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‎Autographes‎

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????? : 64,611 (1293 ?)

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‎DECOUR Jacques‎

‎Philisterburg‎

‎- Nrf, Paris 1945, 12x19cm, broché. - Nouvelle édition. Dos légèrement insolé comportant une petite déchirure en pied et une petite tache en tête. Rare et précieux envoi autographe signé de Mathilde Gabriel-Péri, née Taurinya et femme de Gabriel Péri qui fut fusillé par les Allemands au Mont-Valérien, sur la page de garde. Emouvante dédicace sur ce roman prophétique de l'Allemagne des années 30. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎SADE Donatien Alphonse François, Marquis de‎

‎Lettre autographe inédite signée du Marquis de Sade, alors en liberté, au commencement de la Terreur‎

‎- 1er avril 1793, 15,6x20cm, une page sur un feuillet. - Lettre autographe inédite datée et signée, rédigée à l'encre noire et adressée à un notaire. Au verso, probablement de la main d'un secrétaire, la mention « Sade du 1er avril 1793 » ; sous cette mention, une courte phrase de la main du Marquis : « pour que j'écrire à Gaufridy de lui envoyer de l'argent ». Quelques pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Longue lettre adressée à un notaire alors que le Marquis, rendu à la liberté le 2 avril 1790 par l'abolition des lettres de cachet, est libre et tente de mettre de l'ordre dans ses affaires. Après la Révolution ses fils ont émigré et il ne les a pas suivis. Son nom figure pourtant sur la liste des personnes ayant quitté la France en raison des troubles révolutionnaires : « J'espère qu'avec tout cela je parviendrai à faire effacer mon nom de dessus cette fatale liste d'émigrés. » Soucieux de ne pas être considéré comme un ci-devant Marquis en cette période précédant la Terreur, il insiste sur la persécution dont il serait victime malgré sa bonne volonté : « C'est une atrocité sans exemple que de m'avoir joué un pareil tour à moi qui n'ai pas quitté Paris depuis la révolution, et qui depuis cette époque n'ai pas cessé de donner les preuves les moins équivoques de mon patriotisme ». Sade dénonce également dans cette missive la complexité des rouages de l'administration française après la Révolution : « Je viens d'envoyer à M. Lions le certificat de résidence qui convient et j'y ai joint une pétition au district qu'il me dit être (...) essentielle. » Impécunieux, il prie son avocat « d'exciter le zèle de ceux qui [lui] doivent et de les engager à compter le plus d'argent qu'il percevront tout de suite à M. Gauffridi (sic) » et n'hésite pas à se montrer complaisant pour arriver à ses fins : « ne me ménagez pas alors je vous en conjure (...) conservez moi toujours votre soin et votre amitié (...) Je vous embrasse et salue de tout mon cœur. » Les efforts de Sade seront vains, en décembre 1793 il est incarcéré aux Madelonettes, avant d'être admis, grâce à sa bonne amie Mme Quenet, à la maison Coignard de Picpus, un établissement de santé abritant les riches suspects. Intéressante lettre inédite montrant l'infortuné Marquis aux abois, lors de l'un de ses rares moments de liberté. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎TASTU Amable‎

‎Lettre autographe signée d'Amable Tastu à sa belle-mère Élise Voïart‎

‎- s.d. (circa 1840), 9,8x13,8cm, une page sur un feuillet. - Lettre autographe signée d'Amable Tastu, adressée à sa belle-mère Élise Voïart et rédigée à l'encre noire. Une petite déchirure en marge gauche, sans atteinte au texte. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎NARCISSE Alphonse‎

‎L'ombre de la morte‎

‎- Plon, Paris 1954, 12x19cm, broché. - Edition de l'anné de l'originale, mention de 17ème mille. Dos légèrement insolé. Envoi autographe signé d'Alphonse Narcisse à André Morice. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎GUITRY Sacha‎

‎Billet autographe signé de Sacha Guitry à l'acteur Louis Bouchené dit Baron fils: "avec ce naturel incomparable que l'on a pris souvent pour du talent et qui n'est que du génie comique"‎

‎- s. l. s. d., 20,7x10,6 cm, une feuille. - Billet autographe signé de Sacha Guitry à l'acteur Louis Bouchené dit Baron fils. 7 lignes à l'encre bleue sur papier filigrané "Basseau Strong". "O Grand Baron. Je vous dédie, en témoignage de reconnaissance, cette bouffonnerie dont vous avez incarné le rôle principal avec ce naturel incomparable que l'on a pris souvent pour du talent et qui n'est que du génie comique". L'acteur Baron fils a incarné de nombreux rôles dans les pièces de Sacha Guitry, notamment La Prise de Berg-op-Zoom, La Pèlerine écossaise, L'Illusionniste, Deburau, Le Mari, la Femme et l'Amant, Nono et Faisons un rêve. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MIRBEAU Octave‎

‎Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée à Alfred Natanson : "...vous savez bien qu'il n'y a pas dans mon cœur, la moindre indifférence. Thadée a du vous dire combien nous avions partagé votre douleur."‎

‎- Vichy 10-08-1906, 11,6x18 cm, une feuille. - Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson alors qu'il venait de perdre son père. 18 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, enveloppe jointe. "Mon cher Fred, Je ne vous ai pas écrit ; mais vous savez bien qu'il n'y a pas dans mon cœur, la moindre indifférence. Thadée a dû vous dire combien nous avions partagé votre douleur. Thadée a dû vous dire souvent quelle amitié profonde, j'ai pour vous. Peut-être ne vous l'ai-je pas exprimée, telle que je la sens, mais je la sens fortement, et je voudrais bien que vous la sentiez aussi un peu. C'est un gros chagrin que de ne plus être aimé de ceux qu'on aime véritablement. Vous allez partir ; et vous faîtes bien de quitter cette maison où durant plus de six mois, vous avez assisté à l'horrible agonie de votre pauvre père. Tâchez de travailler pour notre joie à tous... et revenez avec une belle œuvre[...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin du XIXe et du début du XXe siècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet, La Revue blanche devient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistes comme Fénéon, Mirbeau ; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy ; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MIRBEAU Octave‎

‎Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée à Alfred Natanson : "C'est une joie délicieuse quand on a le cœur tourmenté, de savoir qu'on a des amis comme vous..."‎

‎- s. l. [cachet de Seine et Marne] 15 Septembre 1901, 12,5x17,6 cm, une feuille. - Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson. 15 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Merci de votre gentille lettre. je savais déjà par Alexandre [Natanson], combien vous aviez été inquiets de l'état de ma femme. C'est une joie délicieuse quand on a le cœur tourmenté, de savoir qu'on a des amis comme vous, comme vous tous, les braves gens du Relai. Dites bien à votre femme que la mienne a été très sensible à son amitié... Et embrassez tout le monde avec effusion. Dites aussi à Olga [femme d'Alexandre Natanson] et à Misia [femme de Thadée] que nous les aimons tendrement, et à Alexandre, qu'il est un charmant ami." Long post scriptum sur la mauvaise santé de son épouse, l'ancienne comédienne Alice Régnault : "La journée d'hier n'a pas été bonne, et la plaie du bras présentait un aspect méchant. Aujourd'hui cela va un peu mieux. Mais c'est une chose à surveiller de très près. Les mouvements se font un peu plus facilement mais elle souffre toujours extrêmement la nuit, au moindre jeu des muscles". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. Le "Relai" correspond à un ancien relais de poste à Villeneuve-sur-Yonne acheté par Thadée Natanson en 1897 qui devint une destination pour tous leurs amis écrivains et artistes. On y croisait les peintres Nabis, Vuillard, Valloton, Bonnard ou Roussel ainsi que Toulouse-Lautrec. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin du XIXe et du début du XXe siècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet, La Revue blanche devient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistes comme Fénéon, Mirbeau ; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy ; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BEALU Marcel‎

‎L'araignée d'eau‎

‎- Poche Club, Paris 1964, 10,5x17cm, broché. - Nouvelle édition enrichie d'une préface d'André Pieyre de Mandiargues. Poétique envoi autographe signé de Marcel Béalu à Georges Charaire : "... le soleil fossile fertilise le silence des ténèbres. Amitié et bon voeux ! " [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MIRBEAU Octave‎

‎Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée à Alfred Natanson : "je voudrais pouvoir chanter en votre honneur un bel épithalame. Le malheur est que je ne suis pas poète."‎

‎- Nice, Villa Ibrahim, chemin des Baumettes 8 Février 1901, 12,5x17,6 cm, une feuille. - Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson, quelques temps après son mariage. 12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Je vous envoie, à votre femme et à vous, tous nos vœux affectueux, et je voudrais pouvoir chanter en votre honneur un bel épithalame. Le malheur est que je ne suis pas poète. Mais nous somme vos amis et nous vous embrassons de tout notre cœur. Nous avions espéré que vous viendriez passer quelques jours à Cannes et nous nous faisions une fête de vous avoir ici. Misia nous dit que vous avez renoncé à ce voyage. Comme c'est ennuyeux ! [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin du XIXe et du début du XXe siècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet, La Revue blanche devient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistes comme Fénéon, Mirbeau ; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy ; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MIRBEAU Octave‎

‎Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée à Alfred Natanson : "J'avais bien pensé que cette vieille bonne femme qui tape si fort sur les matelas, avait du écorcher mon nom."‎

‎- Cormeilles-en-Vexin 22 août 1906 ou 1908, 12,6x17, cm, une feuille. - Amicale lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson. 12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "Cormeilles-en-Vexin(S.&O.)", enveloppe jointe. "Cher ami, J'avais bien pensé que cette vieille bonne femme qui tape si fort sur les matelas, avait du écorcher mon nom. Mais dans l'incertitude, car je pouvais penser aussi que vous étiez pris avec quelqu'un de très sérieux, [...]. Ceci mon cher Fred pour vous dire que je suis parti de chez vous, triste de ne pas vous avoir vu, voilà tout, et sans le moindre sentiment mauvais. Vous savez que j'ai pour vous une affection solide et je vous connais assez gentil pour moi, pour me permettre de supposer des sottises. [...]"" Avec un amusant post-scriptum : "Ne prêtez pas attention à ce gribouillage... L'auto a je ne sais pas quoi, j'y travaille.. et n'y fait rien de bon.. d'ailleurs.. Et mon mécanicien se prend la tête, à deux mains noires d'huile grasse [...]". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin du XIXe et du début du XXe siècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet, La Revue blanche devient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistes comme Fénéon, Mirbeau ; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy ; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MIRBEAU Octave‎

‎Billet autographe signé d'Octave Mirbeau : "Monsieur, entendu, pour les Mauvais Bergers"‎

‎- [Paris] [1897], 13,5x18,3 cm, une feuille. - Billet autographe signé d'Octave Mirbeau. 2 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Alors, Monsieur, entendu, pour les Mauvais Bergers". Les Mauvais bergers correspond à la tragédie d'Octave Mirbeau, drame social incarné au théâtre de la Renaissance, le 15 décembre 1897, par Sarah Bernhardt et Lucien Guitry dans les rôles principaux. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MIRBEAU Octave‎

‎Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée vraisemblablement à Léon Tonnelle : "je serais très heureux si vous vouliez bien reproduire dans Le Roman Romanesque et aux conditions de la Société des gens de lettres, Sébastien Roch..."‎

‎- [Paris] 1er Juillet 1903, 13,8x18,3 cm, une feuille. - Lettre autographe signée d'Octave Mirbeau adressée vraisemblablement à Léon Tonnelle, directeur de la revue Le Roman Romanesque. 12 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier gris à en-tête "68 avenue du bois de Boulogne". "Monsieur, je serais très heureux si vous vouliez bien reproduire dans Le Roman Romanesque et aux conditions de la Société des gens de lettres, Sébastien Roch, publié chez Fasquelle et qui est un livre auquel je tiens particulièrement. Peut-être aussi, trouverez-vous dans Les vingt et un jours d'un neurasthénique quelques nouvelles que vous pourriez publier. En outre, je vous indique en outre, dans Les Contes de la Chaumière (Fasquelle) une nouvelle : Agronomie qui est presque d'actualité, puisque c'est d'elle que j'ai tiré le caractère de Lechat dans Les Affaires sont les affaires. [...]". Octave Mirbeau publiera son roman Le Calvaire dans le numéro 8 de la revue le Roman Romanesque paru en décembre 1903. Les titres mentionnés dans la lettre n'ont finalement pas été publiés. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎LEAUTAUD Paul‎

‎Lettre autographe signée Maurice Boissard, pseudonyme de Paul Léautaud, adressée à Marcel Lebarbier : "vous venez à Paris prochainement ?"‎

‎- Paris 23 décembre 1925, 13,8x21,7cm, une feuille. - Lettre autographe de Paul Léautaud signée de son nom de plume Maurice Boissard, son pseudonyme du Mercure de France, 15 lignes à l'encre noire écrites sur un double feuillet à en-tête et vignette du Mercure de France où il officia pendant plus de trente ans. Léautaud écrit à Marcel Lebarbier, son éditeur des Editions de la Belle Page, qui avait publié plus tôt dans l'année son volume de chroniques intitulé Villégiature. Il lui demande d'ailleurs ses droits d'auteur : « Je n'ai votre lettre que ce matin mercredi. On peut très bien faire un mandat carte au nom de Maurice Boissard au Mercure. Le facteur me l'apportera fort bien, car on me l'enverra dans mon bureau aussitôt. Même s'il fallait toucher à la poste qui ne manque pas d'enveloppes à mon nom. Mais une chose plus simple : vous venez à Paris prochainement ? Vous pourrez m'apporter mes droits vous-même et je vous donnerai un reçu. Mais le mandat carte est très possible, si cela va mieux dans vos arrangements. Je n'ai pas écrit à Madame Lebarbier, cette affaire n'étant pas à un jour près.» [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎PONS Louis‎

‎Enveloppe manuscrite envoyée à son ami Georges Raillard enrichie d'un dessin original en son verso‎

‎- S.n., Paris Avril 2002, 16,5x11,5cm, une feuille. - Enveloppe manuscrite de Louis Pons qu'il a adressée à son ami le critique d'art Georges Raillard, spécialiste des oeuvres de Joan Miro et Antoni Tapies, au verso de la laquelle il a réalisé un dessin original, signé de ses initiales. L'enveloppe, recomposée par Louis Pons à sa manière fantaisiste et ornithologique, comporte, en dessous de son adresse personnelle dans le Vaucluse, un oiseau immobile. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎VENTADOUR Bernard de LORIN Philippe‎

‎Dix chansons du coeur épris‎

‎- Editions Vialetay, Paris s.d. (circa 1960), 28,5x38cm, en feuilles sous chemise et étui. - Edition illustrée de 25 compositions originales en couleurs peintes à la gouache et signées par Philippe Lorin, un des 39 exemplaires numérotés sur vélin de Rives. Quelques petites rousseurs, sinon agréable exemplaire. L'étui est aussi illustré d'une lithographie originale de Philippe Lorin. Signatures manuscrites de Philippe et de l'éditeur en dessous de la justification du tirage. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎LEAUTAUD Paul‎

‎Lettre autographe signée de Paul Léautaud adressée à Marcel Lebarbier : "Vous êtes décidément une merveille d'éditeur"‎

‎- Paris 23 décembre 1925, 13,8x21,7cm, une feuille. - Lettre autographe signée de Paul Léautaud adressée à Marcel Lebarbier, son éditeur des Editions de la Belle Page, 29 lignes à l'encre noire écrites sur un double feuillet à en-tête et vignette du Mercure de France où il officia pendant plus de trente ans. Léautaud avait publié plus tôt dans l'année son volume de chroniques intitulé Villégiature aux Editions de la Belle Page. «Vous êtes décidément une merveille d'éditeur, avec ce supplément de droits. vous me donnerez cela quand vous aurez l'occasion de venir à Paris - où j'irai le chercher rue de Vaugirard. Je vais plusieurs fois par semaine à deux pas de là. Je ne suis pas près d'aller à Lisieux. Je suis empêtré dans une affaire d'habitation. Le Sénat a enlevé dans la loi sur le loyers qui vient d'être prolongée, tout ce qui était favorable aux locataires, au sujet du droit de reprise par ces propriétaires, en supprimant pour cs derniers l'obligation rigoureuse de faire la preuve de la véracité de cette reprise - obligation qui figurait dans le texte établi par la Chambre. Je prévois dons que uje ne l'emporterai pas et que je devrai déguerpir. Je me demande comment je me tirerai d'affaire avec toute ma famille à quatre pattes. Alors, allez me promener, vous de[...]. J'espère bien cependant que ce n'est que partie remise et que je pourrai un jour m'offrir ce plaisir. Je vois que de votre côté vous vous promenez souvent part de Lisieux. Avez-vous de la chance ! Duhamel[?] m'a dit il y a quelques jours qu'il a rencontré le Révérend "qui lui plait beaucoup, tout à fait". Dites-le à l'intéressé cela l'amusera.» [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎CONCHON Georges‎

‎L'état sauvage‎

‎- Albin Michel, Paris 1964, 13,5x20,5cm, broché. - Edition originale de l'année de l'originale. Petites rousseurs en marges et sur les tranches de certains feuillets. Envoi autographe signé de Georges Conchon à Claude Channeboux. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BONNARD André‎

‎Le Prométhée d'Eschyle‎

‎- Editions des lettres de Lausanne, Genève 1928, 17,5x23,5cm, broché. - Edition originale de cette libre traduction établie par André Bonnard. Dos muet légèrement insolé, deux claires mouillures angulaires sur le premier plat, rousseurs. Précieux envoi autographe signé d'André Bonnard à Jacques Copeau. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎DURRELL Lawrence‎

‎Clea‎

‎- Faber & Faber, London 1961, 12x18,5cm, broché. - Nouvelle édition. Petites pliures angulaires sur les platsn dont une plus remarquable en tête du premier plat. Signature manuscrite de Lawrence Durrell sur la page de faux-titre. Provenance : de la bibliothèque de Jani Brun. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, Lawrence Durrell rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée « Buttons » en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de « Buttons », louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des œuvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BOCCACE Jean BRUNELLESCHI Umberto‎

‎Vingt contes‎

‎- Gibert jeune, Paris 1941, 13x20cm, relié. - Edition illustrée de 16 hors-texte en couleurs et de 19 dessins en noir d'Umberto Brunelleschi, un des exemplaires numérotés sur vélin, seul tirage. Reliure en demi chagrin maroquiné vert bouteille à coins, dos très légèrement éclairci à deux gros nerfs sertis de triples filets dorés, petits frottements sur le dos, plats de papier façon bois, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée. Envoi autographe daté et signé d'Umberto Brunelleschi à monsieur Agostini : "... avec l'espoir de le voir un jour dans mon atelier..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎FENEON Félix‎

‎Lettre autographe signée de Félix Fénéon adressée à Gabriel Mourey : "Le romancier et occultiste Paul Adam fut, comme vous savez, très lié à Maurice Barrès."‎

‎- s. l. 17-2-1942, 21x27 cm, 2 feuilles. - Lettre autographe signée de Félix Fénéon adressée à Gabriel Mourey, 18 lignes à l'encre noire, traces de pliure inhérentes à la mise sous pli de la lettre. Témoin et acteur privilégié de son époque, le critique d'art et collectionneur Félix Fénéon aide l'auteur Gabriel Mourey dans sa quête pour retrouver la correspondance de Paul Adam avec Maurice Barrès : "Le romancier et occultiste Paul Adam fut, comme vous savez, très lié à Maurice Barrès. (Candidats boulangistes dans deux circonscriptions lorraines contiguës, il firent fraternellement une campagne électorale et journalistique à laquelle leur amitié ne survécut guère.) Comment retrouver tous les papiers de Paul Adam, mort il y a une vingtaine d'années ? Mme Paul Adam vit-elle encore. - je n'en sais rien. Mais il est probable que vive une de ses soeurs, veuve depuis quelques trois ans de ce L. Cappiello auteur de tant d'affiches, - peintre elle aussi (et, de plus, fort sourde). Leur demeure était 8 rue Lechatelier, XVIIe. Par Mme L. Cappiello vous retrouverez peut-être des papiers barrésiens laissés par Paul Adam. Pour le cas où vous chercheriez dans cette direction, je note que que j'ai été en excellents termes avec toute la famille et que vous pouvez donc user de mon nom à votre gré." Personnalité majeure de l'Avant-garde, Fénéon avait le talent de débusquer les plus grands artistes. Cet étrange dandy volontairement discret, fit le vœu de servir quasi religieusement tout ce qui dans l'art forme une nouvelle sensibilité. Défenseur des néo-impressionnistes Seurat et Signac, ami de Mallarmé et de Camille Pissaro, de Paul Adam, Gustave Kahn, anarchiste puis communiste, directeur d'une douzaine de petites revues, il publia des œuvres neuves telles les Illuminations de Rimbaud, le Paludes d'André Gide, Dédalus de James Joyce. Prolifique journaliste, il écrivit partout et ne signa pas ses articles ou emprunta même des pseudonymes extravagants comme Gil de Bache, Porphyre Kalouguine, voire Thérèse ou Louise. Rare lettre de Félix Fénéon sur ses contemporains. Nous y joignions une lettre autographe signée de Fanny Fénéon, femme de Félix Fénéon, datée du 30 décembre 1941 alors que son mari était malade et alité, 10 lignes à l'encre noire, traces de pliure inhérentes à la mise sous pli de la lettre. "Mon mari gravement malade est dans l'impossibilité de recevoir quelqu'un. Si la difficulté que vous désirez lui remettre peut se résoudre par lettre, veuillez lui dire ce dont il s'agit. Une réponse immédiate vous montrera que malgré ses 80 ans, il est tout à votre disposition. [...]" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎PONS Louis‎

‎Dessin original daté, signé et dédicacé à son ami Georges Raillard sur un carton d'invitation au vernissage de l'exposition de ses oeuvres le 29 Mars 2008‎

‎- S.n., Paris 28 Octobre 2008, 15,5x21cm, une feuille rempliée. - Dessin original daté et signé de Louis Pons, à son ami le critique d'art Georges Raillard, spécialiste des oeuvres de Joan Miro et Antoni Tapies, et qu'il lui a dédicacé sur le carton d'invitation au vernissage de l'exposition de ses oeuvres au Château de Vascoeuil le samedi 29 Mars 2008. Louis Pons a dessiné, à l'encre noire, au recto et au verso, un curieux volatile : une pie ramassée sur elle-même et apparemment convalescente surmontée de cette dédicace manuscrite : "Paris ??? Mars 2008, j'espère que ta santé est meilleure. Amitiés de Nelly et Louis Pons." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎VUILLARD Edouard‎

‎Lettre autographe signée d'Edouard Vuillard adressée à Bolette Natanson‎

‎- 17 juin 1931, 12,2x16,9cm, 1 page sur 1 feuillet remplié. - Autograph letter signed by Edouard Vuillard addressed to the architect and designer Bolette Natanson, written in blue ink on a paper framed in black : "My dear Bolette, Sorry to have kept you waiting on my reply, I kept hoping to have the time to come see you. It is not me who adjusts the frame so I find it fair to pay this price for it". A friend of the painter Edouard Vuillard, Bolette Natanson framed several of his works. Bonnard was a longtime friend of the Natansons (Thadée and Reine), whom he continued to see throughout his life in Normandy or in Paris. Their niece, Bolette Natanson, daughter of Alexandre, whom Bonnard knew as a child, became a well-known decorator. She worked with the architect and decorator Jean-Charles Moreux and recommended Bonnard in 1927 for a series of paintings set to adorn a private mansion that Moreux was decorating (including the Vue du Cannet now at the Musée Bonnard, le Cannet, France). [FRENCH VERSION FOLLOWS] Lettre autographe signée d'Edouard Vuillard adressée à l'architecte et designer Bolette Natanson, rédigée à l'encre bleue sur un papier de deuil : "Ce n'est pas moi qui règle le cadre aussi je trouve juste de le payer son prix". Amie du peintre Edouard Vuillard, Bolette Natanson encadra plusieurs de ses oeuvres.‎

‎TORRES Antonio‎

‎Carte postale autographe signée adressée à sa traductrice en français Alice Raillard‎

‎- Coimbra s.d. (circa 1995), 14,5x10,5cm, une carte postale. - Carte postale autographe datée et signée de 9 lignes, et entièrement écrite en brésilien, de l'écrivain Antonio Torres adressée à la traductrice de ses oeuvres en français Alice Raillard depuis la Guyane. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎COLETTE‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son amie Bolette Natanson : "Tu es ma "provision d'hiver", la jeunesse dont j'aurai besoin, plus tard, bien plus encore qu'à présent"‎

‎- s.l. [Paris] s.d. (circa 1935), 17,7x22,5cm, 2 pages sur un feuillet. - Belle lettre autographe signée de Colette adressée à son amie Bolette Natanson. Deux pages rédigées à l'encre sur un papier bleu. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli de la missive. Comme à son habitude très protectrice et maternelle avec son amie, Colette la complimente : "Comme tu es gentille, - comme tu es Bolette". De dix-neuf ans son aînée, elle loue la jeunesse de "[son] enfant" : "Tu es ma "provision d'hiver", la jeunesse dont j'aurai besoin, plus tard, bien plus encore qu'à présent. Soigne-toi bien ma jeunesse en grange". Evoluant depuis sa plus tendre enfance dans les milieux artistiques - elle est la fille d'Alexandre et la nièce de Thadée Natanson, les créateurs de la fameuse Revue Blanche - Bolette Natanson (1892-1936) se lia d'amitié avec Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Georges Auric, Jean Hugo ou encore Colette. Passionnée par la couture, elle quitte Paris pour les Etats-Unis avec Misia Sert, grande amie de Coco Chanel et est embauchée chez Goodman. Avec son mari Jean-Charles Moreux, ils créèrent en 1929 la galerie Les Cadres boulevard Saint-Honoré et fréquentèrent de nombreux artistes et intellectuels. Leur succès fut immédiat et ils multiplièrent les projets : la création de la cheminée de Winnaretta de Polignac, la décoration du château de Maulny, l'agencement de l'hôtel particulier du baron de Rothschild, la création de cadres pour l'industriel Bernard Reichenbach et enfin la réalisation de la devanture de l'institut de beauté de Colette en 1932. Bolette Natanson encadra également les œuvres de ses prestigieux amis peintres : Bonnard, Braque, Picasso, Vuillard, Man Ray, André Dunoyer de Segonzac, etc. En dépit de cette fulgurante ascension, elle mettra fin à ses jours en décembre 1936 quelques mois après le décès de son père. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎COLETTE‎

‎Lettre autographe signée de Colette adressée à son amie Bolette Natanson : "Désormais tes cadres sont moches, tes miroirs troubles comme une conscience d'honnête homme, et tes papillons sont - horreur ! - fidèles !"‎

‎- s.l. [Paris] s.d. (circa 1935), 17,7x22,5cm, 2 pages sur un feuillet. - Belle lettre autographe signée de Colette adressée à son amie Bolette Natanson. Deux pages rédigées à l'encre sur un papier bleu. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli de la missive. Cette lettre a probablement été adressée à Bolette à la suite d'un cadeau fait à sa "vieille amie" : "Ah ! dangereuse Bolette ! Je ne peux rien dire devant toi. Voilà les deux charmantes épaisses petites cuves qui émigrent chez moi." C'est l'occasion pour Colette, très contente de ce nouveau cadeau de dévaloriser avec humour les précédentes oeuvres de la designeuse : "Désormais tes cadres sont moches, tes miroirs troubles comme une conscience d'honnête homme, et tes papillons sont - horreur ! - fidèles !" Les fameux "papillons", naturalisés et enfermés dans des cadres de verre, sont visibles sur plusieurs photographies de l'écrivaine dans son intérieur. Evoluant depuis sa plus tendre enfance dans les milieux artistiques - elle est la fille d'Alexandre et la nièce de Thadée Natanson, les créateurs de la fameuse Revue Blanche - Bolette Natanson (1892-1936) se lia d'amitié avec Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Georges Auric, Jean Hugo ou encore Colette. Passionnée par la couture, elle quitte Paris pour les Etats-Unis avec Misia Sert, grande amie de Coco Chanel et est embauchée chez Goodman. Avec son mari Jean-Charles Moreux, ils créèrent en 1929 la galerie Les Cadres boulevard Saint-Honoré et fréquentèrent de nombreux artistes et intellectuels. Leur succès fut immédiat et ils multiplièrent les projets : la création de la cheminée de Winnaretta de Polignac, la décoration du château de Maulny, l'agencement de l'hôtel particulier du baron de Rothschild, la création de cadres pour l'industriel Bernard Reichenbach et enfin la réalisation de la devanture de l'institut de beauté de Colette en 1932. Bolette Natanson encadra également les œuvres de ses prestigieux amis peintres : Bonnard, Braque, Picasso, Vuillard, Man Ray, André Dunoyer de Segonzac, etc. En dépit de cette fulgurante ascension, elle mettra fin à ses jours en décembre 1936 quelques mois après le décès de son père. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎ZOLA Emile & (REGNIER Marie )‎

‎Lettre autographe signée adressée à Marie Régnier : "Je songeais à notre impeccable Flaubert en vous lisant, et je me promettais d'être sévère comme il l'aurait été, pour vous montrer que je vous traite en homme."‎

‎- Médan 7 décembre 1882, 13,2x21,6cm, 3 pages sur 3 feuillets. - Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Marie Régnier, trois pages rédigées à l'encre noire sur trois feuillets. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli et infime déchirure sans manque en marge basse du premier feuillet. Belle est longue lettre autographe d'Emile Zola adressée à l'écrivaine à l'occasion de la sortie de son roman La Couleuvre. Auteur prolifique mais également critique reconnu, Emile Zola répond à une sollicitation d'avis de la part de sa consœur : « J'achève La Couleuvre et je veux vous dire quelques mots bien francs, à la volée de la plume, encore sous l'impression chaude de la lecture. » A la manière d'un professeur, il distribue les notes et les commentaires : « La première partie me va tout à fait : il y a là une étude servie, de l'analyse exacte [...] Ensuite, l'étude me paraît se perdre un peu dans la thèse » Mais cette lettre est surtout l'occasion pour Zola de rappeler l'essence même du naturalisme : la description de la société appuyée sur un travail minutieux de recherche et de documentation : « j'estime que votre rôle est simplement d'apporter des documents. Or, vos documents sont réfutables... » Véritablement obsédé par ces fameux « documents » grâce auxquels il constituait des dossiers colossaux destinés à la rédaction de ses romans, Zola confirme ici l'héritage du réalisme, invoquant la mémoire de Flaubert disparu deux années plus tôt : « Je songeais à notre impeccable Flaubert en vous lisant, et je me promettais d'être sévère comme il l'aurait été, pour vous montrer que je vous traite en homme. » Marie Régnier fut une familière de Gustave Flaubert avec lequel elle échangea une vaste correspondance ; l'écrivain rouennais donnait à sa pupille de nombreux conseils littéraires. Emile Zola prend dans cette lettre le relai de son défunt maître craignant, malgré la longue énumération de critiques qu'il émet, son ton peut-être trop dur : « Et voilà mon cœur soulagé, je n'ai plus qu'à être aimable. » Soucieux de ne pas paraître trop catégorique il ajoute : « ...mais encore peut-être est-ce moi qui me trompe, en exigeant chez tout le monde la formule que j'aime chez moi et chez mes amis. » Très belle lettre du chef de file du naturalisme, empreinte de rigueur mais aussi pleine d'estime, témoignage des timides prémices de la reconnaissance des femmes en littérature par leur pairs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎T'SERSTEVENS Albert‎

‎Carte postale autographe signée et adressée à un ami bouquiniste depuis Anduze‎

‎- Manosque 17 Juin 1972, 10,5x15cm, une feuille + une enveloppe. - Carte postale autographe signée de 17 lignes d'Albert T'Serstevens adressée à son ami bouquiniste et horticulteur Robert Boutin depuis Anduze le 17 Juin 1972 lui narrant le rythme de vie qu'il a adopté, entre travail et contemplation de la nature qui s'épanouit, depuis qu'il réside dans le Gard : " Cher bouquiniste et surtout jardinier, depuis exactement un mois je n'ai quitté ma table de travail que pour manger et dormir... les héliantes ont si bien prospéré qu'elles ont couvert toute la plate-bande le long de la façade principale... les vieux tilleuls sont en fleur..." Enfin, il prend congé de son ami en lui demandant de lui fournir de ses nouvelles en attendant d'envisager de rentrer à Paris. Enveloppe jointe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎LA VARENDE Jean de‎

‎Amours‎

‎- Editions du Rocher, Monaco 1954, 12x19 cm, broché. - Nouvelle édition. Dos légèrement insolé en pied. Envoi autographe signé de Jean de La Varende à Jean Fleury. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BRETON André & (ALEXANDRIAN Sarane)‎

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Sarane Alexandrian‎

‎- Paris mercredi 12 mars 1947, 20,8x27cm, 1 page sur un feuillet, enveloppe jointe. - Lettre autographe signée inédite adressée à Sarane Alexandrian, une page rédigée à l'encre bleue sur un feuillet à en-tête de l'Exposition internationale du Surréalisme de 1947. Enveloppe jointe. Cette lettre est une réponse à une lettre envoyée la veille par Sarane Alexandrian, partiellement consultable sur le site des Archives Breton. Né à Bagdad et engagé dans la Résistance dans le Limousin, c'est à cette époque que Sarane Alexandrian découvre le dadaïsme. A vingt ans, il devient le bras droit d'André Breton et est chargé par ce dernier de la direction du secrétariat de Cause afin de répondre aux candidatures de nombreux jeunes artistes du monde entier souhaitant rejoindre le mouvement surréaliste. En octobre 1948, il rompt avec le pape du surréalisme tout en lui conservant son estime et son admiration : "Auprès de lui, on apprenait le savoir-vivre des poètes, dont l'article essentiel est un savoir-aimer... On l'admirait pour la dignité de son comportement d'écrivain, ne songeant ni aux prix, ni aux décorations, ni aux académies" (Alexandrian, André Breton par lui-même, 1971). La lettre que nous proposons marque les débuts de cette éphémère mais importante relation entre les deux écrivains. André Breton, de vingt ans l'aîné de Sarane Alexandrian, semble porter de grands espoirs en ce jeune théoricien qui s'intéresse à ses écrits : "Max-Pol Fouchet ne m'a pas encore fait lire "Poésie et objectivité" mais votre lettre m'en dit assez pour que je croie à un profond accord entre nous, accord moins fondé sur la réception que vous faites à ce qu'a pu être jusqu'ici mon message qu'à la nature même de votre projet personnel, qui se confond en grande partie avec le mien." Quant à "Poésie et objectivité", il ajoute : "Je verrais le plus grand intérêt à publier au catalogue de l'exposition surréaliste quelques pages de vous, dans lesquelles demanderaient à être à peine transposées les principales idées qui s'expriment dans votre lettre et surtout celles qui touchent à la création d'une "mystique érotique"." Cette publication prenant la forme d'un manifeste verra bien le jour et paraîtra dans la revue Fontaine réalisée à l'occasion de l'Exposition internationale du Surréalisme de 1947 à la Galerie Maeght. Le texte vaudra un grand succès au jeune Alexandrian qui sera dès lors considéré par ses pairs comme le théoricien n°2 du surréalisme. Très belle lettre marquant le début de l'importante mais éphémère relation entre les deux maîtres à penser du surréalisme. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎LEVINAS Emmanuel‎

‎En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger suivi d'Essais nouveaux‎

‎- Librairie philosophique J. Vrin, Paris 1967, 14x22,5cm, broché. - Nouvelle édition en partie originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Dos et plats légèrement insolés sans gravité, deux petites déchirures sans gravité en tête et en pied du dos. Bel envoi autographe daté et signé à Jacques Madaule et sa femme : "Pour monsieur et madame Jacques Madaule, en témoignage de la vive admiration que m'inspirent leurs personnes, leur action, leur oeuvre : en signe de gratitude pour les textes qu'ils ont bien voulu m'envoyer parmi lesquels, le dernier venu, conçu avec tant d'amour et de goût, rappelle des fruits très émouvants à l'heure où, peut-être, les périls remontent." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou proposant plusieurs choix de rendez-vous à son correspondant‎

‎- S.n., S.l. [Paris] s.d. (circa 1890), 26,5x20,5cm, une page et demie sur une feuille. - Lettre autographe signée du comte dandy, d'une page et demie (15 lignes), écrite à l'encre noire (à Henri Lapauze) lui soumettant plusieurs choix de rendez-vous à son domicile : "... Je serai heureux de vous recevoir vendredi à 10h ou à 2h selon que vous préférerez... Nous sommes charmés de vous avoir à Douai..." Une tache d'encre noire en marge du verso de la lettre. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou priant son correspondant journaliste de faire la chronique, dans le Gaulois, du dernier ouvrage qu'il lui a adressé‎

‎- S.n., S.l. [Paris] s.d. ( circa 1890), 23x18cm, deux pages sur une feuille. - Lettre autographe signée du comte dandy, de deux pages (27 lignes), écrite à l'encre noire à Henri Lapauze, alors journaliste au Gaulois, lui demandant, après réception de son dernier ouvrage publié qu'il lui a envoyé, de se fendre d'un article bienveillant à son égard : "... Je vous envoie mon nouveau volume, en vous priant d'en faire l'annonce avec votre bonne grâce habituelle. Je désire, en outre, que le compte-rendu ultérieur et détaillé en soit fait par vous aux lecteurs du Gaulois." Robert de Montesquiou sollicite également auprès d'Henri Lapauze un rendez-vous lorsqu'il sera revenu à Paris : "Je vous demanderai un petit rendez-vous et nous pourrons causer un instant..." Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Lettre autographe datée et signée de Robert de Montesquiou invitant son ami Henry Lapauze à la lecture qu'il fera en comité restreint d'un fragment du livre qu'il consacre à son amant Gabriel Yturri‎

‎- S.n., S.l. 20 Juin 1908, 21x21cm, deux pages sur une feuille. - Lettre autographe daté et signée du comte dandy, de deux pages (19 lignes), écrite à l'encre noire à son ami Henri Lapauze le conviant à participer à l'auditoire qu'il entend réunir pour lire un fragment de l'ouvrage, imprimé et distribué confidentiellement à ses proches, honorant la mémoire de son amant Gabriel de Yturri : "... je réunis un petit nombre d'auditeurs, pour leur donner lecture, du livre que je consacrerai à la mémoire de Gabriel de Yturri, livre tiré à peu d'exemplaires et qui ne sera pas publié... Les sentiments que vous me témoignez me font vivement désirer de vous compter entre ceux qui m'aideront à donner la solennité d'une commémoration à cette célébration d'un souvenir..." Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou signifiant la joie qu'il aura de retrouver ses amis Lapauze malgré la présence d'une tierce et importune personne de leur entourage : "Réglons-nous sur Sarah ! "‎

‎- S.n., S.l. s.d. (circa 1905), 15x19cm, trois pages sur une double feuille. - Lettre autographe signée du comte dandy, de trois pages (27 lignes), écrite à l'encre noire à ses amis Lapauze qu'il est ravi de bientôt revoir même s'ils lui imposent la présence d'une certaine Sarah qui ne compte pas parmi les personnes que le poète semble apprécier: "Cher amis, je ne vous ferai pas l'affront de ne pas vous dire que j'aurais préféré vous deux, seuls, (mots soulignés) mais, comme dit le beau vers : Tu fais ce que tu fais / Ce que tu fais est bien." Pour ce rendez-vous fixé au Petit Palais (dont Henry Lapauze devient le conservateur en 1905 après en avoir été le directeur adjoint pendant les quatre années précédentes), Robert de Montesquiou, "lève-tard, qui a la lâcheté - ou, si vous préférez, la sagesse de choisir l'après-midi" émet timidement, dans un élan d'amour-propre froissé et de revanche qu'il regrette déjà, l'éventualité de son absence : "...seule une irritation de gorge, cavalièrement soignée, et à surprise, pourrait me retenir au dernier moment... Mais je ne veux pas y croire. Réglons-nous sur Sarah ! " Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à Henry Lapauze alors journaliste au Gaulois : "Votre intervention pour faire est déterminante..."‎

‎- S.n., S.l. s.d. (circa 1895), 12,5x17cm, une page et demie sur une feuille. - Lettre autographe signée du comte dandy, d'une page et demie (13 lignes), écrite à l'encre noire à son ami le journaliste du Gaulois Henry Lapauze afin qu'il joue de son influence décisive dans la parution d'un texte : "Il doit s'imaginer que ce texte est subversif. Détrompez-le." initialement validé par Arthur Meyer mais dont Robert de Montesquiou veut s'assurer auprès de son ami qu'il sera bien imprimé : "J'ai vu votre directeur qui accepte en principe. Cependant, comme votre intervention pour faire est déterminante, j'insiste auprès de vous." Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Véhémente lettre autographe datée et signée de Robert de Montesquiou à un cher ami (Henry Lapauze) s'insurgeant contre son manquement à la parole donnée : ""Etre fidèle, ou infidèle, dans ses promesses, lequel vaut mieux ?"‎

‎- S.n., S.l. 9 Juin 1911, 13,5x21cm, quatre pages sur deux feuilles. - Etonnante lettre autographe datée et signée du comte dandy, de quatre pages sur deux grandes feuilles (16 lignes), écrite à l'encre noire à son "cher ami" Henri Lapauze dénonçant son manquement à la parole donnée et suscitant l'ire épistolaire du poète. Henry Lapauze devait célébrer Robert de Montesquiou dans un livre-hommage regardant ce dernier et, à son grand dam il l'a oublié, piquant ainsi à vif son impulsif amour-propre : "... ce n'est pas pour récriminer, encore moins pour réclamer - tous deux incompatibles avec la fierté - mais pour enregistrer qui dédommage des méconnaissances..." et, affront supplémentaire pour la fierté du dandy-poète : "... vous ne parliez... que de Lavedan !" alors que, double et suprême trahison, Robert de Montesquiou honorait sa promesse en lui dédicaçant son dernier ouvrage : "Dans le moment même où j'inscrivais, pour vous, la dédicace par moi promise, me parvenait le fascicule où devait s'exprimer les commentaires promis par vous, pour le livre qui me rend hommage..." Le poète et écrivain Robert de Montesquiou lui en serait très reconnaissant : "... le poète et l'ami qui, tous deux en un, vous remercient d'avance affectueusement..." Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎GRACQ Julien‎

‎Bristol autographe daté et signé adressé à Roland Cailleux le remerciant pour l'envoi de son dernier ouvrage : "d'une grande richesse et d'un éclairage très singulier..."‎

‎- S.n., s.l. s.d. (circa 1975), 15,5x11cm, une feuille. - Bristol autographe de 11 lignes signé de Julien Gracq adressé à Roland Cailleux regardant l'envoi de son dernier ouvrage (peut-être "A moi-même inconnu paru en 1978) et pour lequel Julien Gracq le félicite : "... ouvrage d'une grande richesse et d'un éclairage très singulier..." suscitant une complicité inhabituelle entre le lecteur et l'écrivain : "... un courant de sympathie s'établit ici, entre l'auteur et le lecteur, qui ne se rencontre que rarement..." Joli hommage de Julien Gracq reconnaissant et appréciant la sensibilité et le talent de Roland Cailleux. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Lettre autographe datée et signée de Robert de Montesquiou à un ami (Henry Lapauze) l'invitant à un déjeuner pascal : "Il me semble que vous me deviez bien cela, pour ma peine..."‎

‎- S.n., S.l. 8 Avril 1911, 27x21,5cm, deux pages sur une feuille. - Lettre autographe datée du 8 Avril 1911 et signée du comte dandy, de deux pages sur une feuille recto-verso (19 lignes), écrite à l'encre noire invitant son ami Henri Lapauze et sa femme pour un déjeuner pascal, le 18 du mois en cours, dans sa propriété landaise près de Vic-Bigorre. Robert de Montesquiou, afin d'emporter la décision de son ami convié et pour faciliter ses déplacements, lui propose de mettre à sa disposition un véhicule. Mais avant ce repas de Pâques proposé, le poète envisage de rendre visite à son ami tout prochainement. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Emouvante lettre autographe datée et signée de Robert de Montesquiou à son ami Henry Lapauze récemment veuf : "... le courage de vivre survit au bonheur"‎

‎- S.n., S.l. 6 Octobre 1921, 17,5x21cm, une feuille. - Lettre autographe datée du 6 Octobre 1921 et signée du comte dandy, d'une page, écrite à l'encre noire informant son ami éploré et récemment veuf qu'il se conformera aux dates que ce dernier lui a proposées pour le voir. Robert de Montesquiou reprend alors le célèbre vers des Méditations poétiques d'Alphonse de Lamartine : "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" pour témoigner à Henry Lapauze sa compréhension, son amitié et son admiration dans la douloureuse épeuve qu'il traverse : "Je comprends votre état, je le connais, et j'admire, étant de ceux qui ont droit à la bénédiction de ce noble vers, le courage de vivre qui survit au bonheur." Une déchirure en bas de la lettre. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à son ami Henry Lapauze alors journaliste au Gaulois à propos de deux articles qu'il veut y voir publier‎

‎- S.n., S.l. s.d. (circa 1895), 12,5x17cm, deux pages et demie sur une feuille rempliée. - Lettre autographe signée du comte dandy, de deux pages et demie (27 lignes), écrite à l'encre noire insistant auprès de son ami Henry Lapauze, alors journaliste au Gaulois, pour voir publier une note qu'il lui a envoyée ainsi que le projet d'un entretien avec un certain monsieur Lavé et des modalités y afférant : "... je suis persuadé que vous trouverez, l'un comme l'autre, intérêt et plaisir à l'entretien projeté... Vous pouvez agir directement, en vous recommandant de moi..." Enfin, Robert de Montesquiou souhaite s'entretenir, avec madame Lapauze, d' : "... un bien précieux recueil, dont je veux lui parler, comme il le mérite, à savoir posément, et passionnément..." qu'elle lui a fait parvenir. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTESQUIOU Robert de‎

‎Lettre autographe signée de Robert de Montesquiou à son ami Henry Lapauze le remerciant pour l'envoi d'un document dont il n'a pas encore pris connaissance : "... les circonstances rapides au milieu des autres occupations ne m'ont pas permis de consulter..."‎

‎- S.n., S.l. s.d. (circa 1895), 12,5x20cm, quatre pages sur une feuille rempliée. - Lettre autographe signée du comte dandy, de quatre pages (43 lignes), écrite à l'encre noire remerciant son ami Henry Lapauze et une de ses connaissances de lui avoir procuré : "l'intéressant document" que sa débordante activité ne lui n'a pas encore permis de lire : "... avec autant d'application que je l'aurais voulu..." Robert de Montesquiou s'en remet donc à l'indulgence de son ami, en transmettant également ses excuses et sa reconnaissance à la personne inconnue qui l'a aidé via Henri Lapauze : "... je compte sur votre obligeance et celle de votre ami pour me permettre, une autre fois, de compléter cette lecture... veuillez bien lui transmettre ma gratitude, en même temps que le surplus de mon désir..." Une petite tache brune en haut d'une page, une trace de pliure sans gravité en pied d'une autre. Henry Lapauze (1867-1925) fut journaliste, critique d'art, puis, en 1905, conservateur du Petit Palais reconverti quatre ans plus tôt en musée et dont il enrichit considérablement les collections en acquérant notamment les fonds Courbet, Henner, Falguière avec, au crépuscule de sa vie, une nette prédilection pour les Arts Décoratifs dont il fut un des ardents promoteurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎SOLLERS Philippe‎

‎Billet autographe signé adressé à Jani Brun‎

‎- s.l. s.d. (Août 1977), 10x13,5cm, une feuille + une enveloppe. - Billet autographe signé de Philippe Sollers adressé à son ami Jani Brun (7 lignes et à l'encre noire) lui faisant part que sa santé n'est pas bonne : "... je ne vais pas très bien en ce moment..." mais qu'il l'informera lorsqu'il se sentira mieux. Enveloppe jointe sur laquelle Philippe Sollers a juste indiqué le patronyme et le prénom de sa correspondante, une date indiquée au crayon de papier, probablement celle de la réception du billet par Jani Brun. Pliure centrale inhérente à la mise sous pli. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎SOLLERS Philippe‎

‎Billet autographe signé adressé à Jani Brun‎

‎- s.l. s.d. (circa 1975), 10x13,5cm, une feuille + une enveloppe. - Billet autographe signé de Philippe Sollers adressé à son ami Jani Brun (6 lignes et à l'encre bleue) l'informant qu'il est débordé : "... pas mal de contre-temps etc..." mais lui proposant l'éventualité d'un rendez-vous pour le week-end, auquel cas il ne manquera pas de la prévenir : "... si oui je te fais signe samedi matin... Excuse-moi..." Enveloppe jointe sur laquelle Philippe Sollers a juste indiqué le patronyme et le prénom de sa correspondante, une date indiquée au crayon de papier, probablement celle de la réception du billet par Jani Brun. Pliure centrale inhérente à la mise sous pli. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎SOLLERS Philippe‎

‎Lettre autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎- s.l. s.d. (circa 1975), 13,5x21cm, une feuille. - Lettre autographe signée de Philippe Sollers adressée à son ami Jani Brun (9 lignes et à l'encre bleue) s'excusant d'avoir été indisponible pour des raisons de santé : "... la vérité c'est que j'ai été supper-grippé (à 40°)... à plus tenir debout ni rien avaler..." mais qu'il ne manquera de l'avertir quand il se sentira mieux bientôt étant encore convalescent. Pliure centrale inhérente à la mise sous pli. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎SOLLERS Philippe‎

‎Lettre autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎- s.l. s.d. (Décembre 1974), 13,5x21cm, une feuille + une enveloppe. - Lettre autographe signée de Philippe Sollers adressée à son ami Jani Brun (7 lignes et à l'encre bleue) s'excusant de devoir annuler leur rendez-vous : "...ça ne marche pas, malheureusement, pour ce soir..." mais qu'il ne manquera de l'avertir quand il se sera de retour à Paris : "... je pars sans doute quelques jours. Je te fais signe à mon retour." Pliure centrale inhérente à la mise sous pli. Enveloppe jointe sur laquelle Philippe Sollers a juste indiqué le patronyme et le prénom de sa correspondante, une date indiquée au crayon de papier, probablement celle de la réception du billet par Jani Brun. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎SOLLERS Philippe‎

‎Billet autographe signé adressé à Jani Brun à propos d'ouvrages de Samuel Beckett‎

‎- s.l. s.d. (circa 1977), 10x13,5cm, une feuille + une enveloppe. - Billet autographe signé de Philippe Sollers adressé à son ami Jani Brun (8 lignes et à l'encre noire) la conseillant sur des ouvrages de Samuel Beckett : "... Il faut prendre Molloy, je crois, si tu veux un "personnage" et montrer comment tout va vers l'Innommable (plus de "personnage", ça parle et reparle et déporte tout seul, pour toujours..." Enveloppe jointe sur laquelle Philippe Sollers a juste indiqué le patronyme et le prénom de sa correspondante, une date indiquée au crayon de papier, probablement celle de la réception du billet par Jani Brun. Pliure centrale inhérente à la mise sous pli. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎FLAMMARION Camille MYRBACH Felician‎

‎Uranie‎

‎- Edition du Figaro , Paris 1889, 15,5x23,5cm, reliure de l'éditeur. - Edition illustrée de dessins de Myrbach, Bieler et Gambard. Reliure de l'éditeur en demi percaline bleu, dos et coins de cuir marron façon peau de serpent, monogramme doré de l'éditeur au milieu du dos, quelques éraflures sur les coiffes, encadrement de frises dorées sur les plats biseautés, gardes et contreplats de papier à la cuve, quelques frottements sur les coins, tête dorée. Quelques petites rousseurs affectant principalement les tranches. Envoi autographe signé de Camille Flammarion : "A mon ami Pichery, l'ami des étoiles, un citoyen du ciel. Un autre chercheur. C. Flammarion. 1er Janvier 1890." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎POURRAT Henri & ANGELI Jean, sous le pseudonyme de Jean L'OLAGNE ANGELI François‎

‎Sur la colline ronde (films auvergnats)‎

‎- Imprimerie moderne, Clermont-Ferrand 1922, 19x24,5cm, broché sous chemise et étui. - Nouvelle édition, un des 50 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête avec 50 sur pur chiffon d'Ambert. Ouvrage illustré de 72 dessins de François l'Angeli. Ex-libris encollé sur une vignette portant la description manuscrite de notre exemplaire par un libraire. Agréable exemplaire présenté dans une chemise-étui en plein cartonnage recouvert de papier à la cuve. Bel envoi autographe daté et signé d'Henri Pourrat à l'académicien Jean de Pierrefeu sous forme de poème. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎DIDEROT Denis SAUVAGE Sylvain‎

‎Les bijoux indiscrets‎

‎- René Kieffer, Paris 1923, 24,5x32,5cm, relié sous étui. - Edition illustrée de 25 eaux-fortes originales coloriées de Sylvain Sauvage, un des 500 exemplaires numérotés sur vélin. Reliure en demi maroquin bordeaux à coins, dos à quatre nerfs, lieu et date dorés en queue, encadrement de filets noirs sur les plats de papier à effet moiré, gardes et contreplats du même papier, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure de l'époque signée Blanchetière. Notre exemplaire comporte aussi une suite en noir des illustrations non annoncée à la justification du tirage. Bel exemplaire agréablement établi. Notre exemplaire est enrichi d'un billet autographe daté et signé de 24 lignes de Sylvain Sauvage adressé à Raymond Hesse (bien qu'il ne soit pas nommément cité) ne tarissant pas d'éloge sur "Riquet à la houppe" : "... Riquet a charmé Anatole France. Vous savez toujours hausser vos porte paroles jusqu'au plan du conte philosophique, et en même temps, vous les maintenez très naturels...", il le remercie également pour l'envoi de son "Poilu pacifiste" : "... que je mets votre Poilu près du Riquet dans un coin choisi de ma bibliothèque..." Le billet autographe monté est sur onglet sur une garde. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

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