baudelaire, ce n'est pas non plus en simple «souvenir de bonne camaraderie» qu'il adresse son uvre maîtresse à ce compagnon de pension du collège Louis-le-Grand. Dès 1848, Louis-Ludovic Tenré a pris la succession de son père, l'éditeur Louis Tenré qui, à l'instar de quelques autres grands éditeurs, s'est reconverti dans l'investissement, le prêt et l'escompte exclusivement adressé aux métiers du livre. Ces libraires banquiers ont joué un rôle essentiel dans la fragile économie de l'édition et ont contribué à l'extrême diversité de la production littéraire du XIXè siècle, soutenant l'activité de petits mais audacieux éditeurs et en liquidant d'autres à grand fracas judiciaires. En décembre 1856, Baudelaire annonce à Poulet-Malassis qu'il a déposé chez cet «ancien camarade de collège» un billet à ordre périmé que Tenré, par amitié, a bien voulu accepter. Il s'agit justement du premier acompte pour «le tirage à mille exemplaires [d'un recueil] de vers intitulé Les Fleurs du Mal». Avec cet exemplaire tout juste sorti des presses, Baudelaire offre ainsi à Tenré le précieux fruit du travail escompté par son nouveau banquier. C'est le début d'une longue relation financière. Parmi tous les créanciers d‎

Bookseller reference : 65388

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Les Fleurs du Mal‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1868 | 12 x 18 cm | relié‎

‎Troisième édition en partie originale car enrichie de 25 poèmes, précédée d'une longue notice de Théophile Gautier et suivie d'un appendice comportant des articles et lettres de 1857, réunies par Baudelaire à titre de «testimonia», par Barbey d'Aurevilly, Dulamon, Sainte-Beuve, Charles Asselineau, Custine, Edouard Thierry et Emile Deschamps. Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait sur acier de Charles Baudelaire par Nargeot. Un des rares exemplaires de première émission avec le titre à la bonne date de 1868 et sans mention d'édition. Cette édition définitive totalise à présent 151 poèmes, contre 100 pour l'édition de 1857 et 129 pour la seconde. Parmi les nouveaux poèmes, 11 sont issus des Epaves. Bien que désirée et préparée par Charles Baudelaire, cette dernière édition sera réalisée et mise en forme par Théodore de Banville et Charles Asselineau. L'exemplaire que Baudelaireavait « préparé pour la troisième édition des Fleurs du mal» et qu'évoque Poulet-Malassis dans sa correspondance, ayant été perdu, il n'est pas possible de savoir si ses fidèles amis respectèrent l'architecture et le choix des poèmes de l'auteur. Ainsi, les nouveaux poèmes ont été, dans leur grande majorité, insérés à la fin de la section Spleen et Idéal entre les poèmes Horreur Sympathique et L'Héautontimorouménos. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs de filets et doubles caissons estampés à froid, plats de papiers à la cuve, un coin légèrement émoussé, toutes tranches peignées, reliure de l'époque. Exemplaire quasiment sans rousseur. Cette ultime édition constitue également le premier tome des uvres Complètes du poète, comme l'indique la page de faux-titre. Il était cependant vendu séparément, la parution des sept volumes de l'édition complète s'étalant sur plusieurs années. Clouzot précise toutefois : "Très rare en reliure d'époque sans tomaison au dos". Très bel exemplaire en élégante reliure du temps. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 81586

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Les Fleurs du mal‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1861 | 12.10 x 18.80 cm | relié sous étui‎

‎Seconde édition originale. Reliure en demi maroquin marron chocolat à coins, dos très légèrement éclairci à cinq nerfs orné de fleurons dorés, encadrement d'un double filet dorés sur les plats de papier peigné, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée. Rousseurs. Notre exemplaire est enrichi d'un portrait de Charles Baudelaire par Félix Bracquemond gravé sur chine, ici en deuxième état. Cette édition, entièrement recomposée par l'auteur, enrichie de 35 nouveaux poèmes et de 55 poèmes «profondément remanié[s]» est considérée à tort comme une édition «en partie originale». Véritable nouvelle édition originale, cette version des Fleurs du mal est l'aboutissement de la grande uvre baudelairienne et la seule version retenue par l'Histoire et la littérature. Longtemps considérée comme une simple réédition enrichie, cette édition majeure n'a pas eu, comme la précédente, les faveurs de l'étude bibliographique, bien qu'elle offre un champ de recherche important et instructif. Soulignons à ce propos les différents états de la gravure de Bracquemond, mais également les coquilles des tout premiers exemplaires, en partie corrigées pendant le tirage dont, dans notre exemplaire, deux initiales absentes (p.20 et 49) ajoutées à l'encre à l'époque qui font un étrange écho à cette remarque de Charles Baudelaire à l'éditeur, en janvier 1861: « Sans doute le livre est d'un bon aspect général ; mais jusque dans la dernière bonne feuille, j'ai trouvé de grosses négligences. Dans cette maison-là, c'est les correcteurs qui font défaut. Ainsi, ils ne comprennent pas la ponctuation, au point de vue de la logique ; et bien d'autres choses. Il y a aussi des lettres cassées, des lettres tombées, des chiffres romains de grosseur et de longueur inégales, etc.... ». Poulet-Malassis s'est en effet séparé de De Broise et ces nouvelles fleurs ont été imprimées par Simon Raçon à Paris. Doit-on également voir une corrélation avec le nombre d'exemplaires comportant des rousseurs sur cette seconde édition, qui s'expliquerait par une moins bonne qualité de papier et qui rend ceux dépourvus de rousseur d'une grande et précieuse rareté? «Les Fleurs du Mal ont deux visages. Au troisième il est permis de rêver» Lorsque Claude Pichois rassemble les uvres de Baudelaire pour La Pléiade, il doit faire un choix entre les trois éditions des Fleurs du mal, la première de 1857, celle revue par l'auteur en 1861 et la dernière parue juste après la mort de Baudelaire en 1868. Bien qu'étant la plus complète, comprenant 25 poèmes de plus que la seconde, la troisième édition ne peut être prise pour modèle, car son architecture et peut-être le choix même des poèmes inédits ne sont pas, avec certitude, le résultat d'une volonté auctoriale. L'édition de 1868 est donc «en partie originale», car augmentée de poèmes composés par Baudelaire après 1861 en vue d'une nouvelle édition. Mais cette édition "définitive" sera établie après la mort du poète et, en l'absence de ses directives, les nouveaux poèmes seront sélectionnés et disposés par son ami Théodore de Banville. La première édition de 1857, mythique, historique, ne peut, bien entendu, être détrônée de son statut d'édition princeps. Riche de ses célèbres coquilles (soigneusement corrigées à la main sur les premiers exemplaires offerts par l'auteur), de ses poèmes condamnés (et donc absents de la seconde édition), mais surtout de sa mise en forme pensée, travaillée, modifiée et corrigée sans cesse jusqu'aux dernières épreuves (et jusqu'à rendre fou son bienveillant éditeur, le pauvre «Coco mal perché» que Baudelaire épuisa de remarques et de critiques), la «1857» est sans conteste un inaltérable monument de l'histoire littéraire et poétique universelle, dont les exemplaires non expurgés des poèmes condamnés constituent une des pièces maitresses des collections bibliophiliques. Pourtant, elle ne pouvait être désignée comme représentante unique du chef-d'uvre de Baudelaire, tant le poète devait l‎

Bookseller reference : 82409

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Les Fleurs du mal‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1861 | 12.50 x 19 cm | relié‎

‎Seconde édition originale sur papier courant, dont il aurait été tiré 1500 exemplaires après 4 chine, quelques hollande et quelques vélin fort. Notre exemplaire bien complet du portrait de Charles Baudelaire par Félix Bracquemond sur chine contrecollé, qui manque souvent, ici en premier état, avant la mention L'artiste au dessus du portrait, pâles rousseurs. Reliure à la bradel en demi percaline orange, dos lisse orné de doubles filets dorés, date dorée en queue, pièce de titre de chagrin marron, plats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Cette édition, entièrement recomposée par l'auteur, enrichie de 35 nouveaux poèmes et de 55 poèmes «profondément remanié[s]» est considérée à tort comme une édition «en partie originale». Véritable nouvelle édition originale, cette version des Fleurs du mal est l'aboutissement de la grande uvre baudelairienne et la seule version retenue par l'Histoire et la littérature. Longtemps considérée comme une simple réédition enrichie, cette édition majeure n'a pas eu, comme la précédente, les faveurs de l'étude bibliographique, bien qu'elle offre un champ de recherche important et instructif. Soulignons à ce propos les différents états de la gravure de Bracquemond, mais également les coquilles des tout premiers exemplaires, en partie corrigées pendant le tirage dont, dans notre exemplaire, deux initiales absentes (p.20 et 49) ajoutées à l'encre à l'époque qui font un étrange écho à cette remarque de Charles Baudelaire à l'éditeur, en janvier 1861: « Sans doute le livre est d'un bon aspect général ; mais jusque dans la dernière bonne feuille, j'ai trouvé de grosses négligences. Dans cette maison-là, c'est les correcteurs qui font défaut. Ainsi, ils ne comprennent pas la ponctuation, au point de vue de la logique ; et bien d'autres choses. Il y a aussi des lettres cassées, des lettres tombées, des chiffres romains de grosseur et de longueur inégales, etc. ». Poulet-Malassis s'est en effet séparé de De Broise et ces nouvelles fleurs ont été imprimées par Simon Raçon à Paris. Doit-on également voir une corrélation avec le nombre d'exemplaires comportant des rousseurs sur cette seconde édition, qui s'expliquerait par une moins bonne qualité de papier et qui rend ceux dépourvus de rousseur d'une grande et précieuse rareté? «Les Fleurs du Mal ont deux visages. Au troisième il est permis de rêver» Lorsque Claude Pichois rassemble les uvres de Baudelaire pour La Pléiade, il doit faire un choix entre les trois éditions des Fleurs du mal, la première de 1857, celle revue par l'auteur en 1861 et la dernière parue juste après la mort de Baudelaire en 1868. Bien qu'étant la plus complète, comprenant 25 poèmes de plus que la seconde, la troisième édition ne peut être prise pour modèle, car son architecture et peut-être le choix même des poèmes inédits ne sont pas, avec certitude, le résultat d'une volonté auctoriale. L'édition de 1868 est donc «en partie originale», car augmentée de poèmes composés par Baudelaire après 1861 en vue d'une nouvelle édition. Mais cette édition "définitive" sera établie après la mort du poète et, en l'absence de ses directives, les nouveaux poèmes seront sélectionnés et disposés par son ami Théodore de Banville. La première édition de 1857, mythique, historique, ne peut, bien entendu, être détrônée de son statut d'édition princeps. Riche de ses célèbres coquilles (soigneusement corrigées à la main sur les premiers exemplaires offerts par l'auteur), de ses poèmes condamnés (et donc absents de la seconde édition), mais surtout de sa mise en forme pensée, travaillée, modifiée et corrigée sans cesse jusqu'aux dernières épreuves (et jusqu'à rendre fou son bienveillant éditeur, le pauvre «Coco mal perché» que Baudelaire épuisa de remarques et de critiques), la «1857» est sans conteste un inaltérable monument de l'histoire littéraire et poétique universelle, dont les exemplaires non expurgés des poèmes condamnés constituent une des pièces maitresses des collecti‎

Bookseller reference : 83274

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Les épaves‎

‎Chez tous les libraires | Bruxelles 1866 | 12 x 19 cm | relié‎

‎Seconde édition, parue en juin, soit quelques mois après la première chez Poulet Malassis. Rare. Tirage à 500 exemplaires sur papier velin. Reliure en demi basane verte d'époque. Dos à nerfs janséniste. Titre doré. Dos légèrement insolé. Couvertures conservées. Frottements en coins et bordures. Quelques rares rousseurs isolées. Bon exemplaire. Ce recueil contient les six pièces condamnés des Fleurs du mal, ainsi que 17 poèmes nouveaux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 64947

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Lettre autographe datée et signée de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer concernant l'intrigante Léontine B.‎

‎Paris 25 Juin 1854 | 11.50 x 18.50 cm | une page recto-verso‎

‎Lettre autographe, datée du 25 Juin 1854, et signée de deux pages de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer, qu'il surnomme "mon cher Lyrique", dans laquelle il s'excuse d'avoir manqué un rendez-vous avec lui, lui avoue son impécuniosité et lui rend compte des efforts déployés par Léontine B., une intrigante qui finira par compromettre Philoxène Boyer en raison de ses dettes, pour assister à une fête à laquelle elle n'est pas conviée et qui en retire une certaine jalousie : "Vous présumez bien, mon cher Lyrique, qu'il a fallu hier quelque chose de grave pour que j'aie manqué ce rendez-vous. Voici ce que je vous aurais dit : 1 - mon argent n'est pas venu ; mais il viendra. / 2 - Léontine s'entête. Je suis persuadé que je me suis très bien acquitté de ma commission de confiance. Je suis revenu à la charge trois fois. Quand enfin j'ai pu lui expliquer soigneusement que cette fête était familiale, secrète, que Boyer lui-même était censé l'ignorer, - elle m'a répondu : Eh bien, ce n'est plus un secret puisque je le sais." Enfin, tout en reconnaissant à Léontine "un tour d'esprit très original" et bien que l'attitude de cette encombrante intrigante : "... vous cause de l'inquiétude et je le comprends...", Charles Baudelaire plaide pour l'indulgence et la clémence : "puisqu'elle s'entête si fièrement je vous engagerais à laisser courir l'évènement. Ce n'est après tout que l'hommage d'un esprit étourdi." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 68690

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Lettre autographe signée adressée à Narcisse Ancelle. "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"‎

‎30 mai 1865 | 13.70 x 21.10 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire adressée à Narcisse Ancelle, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi, trois infimes petits trous sans atteinte au texte. Cette lettre a été retranscrite dans les Oeuvres complètesvolume 11 publiées en 1949 parL. Conard. Emouvante missive bruxelloise adressée au célèbre notaire familial devenu en 1844 le conseil judicaire de Charles chargé de gérer sa rente et ses dettes exponentielles. Une relation complexe s'établit entre le poète et son tuteur, mêlant nécessité et défiance, mais témoignant néanmoins d'un véritable respect mutuel entre les deux hommes. Cette correspondance, dépourvue de l'affectivité des lettres à sa mère ou des circonvolutions dans ses échanges avec les créanciers, constitue une des plus précieuses sources biographiques du poète. En effet, la dépendance financière de Baudelaire le contraint à une très grande transparence avec son tuteur et chacune de ses lettres à Ancelle résume admirablement ses pérégrinations. Ainsi, cette lettre évoque-t-elle le terrible enlisement du poète en Belgique et son retour sans cesse reporté à Paris: . Lorsqu'il écrit, Baudelaire est encore à Bruxelles à l'Hôtel du Grand Miroir, «28 rue de la Montagne» (mais il ne faut pas écrire le nom de l'hôtel, sinon les lettres ne lui parviennent pas directement), où il se meurt d'ennui, de maladie et de rancur contre un pays dans lequel, innocemment, il croyait trouver la gloire. Cette annonce de départ imminent pour Paris,"Deux ou trois jours après votre réponse je partirai", fait écho à toutes les promesses similaires que le poète adresse depuis près d'un an à ces correspondants. Celle-ci sera avortée, comme toutes les autres car, comme il l'avoue à Ancelle un quelques mois plus tôt, Paris lui «fait une peur de chien». Ce n'est qu'en août 1865 qu'il accomplira un ultime et court séjour en France avant son apoplexie fatale. Son retour, "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"était pourtant motivé par une raison impérieuse: négocier avec un éditeur, grâce à l'intervention de Manet, la publication de son recueil de réflexions sur ses contemporains qu'il a déjà intitulé «mon cur mis à nu» et dont le manuscrit est en partie chez sa mère à Honfleur. Nouvel échec, l'uvre ne paraîtra qu'en 1897, 30 ans après la mort de Baudelaire. Mais c'est sans doute la référenceaux «deux grands tableaux [qu'il veut] expédier à Honfleur», qui donne tout son sel à cette lettre. Baudelaire évoque en effet sa volonté de rapatrier des peintures de sa collection déposés chez divers prêteurs ou restaurateurs, et dont il avait déjà envoyé une liste à Ancelle quelques mois plus tôt. Parmi ceux-ci, quels sont ceux qu'il voulait ramener à sa mère? Le portrait de son père, le Boilly, le Manet, un Constantin Guys? Il n'est fait aucune mention dans les autres lettres de ce transport artistique et du «reste» auquel seront joints les tableaux. Cette volonté d'"expédier à Honfleur" ses biens précieux,témoigne pourtant du désir du poète affaibli de s'installer définitivement dans la «maison-bijou» de sa mère à Honfleur, ilot de sérénité dans lequel Baudelaire rêve d'une paisible retraite où tout ne serait à nouveau «qu'ordre et beauté,luxe, calme et volupté». Il y retournera en effet, paralysé et muet, mais pour une dernière année d'agonie après sa crise syphilitique. L'hôtel du Grand Miroir, quant à lui, restera sa dernière véritable demeure comme cela sera noté le mardi 3 avril 1866, sur le registre des entrants à la Clinique Saint-Jean : « Nom et prénoms : Baudelaire Charles. « Domicile : France et rue de la Montagne, 28. « Profession : homme de lettres. « Maladie : apoplexie. » Belle lettre à celui qui fut à la fois le persécuteur et le protecteur de Baudelaire. Il accompagna le poète jusqu'à sa mort, avant de devenir l'éxécuteur testamentaire de la famille. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 76795

‎Charles BAUDELAIRE‎

‎Oeuvres complètes enrichies d'une lettre autographe : Les Fleurs du Mal - Curiosités esthétiques - L'art romantique - Petits Poèmes en prose - Histoires extraordinaires - Nouvelles Histoires extraordinaires - Aventures d'Arthur Gordon Pym. Eurêka‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1868-1870 | 11 x 18 cm | 7 volumes reliés et une lettre montée sur onglet‎

‎Première édition collective en partie originale, «?extrêmement importante?» selon Clouzot?: «?De plus en plus recherchée, à juste raison, elle comporte en édition originale?: une partie des Fleurs du Mal, les Petits Poèmes en prose, les Curiosités esthétiques (sauf les deux Salons), L'Art romantique (sauf Gautier et Wagner).?» Les Fleurs du Mal est en troisième édition et dernière vouluepar l'auteur en partie originale, à la bonne date de 1868. Vingt-cinq poèmes des Fleurs du Mal paraissent ici pour la première fois, l'édition totalisant à présent 151 poèmes (contre 100 pour l'édition de 1857). Volume 1?: Les Fleurs du Mal, volume 2?: Curiosités esthétiques, volume 3?: L'Art romantique, volume 4?: Petits Poèmes en prose, volume 5?: Histoires extraordinaires, volume 6?: Nouvelles Histoires extraordinaires et volume 7?: Aventures d'Arthur Gordon Pym - Eurêka. Reliures en demi chagrin bordeaux, dos à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, reliures de l'époque. Une très évocatrice lettre autographe de charles Baudelaire citant toutes ses uvres en courssignée «?C. B.?» et adressée à Auguste Poulet-Malassis a été montée sur onglet en tête des Fleurs du Mal. Quatre pages rédigées au crayon de papier sur un double feuillet en date du 13 juin 1859. Cette lettre a été publiée dans Les Lettres (Mercure de France, 1906). Baudelaire écrit de Honfleur à son éditeur, où il se trouve chez sa mère depuis avril 1859. Cette dernière a réservé à son fils deux pièces mansardées de sa maison et la proximité de la mer semble propice au travail?: «?Vous me direz ce que vous pensez de mon Salon. Et de mon Gautier?? Dans peu de temps, je vais pouvoir vous livrer votre Opium et Haschisch, et peu de temps après, les Curiosités complètes, qui seront suivies des Nouvelles fleurs.?» Le poète doit travailler sans relâche pour éponger ses dettes parisiennes et notamment celles contractées auprès du destinataire de cette lettre?: "Puis-je aller à Paris, sans crainte?? Sans inquiétude?? "Je fais allusion au billet de 430 [], et à la promesse de renouvellement que vous m'avez faite à Paris. [] Vous vous brouilleriez avec De Broise, si vous aviez un protêt, et si j'en avais un ici, ma mère me flanquerait à la porte. Or, je veux utiliser jusqu'à la fin de l'année la bonne disposition du travail où je suis.?» Rare et précieux ensemble en reliure uniforme de l'époque de la célèbre première édition des uvres complètes précédée de la longue et belle notice de Théophile Gautier rendant hommage à son disciple «?impeccable?», enrichi d'une belle lettre autographe dans laquelle l'Albatros évoque ses principales uvres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

‎« Voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller» Lettre autographe signée à Poulet-Malassis à propos de Sainte-Beuve‎

‎Honfleur 28 février 1859 | 13.10 x 20.50 cm | 3 pages sur un feuillet remplié‎

‎Précieuse lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Auguste Poulet-Malassis, éditeur des Fleurs du Mal, datée du 28 février 1859 et écrite à Honfleur. 64 lignes à l'encre noire, quelques passages soulignés, présentée sous une chemise en demi-maroquin noir moderne. Baudelaire semble obsédé par «?l'affaire Sainte-Beuve/Babou?». Il s'agit d'une des innombrables querelles qui suivirent le procès des Fleurs du Mal, dans laquelle l'écrivain Hippolyte Babou accuse Sainte-Beuve de ne pas avoir pris la défense de Baudelaire lors du procès. Des passages de cette lettre furent cités par Marcel Proust dans son célèbre Contre Sainte-Beuve, déplorant la lâcheté de Sainte-Beuve dans l'affaire du procès des Fleurs du Mal et l'attachement immérité que Baudelaire portait à l'écrivain. * Le poète écrit à son éditeur de Honfleur, où il s'est retiré depuis janvier auprès de sa mère, figure sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». La lettre est écrite huit jours après un autre rebondissement dans l'affaire du procès des Fleurs du mal. Baudelaire, en proie à des sentiments complexes, se confie à Malassis alors que le 20 janvier, son ami Hippolyte Babou avait attaqué Sainte-Beuve dans un article de La Revue française. Il l'accusait de ne pas avoir défendu Baudelaire lors du procès du recueil?: «?Il glorifiera Fanny [d'Ernest Feydeau], l'honnête homme, et gardera le silence sur Les Fleurs du Mal?» écrivit-il. Car malgré les prières de Baudelaire, Sainte-Beuve n'avait finalement jamais publié d'article défendant Les Fleurs du Mal. À la suite de cette attaque de Babou, Baudelaire reçut une «?lettre épouvantable?» de Sainte-Beuve?: «?Il paraît que le coup [...] avait frappé vivement [Sainte-Beuve]. Je dois lui rendre cette justice qu'il n'a pas cru que je puisse insinuer de telles choses à Babou?». Bien qu'indigné par de telles accusations, Sainte-Beuve n'en tint pas Baudelaire responsable. La virulence dont fait preuve Sainte Beuve étonne Baudelaire, qui déclare à Poulet-Malassis?: «?Décidément, voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller [...] Vous ne pouvez pas vous faire une idée de ce que c'est que la lettre de Sainte-Beuve. Il paraît que depuis douze ans il notait tous les signes de malveillance de Babou?». Baudelaire assiste, impuissant, à la querelle entre deux hommes estimés, et témoigne surtout de son attachement à Sainte-Beuve, qui est mis en danger par l'article de Babou?: «?Ou Babou a voulu m'être utile (ce qui implique un certain degré de stupidité), ou il a voulu me faire une niche; ou il a voulu, sans s'inquiéter de mes intérêts, poursuivre une rancune mystérieuse?». Baudelaire vouait en effet une admiration sans bornes à «?l'oncle Beuve?», sénateur, académicien et maître incontesté de la critique, dont l'avis faisait loi dans les cénacles littéraires parisiens. Il guettait depuis des années un encouragement officiel de Sainte-Beuve, qui aurait conforté sa carrière chancelante, entachée par le scandale des Fleurs du Mal. Le poète se trouve donc tiraillé entre sa vénération pour Sainte-Beuve et son amitié de longue date pour Hippolyte Babou qui, selon la légende, lui aurait suggéré le titre Les Fleurs du Mal. Il confie son désarroi à Poulet-Malassis?: «?Ce qu'il y avait de dangereux pour moi là-dedans, c'est que Babou avait l'air de me défendre contre quelqu'un qui m'a rendu une foule de services?». On peut se demander à quels services Baudelaire pouvait faire référence, sachant que Sainte-Beuve fit en somme assez peu pour sa carrière. Cette lettre fut citée dans le Contre Sainte-Beuve, célèbre et terrible réquisitoire de Marcel Proust publié à titre posthume en 1954. Proust y accuse Sainte-Beuve de méconnaître l'incontestable génie poétique de Baudelaire, et souligne sa lâcheté durant le procès des Fleurs du Mal. En effet, afin de protéger ses fonctions sénatoriales, Sainte-Beuve n'avait rien écrit en faveur de Baudelaire à l'exception d'un «?plan de défense dont l'avocat était autorisé à‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

‎«L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.» Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire‎

‎Biponti Dimanche matin 14 [août 1864] | 13.40 x 20.60 cm | 3 pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée, en partie inédite, rédigée à l'encre noire, adressée à sa mère et datée du «?dimanche matin 14?». Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Ancienne collection Armand Godoy, n°188. Baudelaire crépusculaire?: «?L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.?» Attiré par la promesse d'une glorieuse renommée, Baudelaire se rend en Belgique en avril 1864 pour quelques conférences et l'espoir d'une rencontre fructueuse avec les éditeurs des Misérables, Lacroix et Verboeckhoven. Ceux-ci ne se déplaceront pas, les conférences seront un échec et Baudelaire nourrira contre la «?Pauvre Belgique?» une rancur démesurée. Pourtant, malgré les multiples sollicitations de retour, le poète passera le reste de ses jours dans ce pays honni, menant une vie de bohème mélancolique. Hormis quelques courts séjours à Paris, Baudelaire ne rentrera en France que le 29 juin 1866 terrassé par une attaque cérébrale qui le laisse hémiplégique pour une dernière année d'agonie silencieuse en maison de santé. Rédigée seulement quelques mois après son arrivée à Bruxelles et ses premières déceptions, cette lettre laisse transparaître tous les principes de la mystérieuse haine passionnelle qui retiendra définitivement le poète en Belgique. Durant ses dernières années françaises, éreinté par le procès des Fleurs du Mal, humilié par le refus de sa candidature à l'Académie, orphelin littéraire après la faillite de Poulet-Malassis et auteur déshérité par la vente des droits de ses traductions à Michel Lévy, Baudelaire est surtout très affecté sentimentalement par la déchéance inéluctable de Jeanne Duval, son éternel amour, alors que s'est tarie sa passion pour la Présidente, dont la poétique perfection n'a pas résisté au prosaïsme de la possession physique. Aussi, le 24 avril 1864, décide-t-il de fuir ces «?amours décomposés?» dont il n'a su «?garder la forme et l'essence divine?». La Belgique, ce très jeune pays qui semble né d'une révolution romantique francophone contre le joug financier hollandais, s'offre fantasmatiquement aux yeux du poète comme le lieu d'une possible reconnaissance de sa propre modernité. Page vierge sur laquelle il voudrait imprimer la puissance de sa langue en affirmant son indépendance économique, le plat pays est un miroir sur lequel Baudelaire projette son puissant idéal mais qui lui renverra plus violemment encore le spleen de ses ultimes désillusions. Publiée dans la Revue de Paris de novembre 1917, amputée du délicat paragraphe sur ses lavements froids, cette lettre emblématique évoque tous les travaux poétiques, littéraires, artistiques et pamphlétaires de Baudelaire?: d'abord à travers la figure tutélaire et rassurante de l'éditeur des Fleurs du Mal, Poulet-Malassis?: «?Si je ne demeurais pas si loin de lui, je crois vraiment que je lui paierais une pension pour manger chez lui?»; puis par l'évocation concrète de la «?valeur vénale?» de ses Curiosités esthétiques?: «?tous ces articles que j'ai si douloureusement écrits sur la peinture et la poésie?». Baudelaire confie ensuite à sa mère les espoirs de publication de ses dernières traductions de Poe qui, à son grand dam, «?ne paraissent pas à L'Opinion, à la Vie Parisienne, au Monde illustré?». Il conclut enfin sur ses Lettres belges, dont Jules Hetzel lui fait annoncer qu'après négociation avec le Figaro, «?[s]es lettres sont acceptées avec joie?». Cependant, souligne littéralement Baudelaire, celles-ci sont «?à ne publier que quand je serai revenu en France?». Leitmotiv de sa correspondance belge, ce retour en France sans cesse imminent?: «?Décidément, je crois que j'irai à Paris jeudi?» et sans cesse repoussé («?je retarde mon voyage à Paris jusqu'à la fin du mois?», corrige-t-il, huit jours plus tard), semble exciter la férocité du poète contre ses nouveaux concitoyens auprès desquels il se plaît à répandre lui-même les pires rumeurs le concernant (espionnage, parricide, anthropophagie, pédérastie et‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

‎«Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans» Lettre autographe signée adressée à sa mère‎

‎Biponti Vendredi 12 mai 1865 | 13.20 x 20.80 cm | 1 page sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée à l'encre, adressée à sa mère. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans Charles Baudelaire, Dernières lettres inédites à sa mère en 1926. Ancienne collection Armand Godoy n°197. Précieuse lettre de l'époque bruxelloise, exil volontaire du poète à la fin de sa vie. «?Il est douteux que j'habite quelque part à Paris. Je crois que j'habiterai surtout une voiture dans laquelle je ferai, si je peux, toutes mes courses en un ou deux jours.?» Angoissé par Paris cité des vices et des créanciers il appréhende cette brève visite. L'exil bruxellois est en effet synonyme d'échec pour le poète qui ne cesse, depuis son arrivée en Belgique, de repousser son retour en France. Pourtant, impatient de quitter le plat pays qu'il exècre, il raille ses autochtones?: «?On est lent ici.?» Le poète, comme jadis l'élève de dix-sept ans qui affirmait à sa mère qu'il allait se ressaisir, promet: «?Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans. Je ne sais comment t'exprimer ma reconnaissance; et je crois que la meilleure manière sera d'exécuter mes promesses.?» Littéralement obsédé par cette mère sacrée «?qui hante [son] cur et [son] esprit?», le «?fils reconnaissant?» s'estime incapable d'atteindre sa destinée poétique sans une attention maternelle exclusive. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE‎

‎«Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.» Lettre autographe signée adressée à sa mère‎

‎[Paris] 13 [juillet] 1858 (mal datée « juin ») | 13.30 x 20.60 cm | 2 pages sur un feuillet remplié‎

‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée au crayon de papier, adressée à sa mère. Papier en-tête à tampon sec du Grand Hôtel Voltaire, Faubourg Saint-Germain. Adresse de Madame Aupick à Honfleur (Calvados) de la main de l'auteur ainsi que plusieurs tampons postaux en dates des 13 et 14 juillet 1858. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Trace de sceau de cire avec initiales de Charles Baudelaire au crayon, probablement de la main de l'auteur. Un morceau de papier du second feuillet a été amputé, sans atteinte au texte. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans la Revue de Paris le 15 septembre 1917. Ancienne collection Armand Godoy, n°102. Précieux document, témoignage d'un moment décisif de la vie du poète?: la réconciliation avec la désormais veuve Aupick, cette mère sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». * Baudelaire, victorieux, a surmonté l'obstacle que représentait l'encombrant beau-père, dont il a même souhaité la mort?: il est prêt à reprendre sa place auprès de sa mère dont il s'est souvent senti délaissé. Après le décès de son mari en avril 1857, cette dernière invite son fils à venir vivre à ses côtés dans sa «?maison-joujou?» de Honfleur. Cette lettre nous montre un Baudelaire en proie à des sentiments complexes?: déchiré entre son aspiration à un idéal fusionnel et son inexorable attraction vers le spleen. Pour le «?bas bohème?» (comme l'appellent les Goncourt) harcelé par les créanciers, Honfleur et l'attention exclusive de sa mère, sont les promesses de l'accomplissement de sa destinée poétique. C'est en ces termes que le poète fait part de cet espoir à ses amis, notamment Antoine Jaquotot (d'ailleurs cité à la fin de la lettre que nous proposons)?: «?Je veux décidément mener cette vie de retraite que mène un de mes amis, [...] qui, par la vie commune qu'il entretient avec sa mère a trouvé un repos d'esprit suffisant pour accomplir récemment une fort belle uvre et devenir célèbre d'un seul coup.?» (20 février 1858) «?Tu vas, dans peu de jours, recevoir le commencement de mon déménagement [...]. Ce seront d'abord des livres tu les rangeras proprement dans la chambre que tu me destines.?» Avec ses livres, il confie à sa mère le soin de lui composer un univers de création idéal. Mais en marge de ses promesses et espoirs d'une vie enfin paisible et sereine, Baudelaire laisse transparaître son attachement à sa vie de poète maudit?: «?Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.?» Au-delà de ses «?nouveaux embarras d'argent?» c'est bien son uvre qui le retient à la capitale?: «?Si mon premier morceau à la Revue contemporaine a été retardé, c'est uniquement parce que je l'ai voulu; j'ai voulu revoir, relire, recommencer et corriger.?» Le «?premier morceau?» évoqué par Baudelaire n'est autre «?De l'Idéal artificiel, le Haschisch?», premier texte des Paradis artificiels à venir (1860), qui ne paraîtra que dans le numéro du 30 septembre 1858 de la revue. Ce passage de la lettre, montrant l'acharnement perfectionniste de Baudelaire, rappelle la complexité tentaculaire des brouillons et épreuves du poète qui, jusqu'au dernier instant (jusque sur les premiers exemplaires de ses Fleurs du Mal, voir notre exemplaire), n'a de cesse de le corriger méticuleusement. En dépit de ses problèmes financiers, le poète corrige et modifie sans relâche, ne pouvant alors proposer qu'un nombre d'articles très restreint. Pourtant Baudelaire croit plus que jamais à son enrichissement par l'écriture et promet: «?Cette fois-ci je m'en tirerai à moi tout seul, sans emprunter un sol.?» Baudelaire ne quittera finalement Paris pour Honfleur qu'en janvier 1859 et n'y restera pas. Au bout de quelques semaines, il s'ennuiera de l'effervescence parisienne et surtout de Jeanne Duval qui le réclame?: il quitte sa mère pour son amante et regagne sa Babylone, inexorablement attiré par le spleen. Il n'effectuera alors plus que de brefs séjours à Honfleur jusqu'à son exil pour la‎

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‎Charles BAUDELAIRE (notice) - Pierre DUPONT‎

‎Chants et chansons de Pierre Dupont‎

‎Houssiaux | Paris 1851-1854 | 13.50 x 21 cm | 3 volumes reliés‎

‎Editions originales du texte et de la préface de Charles Baudelaire. Reliures en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs ornés de doubles caissons dorés et décorés, filets à froid sur les plats, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, têtes dorées. Envoi autographe signé de Pierre Dupont à son ami le peintre Jean Gigoux en tête de la première chanson du premier volume. Ouvrages illustrés de gravures sur acier par T. Johannot, C. Nanteuil, Gavarni, Andrieux. Une tache d'encre affectant 'Les louis d'or' (pages 37 à 41 du premier volume), quelques petites rousseurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE - Alphonse ALLAIS - Charles CROS‎

‎Chanson du scieur de long - In Le Chat noir N°238 de la cinquième année du samedi 31 Juillet 1886‎

‎Au cabaret Le Chat noir | Paris 1886 | 31 x 45 cm | en feuillets‎

‎Edition originale, un des rares exemplaires sur vergé. Ce numéro contient un poème inédit de Charles Baudelaire "Chanson du scieur de long" qui devait figurer dans "L'ivrogne". Le numéro est égalementillustré d'un dessin deThéophile Alexandre Steinlen "Les deux cochers". Autres contributions de Charles Cros "Conquérant", Alphonse Allais "Comices agricoles", Rodolphe Salis... Bel exemplaire. Le Chat noir est une revue hebdomadaire créée par Rodolphe Salis et Emile Goudeau, publiée de 1882 à 1897, dans le but de promouvoir le célèbre cabaret du même nom dont elle se veut la mémoire. On y publie les textes déclamés durant les spectacles. Il s'agit, en outre, d'un important témoignage littéraire et artistique de la fin du XIXe siècle, autour de la bohème et de l'effervescence parisienne qui lui est propre. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE - COLLECTIF‎

‎La conspiration - In Esprit N°176 de la 19ème année‎

‎Esprit | Paris Février 1958 | 14.50 x 22.50 cm | broché‎

‎Edition originale du numéro de cette importante revue humaniste fondée par Emmanuel Mounier, un des 50 exemplaires numérotés sur alfa mousse, seuls grands papiers. Agréable exemplaire. Contributions de Charles Baudelaire avec un inédit "La conspiration", Georges Blin "Sur un inédit de Baudelaire", Tibor Mende "Vers une nouvelle attitude européenne en Asie", Louis Massignon "La situation en Algérie", Clémence Sugier "Problèmes d'éducation en Algérie musulmane", Claude Bourdet "La crise marocaine" Francis Jeanson "Aide-mémoire tunisien"... - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE - COLLECTIF‎

‎La revue musicale N°1 de la 4ème année‎

‎Nrf | Paris 1er Novembre 1922 | 19.50 x 26 cm | broché‎

‎Edition originale, un des rares exemplaires lettrés sur vergé, seuls grands papiers. Contributions de C. Baudelaire avec la première lettre qu'il a écrite à Richard Wagner publiée et commentée par André Suarès, Roland-Manuel, H. Lemonnier à propos de Louis Vitet et de la Marseillaise... Numéro illustré d'un portrait de A. Roussel par V. Barbey, d'un autoportrait de Baudelaire, ainsi que de culs-de-lampe, frontispices et lettrines de O. Friesz, V. Hugo.. Petits manques et déchirures sur le dos et les mors, agréable état intérieur.Numéro bien complet de son supplément musical : "Fragment du ballet Padmavati" d'A. Roussel. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE - Lorédan LARCHEY - COLLECTIF‎

‎Revue Anecdotique des excentricités contemporaines. Année 1861 complète‎

‎Revue Anecdotique | Paris 1861 | 12 x 18.50 cm | relié‎

‎Edition originale. Reliure en demi chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs orné de double caisson à froid, double filets à froid en encadrement sur les plats, tête dorée, coins supérieurs légèrement émoussés, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex libris encollé au verso du premier plat de reliure. Nombreux articles et chroniques libres sur les évènements et artistes contemporains, notamment Baudelaire, Banville, Barbey, Champfleury, Delacroix, Hugo, Lamartine, Mermee, Nadar, Wagner... Les articles étant le plus souvent anonymes, les contributions à cette rare revue sont difficiles à attribuer. On sait que Baudelaire y participa, on a déja reconnu sa plume dans plusieurs articles de 1862. Bel exemplaire imprimé sur vergé. Rare exemplaire de cette revue anciennement "Revue anecdotique des Lettres et des Arts" et qui sera reprise en 1962 par Poulet Malassis. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE - Lorédan LARCHEY - COLLECTIF‎

‎Revue Anecdotique Des Lettres et des Arts. Premier semestre 1856‎

‎Revue Anecdotique | Paris 1856 | 12 x 18.50 cm | relié‎

‎Edition originale. Reliure en demi chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs orné de double caisson à froid, double filets à froid en encadrement sur les plats, petites armes au centre des plats, tête dorée, coins supérieurs légèrement émoussés, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex libris encollé au verso du premier plat de reliure. Infime manque en tête d'un plat. Rares rousseurs. Nombreux articles et chroniques libres sur les évènements et artistes contemporains, notamment Balzac, Champfleury, Courbet, Dumas, Goncourt, Hugo, Lamartine, Nadar, Nerval, Nodier, Stendhal, Vigny, Wagner... Les articles étant le plus souvent anonymes, les contributions à cette rare revue sont difficiles à attribuer. On sait que Baudelaire y participa, on a déja reconnu sa plume dans plusieurs articles de 1862. Table générale des neuf premiers volume en début d'ouvrage. Bel exemplaire. Rare semestre de cette revue qui sera renommée, revue anecdotique des excentricités contemporaines et sera reprise en 1962 par Poulet Malassis. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAUDELAIRE - Victor HUGO‎

‎Théophile Gautier. Notice littéraire précédée d'une lettre de Victor Hugo‎

‎Poulet Malassis & De Broise | Paris 1859 | 11.50 x 18 cm | relié‎

‎Édition originale, dont il n'a été tiré que 500 exemplaires. Portrait de Théophile Gautier gravé à l'eau forte par Emile Thérond en frontisipice. Importante lettre préface de Victor Hugo. Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris baudelairien de Renée Cortot encollé sur la première garde, couvertures conservées, tête dorée. Pâles rousseurs affectant les premiers et derniers feuillets, bel exemplaire parfaitement établi. Rare envoi autographe signé de Charles Baudelaire?: «?à mon ami Paul Meurice. Ch. Baudelaire.?» Un billet d'ex-dono autographe de Victor Hugo adressé à Paul Meurice à été joint à cet exemplaire par nos soins et monté sur onglet. Ce billet, qui ne fut sans doute jamais utilisé, avait été cependant préparé, avec quelques autres, par Victor Hugo pour offrir à son ami un exemplaire de ses uvres publiées à Paris, pendant son exil. Si l'histoire ne permit pas à Hugo d'adresser cet ouvrage à Meurice, ce billet d'envoi, jusqu'à lors non utilisé, ne pouvait être, selon nous, plus justement associé. Provenance?: Paul Meurice, puis Alfred et Renée Cortot. * Cette exceptionnelle dédicace manuscrite de Charles Baudelaire à Paul Meurice, véritable frère de substitution de Victor Hugo, porte le témoignage d'une rencontre littéraire unique entre deux des plus importants poètes français, Hugo et Baudelaire. Paul Meurice fut en effet l'intermédiaire indispensable entre le poète condamné et son illustre pair exilé, car demander à Victor Hugo d'associer leurs noms à cette élégie de Théophile Gautier fut une des grandes audaces de Charles Baudelaire et n'aurait sans doute eu aucune chance de se réaliser sans le précieux concours de Paul Meurice. Nègre de Dumas, auteur de Fanfan la Tulipe et des adaptations théâtrales de Victor Hugo, George Sand, Alexandre Dumas ou Théophile Gautier, Paul Meurice fut un écrivain de talent qui se tint dans l'ombre des grands artistes de son temps. Sa relation unique avec Victor Hugo lui conféra cependant un rôle déterminant dans l'histoire littéraire. Plus qu'un ami, Paul se substitua, avec Auguste Vacquerie, aux frères décédés de Victor Hugo?: «?j'ai perdu mes deux frères ; lui et vous, vous et lui, vous les remplacez ; seulement j'étais le cadet ; je suis devenu l'aîné, voilà toute la différence.?» C'est à ce frère de cur (dont il fut le témoin de mariage au côté d'Ingres et Dumas) que le poète en exil confia ses intérêts littéraires et financiers et c'est lui qu'il désignera, avec Auguste Vacquerie, comme exécuteur testamentaire. Après la mort du poète, Meurice fondera la maison Victor Hugo qui est, aujourd'hui encore, une des plus célèbres demeures-musées d'écrivain. En 1859, la maison de Paul est devenue l'antichambre parisienne du rocher anglo-normand de Victor Hugo, et Baudelaire s'adresse donc naturellement à cet ambassadeur officiel. Les deux hommes se connaissent assez peu mais partagent un ami commun, Théophile Gautier, avec lequel Meurice travailla dès 1842 à une adaptation de Falstaff. Il est donc l'intermédiaire idéal pour s'assurer la bienveillance de l'inaccessible Hugo. Baudelaire avait pourtant déjà brièvement rencontré Victor Hugo. à dix-neuf ans, il sollicita une entrevue avec le plus grand poète moderne, auquel il vouait un culte depuis l'enfance?: «?Je vous aime comme on aime un héros, un livre, comme on aime purement et sans intérêt toute belle chose.?». Déjà, il se rêvait en digne successeur, comme il lui avoue à demi-mot?: «?à dix-neuf ans eussiez-vous hésité à en écrire autant à [...] Chateaubriand par exemple?». Pour le jeune apprenti poète, Victor Hugo appartient au passé, et Baudelaire souhaitera rapidement s'affranchir de ce pesant modèle. Dès son premier ouvrage, Le Salon de 1845, l'iconoclaste Baudelaire éreinte son ancienne idole en déclarant la fin du Romantisme dont Hugo est le représentant absolu?: «?Voilà les dernières ruines de l'ancien romantisme [...]‎

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‎Charles BAUDINAT‎

‎Le petit homme et le grand journal‎

‎Julliard | Paris 1973 | 10.50 x 21 cm | broché‎

‎Edition originale de cet ouvrage évoquant l'amitié et l'admiration de l'auteur pour Pierre Lazareff. Dos légèrement décoloré. Envoi autographe signé de Charles Baudinat à l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Pierre Lazareff, Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob : "Pour monsieur Carlo Rim, compagnon plus que moi de ce "petit homme". Avec mon admiration et ma profonde sympathie." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BAÏHAUT‎

‎Impressions cellulaires‎

‎E. Flammarion | Paris s. d. [1898] | 12 x 19 cm | broché‎

‎Edition originale. Un manque en pied du dos, petites taches sans gravité sur les plats. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BEAUMONT‎

‎Là-Bas et ailleurs‎

‎Denoël | Paris 1959 | 12 x 18 cm | broché‎

‎Edition originale de la traduction française pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Très bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BENOIST‎

‎La crise de l'état moderne. Le mythe de la classe ouvrière. Extrait de la Revue des Deux Mondes‎

‎Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] 1914 | 15.50 x 25 cm | agrafé‎

‎Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BENOIST‎

‎La politique‎

‎L. Chailley | Paris 1894 | 13 x 20 cm | relié‎

‎Edition originale. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage souris, dos bruni. Envoi autographe signé de Charles Benoist. Quelques petites rousseurs, exemplaire complet de son prière d'insérer et du catalogue de l'éditeur sur feuille volante. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BERRIAT SAINT PRIX‎

‎Des tribunaux et de la procédure du grand criminel au XIIIème siècle jusqu'en 1789 avec des recherches sur la question ou la torture‎

‎Auguste Aubry | Paris 1859 | 14.50 x 22 cm | broché‎

‎Edition originale imprimée à 100 exemplaires. Dos manquant et remplacé par une pièce adhésive, plats défraîchis, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Charles BIGOT‎

‎L'esthétique naturaliste. Zola. Extrait de la Revue des Deux Mondes‎

‎Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] 1879 | 15.50 x 25 cm | agrafé‎

‎Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 18825

‎Charles BINET-SANGLÉ‎

‎La folie de Jésus, son hérédité, sa constitution, sa physiologie - La folie de Jésus, ses connaissances, ses idées, son délire, ses hallucinations‎

‎Maloine | Paris 1908 | 16 x 21 cm | 2 volumes reliés‎

‎Deuxième édition en partie originale, revue et augmentée. Reliures en demi chagrin vert bouteille, dos lisses passés finement ornés, premiers plats de couvertures conservés, têtes dorées. Bel exemplaire avec les deux volumes en reliure uniforme. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 35243

‎Charles BLAMPIED‎

‎Etude sur la discipline religieuse & ecclésiastique de l'Eglise méthodiste wesleyenne‎

‎Imp. Moquet | Paris 1890 | 16.50 x 25 cm | broché‎

‎Edition originale de cette thèse soutenue à la Faculté de théologie protestante de Paris en vue d'obtenir le grade bachelier en théologie. Deux petits manques en tête et en pied du dos, petits manques angulaires sur les plats, agréable état intérieur. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 16558

‎Charles BOCQUET‎

‎Constatations‎

‎Editions surréalistes La main à plume | Paris s. d. [1944] | 14 x 19.50 cm | agrafé‎

‎Edition originale, un des 250 exemplairessur vergé sous couverture verte, seul tirage avec 5 Chine sous couverture bleue. Dos et plats marginalement insolés comme habituellement. Exemplaire complet de son prière d'insérer. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 64398

‎Charles BONNET‎

‎Considérations sur les corps organisés‎

‎Chez Marc Michel Rey | à Amsterdam 1762 | 13.50 x 22.50 cm | 2 volumes reliés‎

‎Édition originale illustrée de deux vignettes de titre dessinées par Picart. Reliure en plein cartonnage à la bradel XIXème noir. Pièces de titre de veau orange. Petit frottement en coiffe. Bel exemplaire. Ouvrage capital sur la génération et l'embrylogie, on y découvre l'hypothèse des chromosomes mais également celle de l'influence de l'environnement. Bonnet y perfectionne sa thèse selon laquelle tout être existe préalablement en germe dans la nature, ainsi l'embryon existe déjà dans la liqueur séminale, et la génération n'est que le simple développement du germe, qui, de petit, se développe par la nutrition; le germe contenant déjà tout ce qui sera développé. Bien que Bonnet développe les extensions et conséquences de ce postulat fondamental, cela ne l'empêche nullement de pénétrer les mystères de l'embryologie et de la fécondation. La thèse du germe semblant un moyen terme entre la génération spontanée et l'engendrement, elle semble une solution à l'impasse théorique à laquelle conduit la génération spontanée que contredisent les observations, dans lesquelles Bonnet possède une grande finesse. Bonnet ne s'intéresse pas seulement aux mammifères mais largement aux végétaux et aux vers de terre. Etiquette Librairie Alain Brieux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 41472

‎Charles BONNET‎

‎Contemplation de la nature‎

‎Chez Marc-Michel Rey | à Amsterdam 1770 | 10 x 17 cm | 2 volumes reliés‎

‎Seconde édition, après l'originale parue en 1764. Reliure en plein veau d'époque. Dos à nerfs ornés de fleurons dans des caissons. Pièces de titre en maroquin rouge, et de tomaison en maroquin beige. Coiffe de queue du tome I élimée. Un manque au second caisson du second tome. Mors du tome II ouvert en queue. Quelques épidermures sur les plats. Bonnet (1720-1793) est considéré comme l'un des pères de la biologie moderne (il fut le premier à utiliser le terme d'Evolution en biologie), tant pour ses recherches expérimentales que sa philosophie qui eut une profonde influence sur les naturalistes. C'est lorsqu'il fut frappé de cécité qu'il se tourna vers la théorie. Cet ouvrage reprend les huit premiers chapitres des "Considérations sur les corps organisés", parues en 1762, où Bonnet expose sa théorie sur la préexistence des germes. Bonnet rapporte en outre de nombreuses observations d'histoire naturelle. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 29237

‎Charles BONNET‎

‎La palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et sur l'état futur des êtres vivants.‎

‎Chez Claude Philibert et Barthelemi Chirol | à Genève 1769 | 11.50 x 20 cm | 2 volumes reliés‎

‎Édition originale, assez rare; une contrefaçon est parue à la même date à Amsterdam. Reliure en plein veau blond glacé et marbré d'époque. Dos lisses ornés. Pièces de titre et tomaisons de maroquin rouge. Un petit manque en tête du tome I. Cinq coins émoussés. Frottements. Bon exemplaire. Sans aucun doute la plus ambitieuse et la plus remarquable étude de Bonnet qui lui valut l'appellation de père de la biologie moderne. Cette oeuvre de biologie théorique puisant sa source dans une réflexion multi-disciplinaire et son postulat chez Leibniz (l'immortalité de l'âme) prétend que la Terre subit périodiquement des catastrophes universelles qui détruisent presque toute vie et que les survivants montent chaque fois d'un degré sur l'échelle de l'évolution. Bonnet fut le premier à utiliser le terme d'évolution dans un contexte biologique. L'ouvrage préfigure également la psychologie expérimentale. Il existerait en chaque être des germes qui lui préexistent et assure la survie de l'espèce, la thèse de Bonnet annonçant les théories et découvertes des gènes.C'est la cécité qui chez Bonnet mit un arrêt aux expérimentations et l'engagea sur la voie de la réflexion philosophique. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 35274

‎Charles BONNET‎

‎Oeuvres d'histoire naturelle et de philosophie‎

‎Chez Samuel Fauche | à Neuchâtel 1779 - 1783 | 12 x 20.70 cm | 18 volumes reliés‎

‎Edition originale collective illustrée de 58 planches dépliantes (avec de nombreuses figures), et de très nombreux tableaux dépliants. Le portrait qui devrait figurer au frontispice du premier volume est absent, ainsi que 4 planches sur 8 dans le tome 11. Cette édition in-8 est parue dans le même temps que l'édition in-4 qui possèdent des vignettes de titre. L'auteur s'est chargé lui même de l'entreprise éditoriale et a composé des préfaces, des notes, des additions, à tous ses écrits, qu'il a choisi de séparer en 2 parties : la première concerne les oeuvres d'histoire naturelle, la seconde, celles de philosophie spéculative, ainsi que lui-même le raconte dans la préface générale. Les pièces liminaires contiennent une bibliographie des oeuvres parues de Charles Bonnet. Reliures en plein veau raciné blond légèrement postérieures. Dos lisses ornés de deux mouches et deux guêpes alternées ; diverses roulettes. Pièces de titre en maroquin rouge ; pièces de tomaison dans un écu en maroquin noir. Triple filet d'encadrement sur les plats, avec un second filet gras. Frise intérieure. Tranches dorées. Reliures fines et élégantes. Manque au mors inférieur en tête du tome 1, avec coiffe fragile. Coiffe de tête du tome 7 élimée. Accroc en tête du tome 8. Manque en tête du tome 9. Coiffe de tête du tome 12 en partie arrachée. Coiffe de tête du tome 17 en partie élimée. Coiffe de tête du tome 18 en partie arrachée. Frottements. Nombreux feuillets qui adhèrent superficiellement et sans dommage entre eux. Malgré les nombreux défauts mentionnés, très belle série dans une riche reliure d'époque, et au papier bien frais. Importante édition collective de ce grand scientifique de la seconde moitié du XVIIIe que fut Charles Bonnet, et qui exerça sa sagacité dans les sciences naturelles. On le considère comme le père de la biologie moderne et ses hypothèses sur la génétique sont majeures. Ses nombreux travaux sur les insectes, notamment ses divers mémoires sur les abeilles, et les plantes, signent le portrait d'un expérimentateur et observateur chevronné. Sa cécité le verra se tourner vers la spéculation théorique, fruit du souvenir de ses expérimentations. Tome 1 : Traité d'instectologie ; tome 2 : Observations diverses sur les insectes ; tome 3 : Mémoires d'histoire naturelle ; tome 4 : Sur l'usage des feuilles dans les plantes ; tomes 5 et 6 : Considérations sur les corps organisés ; tomes 7, 8 et 9 : Contemplation de la nature ; tome 10 : Ecrits d'histoire naturelle ; tome 11 : Ecrits et lettres d'histoire naturelle ; tome 12 : Lettres sur divers sujets d'histoire naturelle ; tomes 13 et 14 : Essai analytique sur les facultés de l'âme ; tomes 15 et 16 : La palingénésie philosophique ; tome 17 : Essai de psychologie. ; et, tome 18 : Ecrits divers. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 62503

‎Charles BOURDIGNE‎

‎La legende de Maistre Pierre Faifeu [Suivie de] Poésies diverses de Jehan Molinet‎

‎De l'imprimerie d' Antoine-Urbain Coustelier | à Paris 1723 | 10 x 16 cm | relié‎

‎Nouvelle édition, dans la collection des poètes anciens chez Coustelier. La première édition de cette oeuvre parut en 1526. Reliure en plein veau marbré et glacé d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de tête restaurée par un amateur. Quelques épidermures sur les plats. trace de mouillure jaune pâle sur les deux premiers feuillets de garde et les deux suivants, idem in fine sur 20 feuillets. Sous le titre général de La légende de Pierre Faifeu, l'auteur conte les aventures et mésaventures, "faitz et dicts joyeux" d'un certain Pierre Faifeu, alter ego de l'auteur, comme lui natif d'Angers. L'ensemble respire la drôlerie et la satire et évoque Villon. Jean Molinet était un poète de la fin du XVe siècle, d'une génération précédant celle de Bourdigné. Il est davantage renommé pour son adaptation en prose du roman de la rose. Il est un des représentants majeurs de la littérature bourguignone d'alors. Sa poésie semble assez légère, portée par de nombreux jeux de langage. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 56275

‎Charles BOURGEOIS‎

‎En court métrage‎

‎Chez l'auteur | s. l. s. d. [circa 1982] | 15.50 x 21 cm | en feuilles sous chemise‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Hommage autographe signé de Charles Bourgeois. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 51351

‎Charles BOUTIN‎

‎Les fiancés de Jéricho‎

‎Editions du temps présent | Paris 1913 | 12 x 19 cm | relié‎

‎Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 2 Hollande en grands papiers. Reliure à la bradel en demi percaline menthe, dos lisse orné d'un fleuron doré, date et filet dorés en queue, pièce de titre de chagrin marron comportant des éraflures, plats de papier marbré , couvertures conservées, tête dorée. Hommage autographe signé de l'auteur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 45388

‎Charles BOYER‎

‎Carte postale photographique signée de Charles Boyer‎

‎J.R.P.R. | (Paris) s. d. [circa 1930] | 9.50 x 14 cm | une feuille verso‎

‎Carte postale photographique représentant l'acteur Charles Boyer, de profil, prise dans le studio Gaston et Lucien Manuel frères (actif de 1913 à 1939). Bel exemplaire. Signature manuscrite de Charles Boyer en dessous de son portrait. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 67308

‎Charles BRAIBANT‎

‎Le soleil de Mars‎

‎Denoël | Paris 1938 | 12 x 19 cm | broché‎

‎Edition originale, un des 140 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers avec 14 Hollande et 25 pur fil. Bel exemplaire malgré une petite déchirure angulaire recollée sur le premier plat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 5063

‎Charles BRIOT‎

‎Essais sur la théorie mathématique de la lumière‎

‎Mallet-Bachelier | Paris 1864 | 14 x 22.50 cm | broché‎

‎Edition originale. Manques sur le dos et plus particulièrement en tête, rousseurs. Rare ouvrage d'une grande importantce dans l'histoire des sciences. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 12201

‎Charles BROILLARD‎

‎La disette du bois d'oeuvre. Des réserves des chênes d'avenir. Extrait de la Revue des Deux Mondes‎

‎Extrait de La Revue des deux mondes | s. l. [Paris] 1871 | 15.50 x 25 cm | agrafé‎

‎Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 18762

‎Charles BROILLARD‎

‎Le rôle du pin et du mélèze dans la production du sol‎

‎La Revue des deux mondes | Paris 1877 | 15.50 x 25 cm | agrafé‎

‎Extrait de la Revue des deux mondes. Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 20064

‎Charles BRUNET‎

‎Table des pièces de théâtre décrites dans le catalogue de la bibliothèque de M. de Soleinne‎

‎Damascène Morgand | Paris 1914 | 14 x 23 cm | broché‎

‎Edition originale publiée par Henri de Rothschild. Petits manques en tête et en pied du dos insolé, agréable état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 73872

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