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‎MONTESQUIEU‎

‎Considérations sur les Causes de la Grandeur des Romains, et de leur Décadence [ Exemplaire donné à Charlotte Grouchy épouse de Cabanis par M. de Condorcet ]‎

‎1 vol. in-12 reliure de l'époque plein veau marbré brun, dos lisse orné, Chez Durand, Paris, 1755, 2 ff., frontispice, 365 pp. et 1 f. n. ch.‎

‎Exemplaire modeste mais de provenance remarquable : une note manuscrite autographe de Charlotte Grouchy, l'épouse du médecin et philosophe Pierre Jean Georges Cabanis (1757-1808) précise en page de titre de l'exemplaire : "donné par M. de Condorcet". Il semble que Cabanis ait connu Condorcet lors de son admission dans le salon de Mme Helvétius. Cabanis deviendra d'ailleurs suspect en 1793 pour avoir aidé Condorcet dans sa fuite. Etat moyen (dos frotté, fentes en mors, forts travaux de vers en marges). Prix en l'état pour ce rare témoignage de l'amitié de Nicolas de Condorcet pour Cabanis et son épouse.‎

Bookseller reference : 63934

Livre Rare Book

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‎GOURDON DE GENOUILLAC, H.‎

‎Le dernier Amour de Henri IV [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎1 vol. in-12 reliure demi-basane rouge, dos à 4 nerfs, nom au dos en queue, E. Dentu, Paris, s.d. [1896 ], 374 pp. et 1 f.‎

‎Rare exemplaire de l'édition originale, dédicacé par l'historien et romancier Henri Gourdon de Genouillac "à Raoul de la Guette, son ami". Etat satisfaisant (dos frotté avec fente partielle en mors) pour ce roman historique peu commun.‎

Bookseller reference : 63941

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SARL Librairie du Cardinal
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‎ELZEAR, Pierre; [ BONNIER ORTOLAN, Elzéar ]‎

‎[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.‎

‎[ Lot de 7 lettres autographes signées et d’un portrait photographique signé dont une très intéressant sur le «féminisme littéraire» ] L.A.S. d’une page datée au crayon par une autre main de 1882: «Mon Cher Hauser, ne trouvez-vous pas qu’il est temps que cette plaisanterie finisse? Suis-je trop exigeant en vous priant de veiller à ce que les tableaux confiés à vous ou à votre ami Mr. Bender soient [… ] chez ma mère, qui revient dans huit jours? Devrais-je faire le voyage exprès? Avec surprise, mais sans rancune»; 1 L.A.S. de 2 pages manuscrites (sur 2 ff.) datée de Paris le 20 octobre 99: «Mon cher Hauser, Vous me demandez ce que je pense du féminisme littéraire. On ne peut songer à interdire la prose et la poësie au sexe faible. Dans l’écriture la femme laide trouve parfois un soulagement, le femme âgée une consolation. Ca et là, j’en conviens, de vrais talents surgissent. On déclare alors que ces talents sont «virils». C’est ce qui fut dit pour George Sand. Mais permettez-moi de me situer à un point de vue spécial. Quand je vois une femme, que son cœur, ses sens, une enveloppe aimable ont destiné à la passion, se servir d’un porte-plume autrement que pour écrire à l’absent des phrases délicieusement incohérentes, je me sens fort attristé. Que de biens perdus! L’amour, en effet, prime toute littérature. La vie est courte, et il n’y a pas de gloire au monde qui vaille l’échange d’un baiser sincère. Or on ne peut être à la fois une femme de lettres et une femme de tendresse. Mlle de Pougy elle-même n’a pu réaliser ce double idéal. Juliette – pas plus que Roméo d’ailleurs – n’a songé à écrire un recueil de sonnets et à faire antichambre chez un éditeur. Et la femme journaliste? Je n’évoque son spectre qu’avec terreur. Elle peut devenir une force; je préfèrerais qu’elle restât une adorable faiblesse […] ».; 1 L.A.S. d’une page, datée du 20 février 1906. Il s’excuse d’avoir dû rester s’occuper de sa mère souffrante; «Le directeur du [ … ] ne paraît pas décidé absolument à faire le Peuple Souverain. Et voici pourtant l’époque des élections. Il faudrait peut-être que vous, le principal auteur, donnassiez un coup d’épaule. Qu’en pensez-vous? [… ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 13 décembre 1908: «Mon cher ami, Fernand Sarnette dépasse toutes les limites de l’impudence, vis-à-vis de moi et vis-à-vis d’autres. Si vous ne l’avez pas fait, veuillez lui écrire 14 rue des Sts Pères pour lui réclamer dans un délai de quatre jours Le Peuple Souverain, sinon nous aviserons la Société des Auteurs. Emile Rochard et moi en faisons autant de notre côté [ … ]»; 1 L.A.S. d’une page, datée du 29 janvier 1909: «Mon cher Hauser, [ … ] Sarnette fait le mort. Il faudrait, comme Rochard et moi, écrire un mot à M. Gangnat, agent général des Auteurs Dramatiques, [ … ] Henner, qui va convoquer le délinquant avant de le traduire devant la Commission»; avec 2 autres L.A.S.‎

‎Intéressant lot d’autographes de l’écrivain Pierre Elzéar. Petit-fils du juriste Joseph Ortolan, frère du naturaliste Gaston Bonnier, Pierre Elzéar (1848-1916) verra l’un de ses poèmes publié dans le «Le Tombeau de Théophile Gautier», l’un des grands témoignages du mouvement parnassien. On peut le voir dans le célèbre tableau de Fantin-Latour, le Coin de table, où il est représenté, portant un haut-de-forme, debout à Gauche, aux côtés d'autres poètes comme Paul Verlaine et Arthur Rimbaud. Bon ensemble (prix du lot, non séparable). Les lettres sont adressés à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941)‎

Bookseller reference : 63944

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€495.00 Buy

‎ERNOUF, Baron Alfred Auguste‎

‎Lot de 8 lettres autographes signés et billets signés: correspondance avec son imprimeur‎

‎8 lettres et billets autographes de petit format, sur papier au chiffre du Baron Ernouf, s.d. [ circa 1880 ]‎

‎Ensemble de 8 L.A.S. envoyées par l’historien et écrivain Alfred Auguste Ernouf (1816-1889) à son imprimeur. Dans l’une d’elle, il regrette le choix par l’imprimeur de petits caractères: «de cette manière, vous avez dévoré en 250 pages la matière de 450. Enfin, le mal est fait, et me voilà forcé de vous improviser un supplément qui ne peut être que très long pour faire 130 ou 140 pages de votre petit caractère. Veuillez dire à Lévy que je me décide de joindre comme annexe un choix de documents diplomatiques les plus curieux et les moins connus sur le traité définitif de 1815, qui a été la suite et le complément de la capitulation». On sait que le Baron Ernouf fut un fervent napoléonien. Cet ensemble d’autographes est passé par les collections Henri Chenu et Claude Seignolle.‎

Bookseller reference : 63945

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‎ESCHOLIER, Raymond‎

‎[ Lot de 4 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée du 11 mars 1924: Raymond Escholier y présente un bref curriculum vitae, avec le détail de ses œuvres, ses collaborations aux journaux et ses décorations ; 1 L.A.S. de 1 page grand sur papier à en-tête de la «Maison de Victor Hugo», datée du 29 octobre 1930: «Mon cher ami, Vous m’obligeriez infiniment en faisant bon accueil à mon jeune ami M. Campagne, artiste en bijoux. Vous pourriez orienter ce charmant garçon, ami de J. J. Brousson et de moi-même. Il a vraiment besoin d’un coup d’épaule […]; 1 L.A.S. de 1 page grand sur papier à en-tête de la «Maison de Victor Hugo», datée du 30 janvier 1931: «Cher Monsieur Sabatier, Je suis débordé – et il me faut pourtant faire mon service de presse pour «Cantegril» (le livret). Brun m’a dit que cinquante livrets étaient à ma disposition [… ]»; 1 billet autographe signé‎

‎[ Lot de 4 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée du 11 mars 1924: Raymond Escholier y présente un bref curriculum vitae, avec le détail de ses œuvres, ses collaborations aux journaux et ses décorations ; 1 L.A.S. de 1 page grand sur papier à en-tête de la «Maison de Victor Hugo», datée du 29 octobre 1930: «Mon cher ami, Vous m’obligeriez infiniment en faisant bon accueil à mon jeune ami M. Campagne, artiste en bijoux. Vous pourriez orienter ce charmant garçon, ami de J. J. Brousson et de moi-même. Il a vraiment besoin d’un coup d’épaule […]; 1 L.A.S. de 1 page grand sur papier à en-tête de la «Maison de Victor Hugo», datée du 30 janvier 1931: «Cher Monsieur Sabatier, Je suis débordé – et il me faut pourtant faire mon service de presse pour «Cantegril» (le livret). Brun m’a dit que cinquante livrets étaient à ma disposition [… ]»; 1 billet autographe signé‎

‎Journaliste, romancier et critique d’art, Raymond Escholier (1882-1971) fut conservateur de la Maison de Victor Hugo et du musée du Petit-Palais. Très intéressant lot, contenant notamment ce véritable C.V. rédigé de sa main par l’écrivain.‎

Bookseller reference : 63946

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‎D’ESME, Jean; [ ESMENARD, Vicomte Jean Marie Henri ]‎

‎Lettre autographe signée datée du14 janvier 1932, adressée au «Gouverneur Généralde l'Exposition coloniale » à propos de la Légion d’Honneur. Victime d’une violente crise de paludisme, Jean d’Esme n’a pu présenter ses vœux au Gouverneur Général. «Dès que j’irai mieux, j’irai vous voir au Grand Palais. D’autant que, si vous le voulez-bien, je vous demanderai l’appui que vous m’avez si cordialement promis pour cette fameuse Légion d’Honneur pour laquelle j’ai déjà été quatre fois proposé – dont la première par vous. Je sais que Gaston Rageot vous a vu à ce sujet – et qu’il a vu également Paul Raynaud [ sic ]… Or, cette fois - tout dépend de vous – puisqu’il s’agirait de me faire passer dans la promotion de l’Exposition Coloniale – à laquelle j’ai – vous le savez, bien des titres (par les collections que j’ai exposées, les articles que j’ai écrits, et toute mon œuvre purement coloniale). Or, en la circonstance, nul n’est plus puissant que vous [… ]‎

‎Lettre autographe signée datée du14 janvier 1932, adressée à un «Gouverneur Général» à propos de la Légion d’Honneur. Victime d’une violente crise de paludisme, Jean d’Esme n’a pu présenter ses vœux au Gouverneur Général. «Dès que j’irai mieux, j’irai vous voir au Grand Palais. D’autant que, si vous le voulez-bien, je vous demanderai l’appui que vous m’avez si cordialement promis pour cette fameuse Légion d’Honneur pour laquelle j’ai déjà été quatre fois proposé – dont la première par vous. Je sais que Gaston Rageot vous a vu à ce sujet – et qu’il a vu également Paul Raynaud [ sic ]… Or, cette fois - tout dépend de vous – puisqu’il s’agirait de me faire passer dans la promotion de l’Exposition Coloniale – à laquelle j’ai – vous le savez, bien des titres (par les collections que j’ai exposées, les articles que j’ai écrits, et toute mon œuvre purement coloniale). Or, en la circonstance, nul n’est plus puissant que vous [… ]‎

‎Spécialiste du roman colonial, l’écrivain et journaliste Jean d’Esme (1894-1966) est né à Shanghaï. Son roman le plus fameux, «Les Dieux Rouges» se déroule en Indochine. Cet intéressant autographe provient de la collection de Claude Seignolle, qui a joliment indiqué de sa main sur la chemise le conservant: «Jean d’Esme, écrivain de voyages et sa Légion d’honneur rétive»…‎

Bookseller reference : 63947

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‎ESMENARD, Joseph-Alphonse‎

‎Billet autographe signé daté du 2 nivôse an 13 [ 23 décembre 1804 ]: «J’ai reçu de Messieurs Giguet & Michaud la somme de Dix Huit Cent Livres, pour solde du premier payement stipulé dans notre Convention du 18 Vendémiaire an 13, à l’époque de la mise en vente du poëme de la Navigation»‎

‎1 billet autographe format in-12 oblong: Billet autographe signé daté du 2 nivôse an 13 [ 23 décembre 1804 ]: «J’ai reçu de Messieurs Giguet & Michaud la somme de Dix Huit Cent Livres, pour solde du premier payement stipulé dans notre Convention du 18 Vendémiaire an 13, à l’époque de la mise en vente du poëme de la Navigation»‎

‎Intéressante pièce autographe relative à l’ouvrage le plus fameux du publiciste et poète Joseph Esmenar (1769-1811). «Le consulat établi, Esmenard, voyant la cause des Bourbons perdu, prodigua à Bonaparte l’encens de ses vers et de sa prose. De 1802 à 1804, il remplit les fonctions de secrétaire du général Leclerc à Saint-Domingue, et de consul de France à la Martinique [ … ] Des poésies et des ouvrages dramatiques en l’honneur de Napoléon lui valurent les places lucratives de censeur des théâtres et du Journal de l’Empire, de chef de division au ministère de la police, et son entrée à l’Institut [ … ] Le meilleur ouvrage de cet écrivain est un poëme didactique en huit chants intitulé:a la Navigation (1805, in-8). On y trouve des vers élégants et châtiés, des tableaux exacts, faits sur nature et pendant les voyages de l’auteur» (Larousse, GDU, VII, 877).‎

Bookseller reference : 63948

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‎ESPARBES, Georges d’‎

‎[ Lot de 2 belles pièces autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»‎

‎2 pièces autographes signées à savoir: 1 L.A.S. de 3 pp., datée du 12 mai 1908: «Mon cher ami, il pleut, mais ton article sur le Briseur de Fers vient de nous apporter le soleil. Oh! mon cher ami, comme tu es gentil! comme je devine, en relisant ton article, le charmant parti-pris de ne voir que le bon côté de mon livre! C’est une page de camarade, évidemment, et non de critique, quoiqu’elle soit superbe et d’une habileté délicieuse. Car c’est de «l’habileté du cœur». Eh bien, tu as raison, après tout! Tu ne signales au public que les bonnes choses, puisqu’elles lui sont utiles. Leur démontrer que je n’ai pas de talent eût été peut-être un jeu d’artiste mais une grosse erreur de moraliste et de philosophe. J’ai un petit nombre, lentement, très lentement grandissant d’amis et de lecteurs. Ce que je leur dis depuis 15 ans ne peut que leur faire du bien, les raffermir ou les consoler. Je ne cherche pas à donner le goût du «militaire» mais de «l’énergique». Si j’y parviens, qu’importent mes fautes! Du reste, je connais, aussi bien et même mieux que quiconque, mes défauts. Tu peux me le mettre sous les yeux et en ajouter de nouveaux, quand tu me rencontreras. Je suis à ce point dénué de «vanité littéraire» que je t’écouterai […] Mon livre est noble et pur d’intentions, je l’ai écrit laborieusement. Il vaut bien ce qu’il coûte. Le reste n’est que de la fumée de cigare. Maintenant, je veux aller te serrer la main à l’Echo [ … ] En attendant, mon vieux Rar, je t’embrasse»; [ On joint: ] 1 réponse autographe signée au questionnaire du «Salon des Littérateurs», billet de 2 feuillets pré-imprimé: Maître idéal: «Prothée». Esthétique: «Un beau livre sur mes genoux». Prix rêvé: «Les ors et les argents sont fous! ». Devise artistique: «Simplement». Description de l’œuvre en vers de huit: «Parce que le bec de mes plumes, Dans l’orme agité du journal, Tirelire mes amertumes, Et lance un pi-huit matinal, Est-il dit qu’une œuvre m’est née? Alors j’ai volé ma journée… Parce que d’un bout de pastel, En un coin de mauve banlieue, J’esquisse le flâneur untel, Ai-je fait plus d’un quart de lieue, Vers la connaissance du bien? Holà, Dentu, je n’en sais rien! Œuvre, mot risible, oiseau rare. – Vais là-bas fumer un cigare»‎

‎Belle réunion de deux très intéressantes pièces autographes signées de l’écrivain Georges d’Esparbès (1863-1944). Fréquentant le Chat Noir, ami de Léon Bloy ou de Jean Moréas, Georges d’Esparbès exaltera l’héroïsme militaire. On joint une troisième pièce signée par son fils Robert (dit Asté d’Esparbès).‎

Bookseller reference : 63949

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‎DUCHESNE, Mgr Louis‎

‎[ Lot de 2 lettres autographes signées, à en-tête de l’Ecole Française de Rome ] 1 L.A.S. datée du 21 avril 1903: Mon cher ami, C’est aujourd’hui la Natale di Roma. Cet anniversaire m’a rappelé celui que vous vouliez célébrer dans les Débats, avec ma collaboration. J’en suis navré, mais ayant été submergé tous ces jours-ci, je n’ai pas eu un moment, même pour vous dire non. Maintenant que cette moutarde arriverait longtemps après dîner, je vous offre mes remords, qui sont encore cuisants. Joignons-y, comme fiche de consolation, la pensée que le jubilé de l’Ecole était un faux jubilé, inventé par la bienveillante traîtrise du ministère pour frapper les esprits du bloc et leur amener un plus grand nombre de décorations. Les chronologistes les plus expérimentés s’accordent à dire que l’Ecole a été fondée en mars 1873. On leur ferait de la peine en ne comptant depuis lors que 25 ans. Mais préparez tout de même une jolie tartine; vous la placerez dans vingt ans. Les Débats sont éternels. Si nous n’y sommes plus, ils y seront encore. Ici je vous embrasse avec autant d’effusion qu’il en a débordé, ces jours-ci dans les banquets ministériels»; [ On joint: ] 1 L.A.S. datée du 10 janvier 1910: [ … ] Non, je n’ai pas l’intention de m’occuper de la littérature de Dufourcq, car j’en pense trop de mal et ce n’est pas le moment de le dire à ce brave garçon, que j’aime bien et qui traverse en ce moment un gros ennui professionnel. Quant à Mgr Mignot, oh! mon ami, ne me demandez pas de parler des lires d’évêques. Les évêque me font trop d’effet. De plus celui-là, que j’aime non moins tendrement que Dufourcq se trouve dans une situation très particulière. N’insistons pas. Maintenant, tous mes vœux. Quand je verrai surgir du buisson quelque gibier à ma convenance et à ma portée, je le fusillerai très volontiers à votre intention. Pernot me donnera des conseils. Que n’est-il ici! Que ne suis-je aussi dans le bureau de papa Hébrard pour arrêter au vol les maladroits articles de Tardieu. L’affaire allait bien. Ce animal va la faire manquer. Silence et patience. Mille bonne amitiés».‎

‎2 lettres autographes signées, à en-tête de l’Ecole Française de Rome , à savoir: 1 L.A.S. datée du 21 avril 1903: Mon cher ami, C’est aujourd’hui la Natale di Roma. Cet anniversaire m’a rappelé celui que vous vouliez célébrer dans les Débats, avec ma collaboration. J’en suis navré, mais ayant été submergé tous ces jours-ci, je n’ai pas eu un moment, même pour vous dire non. Maintenant que cette moutarde arriverait longtemps après dîner, je vous offre mes remords, qui sont encore cuisants. Joignons-y, comme fiche de consolation, la pensée que le jubilé de l’Ecole était un faux jubilé, inventé par la bienveillante traîtrise du ministère pour frapper les esprits du bloc et leur amener un plus grand nombre de décorations. Les chronologistes les plus expérimentés s’accordent à dire que l’Ecole a été fondée en mars 1873. On leur ferait de la peine en ne comptant depuis lors que 25 ans. Mais préparez tout de même une jolie tartine; vous la placerez dans vingt ans. Les Débats sont éternels. Si nous n’y sommes plus, ils y seront encore. Ici je vous embrasse avec autant d’effusion qu’il en a débordé, ces jours-ci dans les banquets ministériels»; [ On joint: ] 1 L.A.S. datée du 10 janvier 1910: [ … ] Non, je n’ai pas l’intention de m’occuper de la littérature de Dufourcq, car j’en pense trop de mal et ce n’est pas le moment de le dire à ce brave garçon, que j’aime bien et qui traverse en ce moment un gros ennui professionnel. Quant à Mgr Mignot, oh! mon ami, ne me demandez pas de parler des lires d’évêques. Les évêque me font trop d’effet. De plus celui-là, que j’aime non moins tendrement que Dufourcq se trouve dans une situation très particulière. N’insistons pas. Maintenant, tous mes vœux. Quand je verrai surgir du buisson quelque gibier à ma convenance et à ma portée, je le fusillerai très volontiers à votre intention. Pernot me donnera des conseils. Que n’est-il ici! Que ne suis-je aussi dans le bureau de papa Hébrard pour arrêter au vol les maladroits articles de Tardieu. L’affaire allait bien. Ce animal va la faire manquer. Silence et patience. Mille bonne amitiés».‎

‎Ces deux lettres, remarquables de verve, furent adressées par le très fameux chanoine et historien catholique Louis Duchesne (1843-1922) à André Chaumeix, du Journal des Débats. Son œuvre majeure, l’Histoire ancienne de l’Eglise, sera mise à l’index en 1912. Mgr Duchesne fut le Directeur de l’Ecole Française de Rome au Palais Farnèse, de 1895 à sa mort en 1922.‎

Bookseller reference : 63950

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‎EXPILLY, Charles; [ EXPILLY, Jean Charles Marie ]‎

‎Lettre autographe signée, datée de la Prison de la [ … ] le 29 juillet 1849: «Mon cher Dulord, Vous n’êtes pas sans avoir appris mon arrestation le 13 juin. J’aurais besoin de causer avec vous et de vous charger de quelques petites commissions. Vous faire parvenir le vœu du prisonnier, c’est être sûr que vous l’exaucerez. Passez donc rue de [… ] au Palais de Justice chez Mr Broussais, mon juge d’instruction et demandez-lui une permission qu’il ne vous refusera pas puisqu’il l’a accordée à d’autres de mes amis. Je désire savoir aussi si Emile Olivier est revenu de Versailles. Obligez moi de me répondre à ce sujet, si vous ne pouvez pas me voir avant quelques jours et croyez à mes sentiments fraternels».‎

‎1 L.A.S. d’une page sur 2 ff. avec adresse au recto («Monsieur Taxile Delord, homme de lettres, rue Pigale, n°20 ou 24, en ville»), monté avec adhésif en charnière sur papier fort rose enrichi d’annotations de Claude Seignolle à propos de Charles Expilly. Rappel du texte: «Mon cher Dulord, Vous n’êtes pas sans avoir appris mon arrestation le 13 juin. J’aurais besoin de causer avec vous et de vous charger de quelques petites commissions. Vous faire parvenir le vœu du prisonnier, c’est être sûr que vous l’exaucerez. Passez donc rue de [… ] au Palais de Justice chez Mr Broussais, mon juge d’instruction et demandez-lui une permission qu’il ne vous refusera pas puisqu’il l’a accordée à d’autres de mes amis. Je désire savoir aussi si Emile Olivier est revenu de Versailles. Obligez-moi de me répondre à ce sujet, si vous ne pouvez pas me voir avant quelques jours et croyez à mes sentiments fraternels».‎

‎Ecrivain républicain né à Salon de Provence, Jean Charles Expilly (1814-1886) fut chargé par Émile Olivier, commissaire de la République dans les Bouches-du-Rhône, en février 1848, d’une mission gouvernementale dans ce même département. Il écrit ici depuis la prison à l’écrivain et homme politique Taxile Delord (1815-1877).‎

Bookseller reference : 63951

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‎RIDDLE, John Wallace‎

‎Signed autograph letter, in french: «Mercredi, Mon cher collègue, Si vous n’avez rien de mieux à faire ce soir, vous me feriez grand plaisir si vous vouliez bien passer chez moi à Krestosky ce soir vers 9 heures pour faire un bridge avec quelques charmantes dames et pour prendre un whisky et soda. Votre bien dévoué J. W. Riddle».‎

‎1 L.A.S. sur carte à en-tête aux armes des Etats-Unis format 13,5 x 10,5 cm. Rappel du texte complet: Signed autograph letter, in french: «Mercredi, Mon cher collègue, Si vous n’avez rien de mieux à faire ce soir, vous me feriez grand plaisir si vous vouliez bien passer chez moi à Krestovsky ce soir vers 9 heures pour faire un bridge avec quelques charmantes dames et pour prendre un whisky et soda. Votre bien dévoué J. W. Riddle».‎

‎Interesting document, invitation on the Krestovsky island (in Saint Petersburg, capital of Russia until march 1918) written in french by the John Wallace Riddel (1864-1941), U.S. ambassador to Russia in 1907-1909. English translation of the text: «Wednesday, My dear colleague, If you have nothing better to do this evening, you would give me great pleasure if you would come to my house in Krestovsky this evening around 9 o'clock to play a bridge with some charming ladies and to have a whiskey and soda. Yours very devoted J. W. Riddle”. Good condition.‎

Bookseller reference : 63952

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‎RODE, Helge‎

‎Signed autograph letter, in danish: «Arede Herre! Jeg takker dem for den behagelige med delelse om«Stefan Borgs» overstatteln […]»‎

‎1 L.A.S., 1 page format 21 x 13,5 cm‎

‎Autograph letter signed by the Danish writer Helge Rode (1870-1937), about the traduction of his novel «Stefan Borgs». Friend of Rainer Marie Rilke, Helge Rode was critical with the «Moderne Gennembrud» and Georg Brandes.‎

Bookseller reference : 63953

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‎AUSTIN (née TAYLOR), Sarah‎

‎Autograph signed letter, dated April 16, 1866, sent to the Dean of St Pauls’: «Dear Dean, Comforting rumours reached me, while I was so ill, of the kind interest you took in me, for which forst let me thank you with all my heart. I really don’t know why [ … ] those who care for me would desire the prolongationof a life so denuded of all that makes life vakuable. Yet I cannot help being pleased at the thought that there are still some kind friends would do not like to part with me for ever. I am better, & as it seems, very likely to be for a while much I was before this singular & violent attack, which is not saying much – but it may enable me to do some thing more towards the completion of my work. Meantime, we are coming out, as you see, with a new edition of Ranke, which has long been called for. Murray asked me to write a few words of Preface,, «by way» as he said of giving a little «eclat» to the edition. Nothing can be more incongruous than eclat & my poor self & I have literally nothing to say. I said what I thought of the book before. I cannot well depraise my translation – what remains. If occurred to me, most dear & venerable Dean, that perhaps out of friendship to Murray (who so welle deserves it) you would prefix a page or two to this edition. The times are suggestive, & it is to be desired that among the many who call but for the downfall of the Papacy, some few would endeavour to know what it really is, & what the dangers that threatens it [… ] You will forgive me even an indiscret request. I forget whether I ever sent you a copy of the inscription on my husband’s tomb. All of it, except a few words, is mine [ etc… ].‎

‎1 L.A.S., 4 pages folded under is enveloppe: Autograph signed letter, dated April 16, 1866, sent to the Dean of St Pauls’: «Dear Dean, Comforting rumours reached me, while I was so ill, of the kind interest you took in me, for which forst let me thank you with all my heart. I really don’t know why [ … ] those who care for me would desire the prolongationof a life so denuded of all that makes life vakuable. Yet I cannot help being pleased at the thought that there are still some kind friends would do not like to part with me for ever. I am better, & as it seems, very likely to be for a while much I was before this singular & violent attack, which is not saying much – but it may enable me to do some thing more towards the completion of my work. Meantime, we are coming out, as you see, with a new edition of Ranke, which has long been called for. Murray asked me to write a few words of Preface,, «by way» as he said of giving a little «eclat» to the edition. Nothing can be more incongruous than eclat & my poor self & I have literally nothing to say. I said what I thought of the book before. I cannot well depraise my translation – what remains. If occurred to me, most dear & venerable Dean, that perhaps out of friendship to Murray (who so welle deserves it) you would prefix a page or two to this edition. The times are suggestive, & it is to be desired that among the many who call but for the downfall of the Papacy, some few would endeavour to know what it really is, & what the dangers that threatens it [… ] You will forgive me even an indiscret request. I forget whether I ever sent you a copy of the inscription on my husband’s tomb. All of it, except a few words, is mine [ etc… ].‎

‎Very interesting letter sent to the dean Henry Hart Milman (1791-1868), Dean of St Paul’s, by the famous writer Sarah Austin, born Taylor (1793-1867). Wife of the philosoph John Austin, friend of famous writer as John Stuart Mill or Jeremy Bentham, Sarah Austin is famous for his important and numerous translations, among which «History of the Reformation in Germany and History of the Popes» by Leopold von Ranke was one of the most famous.‎

Bookseller reference : 63955

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‎EYMA, Xavier‎

‎[ Lot de 5 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. d’une page datée du 24 rue de Milan: «Mon cher monsieur, Je vous laisse cy joint mon volume des «Peaux Rouges», en vous priant d’en vouloir bien dire quelques mots dans la Revue. Je vous suis à l’avance reconnaissant de ce que vous ferez à cet égard. Je ous remettrai incessamment un manuscrit d’article […]; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 6 8bre 1868, 123 rue Montmartre à l’Epoque, au chiffre de Xavier Eyma: «Mon Cher Monsieur Faure, Vous avez depuis bien longtemps entre les mains un texte de moi intitulé «Les Equipées de M. de Sabran(roman) ». C’est le seul que je possède. Vous avez dû souvent le renvoyer puisque vous m’aviez dit ne vouloir pas vous en servir. Je vous serai très obligé de me le faire tenir à l’adresse ci-dessous»; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 12 janvier 1841, à en-tête du Figaro, sur papier vert: «Mon cher Wittersheim, Villemessant vous prie de rétablir le service de l’Officiel à Jouvin, avenue de l’Impératrice n°61. Il fait rendre à l’Officiel le n° qui avait été supprimé [ …]» ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée de Paris, 8 May 1849: «Monsieur, j’ai eu l’honneur de vous parler il y a quelques jours de la pièce que je vous laisse sous ce pli. J’ai vainement tenté de vous rencontrer, je prends donc le parti de vous laisser la pièce en me recommandant auprès de vous de MM. Léon Gozlan, [ … ], Joly, et de mon titre de rédacteur du «Messager des Théâtres», non point, Monsieur, pour essayer de vous influencer mais seulement pour me servir d’introduction [ … ]». ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page à en-tête du «Nouvelliste de Paris»:«Mon Cher Ami, Voulez-vous bien accueillir le porteur de ce mot qui était un des bons employés du Figaro et un de mes bons employés [... ]».‎

‎5 L.A.S.: 1 L.A.S. d’une page datée du 24 rue de Milan: «Mon cher monsieur, Je vous laisse cy joint mon volume des «Peaux Rouges», en vous priant d’en vouloir bien dire quelques mots dans la Revue. Je vous suis à l’avance reconnaissant de ce que vous ferez à cet égard. Je ous remettrai incessamment un manuscrit d’article […]; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 6 8bre 1868, 123 rue Montmartre à l’Epoque, au chiffre de Xavier Eyma: «Mon Cher Monsieur Faure, Vous avez depuis bien longtemps entre les mains un texte de moi intitulé «Les Equipées de M. de Sabran(roman) ». C’est le seul que je possède. Vous avez dû souvent le renvoyer puisque vous m’aviez dit ne vouloir pas vous en servir. Je vous serai très obligé de me le faire tenir à l’adresse ci-dessous»; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 12 janvier 1841, à en-tête du Figaro, sur papier vert: «Mon cher Wittersheim, Villemessant vous prie de rétablir le service de l’Officiel à Jouvin, avenue de l’Impératrice n°61. Il fait rendre à l’Officiel le n° qui avait été supprimé [ …]» ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée de Paris, 8 May 1849: «Monsieur, j’ai eu l’honneur de vous parler il y a quelques jours de la pièce que je vous laisse sous ce pli. J’ai vainement tenté de vous rencontrer, je prends donc le parti de vous laisser la pièce en me recommandant auprès de vous de MM. Léon Gozlan, [ … ], Joly, et de mon titre de rédacteur du «Messager des Théâtres», non point, Monsieur, pour essayer de vous influencer mais seulement pour me servir d’introduction [ … ]». ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page à en-tête du «Nouvelliste de Paris»:«Mon Cher Ami, Voulez-vous bien accueillir le porteur de ce mot qui était un des bons employés du Figaro et un de mes bons employés [... ]».‎

‎Bel ensemble de lettres du journaliste, écrivain et voyageur né à en Martinique, Xavier Eyma (1816-1876). Il voyagera notamment aux Etats-Unis qui lui donneront la matière de plusieurs récits de récits et romans dont «Les Peaux-Rouges, scènes de la vie des Indiens», publié en 1854, qu’il évoque dans la première lettre. Xavier Eyma dénoncera plus tard la déportation des Séminoles et le massacre des indiens.‎

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‎VAUDOYER, Jean-Louis‎

‎[ Manuscrit autographe signé d'un article sur Théodore Aubanel ] Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".‎

‎Manuscrit autographe signé de 2 pages format 25 x21 cm, s.d. [1929 ] : Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".‎

‎Beau manuscrit autographe signé de Jean-Louis Vaudoyer de son bel article consacré au grand poète du Félibrige, Théodore Aubanel (1829-1886). Il y évoque notamment la figure de Jenny Manivet dite "Zani", premier amour du poète avignonnais. On joint une carte postale ancienne du monument de Théodore Aubanel à Avignon.‎

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‎PRIVAS, Xavier‎

‎[ 2 lettres autographes signées relatives au Félibrige ] 1 L.A.S. datée de 1910, 1 page : "Cher Ami, J'accepte de faire partie des Félibres en qualité de membre associé. Mille affectueux remerciements. A vous de tout coeur" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée de 1910, 1 page : "Mes excuses et mes regrets. Je trouve aujourd'hui à mon retour à Paris, l'invitation au dîner du 9 mars (Félibres). A vous en tendre amitié".‎

‎2 L.A.S. : 1 L.A.S. datée de 1910, 1 page : "Cher Ami, J'accepte de faire partie des Félibres en qualité de membre associé. Mille affectueux remerciements. A vous de tout coeur" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée de 1910, 1 page : "Mes excuses et mes regrets. Je trouve aujourd'hui à mon retour à Paris, l'invitation au dîner du 9 mars (Félibres). A vous en tendre amitié".‎

‎Deux intéressantes lettres autographes signées du chansonnier et goguettier Antoine Taravel, dit Xavier Privas (1863-1927). Chansonnier au "Chat Noir", il encouragera Théodore Botrel à chanter. Membre de la goguette fondée par Georges Courteline "Le Cornet", il évoque ici sa relation avec le Félibrige.‎

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‎BOISSY, Gabriel‎

‎[2 lettres autographes signées : ] 1 L.A.S. de 2 pages : "Mon Cher Hauser, Mariéton me communique votre démission de secrétaire général du Félibrige, à mon sujet et à mon profit, ce qui m'ahurit littéralement. J'écris à Mariéton que je ne puis ni ne veux être quoi que ce soit dans le 1er Comité du Félibrige. Je n'en ai pas le temps, avec toutes ces festivités estivales, ni le désir. Mariéton vous communiquera sans doute les raisons profondes que je lui en donne. Ceci dit, je ne m'explique pas que vous vous soyez cru obligé de me céder votre place. Pourquoi grands dieux ! Serait-ce que vous croyiez que votre élection m'a gêné. J'ai voté pour vous comme 2ème secrétaire (Boubet étant le s. général). Soyez sûr que si j'avais eu la moindre pensée je vous eusse combattu ouvertement : c'est ma seule façon [...] Donc n'ayez à mon sujet absolument aucune espèce de scrupule & reprenez votre démission. Je n'aurai accepté, dans le félibrige, que d'être des 7 Conseillers & j'avoue avoir été non blessé, mais peiné, que l'on n'y ait oublié" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page :"Mon Cher Hauser, Vous venez de donner au Provençal sur Hercule un très émouvant article qui m'a rétrospectivement attristé. Pourquoi ne m'avez-vous pas dit tout cela quand il fut question des bustes de Mariéton ? Je tiens à vous dire que j'ai maintenant le remords d'avoir peut-être fortement affligé cet homme en ne songeant pas à lui & je n'y songeais pas parce que j'ignorais & son talent (que m'affirme puisqu'il est son oeuvre le Paul Arène de Sceaux) & sa misère.‎

‎2 L.A.S., s.d. : 1 L.A.S. de 2 pages : "Mon Cher Hauser, Mariéton me communique votre démission de secrétaire général du Félibrige, à mon sujet et à mon profit, ce qui m'ahurit littéralement. J'écris à Mariéton que je ne puis ni ne veux être quoi que ce soit dans le 1er Comité du Félibrige. Je n'en ai pas le temps, avec toutes ces festivités estivales, ni le désir. Mariéton vous communiquera sans doute les raisons profondes que je lui en donne. Ceci dit, je ne m'explique pas que vous vous soyez cru obligé de me céder votre place. Pourquoi grands dieux ! Serait-ce que vous croyiez que votre élection m'a gêné. J'ai voté pour vous comme 2ème secrétaire (Boubet étant le s. général). Soyez sûr que si j'avais eu la moindre pensée je vous eusse combattu ouvertement : c'est ma seule façon [...] Donc n'ayez à mon sujet absolument aucune espèce de scrupule & reprenez votre démission. Je n'aurai accepté, dans le félibrige, que d'être des 7 Conseillers & j'avoue avoir été non blessé, mais peiné, que l'on n'y ait oublié" ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page :"Mon Cher Hauser, Vous venez de donner au Provençal sur Hercule un très émouvant article qui m'a rétrospectivement attristé. Pourquoi ne m'avez-vous pas dit tout cela quand il fut question des bustes de Mariéton ? Je tiens à vous dire que j'ai maintenant le remords d'avoir peut-être fortement affligé cet homme en ne songeant pas à lui & je n'y songeais pas parce que j'ignorais & son talent (que m'affirme puisqu'il est son oeuvre le Paul Arène de Sceaux) & sa misère.‎

‎Rédacteur en chef de Comoedia, Gabriel Boissy (1879-1949) fut introduit aux Chorégies d'Orange par Paul Mariéton, qu'il évoque dans chacune de ses deux lettres, adressés à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941).‎

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‎CHARLES-ROUX, Jules‎

‎[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S. datée de Marseille, le 5 janvier 1910 : "Monsieur le Secrétaire, Votre lettre du 30 xbre me parvient à Marseille où je suis venu m'embarquer pour l'Egypte. Ainsi que je l'ai déjà écrit, je suis très flatté qu'on ait songé à moi comme membre titulaire de la Société Occitane de Paris "Les Félibres", mais il m'est impossible d'accepter cette fonction. Le temps matériel me fait absolument défaut et je n'aime pas à me charger de mandats que je suis impuissant à remplir [ ... ]‎

‎1 L.A.S. de 2 pp., datée du 5 janvier 1910 : "Monsieur le Secrétaire, Votre lettre du 30 xbre me parvient à Marseille où je suis venu m'embarquer pour l'Egypte. Ainsi que je l'ai déjà écrit, je suis très flatté qu'on ait songé à moi comme membre titulaire de la Société Occitane de Paris "Les Félibres", mais il m'est impossible d'accepter cette fonction. Le temps matériel me fait absolument défaut et je n'aime pas à me charger de mandats que je suis impuissant à remplir [ ... ]"‎

‎Très intéressante lettre autographe signé de l'important industriel et armateur marseillais Jules Charles-Roux (1841-1918).‎

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‎CHATRIAN, Alexandre ; [ ERCKMANN-CHATRIAN ]‎

‎[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S., datée du 16 octobre 1876 : "Mon cher Compatriote, Je prends note de votre demande ; quand le moment sera venu, je ne l'oublierai pas ; - vous pouvez dormir sur les deux oreilles ! Je vous serre la main"‎

‎1 L.A.S. d'une page, datée du 16 octobre 1876 : "Mon cher Compatriote, Je prends note de votre demande ; quand le moment sera venu, je ne l'oublierai pas ; - vous pouvez dormir sur les deux oreilles ! Je vous serre la main"‎

‎Lettre autographe signée, adressée à un compatriote alsacien par Alexandre Chatrian (1826-1890), le célèbre collaborateur d'Emile Erckmann avec lequel il publia de nombreux chefs-d'oeuvre sous le nom de plume "Erckmann-Chatrian".‎

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‎ABOUT, Edmond‎

‎[ Lettre autographe signée adressée à l'écrivain Emile Erckmann : ] 1 L.A.S. d'une page, non datée : "Mon cher Erckmann, Je viens de faire un traité avec M. Arnold Hirsch pour la traduction allemande de mes ouvrages. Peut-être ne vous serait-il pas désagréable de tirer cette deuxième monture de votre sac. Madame Sand, Dumas fils, Feuillet, tous vos pairs ont traité avec M. Hirsch, et ils s'en louent. Je souhaite que vous vous entendiez avec lui, et je vous serre cordialement la main".‎

‎1 L.A.S. d'une page sur 2 ff. au chiffre d'Edmond About, lettre contrecollée en tête sur carton rouge (collection Claude Seignolle), non datée : "Mon cher Erckmann, Je viens de faire un traité avec M. Arnold Hirsch pour la traduction allemande de mes ouvrages. Peut-être ne vous serait-il pas désagréable de tirer cette deuxième monture de votre sac. Madame Sand, Dumas fils, Feuillet, tous vos pairs ont traité avec M. Hirsch, et ils s'en louent. Je souhaite que vous vous entendiez avec lui, et je vous serre cordialement la main".‎

‎Intéressante L.A.S. de l'écrivain Edmond About évoquant la traduction allemande de ses oeuvres et de celles de George Sand, d'Alexandre Dumas fils ou d'Octave Feuillet et pressant Emile Erckmann (de l'inséparable duo Erckmann-Chatrian) d'agir de même...‎

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‎ERCKMANN-CHATRIAN ; [ CHATRIAN, Alexandre ]‎

‎[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S., datée de Paris, le 28 mars 1859 : "Cher Monsieur Aucante, Avez-vous eu le temps de vous occuper de ce bon Docteur Matthieu ? Un mot de réponse me ferait bien plaisir. Je vous serre la main. Erckmann-Chatrian 53 Bould St Martin. PS. : Faut-il adresser un volume à George Sand ?"‎

‎1 L.A.S. d'une page, datée de Paris, le 28 mars 1859, sur lettre affranchie adressée à M. Aucante, 7 rue Notre-Dame de Paris : "Cher Monsieur Aucante, Avez-vous eu le temps de vous occuper de ce bon Docteur Matthieu ? Un mot de réponse me ferait bien plaisir. Je vous serre la main"‎

‎Intéressante lettre autographe signée, adressée à par Alexandre Chatrian (1826-1890), le célèbre collaborateur d'Emile Erckmann avec lequel il publia de nombreux chefs-d'oeuvre sous le nom de plume "Erckmann-Chatrian" qu'il utilise pour signer sa missive, à Emile Aucante, secrétaire et homme d'affaire de George Sand. Chatrian y fait référence à "L'illustre Docteur Mathéus", recueil de 6 nouvelles paru en 1859.‎

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‎ERCKMANN-CHATRIAN ; [ CHATRIAN, Alexandre ; ERCKMANN, Emile ]‎

‎Portrait de Erckmann-Chatrian [ On joint : ] Page de faux-titre du roman "Les Rantzau" enrichie d'un envoi autographe signé d'Erckmann-Chatrian‎

‎Portrait de Erckmann-Chatrian, tirage d'époque format 23,7 x 19 cm, Galerie Contemporaine, Phot. Goupil et Cie, Cliché Pierre Petit, rue Cadet, s.d. [ circa 1876] ; [ On joint : ] Page de faux-titre du roman "Les Rantzau" enrichie d'un envoi autographe signé d'Erckmann-Chatrian [ par Alexandre Chatrian ], avec le cachet de collection Artine Artinian, s.d. [ circa 1884 ]‎

‎Intéressante réunion du fameux portrait et d'un envoi autographe d'Erckmann-Chatrian, provenant de la collection Artine Artinian. Bon état (faux-titre seul, support cartonné du tirage photographique un peu frotté en queue).‎

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‎HETZEL, Jules ; [ STAHL, Pierre Julius ]‎

‎[ Lettre autographe signée adressée à Alexandre Chatrian - Erckmann-Chatrian - à propos de son roman Waterloo et des risques de contrefaçon ] 1 L.A.S. d'une page, s.d. : "Mon Cher Chatrian, L'apparition trop subite du Waterloo dans les Débats a rendu impossible la [ ... ] de M. [...] on lui a répondu dans ce sens. La mise en vente trop tardive du volume donnera le même beau jeu à la contrefaçon en volume si nous n'y prenons pas garde. Tout à vous".‎

‎1 L.A.S. d'une page monté par deux points d'adhésif sur support cartonné postérieur (collection Claude Seignolle), s.d. [ 1865 ]‎

‎Très intéressante L.A.S. de Jules Hetzel à Alexandre Chatrian à propos de son roman "Waterloo" (suite de "Histoire d'un Conscrit de 1813"), et des dangers de la contrefaçon.‎

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‎FAVRE, Fr.‎

‎[ Lettre autographe signée adressée à Emile Aucante, à propos d'un manuscrit de roman d'Erckmann-Chatrian ] 1 L.A.S. à en-tête de la Librairie Nouvelle, A. Bourdilliat et Cie, datée de 1858 : "Mon Cher Aucante, Si vous voulez m'envoyer le manuscrit d'Erckmann, ainsi que la nouvelle qui complètera le volume, je le soumettrai à M. Bourdilliat, et je pense que je le déciderai à traiter aux conditions que je vous ai indiquées l'autre jour. Bien à vous"‎

‎L.A.S. d'une page à en-tête de la Librairie Nouvelle, A. Bourdilliat et Cie, datée de 1858 : "Mon Cher Aucante, Si vous voulez m'envoyer le manuscrit d'Erckmann, ainsi que la nouvelle qui complètera le volume, je le soumettrai à M. Bourdilliat, et je pense que je le déciderai à traiter aux conditions que je vous ai indiquées l'autre jour. Bien à vous"‎

‎Intéressante lettre adressée à Emile Aucante, secrétaire et homme d'affaire de George Sand, où l'on fait référence à un roman d'Erckmann (Erckmann-Chatrian), très certainement "L'illustre Docteur Mathéus", recueil de 6 nouvelles paru en 1859 chez Bourdilliat.‎

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‎GOZLAN, Léon‎

‎[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S. d'une page, non datée :"Mon cher Buloz, J'ai soxante pages environ à remettre aux imprimeurs ; il vous est loisible de les envoyer chercher. Ce n'est pas toute la copie. Mais si vous m'envoyez les épreuves à mesure, je serai prêt le cinq ou le six ; je puis cette fois vous l'assurer. L'article aura trois feuilles environ. Vous feriez bien de tout publier en une fois".‎

‎1 L.A.S. d'une page, s.d. : "Mon cher Buloz, J'ai soxcante pages environ à remettre aux imprimeurs ; il vous est loisible de les envoyer chercher. Ce n'est pas toute la copie. Mais si vous m'envoyez les épreuves à mesure, je serai prêt le cinq ou le six ; je puis cette fois vous l'assurer.L'article aura trois feuilles environ. Vous feriez bien de tout publier en une fois".‎

‎Lettre autographe signée de l'écrivaine et ami de Balzac, Léon Gozlan (1803-1866), adressé à François Buloz, le directeur de la Revue des Deux Mondes.‎

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‎KLIMO, Michel ; [ KLIMO, Mihaly ]‎

‎[ Contrat d'édition et correspondance de Michel Klimo avec son éditeur J. Maisonneuve à propos de son ouvrage : "Légendes et Contes populaires de Hongrie"] Contrat d'édition signé entre Michel Klimo, Professeur au Lycée Royal de Déva (Hongrie) et Jean Maisonneuve, daté de 1897 [ On joint : ] 8 L.A.S. et un télégramme de Michel Klimo adressés à Maisonneuve à propos de la publication de l'ouvrage‎

‎Contrat d'édition signé entre Michel Klimo, Professeur au Lycée Royal de Déva (Hongrie) et Jean Maisonneuve, daté de 1897, 2 pages [ On joint : ] 8 L.A.S. et un télégramme de Michel Klimo adressés à Maisonneuve à propos de la publication de l'ouvrage (1897-1898)‎

‎Important contrat d'édition signé entre Michel Klimo, Professeur au Lycée Royal de Déva (Hongrie) et Jean Maisonneuve, daté de 1897, à propos de son ouvrage : "Légendes et Contes populaires de Hongrie", auquel on joint 8 L.A.S. et un télégramme envoyé à l'éditeur par le spécialiste du folklore hongrois Michel Klimo.‎

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‎CENAC-MONCAUT, Justin‎

‎[ 3 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 15 juin 1854 : "Monsieur, si l'article qui accompagne cette lettre convient à la rédaction de la Revue contemporaine, veuillez me répondre un mot [... ] ou bien à Mirande, département du Gers, où je me rends pour aller entreprendre un voyage très détaillé et très consciencieux dans la Navarre la Catalogne l'Aragon et les provinces françaises des Pyrénées. Le travail que je vais faire comme complément demon Histoire des Pyrénées portera principalement sur l'archéologie, et tout ce qui se rattache à l'étude et à l'histoire des monumens ; sur les langues ou idiomes de ces contrées comparés entre eux ; je dois recueillir les chants populaires, les traditions, les légendes, et si la revue contemporaine veut publier les fragments les plus intéressants de ce travail, j'y mêlerai quelques traits de moeurs, certaines anecdotes afin de rendre les articles plus attrayants. [etc... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 4 pages, datée de Mirande le 1 juillet 1854 : "Monsieur, Puisque mon travail sur la Navarre convient à la revue contemporaine et que le premier article ne vous paraît pas assez long, je vous envoie le second, afin de le compléter. Je sais comprendre, monsieur, les nécessités légales qui vous obligent à ne pas toucher à des questions politiques et sociales, je vous permets donc de supprimer les paragraphes qui vous paraitront, soit dans le 1er article soit dans le manuscrit que je vous envoie, les passages qui vous paraîtront dangereux au point de vue de vos relations avec le parquet ; soyez sobres cependant car mes conclusions sont toujours bien anodines ; mais agissez selon vos règles de prudence. [... ] Il me serait difficil de vous indiquer avec précision l'étendue de mon travail sur l'Aragon et la Catalogne. M. le Ministre de l'Instruction Publique vient, ainsi que vous avez pu le voir par les journaux du 17 et du 18 juin, de me donner une mission archéologique importante dans les trois provinces du nord de l'Espagne, et je ne puis savoir encore quels sont les matériaux que je pourrais recueillir, et quels sont ceux qui seront propres à entrer dans les articles [etc...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 16 janvier 1866 : "Monsieur, vous avez été si bon collègue à mon égard, l'année dernière, en rendant compte du livre que je vous avais offert : "Les chrétiens ou la chute de Rome", que j'ose bien espérer un accueil semblable pour le volume que j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui : "Le colporteur des Pyrénées. Ouvrage d'éducation pratique dédié aux classes laborieuses" est l'histoire d'un jeune homme intelligent et probe qui jeté dans les embarras d'une existence difficile et pauvre se montre supérieur à toutes les infortunes, reste constamment bon frère, excellent fils et trouve enfin le repos et la joie, non pas dans l'enrichissement, mais dans l'amour d'une honnête fille, dans le bien qu'il fait autour de lui et dans la satisfaction de remplir tous ses devoirs [ etc... ]‎

‎3 L.A.S. à savoir : 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 15 juin 1854 : "Monsieur, si l'article qui accompagne cette lettre convient à la rédaction de la Revue contemporaine, veuillez me répondre un mot [... ] ou bien à Mirande, département du Gers, où je me rends pour aller entreprendre un voyage très détaillé et très consciencieux dans la Navarre la Catalogne l'Aragon et les provinces françaises des Pyrénées. Le travail que je vais faire comme complément demon Histoire des Pyrénées portera principalement sur l'archéologie, et tout ce qui se rattache à l'étude et à l'histoire des monumens ; sur les langues ou idiomes de ces contrées comparés entre eux ; je dois recueillir les chants populaires, les traditions, les légendes, et si la revue contemporaine veut publier les fragments les plus intéressants de ce travail, j'y mêlerai quelques traits de moeurs, certaines anecdotes afin de rendre les articles plus attrayants. [etc... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 4 pages, datée de Mirande le 1 juillet 1854 : "Monsieur, Puisque mon travail sur la Navarre convient à la revue contemporaine et que le premier article ne vous paraît pas assez long, je vous envoie le second, afin de le compléter. Je sais comprendre, monsieur, les nécessités légales qui vous obligent à ne pas toucher à des questions politiques et sociales, je vous permets donc de supprimer les paragraphes qui vous paraitront, soit dans le 1er article soit dans le manuscrit que je vous envoie, les passages qui vous paraîtront dangereux au point de vue de vos relations avec le parquet ; soyez sobres cependant car mes conclusions sont toujours bien anodines ; mais agissez selon vos règles de prudence. [... ] Il me serait difficil de vous indiquer avec précision l'étendue de mon travail sur l'Aragon et la Catalogne. M. le Ministre de l'Instruction Publique vient, ainsi que vous avez pu le voir par les journaux du 17 et du 18 juin, de me donner une mission archéologique importante dans les trois provinces du nord de l'Espagne, et je ne puis savoir encore quels sont les matériaux que je pourrais recueillir, et quels sont ceux qui seront propres à entrer dans les articles [etc...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 16 janvier 1866 : "Monsieur, vous avez été si bon collègue à mon égard, l'année dernière, en rendant compte du livre que je vous avais offert : "Les chrétiens ou la chute de Rome", que j'ose bien espérer un accueil semblable pour le volume que j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui : "Le colporteur des Pyrénées. Ouvrage d'éducation pratique dédié aux classes laborieuses" est l'histoire d'un jeune homme intelligent et probe qui jeté dans les embarras d'une existence difficile et pauvre se montre supérieur à toutes les infortunes, reste constamment bon frère, excellent fils et trouve enfin le repos et la joie, non pas dans l'enrichissement, mais dans l'amour d'une honnête fille, dans le bien qu'il fait autour de lui et dans la satisfaction de remplir tous ses devoirs [ etc... ]‎

‎Très intéressant ensemble de 3 lettres de Justin Cénac-Moncaut (1814-1871) évoquant ses travaux sur les Pyrénées et l'Espagne parus dans la Revue Contemporaine, et les prémices de ce qui deviendra son "Voyage archéologique et historique dans l'ancien royaume de Navarre" publié en 1857, et de sa "Mission scientifique en Espagne par Justin-Édouard-Mathieu Cénac-Moncaut" parue en 1858. Dans la dernière lettre, il recommande son ouvrage "Le Colporteur des Pyrénées, ou les Aventures de Pierre Ardisan" publié en 1866.‎

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‎CHAPISEAU, Félix‎

‎[ Contrat d'édition, documents d'édition et correspondance de Félix Chapiseau avec son éditeur J. Maisonneuve à propos de ses ouvrages : "Le Folklore de la Beauce et du Perche" et "Au Pays de l'Esclavage" ] Contrat d'édition de 2 pages daté du 19 décembre 1901 signé entre Félix Chapiseau et J. Maisonneuve : "Entre Monsieur F. Chapiseau attaché au cabinet du Minsitre de l'Instruction Publique, demeurant à Paris 35 rue Dutot [ ... ] cède à Monsieur Maisonneuve la propriété d'un ouvrage inédit intitulé "Le Folklore de la Beauce et du Perche" dont il est l'auteur. Cet ouvrage formera deux volumes in 8 écu qui seront [... ] de la collection "Les Littératures Populaires de toutes les Nations" [ ... ] L'ouvrage sera tiré à 1000/1100 exemplaires passes comprises [etc...] ; [ On joint : ] Factures d'impression pour "Au Pays de l'Esclavage", facture d'achat de 43 exemplaires, plusieurs reçus pour règlement de compte ; [On joint : ] L.A.S. de Félix Chapiseau pour revalorisation de ses droits d'auteurs.‎

‎17 pièces relatifs à un contrat d'édition, documents d'édition et correspondance de Félix Chapiseau avec son éditeur J. Maisonneuve à propos de ses ouvrages : "Le Folklore de la Beauce et du Perche" et "Au Pays de l'Esclavage", sous 10 chemises transparentes, à savoir : Contrat d'édition de 2 pages daté du 19 décembre 1901 signé entre Félix Chapiseau et J. Maisonneuve : "Entre Monsieur F. Chapiseau attaché au cabinet du Ministre de l'Instruction Publique, demeurant à Paris 35 rue Dutot [ ... ] cède à Monsieur Maisonneuve la propriété d'un ouvrage inédit intitulé "Le Folklore de la Beauce et du Perche" dont il est l'auteur. Cet ouvrage formera deux volumes in 8 écu qui seront [... ] de la collection "Les Littératures Populaires de toutes les Nations" [ ... ] L'ouvrage sera tiré à 1000/1100 exemplaires passes comprises [etc...] ; [ On joint : ] Factures d'impression pour "Au Pays de l'Esclavage", facture d'achat de 43 exemplaires, plusieurs reçus pour règlement de compte ; [On joint : ] 1 L.A.S. de Félix Chapiseau pour revalorisation de ses droits d'auteurs, contrecollée en charnière sur carton fort‎

‎Très intéressant lot de documents et autographes, dont le contrat d'édition original signé par Félix Chapiseau (1857-1927) de son ouvrage majeur, "Folklore de la Beauce et du Perche", paru en 1902. On y trouvera quelques documents relatifs à son autre ouvrage : "Au Pays de l'Esclavage, moeurs et coutumes de l'Afrique Centrale", qui fut rédigé d'après les notes recueillies par Ferdinand de Béhagle.‎

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‎BONNET, Batisto‎

‎[ 3 lettres autographes en provençal signées ] 1 L.A.S. de 3 pages datée du "14 de febrié 1912 : "Bel ami, N'ai pas pouseu t'escrieure plus-leù mai moum cor t'avié gramacia. Quinto joio dins l'oustau ! Podes crèire qu'as mes ma fiho e moun gèndre is ange de la glori [... ] Adounc brave Hauserà tus moun gramecis de cor e mi joio pèr ta bello nisado. Batisto Bonnet. Frederi Mistrau, Paul Margueritte, Estaunié A. Chevalier Gabriel Faure Juli Bois etc. etc. man escri de letro bien bello. Tou aco rescaufi lou pitre e nous tèn lèri l'esperit. Li plus agradieu complimen de l'ami Loubet. Amistadousamen" [On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page datée du 4 de febrié 1914, Paris : "Moun brave Hauser, La dato dou 7 de febrié qu'avian chaussi per faire nosto miqueto d'amistançp felibrenco se rescountant emé lou grand Banquet de "La Charente" te fasen assaupre que remandan nosto felibrigado au Ddijon 12 de febrié [... ] Lou soupa es toujour per 7 ouro e miejo Café Soufflet 25 Bd Sant Miqueu" [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page, non datée [ à propos de ce dîner, avec Maurice Faure, "Joussé Loubet, F. Gras e Malclès" ]‎

‎3 lettres autographes signées rédigées en provençal par Batisto Bonnet, à savoir : 1 L.A.S. de 3 pages datée du "14 de febrié 1912 : "Bel ami, N'ai pas pouseu t'escrieure plus-leù mai moum cor t'avié gramacia. Quinto joio dins l'oustau ! Podes crèire qu'as mes ma fiho e moun gèndre is ange de la glori [... ] Adounc brave Hauserà tus moun gramecis de cor e mi joio pèr ta bello nisado. Batisto Bonnet. Frederi Mistrau, Paul Margueritte, Estaunié A. Chevalier Gabriel Faure Juli Bois etc. etc. man escri de letro bien bello. Tou aco rescaufi lou pitre e nous tèn lèri l'esperit. Li plus agradieu complimen de l'ami Loubet. Amistadousamen" [On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page datée du 4 de febrié 1914, Paris : "Moun brave Hauser, La dato dou 7 de febrié qu'avian chaussi per faire nosto miqueto d'amistançp felibrenco se rescountant emé lou grand Banquet de "La Charente" te fasen assaupre que remandan nosto felibrigado au Ddijon 12 de febrié [... ] Lou soupa es toujour per 7 ouro e miejo Café Soufflet 25 Bd Sant Miqueu" [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. de 1 page, non datée [ à propos de ce dîner, avec Maurice Faure, "Joussé Loubet, F. Gras e Malclès" ]‎

‎Joli ensemble de 3 L.A.S. rédigées en provençal, de sa belle écriture, par le Félibre Batisto Bonnet (1844-1925). De langue natale occitane, c'est la découverte des oeuvres de Frédéric Mistral qui le lancera dans l'écriture. Dans la première de ces 3 lettres, toutes adressées à à l'écrivain de Toulon et félibre Fernand Hauser (1869-1941), Batisto Bonnet évoque in fine les compliments reçu de la part de Mistral, Estaunié, Gabriel Faure ou Jules Bois. On sait qu'Alphonse Daudet louait sa prose "simple, poétique et d'une belle langue vigoureuse, pittoresque, colorée qui sent bon le terroir".‎

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‎MARIETON, Paul‎

‎[ 2 lettres autographes signées et 3 cartes de visite avec texte autographe signé ] 1 L.A.S. du 16 juillet 1900, 9 rue Richepanse, 1 page : [il répond à propos de M. Speck : ] "Je l'ai vu plusieurs fois ces dernières semaines & j'aurai sans doute eu recours à ses bons offices, ayant apprécié comme il convient sa mise en scène du Théâtre Lyrique. Mais je viens de m'engager avec l'orchestre & les choeurs du Casino d'Aix-les-Bains, où va être incessamment représentée Iphigénie. Vous savez que le chef d'orchestre en est M. Johin [? ], de Monte-Carlo. Je ne puis donc songer à d'autre régisseur qu'à celui d'Aix, sous la direction, bien entendu, de M. Baduel, metteur en scène du théâtre d'Orange" ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé [adressée à Mounet-Sully selon une mention ms. au crayon ] : "Cher Ami Je suis rentré de chez mes parents. On vous a espéré aux 2 répétitions des Burgraves (Trocadero) hier & aujourd'hui. Elles ont lieu à 4 h1/2 à la suite du Roi Midas. Je sais que vous avez à répéter Hernani au Théâtre Français, de 2 h à 4 chaque jour. Voulez-vous venir ensuite au Trocadéro [... ] ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé [ Paul Mariéton évoque un courrier à envoyer à Valère Bernard et des détails sur les "scission" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. [Paul Mariéton demande de publier une notule pour signaler un jeune artiste de vrai talent ] ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé‎

‎Ensemble de 5 pièces autographes signées, à savoir : 1 L.A.S. du 16 juillet 1900, 9 rue Richepanse : [il répond à propos de M. Speck : ] "Je l'ai vu plusieurs fois ces dernières semaines & j'aurai sans doute eu recours à ses bons offices, ayant apprécié comme il convient sa mise en scène du Théâtre Lyrique. Mais je viens de m'engager avec l'orchestre & les choeurs du Casino d'Aix-les-Bains, où va être incessamment représentée Iphigénie. Vous savez que le chef d'orchestre en est M. Johin, de Monte-Carlo. Je ne puis donc songer à d'autre régisseur qu'à celui d'Aix, sous la direction, bien entendu, de M. Baduel, metteur en scène du théâtre d'Orange" ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé [adressée à Mounet-Sully selon une mention ms. au crayon ] : "Cher Ami Je suis rentré de chez mes parents. On vous a espéré aux 2 répétitions des Burgraves (Trocadero) hier & aujourd'hui. Elles ont lieu à 4 h1/2 à la suite du Roi Midas. Je sais que vous avez à répéter Hernani au Théâtre Français, de 2 h à 4 chaque jour. Voulez-vous venir ensuite au Trocadéro [... ] ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé [ Paul Mariéton évoque un courrier à envoyer à Valère Bernard et des détails sur les "scission" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. [Paul Mariéton demande de publier une notule pour signaler un jeune artiste de vrai talent ] ; [ On joint : ] 1 CDV avec texte autographe signé ; [ On joint : ] Recueil de coupures de presse relatives à Paul Mariéton‎

‎Intéressant lot de documents autographes et de coupures de presses témoignant du travailleur inlassable qu'était Paul Mariéton (1862-1911). Félibre et confident de Frédéric Mistral, Paul Mariéton fut aussi responsable des "Chorégies d'Orange" dont il évoque le metteur en scène dans sa première lettre.‎

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‎BOURRELY, Marius‎

‎[ 3 lettres autographes signées adressées à Melchior Barthès : ] 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]‎

‎3 L.A.S. adressées à Melchior Barthès, à savoir : 1 L.A.S. de 2 pages datée de Marseille le 17 avril 1874 : [ Marius Bourrely se réjouit d'être rentré en contact avec son confère, "que j'ai peut-être connu à mon séjour à St Pons en 1841. Votre lettre m'a rappelé d'agréables souvenirs et la mémoire d'un ami d'enfance que j'ai toujours porté dans mon coeur, Louis Boujol ] "J'accepte de grand coeur votre proposition d'échange de livres [... ] je commencerai toujours par mon premier volume de "Fables de La Fontaine", en vers provençaux, en attendant les autres. L'époque n'est guère à la littérature provençale et les souscripteurs se font tirer la manche. Je comprends cela par les tiraillements que nous fait éprouver la politique de nos gouvernants et jusqu'à ce que le problème de monarchie ou de République soit résolu, il en sera ainsi. Il faut avouer que nous sommes un singulier peuple et que la France une nation bien étrange. Votre qualité de Membre de la Société Archéologique de Béziers ne vous amènerait-elle pas dans cette ville, le 14 du mois prochain ? [ ... ] Je rêve aussi de revoir St Pons [ ... ] Excusez-moi si je ne vous ai pas répondu plus vite, mais j'étais en train d'achever les Fables de Florian, en provençal toujours, et mon oeuvre achevéen je vous au écrit" [...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 4 juin 1877 : "Cher confrère, Beaucoup de gens voudraient pouvoir, comme vous, avoir la folie de publier un volume de poésies néo-romanes ; mais hélas ! pour beaucoup la fable du Renard et des raisins sera éternellement vraie. Ensuite ce volume vous ouvrira les portes du Majorat et qui sait si un jour vous ne serez pas appelé à occuper mon fauteuil ! Nous sommes tous mortels et je serai flatté de savoir ma Cigale d'Or passer dema boutonnière à celle de mon confrère érudit [il évoque ensuite la réclame qu'il fera pour lui, cite trois vers en provençal, évoque un M. Bizet de la gare de Cette, parle de sa brochure "Cigau e Cigalo" et conclut sur son homonyme Victor Bourrelly, de Rousset... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages datée de Marseille le 27 juin 1878 : "Mon Cher Felibu, Je viens un peu tard vous accuser réception des deux derniers exemplaires des Flouretos ; mais il n'y a pas de ma faute [ cela en raison de la fête félibréenne qu'il détaille ] "Je vous ai adressé samedi Jan de La Valado" [... ] "J'ai propagé votre oeuvre dimanche, mais nos félibres marseillais ne sont pas languedociens et leur enthousiasme poétique ne dépasse pas Avignon. Mon dernier mot n'est pas dit, et je ne désespère par encore de vous trouver quelques adhérents dans nos contrées. J'accepte de bonne part les observations que vous me faites au sujet des Contes de La Fontaine, et je m'y attendais à l'avance ; aussi vous disais-je que cet ouvrage n'était pas destiné à la publicité. J'aurais pu employer mieux mon temps dites-vous. On ne peut pas faire toujours des oeuvres sérieuses et l'esprit a besoin, souvent, de se retremper dans la gaudriole pour reprendre son élan et s'élever dans les sphères plus hautes. Ma Muse est très inconstante et quand elle trouve des obstacles, elle aime à les franchir [ ... ] Que penserez-vous quand je vous dirai que j'ai entamé l'Orland Furioso de l'Arioste, un poème en 46 chants, toujours en provençal ? [etc... ]‎

‎3 très belles lettres autographes signées adressées par l'écrivain d'expression provençale et majoral du Félibre Marius Bourrely (1820-1896) à son confrère le poète occitan de Pons-de-Thomières, Melchior Barthès (1818-1886). Ces lettres sont d'autant plus remarquables que Marius Bourrely fut le préfacier des "Flouretos" de Berthet, et qu'il s'y exprime sur les difficultés rencontrées dans la publication de la littérature occitane, et s'y justifie de sa traduction en provençal des "Contes" de La Fontaine.‎

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‎FABRE, Ferdinand ; [ BOURDIER DE BEAUREGARD, Hermance ; ALBOIZE, Jean ]‎

‎[ Ensemble de documents consacrés à Ferdinand Fabre, dont 6 lettres autographes signées et 2 cartes de visites avec mention autographe de Ferdinand Fabre ] 1 L.A.S. de 2 pages, datée de 1863 : "Mon Cher Levallois, Après avoir passé trois mois dans un village du Midi fort reculé et où ne parvient pas le moindre bruit des journaux, j'arrive à Paris et je lis le trop bienveillant article que vous avez bien voulu consacrer à "Julien Savignon". Recevez, je vous prie, l'expression un peu tardive de ma reconnaissance. Hélas ! Cher Monsieur Levallois, n'apprenant rien de moi après m'avoir traité d'une manière si flatteuse, ne m'aurez-vous pas accusé d'ingratitude ? Accusez Paris, accusez nos [...] travaux qui, à certaines heures, nous obligent à réclamer la solitude comme un impérieux besoin [ il évoque ensuite ses "Etudes cévenoles" et termine en annonçant son troisième roman : "Mademoiselle de Malavielle" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S.,1 page, non daté : "Cher Monsieur Augier, Voulez-vous et pouvez-vous répéter le 1er acte de l'aventurier demain matin mercredi à midi pour le quart. Un mot de réponse je vous prie [ ... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée du 12 mai 1870 : "Monsieur, J'autorise avec plaisir M. Ernest Chesneau à publier mon nom dans la liste des rédacteurs de la "Correspondance Générale" [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages datées du 22 janvier 1877 [ adressée à Eugène Montrosier ] : "Cher Monsieur, Je vous remercie d'avoir bien voulu vous occuper, dans le Musée des Deux Mondes, des travaux de mon beau-frère. Mon ami Laurens demeure 73, rue Notre-Dame des Champs [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages non datées : "Mille regrets, mon cher Monsieur, ; ma femme, en sa qualité d'Inspectrice des pensionnats, est appelée samedi à la commission d'examen et ne sera pas de retour aux Batignolles avant six heures [... ] ; [ On joint : ] 2 CDV enrichies de qq. mots de remerciements ; [ On joint : ] 2 L.A.S. et 3 cartes autographes signées de Mme Veuve Ferdinand Fabre , adressées à Jean Alboize, rédacteur à l'Artiste, pour l'hommage à son défunt mari ; [ On joint : ] Manuscrit autographe signé J. A. [ Jean Alboize ] de l'article consacré à Ferdinand Fabre dans le Journal l'Artiste à l'occasion de sa mort en février 1898, 2 pages ; [ On joint : ] Un recueil de coupures de presse consacrées à Ferdinand Fabre‎

‎[ Ensemble de documents consacrés à Ferdinand Fabre, dont 6 lettres autographes signées et 2 cartes de visites avec mention autographe de Ferdinand Fabre ] 1 L.A.S. de 2 pages, datée de 1863 : "Mon Cher Levallois, Après avoir passé trois mois dans un village du Midi fort reculé et où ne parvient pas le moindre bruit des journaux, j'arrive à Paris et je lis le trop bienveillant article que vous avez bien voulu consacrer à "Julien Savignon". Recevez, je vous prie, l'expression un peu tardive de ma reconnaissance. Hélas ! Cher Monsieur Levallois, n'apprenant rien de moi après m'avoir traité d'une manière si flatteuse, ne m'aurez-vous pas accusé d'ingratitude ? Accusez Paris, accusez nos [...] travaux qui, à certaines heures, nous obligent à réclamer la solitude comme un impérieux besoin [ il évoque ensuite ses "Etudes cévenoles" et termine en annonçant son troisième roman : "Mademoiselle de Malavielle" ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S.,1 page, non daté : "Cher Monsieur Augier, Voulez-vous et pouvez-vous répéter le 1er acte de [ l'aventurier ? ] demain matin mercredi à midi pour le quart. Un mot de réponse je vous prie [ ... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. datée du 12 mai 1870 : "Monsieur, J'autorise avec plaisir M. Ernest Chesneau à publier mon nom dans la liste des rédacteurs de la "Correspondance Générale" [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages datées du 22 janvier 1877 [ adressée à Eugène Montrosier ] : "Cher Monsieur, Je vous remercie d'avoir bien voulu vous occuper, dans le Musée des Deux Mondes, des travaux de mon beau-frère. Mon ami Laurens demeure 73, rue Notre-Dame des Champs [... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. , 2 pages non datées : "Mille regrets, mon cher Monsieur, ; ma femme, en sa qualité d'Inspectrice des pensionnats, est appelée samedi à la commission d'examen et ne sera pas de retour aux Batignolles avant six heures [... ] ; [ On joint : ] 2 CDV enrichies de qq. mots de remerciements ; [ On joint : ] 2 L.A.S. et 3 cartes autographes signées de Mme Veuve Ferdinand Fabre , adressées à Jean Alboize, rédacteur à l'Artiste, pour l'hommage à son défunt mari ; [ On joint : ] Manuscrit autographe signé J. A. [ Jean Alboize ] de l'article consacré à Ferdinand Fabre dans le Journal l'Artiste à l'occasion de sa mort en février 1898, 2 pages ; [ On joint : ] Un recueil de coupures de presse consacrées à Ferdinand Fabre‎

‎Très intéressant ensemble de manuscrits et autographes consacrés à l'écrivain Ferdinand Fabre (1827-1898), dans lequel l'auteur cite ses deux romans "Jean Savignac" et "Mademoiselle de Malavielle", et fournit notamment l'adresse de son grand ami le peintre Jean-Paul Laurens, grand illustrateur de son oeuvre et auquel il dédiera son roman "l'Abbé Tigrane".‎

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‎NICOLLE, Gabriel-Henri ; [ NICOLE, Henri-Gabriel ]‎

‎[ Lettre autographe signée adressée à Louis-Aimé Martin ] 1 L.A.S. affranchie d'une page datée du 12 novembre 1813, adressée à Louis Aimé Martin, rue St Jacques n° 228 : "Mon Cher Monsieur, J'ai écrit à Mr. Laborie. J'attends sa réponse. Je vous prie de vous occuper de l'avertissement et de la préface que vous devez mettre en tête des Contes Merveilleux. Je désire qu'on les annonce [... ] dans le Journal de l'Empire avant la fin d mois - Ce sont de jolies étrennes à offrir [... ]‎

‎1 L.A.S. 1 L.A.S. affranchie d'une page datée du 12 novembre 1813, adressée à Louis Aimé Martin, rue St Jacques n° 228 (adresse au verso) : "Mon Cher Monsieur, J'ai écrit à Mr. Laborie. J'attends sa réponse. Je vous prie de vous occuper de l'avertissement et de la préface que vous devez mettre en tête des Contes Merveilleux. Je désire qu'on les annonce [... ] dans le Journal de l'Empire avant la fin d mois - Ce sont de jolies étrennes à offrir [... ]‎

‎Libraire et journaliste, Gabriel-Henri Nicolle (1767-1829) collabora comme journaliste à des feuilles royalistes sous la Révolution. Deux fois proscrit, il devint libraire et fit faillite trois fois (la dernière fois en février 1814, 3 mois après cette missive). Il avait été breveté libraire en octobre 1812. La lettre est adressée à l'écrivain Louis Aimé-Martin, qui s'était rendu célèbre deux ans auparavant pour ses "Lettres à Sophie sur la physique, la chimie et l'histoire naturelle".‎

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‎WEY, Francis‎

‎[ Lettre autographe signée : ] 1 L.A.S. datée de Louveciennes, 11 juillet 1864 : [ Il évoque ses recherches dans les archives de Seine-et-Marne et de Provins et continue : ] "Le compte-rendu qui concerne l'hôpital de Provins, si notre secrétaire général daignait le parcouri, augmenterait peut-être son goût pour le service des archives, & c'est ce que nous devons souhaiter dans l'intérêt de l'institution. Bien qu'il soit piquant de poursuivre avec persévérance depuis onze années, sans grand encouragement, une des oeuvres qui recommanderont le plus, aux yeux de nos successeurs, l'administration actuelle de notre ministère, je ne tiens pas d'une manière essentielle à la poétique auréole des gens méconnus" [ Il regrette de ne pas avoir pu rencontrer son interlocuteur. Il repart pour la Creuse, l'Ardèche et la Savoie ] "Si vous voyez M le Duc de P., je vous prie expressément de lui offrir mon hommage & mes pieux souvenirs. J'aurais dû y retourner ; je crains de lui être importun, & cette pensée me rend contraint en sa présence. Il me croit au dessous de ma tâche et me l'a presque avoué ; - dur loyer d'un zèle que rien ne décourage, vous le savez, vous ! Il a accueilli, contre moi, des infirmations, & conçu des préventions qui sont un chagrin constant dans ma vie. La reconnaissance, l'affection qui me lient à un homme qui a tout mon respect enveniment encore une blessure dont je ne guérirai pas. Mais pourquoi diantre vous dis-je tout cela ? Peut-être parce que j'y pense sans cesse. A vous de coeur"‎

‎1 L.A.S. de 3 pages , datée de Louveciennes, 11 juillet 1864 : [Iil évoque ses recherches dans les archives de Seine-et-Marne et de Provins et continue : ] "Le compte-rendu qui concerne l'hôpital de Provins, si notre secrétaire général daignait le parcouri, augmenterait peut-être son goût pour le service des archives, & c'est ce que nous devons souhaiter dans l'intérêt de l'institution. Bien qu'il soit piquant de poursuivre avec persévérance depuis onze années, sans grand encouragement, une des oeuvres qui recommanderont le plus, aux yeux de nos successeurs, l'administration actuelle de notre ministère, je ne tiens pas d'une manière essentielle à la poétique auréole des gens méconnus" [ Il regrette de ne pas avoir pu rencontrer son interlocuteur. Il repart pour la Creuse, l'Ardèche et la Savoie ] "Si vous voyez M le Duc de P., je vous prie expressément de lui offrir mon hommage & mes pieux souvenirs. J'aurais dû y retourner ; je crains de lui être importun, & cette pensée me rend contraint en sa présence. Il me croit au dessous de ma tâche et me l'a presque avoué ; - dur loyer d'un zèle que rien ne décourage, vous le savez, vous ! Il a accueilli, contre moi, des infirmations, & conçu des préventions qui sont un chagrin constant dans ma vie. La reconnaissance, l'affection qui me lient à un homme qui a tout mon respect enveniment encore une blessure dont je ne guérirai pas. Mais pourquoi diantre vous dis-je tout cela ? Peut-être parce que j'y pense sans cesse. A vous de coeur"‎

‎Belle lettre de l'écrivain, historien chartiste et archiviste Francis Wey (1812-1882), dans laquelle il affirme sa soif de reconnaissance, notamment de la part du "duc de P." (peut-être Ernest Arrighi de Casanova, duc de Padoue, ministre de l'intérieur depuis 1859).‎

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‎DROZ ; [ DROZ, Nicolas François Eugène ]‎

‎[ Lettre autographe signée évoquant le général Michaud : ] 1 L.A.S. datée de Besançon, le 22 floréal an XI [ 12 mai 1803 ] "Monsieur, Lorsque je vous ai présenté une pétition pour admettre au Lycée Fortuné Michaud mon petit neveu, j'ignorais que le Général Michaud eut déjà obtenu du Ministre un arrêté en faveur de César Michaud son frère cadet et je n'aurais pas omis de vous en parler vu le petit nombre de places destinées au département du Doubs ; cependant, comme l'éducation du puiné presse plus que celle du cadet, s'il y avait quelque moyen de faire passer d'abord le plus agé, je vous prie de l'indiquer à M. Michaud qui aura l'honneur de vous présenter les deux fils et vous jugerez de ce qui convient le mieux, sauf à revenir à la suite pour le cadet lorsqu'il sera d'un age plus formé pour profiter de l'instruction du Lycée. Si le Père était en état de payer la pension de l'un, je lui dirais de le faire, mais les pertes qu'il a faites l'ont obligé de vendre la maison à Pontarlier et de se retirer à la campagne et s'il est possible de faire quelque chose d'extraordinaire cela ne tirera pas à conséquence, vu les services du Général Michaud et ceux du général Michaud [d'arcan ? ] qui n'a pas jouï longtemps de la place de Sénateur" [ Droz évoque sur une page le rétablissement de l'Académie, les remarques du Préfet à ce propos, il évoque M. LeFevre ] "Ayant été pendant 40 ans a portée de reconnaître l'utilité du premier établissement, je mourrai content dès que l'on aura repris le continuation du Recueil des Monumens de notre histoire, que j'avais proposé avant que M. Bertin s'en occupe pour la France entière et que j'avais bien avancé sous ses auspices" [... ] "j'espère que nous n'oterez point ce terme de féodalité de votre Dictionnaire quand il ne restera quand il ne restera qu'un tribut rendu au génie aux talens ou a la beauté. Je suis avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur".‎

‎1 L.A.S. de 4 pages, datée de Besançon, le 22 floréal an XI [ 12 mai 1803 ] "Monsieur, Lorsque je vous ai présenté une pétition pour admettre au Lycée Fortuné Michaud mon petit neveu, j'ignorais que le Général Michaud eut déjà obtenu du Ministre un arrêté en faveur de César Michaud son frère cadet et je n'aurais pas omis de vous en parler vu le petit nombre de places destinées au département du Doubs ; cependant, comme l'éducation du puiné presse plus que celle du cadet, s'il y avait quelque moyen de faire passer d'abord le plus agé, je vous prie de l'indiquer à M. Michaud qui aura l'honneur de vous présenter les deux fils et vous jugerez de ce qui convient le mieux, sauf à revenir à la suite pour le cadet lorsqu'il sera d'un age plus formé pour profiter de l'instruction du Lycée. Si le Père était en état de payer la pension de l'un, je lui dirais de le faire, mais les pertes qu'il a faites l'ont obligé de vendre la maison à Pontarlier et de se retirer à la campagne et s'il est possible de faire quelque chose d'extraordinaire cela ne tirera pas à conséquence, vu les services du Général Michaud et ceux du général Michaud [d'arcan ? ] qui n'a pas jouï longtemps de la place de Sénateur" [ Droz évoque sur une page le rétablissement de l'Académie, les remarques du Préfet à ce propos, il évoque M. LeFevre ] "Ayant été pendant 40 ans a portée de reconnaître l'utilité du premier établissement, je mourrai content dès que l'on aura repris le continuation du Recueil des Monumens de notre histoire, que j'avais proposé avant que M. Bertin s'en occupe pour la France entière et que j'avais bien avancé sous ses auspices" [... ] "j'espère que nous n'oterez point ce terme de féodalité de votre Dictionnaire quand il ne restera quand il ne restera qu'un tribut rendu au génie aux talens ou a la beauté. Je suis avec respect, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur".‎

‎Intéressant L.A.S. attribuable au juriste et érudit Nicolas Droz (né à Pontarlier en 1735, mort à Saint-Claude en 1805), dans laquelle il parle du Général Michaud, mais aussi du rétablissement prochain de l'Académie ("des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté"), qui sera effectif l'année suivante, en 1804. Nicolas Droz avait été nommé en 1771 secrétaire perpétuel de l'ancienne Académie, supprimée en 1793. Il était l'oncle du savant Joseph Droz.‎

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‎GRAPPIN, Dom ; [ GRAPPIN, Pierre-Philippe ]‎

‎[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S. d'une page datée de Besançon, le 5 juillet 1807, adressée à Dijon à M. Antoine, ancien ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, membre de plusieurs académies : "Monsieur, Je m'empresse de vous annoncer que le 2 de ce mois vous avez été nommé associé correspondant de l'Académie de Besançon. Je désire que cette nomination vous fasse autant de plaisir qu'elle m'en a fait à moi-même et à tous ceux de nos confrères qui se sont trouvés à la séance. Vous avez été élu à l'unaminité [etc... ] ; [ On joint le brouillon de la réponse de M. Antoine ]‎

‎1 L.A.S. et un brouillon de réponse contrecollé à l'intérieur, conservé sous feuillet double : 1 L.A.S. d'une page datée de Besançon, le 5 juillet 1807, adressée à Dijon à M. Antoine, ancien ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, membre de plusieurs académies : "Monsieur, Je m'empresse de vous annoncer que le 2 de ce mois vous avez été nomé associé correspondant de l'Académie de Besançon. Je désire que cette nomination vous fasse autant de plaisir qu'elle m'en a fait à moi-même et à tous ceux de nos confrères qui se sont trouvés à la séance. Vous avez été élu à l'unaminité [etc... ] ; [ On joint le brouillon de la réponse de M. Antoine ]‎

‎Chanoine bénédictin, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté, Dom Grappin (1738-1833) fut prêtre jureur et est connu pour sa correspondance avec l'abbé Grégoire.‎

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‎ABOUT, Edmond‎

‎[ Superbe lettre autographe signée, adressée à Charles Deulin : Edmond About, élève normalien, et amoureux fou, prodigue ses conseils pour le concours de l'Ecole Normale Supérieure : ] 1 L.A.S. de 4 pages affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ]‎

‎1 L.A.S. de 4 pages sous enveloppe jointe affranchie le 4 mars 1849, adressée à M. "Deulin, Etudiant, à Condé sur l'Escaut" : Edmond About s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt "mais heureusement vous êtes en état de me comprendre et de m'excuser quand je vous dirai que je vous aurai répondu depuis longtemps si je n'étais moi-même amoureux, et sérieusement, c'est à dire follement et de manière à ne pouvoir rien faire de sérieux, pas même une lettre à un ami. Il y a peut-être cette différence entre votre infirmité et la mienne que vous êtes probablement heureux, ou que vous pourrez l'être ; tandis que moi sauf le bonheur d'aimer, je n'en attends, je n'en espère et je ne voudrais même pas en désirer d'autre. [... ] Celui qui vous écrit est dans une impasse d'où l'on ne sort que par un mariage ou par une infamie ; or ni l'un ni l'autre ne sont de mon goût. Je désire de tout mon coeur, mon coeur ami, que vous soyez plus heureux que moi" [ About se réjouit de la vie douce de son ami à Condé-sur-l'Escaut : ] "Je vous félicite donc sincèrement de n'être pas venu à Paris, et d'avoir compté vainement sur M. de Falloux. Si je l'avais connu la dernière fois que je vous ai écrit, j'aurai pu vous éclairer sur la nature de sa parole. Il est venu nous voir à l'Ecole et nous a noyés de compliments délayés et très fades : au reste, il nous déteste et ne songe qu'à nous traiter comme l'école d'administration" [ Il l'invite à se préparer lui-même au concours de l'Ecole : ] "Dans le cas où vous ne seriez pas reçu (ce dont les Dieux nous gardent !) vous vous seriez fait connaître de ces messieurs, et ils vous obtiendraient une place de professeur en province ; en attendant, ils l'ont fait pour un de nos camarades qui ne vous valait pas, et qui avait été refusé pour impertinence à l'examen oral" [ Il répond ensuite en 11 points à toutes ces questions sur l'examen ; durée, longueur, compositions en vers, examens oraux, et notamment pour la dissertation philosophique : ] "Lisez le manuel des trois demi-ânes éclectiques Simon, Jacquin et Saisset ; prenez, si vous avez le temps, une teinture de Descartes, de Malebranche et de Leibnitz. Généralement, la composition est mal faite" [Pour la question d'histoire :] " Peu d'élèves savent répondre par des faits ; on dit le plus de généralités qu'on peut. Une date, quelquefois deux, et c'est tout" [Avec la même verve, il continue plus loin : ] "D'auteurs français, je vous conseille de n'en lire aucun, et surtout de vous abstenir du commentaire de Laharpe. A l'examen, on ne vous demande pas de français, mais du latin et du grec. Ne lisez de français que ce qu'il vous faut pour vous former le style [etc... ] "Je crains, mon cher ami, que vous ne vous fassiez beaucoup d'illusions sur l'Ecole. J'ai été comme vous, mais je ne veux pas anticiper sur votre expérience personnelle. Vous ne trouverez pas ici tout ce que vous espérez. Mais du moins vous y trouverez un ami" [... ]‎

‎Magnifique lettre destinée au futur journaliste et écrivain Charles Deulin (1827-1877), l'auteur des "Contes d'un buveur de bière". Edmond About (1828-1885) était rentré à l'Ecole Normale Supérieure en 1848, il sera reçu premier à l'agrégation de lettres en 1851. Il fournit ici ses meilleurs conseils à son ami, et propose un témoignage exceptionnel sur le concours de la rue d'Ulm (où l'Ecole Normale Supérieure venait de s'installer en 1847). Superbe autogaphe (fente et effrangures n'affectant pas le texte sur un bord).‎

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‎DEULIN, Charles‎

‎[ Lettre autographe signée : ] 1 L.A.S. d'une page : "Mon cher ami, j'ai reçu votre volume, merci [ ...] et j'en rendrai compte dans le Journal Pour Tous, que je vous adresserai. Je vous laisse deux exemplaires pour nos amis de Lille [... ] Pourrez-vous, de votre côté, en dire quelques mots dans la "Revue de l'Instruction Publique" [ ... ] Avez-vous lu le trop aimable article que Duchesne m'a fait dans le "Petit Figaro" hier soir ?‎

‎1 L.A.S. d'une page, non daté : "Mon cher ami, j'ai reçu votre volume, merci [ ...] et j'en rendrai compte dans le Journal Pour Tous, que je vous adresserai. Je vous laisse deux exemplaires pour nos amis de Lille [... ] Pourrez-vous, de votre côté, en dire quelques mots dans la "Revue de l'Instruction Publique" [ ... ] Avez-vous lu le trop aimable article que Duchesne m'a fait dans le "Petit Figaro" hier soir ?‎

‎Né à Condé-sur-l'Escaut, Charles Deulin (1827-1877) fit ses études à Valenciennes avant de partir à Paris où il épousa la soeur de Francisque Sarcey. Il y mènera une belle carrière de journaliste et de critique dramatique, et rencontrera un beau succès avec ces "Contes d'un Buveur de Bière", préfacés par Sainte-Beuve lui-même‎

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‎PRAROND, Ernest‎

‎[ Lettre autographes signée : ] 1 L.A.S. de 2 pages, datée d'Abbeville, le 7 avril 1888 : [ Lettre adressée à un confrère, il lui transmets l'adresse de M. Dergny à Grandcourt par Londinière, et s'inquiète de son état de santé : ] "J'espère qu'un peu de repos, de ce repos si dur aux gens de lettres, et la bonne saison qui arrive un peu tardivement cette année vous remettront prochainement poète et historien devant votre table" [ ... ]‎

‎1 L.A.S. de 2 pages, datée d'Abbeville, le 7 avril 1888, contrecollée sur papier fort avec commentaires manuscrits : [ Lettre adressée à un confrère, il lui transmets l'adresse de M. Dergny à Grandcourt par Londinière, et s'inquiète de son état de santé : ] "J'espère qu'un peu de repos, de ce repos si dur aux gens de lettres, et la bonne saison qui arrive un peu tardivement cette année vous remettront prochainement poète et historien devant votre table" [ ... ]‎

‎Né à Abbeville, l'écrivain et historien régional Ernest Prarond (1821-1909) écrivit notamment avec Charles Baudelaire, qu'il avait rencontré lors de ses études à Paris, de 1839 à 1846.‎

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‎HUGUES, Clovis‎

‎[ 4 lettres autographes signées et une carte de visite avec mot autographe signé ]‎

‎4 L.A.S. dont une datée d'octobre 1899 et une C.D.V. avec 16 lignes autographes‎

‎Petit lot de 5 documents autographes signés du poète occitan (Majoral du Félibrige) et député Clovis Hugues (1851-1907).‎

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‎GASQUET, Joachim‎

‎[ Carte autographe signée adressée à Fernand Hauser : ] "Avec mes bons souvenirs, mon cher poëte, l'espoir de vous rencontrer bientôt. C'est très possible... Les dieux vous gardent"‎

‎Carte de correspondance des Armées de la République, adressée à "Monsieur Fernand Hauser, Attaché d'Intendance" à Epinal, par "Joachim Gasquet", porte-drapeau du 341e régiment, 1 page, s.d. [circa 1914-1918 ]‎

‎Intéressante carte, rédigée par le poète Joachim Gasquet (1873-1921) sur une de ces "cartes de correspondance des Armées de la République" utilisées pendant la Première Guerre Mondiale, et adressée au journaliste et écrivain Fernand Hauser. Mobilisé comme garde-frontière en 1914, Joachim Gasquet rejoint le front de l'Est comme volontaire jusqu'en 1916 ; décoré, il sera nommé sous-lieutenant porte-drapeau. Victime notamment de dysenterie, il mourra prématurément en 1921.‎

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‎DULAURE, Jacques-Antoine‎

‎[ Pièce autographe signée : ] 1 P.A.S. d'une page, datée de Paris, 3 Pluviôse An 7 : "Je soussigné Jacques Antoine Dulaure, représentans du Peuple, membre du Conseil des Cinq Cents, déclare que je n'ai été compris, soit dans mon Départ., soit à Paris, sur aucuns rôles de contributions en l'an 6 et années antérieures, pourquoi je ne puis représenter, pour percevoir le dernier semestre de l'an 6 des rentes [... ]"‎

‎1 P.A.S. d'une page, datée de Paris, 3 Pluviôse An 7 [ 22 janvier 1799 ], ancien cachet de la collection Crawford‎

‎Pièce autographes signée du célèbre historien et homme politique Jacques-Antoine Dulaure (1755-1835), qui à la fin de son mandat de Conventionnel, avait été élu au Conseil des Cinq-Cents, puis réélu par le département du Puy-de-Dôme en germinal an V. Dulaure reste notamment fameux pour son "Histoire civile, physique et morale de Paris".‎

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‎DESROUSSEAUX, Alexandre‎

‎[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S. datée de Lille, le 11 avril 1882 [ Alexandre Desrousseaux remercie un directeur pour les informations sur le montant de sa retraite : ] "Cette somme de 1230 francs, à percevoir annuellement, est bien alléchante. Me permettra-ton de la toucher ?" [... ]‎

‎1 L.A.S. datée de Lille, le 11 avril 1882, 1 page sur papier à en-tête de l'octroi de la Ville deLillen [ Alexandre Desrousseaux remercie un directeur pour les informations sur le montant de sa retraite : ] "Cette somme de 1230 francs, à percevoir annuellement, est bien alléchante. Me permettra-ton de la toucher ?" [... ]‎

‎Le chansonnier lillois Alexandre Joachim Desrousseaux (1820-1892) connut tôt la réussite ; sa chanson la plus célèbre reste bien sûr "Le P’tit Quinquin" (« Le petit enfant ») écrite en 1853 en ch'ti sous le titre original de "L'canchon Dormoire" ("Berceuse").‎

Bookseller reference : 63992

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‎DORCHAIN, Auguste‎

‎[ Pièce autographe signée, billet consacré à Frédéric Mistral : ] 1 P.A.S. d'une page : "Mistral a réalisé par son oeuvre et par sa vie la figure idéale du poète. Tout y est tendresse et noblesse, tout y est pureté, simplicité, fidélité, lumière. En un temps qui, pour sa honte à venir et comme dans un aveu de sa présente pourriture, verra peut-être ériger sur une de nos places telle effigie immonde, évocatrice d'oeuvres perverses et pervertissantes dont on n'oserait pas même graver les titres sur le socle - il est beau, il est bon, il est exemplaire que le poète de Calendal et de Mireille ait sa statue, sans plus attendre. Et lorsqu'après une très longue vieillesse il entrera dans l'éternité, je pressens qu'on dressera de même son image sous les routes de ce Panthéon au fronton duquel, d'avance et comme pour lui inspirer le plus sublime de ses poèmes, David d'angers avait sculpté le Tambour d'Arcole".‎

‎[ Pièce autographe signée, billet consacré à Frédéric Mistral : ] 1 P.A.S. d'une page : "Mistral a réalisé par son oeuvre et par sa vie la figure idéale du poète. Tout y est tendresse et noblesse, tout y est pureté, simplicité, fidélité, lumière. En un temps qui, pour sa honte à venir et comme dans un aveu de sa présente pourriture, verra peut-être ériger sur une de nos places telle effigie immonde, évocatrice d'oeuvres perverses et pervertissantes dont on n'oserait pas même graver les titres sur le socle - il est beau, il est bon, il est exemplaire que le poète de Calendal et de Mireille ait sa statue, sans plus attendre. Et lorsqu'après une très longue vieillesse il entrera dans l'éternité, je pressens qu'on dressera de même son image sous les routes de ce Panthéon au fronton duquel, d'avance et comme pour lui inspirer le plus sublime de ses poèmes, David d'angers avait sculpté le Tambour d'Arcole". On joint une carte postale (portrait de Mistral)‎

‎Rétrospectivement curieuse et amusante pièce autographe signée de l'écrivain de Cambrai, Auguste Dorchain (1857-1930).‎

Bookseller reference : 63993

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‎EDWARDS, William Frédéric‎

‎[ Lettre autographe signée - On joint le Discours de Berriat-Saint-Prix prononcé aux Funérailles de M. William Edwards : ] 1 L.A.S. d'une page, adressée à M. Sivial, rue Caumartin : "Monsieur, je regrette beaucoup de ne pouvoir assister à votre opération aujourd'hui. Permettez-moi de demander cet [... ] pour M . Jenner professeur d'Edimbourgh" [...] ; [On joint : ] Funérailles de M. William Edwards. Versailles le 26 juillet 1842. Discours de M. Berriat-Saint-prix‎

‎[ Lettre autographe signée - On joint le Discours de Berriat-Saint-Prix prononcé aux Funérailles de M. William Edwards : ] 1 L.A.S. d'une page, s.d., adressée à M. Sivial, rue Caumartin : "Monsieur, je regrette beaucoup de ne pouvoir assister à votre opération aujourd'hui. Permettez-moi de demander cet [... ] pour M . Jenner professeur d'Edimbourgh" [...] ; [On joint : ] Funérailles de M. William Edwards. Versailles le 26 juillet 1842. Discours de M. Berriat-Saint-prix, Imprimerie Paul Renouard, 8 pp.‎

‎Intéressante réunion de cet autographe de l'ethnologue d'origine anglo-jamaïcaine William Frédéric Edwards (1777-1842), naturalisé français en 1828, et de son éloge mortuaire par Berriat-Saint-Prix. Frère d'Henri Milne Edwards, il s'adresse ici à M. "Sivial", probablement l'important chirurgien français Jean Civiale.‎

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‎FONTANE, Marius‎

‎[ 2 pièces autographes signées : ] 1 L.A.S. datée du 1er juin 1863 : "Monsieur, Je reçois à l'instant un numéro de "La Publicité" ! Je vous remercie du fond du coeur des bonnes lignes que vous avez bien voulu m'y consacrer. Il m'est doux de rencontrer une telle sympathie dans mon pays natal [... ] Vous avez dit vrai : j'ai "l'amour de l'art et la foi en l'avenir", et si je dois concourir au grand oeuvre que j'ambitionne pour tous, cette "rénovation sociale" dont vous parlez, j'y apporterai la force d'une conviction inébranlable et l'arme, s'il y a combat, d'une énergique volonté. Je ne vous envoie pas mon livre, car vous l'avez lu et me réserve de vous l'offrir moi-même à mon prochain voyage à Marseille et j'aime à vous prévenir que vous recevrez dans quelques semaines une façon d'extraits de mes notes de voyage que sous le titre "Les Marchands de femmes" traite des moeurs orientales et met à nu une des plaies de la vie arabe à Bethléem" [ ... ] ; [ On joint : ] Une P.A.S. de 6 lignes‎

‎[ 2 pièces autographes signées : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée du 1er juin 1863 : "Monsieur, Je reçois à l'instant un numéro de "La Publicité" ! Je vous remercie du fond du coeur des bonnes lignes que vous avez bien voulu m'y consacrer. Il m'est doux de rencontrer une telle sympathie dans mon pays natal [... ] Vous avez dit vrai : j'ai "l'amour de l'art et la foi en l'avenir", et si je dois concourir au grand oeuvre que j'ambitionne pour tous, cette "rénovation sociale" dont vous parlez, j'y apporterai la force d'une conviction inébranlable et l'arme, s'il y a combat, d'une énergique volonté. Je ne vous envoie pas mon livre, car vous l'avez lu et me réserve de vous l'offrir moi-même à mon prochain voyage à Marseille et j'aime à vous prévenir que vous recevrez dans quelques semaines une façon d'extraits de mes notes de voyage que sous le titre "Les Marchands de femmes" traite des moeurs orientales et met à nu une des plaies de la vie arabe à Bethléem" [ ... ] ; [ On joint : ] Une P.A.S. de 6 lignes‎

‎Né à Marseille, l'historien et orientaliste Marius Fontane (1838-1914) reste connu comme Secrétaire général de la Compagnie maritime universelle du canal de Suez puis secrétaire de Ferdinand de Lesseps, et sera condamné pour corruption à l'occasion du scandale retentissant du Canal de Panama.‎

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‎PATIN DE LA FIZELIERE, Albert‎

‎[ Lettre autographe signée, pleine d'ironie. La Fizelière règle ses comptes littéraires avec le "Courrier de Paris" : ] 1 L. A.S. de 3 pages, datée du 18 septembre : [ Il regrette qu'on ne l'ai pas prévenu que ses services n'étaient plus attendus : ] "J'ai donc fait une chronique, mais on me l'a laissée pour compte. Il aurait peut-être été plus correct de le faire savoir qu'on n'en avait plus besoin. Mais je n'ignore pas que les moeurs du journalisme ont beaucoup changé depuis quelque temps, aussi je passe condamnation sur ce sujet. J'ai lu votre nouveau programme. J'ai vu que le Courrier de Paris s'est mis en frais d'une "Nuance littéraire". Je vous en félicite et je m'en félicite aussi de mon côté ; car cela m'explique en quoi vous n'avez plus besoin de ma collaboration. J'éprouvais quelque embarras à la réfuter à un jeune confrère, et je suis aise de me trouver libre d'un engagement qui, je l'avoue, devenait onéreux pour moi. Et puis vous exigiez de moi - si j'ai bien compris votre lettre - des courriers dans le genre des inimitables lettres de Mme de Girardin ou des spirituelles chroniques de Villemot. C'était là plus que je pouvais faire. Si vous avez eu l'adresse de mettre la main sur le "rara avis" capable de réaliser ce prodige, faites le moi connaître, je vous prie, et je me charge de lui faire donner mille francs par mois dans un grand journal. Quant à moi, mon ambition personnelle ne saurait aller jusque là. Vous l'aurez bien compris, & je vous remercie de m'avoir épargné la rougeur de vous en faire l'aveu. Enfin, le Courrier de Paris a une nuance littéraire, comme la Revue des Deux Mondes a un esprit. C'est parfait. [... ] permettez-moi à ce sujet, un petit conseil : exigez d'eux aussi une légère teinture grammaticale. Il y en a deux ou trois dont la syntaxe doit faire tressaillir d'horreur les cendres de Lhomond et de Wailly dans leur vénérable sépulture" [il reste néanmoins à sa disposition : ] "pourvu que vous n'exigiez de moi ni le génie du Vicomte de Launay ni le bon sens incisif d'Auguste Villemot ]‎

‎1 L. A.S. de 3 pages sur papier bleu, datée du 18 septembre (sans mention d'année) : [ Il regrette qu'on ne l'ai pas prévenu que ses services n'étaient plus attendus : ] "J'ai donc fait une chronique, mais on me l'a laissée pour compte. Il aurait peut-être été plus correct de le faire savoir qu'on n'en avait plus besoin. Mais je n'ignore pas que les moeurs du journalisme ont beaucoup changé depuis quelque temps, aussi je passe condamnation sur ce sujet. J'ai lu votre nouveau programme. J'ai vu que le Courrier de Paris s'est mis en frais d'une "Nuance littéraire". Je vous en félicite et je m'en félicite aussi de mon côté ; car cela m'explique en quoi vous n'avez plus besoin de ma collaboration. J'éprouvais quelque embarras à la réfuter à un jeune confrère, et je suis aise de me trouver libre d'un engagement qui, je l'avoue, devenait onéreux pour moi. Et puis vous exigiez de moi - si j'ai bien compris votre lettre - des courriers dans le genre des inimitables lettres de Mme de Girardin ou des spirituelles chroniques de Villemot. C'était là plus que je pouvais faire. Si vous avez eu l'adresse de mettre la main sur le "rara avis" capable de réaliser ce prodige, faites le moi connaître, je vous prie, et je me charge de lui faire donner mille francs par mois dans un grand journal. Quant à moi, mon ambition personnelle ne saurait aller jusque là. Vous l'aurez bien compris, & je vous remercie de m'avoir épargné la rougeur de vous en faire l'aveu. Enfin, le Courrier de Paris a une nuance littéraire, comme la Revue des Deux Mondes a un esprit. C'est parfait. [... ] permettez-moi à ce sujet, un petit conseil : exigez d'eux aussi une légère teinture grammaticale. Il y en a deux ou trois dont la syntaxe doit faire tressaillir d'horreur les cendres de Lhomond et de Wailly dans leur vénérable sépulture" [il reste néanmoins à sa disposition : ] "pourvu que vous n'exigiez de moi ni le génie du Vicomte de Launay ni le bon sens incisif d'Auguste Villemot ]‎

‎Belle et curieuse lettre autographe signée du critique et historien Albert de la Fizelière (1819-1878), proche de Baudelaire, Champfleury ou Baudelaire, dont il rédigera la première bibliographie. L'un des grands journaux parisiens, le "Courrier de Paris" inaugura le règne de la chronique quotidienne.‎

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‎FRANCE, Anatole‎

‎[ 2 pièces autographes : ] 1 P.A. d'une page : "L'arbre des fées. Aubrit, dit Jannel, celui dont la femme Jeanne, l'une des marraines de la Pucelle prétendait avoir vu des fées dans le h. du B.C. [bois chenu ], maire ou régisseur à Domrémy des Seigneurs de Bourlemont, de Donrémy et de Greux [... ] ; [On joint : ] 1 P.A. d'une page : [ Sur les saintes et les raisons de les invoquer : ] "Ste Agathe contre l'incendie et les maux de sein, pour les nourrices ; Ste Agnès contre les périls de la mer ; Ste Anastasie [ ... ] ; Ste Appoline contre les maux de dents [etc...]‎

‎2 P.A. d'une page chacune, non datée [circa 1907 ? ], montée sur carton fort : "L'arbre des fées. Aubrit, dit Jannel, celui dont la femme Jeanne, l'une des marraines de la Pucelle prétendait avoir vu des fées dans le h. du B.C. [bois chenu ], maire ou régisseur à Domrémy des Seigneurs de Bourlemont, de Donrémy et de Greux [... ] ; [On joint : ] 1 P.A. d'une page : [ Sur les saintes et les raisons de les invoquer : ] "Ste Agathe contre l'incendie et les maux de sein, pour les nourrices ; Ste Agnès contre les périls de la mer ; Ste Anastasie [ ... ] ; Ste Appoline contre les maux de dents [etc...]‎

‎Deux intéressantes pièces autographes d'Anatole France, vraisemblablement rédigée comme notes préparatoires à son ouvrage sur Jeanne d'Arc. Ces deux pièces proviennent de la collection de l'écrivain, folkloriste et écrivain fantastique Claude Seignolle, qui a ajouté de brèves notes sous les autographes dont celle-ci : "Anatole France... folkloriste !".‎

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‎FAURE, Gabriel‎

‎[ Lettre autographe signée. Gabriel Faure félicite Edouard Estaunié de son élection à l'Académie Française : ] 1 L.A.S. d'une page datée du 15 novembre 1923 sous enveloppe affranchie : "Mon cher Confrère, Ma vieille amitié pour mon compatriote André Rivoire ne m'empêche pas de vous adresser, et de tout coeur, mes vives et biens cordiales félicitations pour votre brillante élection. Que n'ai-je une brassée de lys rouges de St Christophe en Oisans à vopus envoyer ! [...]‎

‎1 L.A.S. d'une page datée du 15 novembre 1923 sous enveloppe affranchie : "Mon cher Confrère, Ma vieille amitié pour mon compatriote André Rivoire ne m'empêche pas de vous adresser, et de tout coeur, mes vives et biens cordiales félicitations pour votre brillante élection. Que n'ai-je une brassée de lys rouges de St Christophe en Oisans à vopus envoyer ! [...]‎

‎Lettre de félicitations envoyées par l'écrivain et critique Gabriel Faure (1877-1962) pour l'élection à l'Académie Française du romancier Edouard Estaunié (1862-1942).‎

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‎FERRIER, Paul‎

‎[ Deux lettres autographes signées, adressées à Théodore Massiac, collaborateur au Gil Blas : ] 1 L.A.S. de 2 pages, non datée : [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page‎

‎2 L.A.S. à savoir 1 L.A.S. de 2 pages, non datée [ circa 1887 ? ]: [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page‎

‎Très intéressante lettre autographe signée dans laquelle l'écrivain et librettiste Paul Ferrier (1843-1920) évoque sa collaboration avec Fabrice Carré, sa jeunesse d'avocat (et sa robe jetée aux orties pour une moustache !), et évoque la soprano Emilie Mily-Meyer qui tient le premier rôle dans leur dernière oeuvre.‎

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