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‎ZOLLER, Otto:‎

‎Dankesbrief von der Hand des Nationalrats Otto Zoller (1864 - 1940) aus Bern an Jean Grellet, Sekretär des schweiz. Buchdruckervereins in Basel, im Juni 1903.‎

‎in-8vo, Brief + Couvert (Briefpapier des Nationalrats), beides in bestem Zustand erhalten. Einzelblatt‎

‎Zoller war Redaktor der ‘Basler Zeitung’ und von 1902 bis 1905 im Nationalrat für den Kanton BS. Er bedankt sich für den Erhalt einer "urgelungenen" Fotografie, geschossen an einem Fest in Genf. Auch seine Frau habe viel Spass daran gehabt. Er schliesst mit den Worten "Ich wusste ja gar nichts davon, Sie Attentäter! Freundschaftlicher und kollegialer Gruss - Zoller". Image disp.‎

Bookseller reference : 1470.1aaf

Livre Rare Book

Harteveld Rare Books Ltd.
Fribourg Switzerland Suiza Suíça Suisse
[Books from Harteveld Rare Books Ltd.]

€183.88 Buy

‎ZOLA (Emile).‎

‎L'Assommoir.‎

‎Paris Charpentier 1877 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin tabac à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservées (Vermorel), III + 569 pp. Édition originale peu commune et, selon Clouzot, "très recherchée, même sur papier ordinaire". Exemplaire revêtu d'une belle reliure signée, quasi contemporaine, et enrichi d'un précieux billet autographe inédit de Zola à Mallarmé (une page in-8 datée du 7 février 1877, plat supérieur de l'enveloppe conservé). Cette brève missive, au propos assez anodin, n'est autre que la réponse de Zola à la longue et brillante lettre que Mallarmé venait de lui adresser après avoir lu L'Assommoir. On sait que Mallarmé saluait dans sa lettre du 3 février 1877 les qualités esthétiques du roman, parlant d'une "admirable tentative linguistique", là où la plupart des contemporains s'indignaient des crudités de langage. Aussi est-il surprenant de découvrir ici que Zola ne relève dans le courrier de son "cher confrère" que les considérations les plus triviales : sa proposition d'aller lui "serrer la main" l'un de ces jeudis et "l'étrange lapsus" que Mallarmé lui a signalé. "Tout le monde a passé à côté sans l'apercevoir", note Zola qui semble lui-même ne pas mesurer l'importance de la lettre à laquelle il répond. Comme le résument les éditeurs de la correspondance de Zola, "les deux hommes s'estimaient, [mais] Zola, certes, ne comprenait pas bien les recherches de Mallarmé".‎

Bookseller reference : 54327

Livre Rare Book

Vignes Online
Paris France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€6,000.00 Buy

‎ZOLA (Emile).‎

‎L'Assommoir.‎

‎Paris Charpentier 1877 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin tabac à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservées (Vermorel), III + 569 pp. Édition originale peu commune et, selon Clouzot, "très recherchée, même sur papier ordinaire". Exemplaire revêtu d'une belle reliure signée, quasi contemporaine, et enrichi d'un précieux billet autographe inédit de Zola à Mallarmé (une page in-8 datée du 7 février 1877, plat supérieur de l'enveloppe conservé). Cette brève missive, au propos assez anodin, n'est autre que la réponse de Zola à la longue et brillante lettre que Mallarmé venait de lui adresser après avoir lu L'Assommoir. On sait que Mallarmé saluait dans sa lettre du 3 février 1877 les qualités esthétiques du roman, parlant d'une "admirable tentative linguistique", là où la plupart des contemporains s'indignaient des crudités de langage. Aussi est-il surprenant de découvrir ici que Zola ne relève dans le courrier de son "cher confrère" que les considérations les plus triviales : sa proposition d'aller lui "serrer la main" l'un de ces jeudis et "l'étrange lapsus" que Mallarmé lui a signalé. "Tout le monde a passé à côté sans l'apercevoir", note Zola qui semble lui-même ne pas mesurer l'importance de la lettre à laquelle il répond. Comme le résument les éditeurs de la correspondance de Zola, "les deux hommes s'estimaient, [mais] Zola, certes, ne comprenait pas bien les recherches de Mallarmé".‎

Bookseller reference : 54327

Livre Rare Book

Vignes Online
Eymoutiers France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€6,000.00 Buy

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe signée adressée à Henry Fouquier à propos de La Terre : "Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi."‎

‎Paris 11 février 1888, 13,2x20,5cm, 2 pages sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Fouquier, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance complète d'Emile Zola éditée par le CNRS et les Presses de l'Université de Montréal. Belle lettre évoquant La Terre et La Puissance des Ténèbres de Tolstoï. Henry Fouquier (1838-1900) fut critique littéraire et chroniqueur pour de nombreux journaux. Proche ami de Guy de Maupassant, il appuya la candidature d'Emile Zola à l'Académie française. Cette lettre lui a été adressée au lendemain de la représentation de La Puissance des Ténèbres de Tolstoï au Théâtre-Libre. Nous n'avons pu trouver trace d'un article dans lequel le journaliste aurait fait le rapprochement entre le drame russe et La Terre d'Emile Zola, mais ce dernier lui adresse ici des remerciements: «Merci, mon cher Fouquier, de ce que vous voulez bien dire de «la Terre», si attaquée. J'en suis touché vivement, et croyez à toute ma gratitude.» Il faut dire que la critique n'a pas été tendre avec le quinzième volume des Rougon-Macquart qui, dès sa parution en feuilleton dans le Gil Blas, déchaîna les passions. Le 18 août 1887, alors que la fin du roman n'est même pas encore révélée au public, paraît dans Le Figaro le «Manifeste des Cinq», rédigé par Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Marguerite et Gustave Guiches. Ces jeunes auteurs dressent un constat sans appel: «La Terre a paru. La déception a été profonde et douloureuse. Non seulement l'observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractéristiques, mais la note ordurière est exacerbée encore, descendue à des saletés si basses que, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie : le Maître est descendu au fond de l'immondice.[...] Nous répudions ces bonshommes de rhétorique zoliste, ces silhouettes énormes, surhumaines et biscornues, dénuées de complication, jetées brutalement, en masses lourdes, dans des milieux aperçus au hasard des portières d'express. De cette dernière uvre du grand cerveau qui lança L'Assommoir sur le monde, de cette Terre bâtarde, nous nous éloignons résolument, mais non sans tristesse. Il nous poigne de repousser l'homme que nous avons trop fervemment aimé. » Zola, qui mûrissait l'idée d'un roman paysan depuis une dizaine d'années, est profondément touché et bien qu'il n'ait aucune réaction publique à ces accusations, sa correspondance est essaimée d'explications de l'uvre dont seule la brutalité semble avoir retenu l'attention des lecteurs: «Mais vous ajoutez que notre thèse, à Tolstoï et à moi, est la même et peut se résumer en ceci: le travail de la terre est corrupteur. Tolstoï, il me semble, protesterait bien haut, et quant à moi, je vous affirme que je n'ai jamais voulu prouver une telle chose, radicalement fausse à mon avis. Ce que je pense, c'est que la petite propriété, telle qu'elle existe chez nous, c'est que la suite de faits sociaux qui ont abouti à notre forme sociale, nous ont donné notre paysan d'aujourd'hui, avec ses qualités et ses vices. Notre paysan est le prisonnier de sa terre, et non l'homme libre qu'il devrait être. Comment voulez-vous qu'il n'y étouffe pas, dans son ignorance et sa passion unique? Labourer est très sain, mais à la condition qu'on sera le maître de son champ, au lieu d'en être le forçat. Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi.» Très belle lettre du maître du naturalisme révélant une nouvelle facette de l'un des plus brutaux volumes des Rougon-Macquart. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 79098

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Books from Le Feu Follet]

€3,000.00 Buy

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe signée adressée à une correspondante inconnue : "Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune."‎

‎Bénodet (Finistère) 10 septembre 1883, 13,2x20,3cm, 2 pages sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à une correspondante inconnue, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre relatant la traduction des uvres d'Emile Zola et les démêlés juridiques inhérents à leur diffusion clandestine. Cette missive est visiblement adressée à une correspondante envisagée pour la traduction allemande de La Joie de vivre: «Je vous prierai de me donner la réponse la plus prompte possible, au sujet de la traduction de La Joie de vivre ; car je reçois déjà des propositions d'Allemagne, et je voudrais savoir à quoi m'en tenir. » En cet automne 1883, Zola - pourtant en villégiature en Bretagne - est très pris par la gestion de la traduction de ses uvres qu'il gère directement avec les éditeurs. On voit ici de l'acharnement avec lequel il mène les négociations: «Je vous répète que je n'accepterai qu'une somme fixe et payée d'avance. C'est plus simple, et sans surprise possible.» Mais les choses ne sont pas simples et Zola, dont les uvres connaissent déjà un fort succès, doit lutter contre l'édition clandestine de ses romans.Totalement éludés par les biographes, les démêlés avec l'éditeur hongrois Gustav Grimm sont pourtant un leitmotiv de la correspondance zolienne: «Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune. Déjà la Nouvelle Presse libre, de Vienne, lui a fait un procès en mon nom. Mais il paraît que nous n'avons pas de traité avec la Hongrie. J'attends la signature d'un traité, qu'on dit prochaine.» En effet, Grimm avait déjà fait publier sans l'autorisation de Zola les traductions en langue allemande de deux romans: Nana (1881) et Pot-Bouille (Der häusliche Herd, 1882) Ces parutions illégales découragèrent les éditeurs allemands Curt Busch et George Kuhr qui, très intéressé par la diffusion du roman auprès des lecteurs germanophones, déclarèrent forfait. Gustav Grimm, qui consentit finalement à respecter les traités commerciaux, remporta la partie et fit paraître la toute première traduction allemande de La Joie de vivre en 1889 sous le titre Die Lebensfreude. Celui que Zola qualifie ici de «simple voleur» obtiendra finalement l'autorisation de diffuser la traduction allemande de l'intégralité des vingt volumes des Rougon-Macquart entre 1892 et 1899. Intéressante lettre révélant les rouages éditoriaux des Rougon-Macquart et témoignant de l'ardeur avec laquelle Zola mena les négociations inhérentes à la traduction de sa grande fresque héréditaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 79106

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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€1,800.00 Buy

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable."‎

‎Médan 23 juin 1882, 13,4x21,6cm, 1 page 1/2 sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart: Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Cette réponse serait donc la toute première que l'écrivain adressa au chef de rayon, en réponse à sa lettre du 19 juin 1882. Bien loin d'imaginer le vif succès que remportera ce nouveau roman, Zola semble même le prendre à la légère: «Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable. Vos notes sont excellentes.[...] Enfin, me voilà au travail. Le sujet est à la fois bien vaste - et bien ingrat pour un roman. On devra me tolérer un peu de fiction, car il faut bien que je passionne la matière. Mais je tâche de m'en tenir le plus strictement possible à mes notes. » Il faut dire que Carbonnaux prend son rôle d'informateur très à cur et, n'ayant aucun doute quant au succès du livre, il écrit: «Dans le bâtiment chez nous d'ailleurs, partout on attend votre livre. Les lecteurs ne vous manqueront pas. Soyez-en sûr. Vous n'en êtes plus à compter les succès celui-là s'annonce comme devant dépasser les autres.» (lettre du 19 juin 1882) Car un autre ouvrage, sur le même sujet, vient de paraître: «J'ai lu le volume de Pierre Giffard. Il me paraît comme vous injuste et même faux dans plusieurs parties. C'est bâclé. Il aurait fallu, pour un pareil ouvrage de documents purs, une entière exactitude. Moi qui écris une uvre d'imagination, je ne me permettrai pas de tels écarts.» C'est Carbonnaux qui avait signalé l'ouvrage à Zola: «Pierre Giffard du Figaro vient de faire paraître chez Havard un vol de 300 pages intitulé « Les Grands bazars de Paris ». [...] On sait que le Figaro est inféodé au Louvre [magasin concurrent au Bon Marché] & on peut assurer que ce livre a été commandé et bâclé dès que votre intention de traiter le même sujet a été connue. [...] Il fallait déguiser un peu la réclame pour le Louvre.» (lettre du 19 juin 1882) On voit bien ici à quel point les grands magasins fascinent et l'on comprend l'immense succès que remportera ce roman de Zola décrivant leur avènement et leur suprématie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 79108

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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€2,800.00 Buy

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient."‎

‎Médan 16 novembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. «J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons.» Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire: «Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place.» La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché: «Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [...] Neuf heures sonnaient. [...] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même.» (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus: «Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de la besogne, ce jour-là ?» Le 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux répondra de manière précise à ces sollicitations: «Le samedi soir toute la marchandise est sortie des casiers et mise en pile s'il s'agit d'étoffes en tas ou ballots si ce sont des confections - ce sont à terre ou sur les comptoirs - chaque sorte ou genre espacés afin de rendre la besogne de vérification intelligible à première vue. La marchandise ainsi classée est inscrite sur des notes de papier distribué par le bureau de comptabilité générale et numérotées de 1 à ... par comptoir. Le dimanche - grand appel. C'est là le jour d'inventaire. Un patron les note à la main vérifie - une pile par ci - une pile par là - suivant qu'un gros chiffre, prix ou quantité l'a frappé. Si la quantité est reconnue exacte - il paraphe la note - S'il y a erreur on rectifie. Cela arrive quelquefois mais c'est rare. Ce travail de vérification a été fait plusieurs fois par le premier ou les seconds. Quand le patron a terminé les commis remettent tout en place pour la vente du lendemain. Alors quelqu'un d'autorisé, premier ou second, appelle ces notes numérotées et paraphées - non plus les sommes ou totaux mais le détail à un caissier présent pour la circonstance. Derrière le caissier est un commis qui surveille si l'écrit est conforme à l'appel. C'est cet écrit qui reste pièce officielle dans les archives de la maison. Chaque rayon mis en ordre, les vendeurs s'en vont. Après eux chefs et sous-chefs de comptoir dès que l'appel est terminé - et ensuite les caissiers après que les tirages et additions sont faits. Quelques jours après le patron vient dire au chef de rayon le résultat de l'inventaire. Le chiffre de bénéfice donné inférieur ou supérieur au chiffre demandé par instructions générales - éloge ou blâme.» On note que ces abondantes explications dépassent les demandes de Zola et lui permettront de préciser d'autant plus la description de l'inventaire annuel, comme en témoigne le chapitre qui sera finalement publié. Très importante lettre retraçant l'élaboration de l'un des plus beaux chapitres d'Au bonheur des Dames. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 79109

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'uvre."‎

‎Médan 28 novembre 1882, 13,6x21,5cm, 1 page sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe.Une petite déchirure sans manque en marge basse, ne touchant pas le texte. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Sans réponse à sa précédente lettre du 16 novembre, Zola relance ici son informateur: «Excusez-moi, si j'insiste, si je deviens tout à fait importun. Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'uvre. Ne me donnez que les grandes lignes, cela suffira. C'est malheureusement très pressé.» Deux jours plus tard, Carbonnaux répondra à l'écrivain, lui adressant une longue lettre, commençant ainsi: «J'étais retenu à la campagne près de ma mère malade lorsque votre lettre m'est parvenue.» Ce bref courrier est un précieux témoignage du rôle de premier ordre que jouèrent les conseillers de Zola dans la composition des Rougon-Macquart. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 79110

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Le Feu Follet
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‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe signée adressée à Ugo Ojetti : "Je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi"‎

‎s.l. [Rome] Dimanche [4 novembre 1894], 13,2x20,5cm, une page sur un double feuillet et une enveloppe.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Ugo Ojetti. Une page rédigée à l'encre noire sur la première page d'un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Cette lettre fut adressée par le père du naturalisme au journaliste Ugo Ojetti alors qu'il venait d'arriver à Rome : "Monsieur, je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi, et je serai très heureux de vous recevoir, si vous voulez bien me venir voir le soir qu'il vous plaira, à six heures."Arrivé quelques jours auparavant dans la ville éternelle afin d'effectuer des recherches pour Rome, Emile Zola espérait pouvoir y croiser le comte Joseph Primoli. Celui-ci est hélas à Paris, mais il lui envoie ce jeune journalise àLa Tribunaqui lui servira de guide, mais aussi de secrétaire. Les deux hommes s'entendirent visiblement bien et Zola autorisa même Ojetti à tirer un livret d'opéra de sa fameuse Nana. Le projet ne verra jamais hélas le jour. Joseph Napoléon, comte Primoli (1851-1927), est l'arrière-petit-neveu de Napoléon Bonaparte. Très lié à la famille impériale sous le Second Empire, il fréquente ensuite avec fidélité le Salon de sa tante bien-aimée, la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier de la rue de Berri. Sa conversation raffinée et spirituelle y fait des merveilles et il y rencontre, en bibliophile passionné, certains des plus grands écrivains de son temps : Gustave Flaubert, Théophile Gautier, les Goncourt ou encore Guy de Maupassant. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 80728

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Le Feu Follet
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‎ZOLA], ANTOINE (André).‎

‎Lettre autographe signée adressée à Emile Zola‎

‎6 pages et demie in-12, s.l.n.d. [1887]. Réjouissante lettre du jeune directeur du Théâtre libre au sujet de "Renée", la pièce que Zola a tirée de La Curée (1872) et dont Sarah Bernhardt devait initialement interpréter le rôle titre autour de 1877. La première est finalement donnée dix ans plus tard, le 16 avril 1887, au Théâtre du Vaudeville. Antoine, qui venait de faire jouer le 30 mars "Jacques Damour" de Zola (une pièce en un acte inspirée d’une de ses nouvelles), y a été invité par le maître. Il en sort révolté : "Dès le lever de rideau la salle était prévenue contre vous. On a refusé la bataille et on a préféré faire de l’ironie toute la soirée plutôt que d’écouter loyalement et de chercher à comprendre !" Et de trancher d’une phrase, qu’il souligne rageusement dans sa missive : "On a assassiné votre pièce." Quoique "tout honteux de la liberté" qu’il prend en s’exprimant ainsi, Antoine vitupère contre une distribution indigne : Mary Brandès, "absolument incapable de jouer Renée", promise "à la Comédie française (où elle ira) compléter dignement la troupe de grues qui y fait florès, les Bartet, les Vierson, les Montaland et les Léonide Leblanc" ; Montigny, "cabotin raseur et bénisseur" ; "et ce petit Garaud, qui ne sait même pas que faire de ses mains !"… En toute franchise (par contraste avec les deux derniers actes qui "ont une grandeur tragique à faire haleter une salle", il juge d’ailleurs les deuxième et troisième "gris et ennuyeux"), Antoine dénonce une cabale orchestrée contre Zola qu’il invite à mieux veiller à la distribution de ses pièces, à l’exemple de Dumas fils et de Victorien Sardou, "ces deux grands faiseurs" : "Là est je crois le secret de ces premières flamboyantes dont ils ont le monopole." Zola n’en aura pas le cœur et "Renée" sera sa dernière adaptation pour le théâtre. Cette longue lettre d’Antoine, avec son enthousiasme et son engagement, n’en apparaît que plus belle.‎

Bookseller reference : 57900

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Vignes Online
Paris France Francia França France
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‎ZOLA], ANTOINE (André).‎

‎Lettre autographe signée adressée à Emile Zola‎

‎6 pages et demie in-12, s.l.n.d. [1887]. Réjouissante lettre du jeune directeur du Théâtre libre au sujet de "Renée", la pièce que Zola a tirée de La Curée (1872) et dont Sarah Bernhardt devait initialement interpréter le rôle titre autour de 1877. La première est finalement donnée dix ans plus tard, le 16 avril 1887, au Théâtre du Vaudeville. Antoine, qui venait de faire jouer le 30 mars "Jacques Damour" de Zola (une pièce en un acte inspirée d’une de ses nouvelles), y a été invité par le maître. Il en sort révolté : "Dès le lever de rideau la salle était prévenue contre vous. On a refusé la bataille et on a préféré faire de l’ironie toute la soirée plutôt que d’écouter loyalement et de chercher à comprendre !" Et de trancher d’une phrase, qu’il souligne rageusement dans sa missive : "On a assassiné votre pièce." Quoique "tout honteux de la liberté" qu’il prend en s’exprimant ainsi, Antoine vitupère contre une distribution indigne : Mary Brandès, "absolument incapable de jouer Renée", promise "à la Comédie française (où elle ira) compléter dignement la troupe de grues qui y fait florès, les Bartet, les Vierson, les Montaland et les Léonide Leblanc" ; Montigny, "cabotin raseur et bénisseur" ; "et ce petit Garaud, qui ne sait même pas que faire de ses mains !"… En toute franchise (par contraste avec les deux derniers actes qui "ont une grandeur tragique à faire haleter une salle", il juge d’ailleurs les deuxième et troisième "gris et ennuyeux"), Antoine dénonce une cabale orchestrée contre Zola qu’il invite à mieux veiller à la distribution de ses pièces, à l’exemple de Dumas fils et de Victorien Sardou, "ces deux grands faiseurs" : "Là est je crois le secret de ces premières flamboyantes dont ils ont le monopole." Zola n’en aura pas le cœur et "Renée" sera sa dernière adaptation pour le théâtre. Cette longue lettre d’Antoine, avec son enthousiasme et son engagement, n’en apparaît que plus belle.‎

Bookseller reference : 57900

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‎ZOLA Emile‎

‎Très importante lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux à propos de la fausse publication d'une pré-originale d'Au bonheur des Dames : "Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ?"‎

‎Médan 1er décembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite - rédigée à l'encre noire sur un double feuillet et adressée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit à Zola un nombre important d'informations, notamment sur les murs des employés, leur rémunération et surtout sur les techniques d'inventaire. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Très importante lettre inédite apportant un éclairage nouveau sur la publication pré-originale d'Au bonheur des dames. Dans sa biographie d'Emile Zola, Henri Mitterrand écrit: «Avant même que le roman ne soit achevé, Zola en donne un extrait au Panurge, en novembre; et le 23 novembre 1882, le Gil Blas en annonce la proche publication dans ses colonnes.» Notre lettre, évoquant justement cette prétendue prépublication dans le Panurge, atteste qu'il s'agit tout bonnement d'une plaisanterie et dément ainsi Henri Mitterrand : «Mais votre lettre m'étonne et me chagrine un peu. Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ? Vous n'avez donc pas remarqué que tout le numéro est une « farce » ? Pas un des articles n'est authentique, ce sont des pastiches, et même fort mal faits.» En effet, la lecture dudit extrait ne peut tromper le lecteur assidu de Zola, malgré l'introduction que les journalistes ont rédigée: «Après Nana et Pot-Bouille, ces épopées du vice élégant et du vice bourgeois, M. Emile Zola a voulu faire celle de l'honnêteté: Au bonheur des Dames, qui va paraître prochainement, est une peinture rassérénante de l'innocence et de la vertu; le plus grand succès est assuré à cette nouvelle uvre dont les personnages se meuvent dans le décor d'un grand magasin de nouveautés; le haut commerce parisien n'attendra pas longtemps son observateur et son peintre. Nous remercions Emile Zola d'avoir bien voulu, tout spécialement pour Panurge, découper quelques feuilles de son ouvrage encore inédit, et nous sommes fiers de donner les premiers au public un extrait de cette uvre d'une si haute moralité et d'un si puissant intérêt.» (Panurge n°4 du 22 octobre 1882) Les phrases de ce faux texte zolien sont exagérément longues et le Panurge a pris la liberté de doter le roman d'un personnage principal masculin, Denis Mouret, amalgame de Denise (véritable héroïne du livre à paraître) et Octave Mouret. On peut penser qu'il s'agit d'un texte composé à partir d'éléments de Pot-Bouille, précédent volume des Rougon Macquart où Octave - futur patron du Bonheur des Dames - exerçait la fonction de commis avant sa fulgurante ascension sociale: «Depuis déjà plus de deux mois, il était attaché au rayon des «soieries et fourrures»; il arrivait le matin à sept heures pour ne rentrer chez lui, sa journée finie, qu'à neuf heures du soir, quand Paris tout entier bruissait étrangement d'une animation fiévreuse de plaisir et de jouissance, et, en s'en retournant, il suivait badaudant les grands boulevards encombrés, où flambaient les cafés pleins de filles, et où, sur l'asphalte, à la porte des théâtres, se bousculait la foule avec, ça et là, dans la rumeur vague du piétinement et de la presse, l'intonation voyou des cris des marchands de programmes et des vendeurs de billets.» (Panurge) Dans sa lettre du 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux - lisant l'extrait du Panurge - avait reproché à Zola ses erreurs: «Nulle part excepté aux Fabriques de France plan des Halles on n'arrive à 7h du matin. C'est au plus tôt 7h œ mais plus souvent 8h et encore. Il n'y a pas au Louvre de comptoir de soieries et fourrures. [...] Il vous est si facile d'être exact que les erreurs de ce genre surtout si elles se répétaient ne vous seraient pas pardonnées.» Le Maître se défend de ces remontrances dans notre lettre: «L'extrait donné n'est pas de moi, il est plein d'inexactitudes comme vous l'avez remarqué, sans compter qu'il est inepte au point de vue littéraire. Détrompez ceux qui ont pu m'attribuer une pareille chose.» Lettre fondamentale pour le rétablissement de la vérité et la compréhension d'un point de détail de l'annonce faite dans Panurge de la publication du onzième volume de la fresque naturelle et sociale d'Emile Zola. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 79111

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Books from Le Feu Follet]

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‎ZOLA Emile‎

‎Germinal‎

‎- Charpentier, Paris 1886, 11,5x18cm, relié. - Republished one year after the original. Binding in half blue-grey percaline, spine decorated with a gilt fleuron in the centre and a double gilt filet at the bottom, brown shagreen title piece, discreet restorations on the joints, contemporary binding. Handwritten presentation by Émile Zola to the publisher Ernest Flammarion. Precious copy enriched with a handwritten presentation by the author set on one of his masterpieces. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Réédition postérieure d'un an à l'originale. Reliure en demi percaline bleu gris à coins, dos lisse orné d'un fleuron doré au centre et d'un double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin marron, discrètes restaurations sur les mors, reliure de l'époque. Envoi autographe d'Émile Zola à l'éditeur Ernest Flammarion. Précieux exemplaire enrichi d'un envoi autographe de l'auteur sur le plus célèbre de ses Rougon-Macquart.‎

‎ZOLA Emile‎

‎L'Assommoir‎

‎- G. Charpentier & Cie, Paris 1887, 11,5x18cm, relié. - Republished nine years after the original. Binding in half blue-grey percaline, spine decorated with a gilt fleuron in the centre and a double gilt filet at the bottom, brown shagreen title piece, discreet restorations on the joints, contemporary binding. Some minor foxing. Handwritten presentation by Émile Zola to the publisher [Ernest] Flammarion. Precious copy enriched with a handwritten presentation by the author set on one of his masterpieces. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Réédition postérieure de neuf ans à l'originale. Reliure en demi percaline bleu gris à coins, dos lisse orné d'un fleuron doré au centre et d'un double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin marron, discrètes restaurations sur les mors, reliure de l'époque. Quelques légères piqûres sans gravité. Envoi autographe d'Émile Zola à l'éditeur [Ernest] Flammarion. Précieux exemplaire enrichi d'un envoi autographe de l'auteur sur l'un de ses chefs-d'œuvre.‎

‎ZOLA Emile‎

‎Les Repoussoirs - Manuscrit autographe signé complet sur 18 feuillets‎

‎- s.d. (1866), reliure et étui : 23x28,5cm / feuillets : 17,8x23cm, 18 pages sur 18 feuillets, en feuilles. - n.d. (1866), binding and slipcase: 23 x 28.5cm / leaves: 17.8 x 23cm, 18 pages on 18 leaves, in leaves. Complete autograph manuscript signed by Emile Zola entitled "Profils parisiens - Les Repoussoirs", 18 pages written in black ink on mounted 18 lined leaves. Many crossing-outs and corrections. This text had been published for the first time on 15 March 1866 in Marseille in the magazine La Voie nouvelle and was then published - with three others that make up the Esquisses parisiennes [Parisian Sketches]- following the novel Le Vœu d'une morte [A Dead Woman's Wish], published with Achille Faure in November 1866. Later binding (20th century) in half green morocco, spine with a lengthwise gilt title, marbled paper boards, marbled paper slipcase lined in slightly cracked morocco. Beautiful yet fairly unknown text from Zola's early years, one of the first published by the writer, then twenty-six years old and earning his first stripes in the literary world. This chronicle, half-way between the novella and the philosophical tale, tells the story of the "vieux Duranteau" "old Duranteau"'s project, a bold and opportunist entrepreneur who wants to set up an agency of "repoussoirs" "turn-offs", in other words, ugly and available women for rent, supposed to enhance the beauty of the female customers using their services: "Avouez que vous avez été pris au piège et que parfois vous vous êtes mis à suivre les deux femmes. Le monstre, seul sur le trottoir, vous eût épouvanté ; la jeune femme au visage muet vous eût laissé parfaitement indifférent. Mais elles étaient ensemble, et la laideur de l'une a grandi la beauté de l'autre. Eh bien ! Je vous le dis tout bas, le monstre, la femme atrocement laide, appartient à l'agence Duranteau. Elle fait partie du personnel des Repoussoirs. Le grand Duranteau l'avait louée à raison de vingt francs la course. " "Admit that you were entrapped and that sometimes you began to follow the two women. The monster, alone on the pavement, would have frightened you; the young women with the silent face would have left you perfectly indifferent. But they were together, and the ugliness of one increased the beauty of the other. So? I tell you in a whisper, the monster, the excruciatingly ugly woman, belongs to the Duranteau agency. She is part of the Repoussoirs staff. The great Duranteau had rented her for the fare of twenty francs." Our manuscript is consistent with the version published in La Voie nouvelle. Emile Zola's signature at the end of the first leaf is evidence that it is unquestionably the copy that he sent to the Marseille newspaper, especially as the text published in Le Vœu d'une morte contains some variations. Henri Mitterrand highlights the rarity of Zola's manuscript articles and chronicles; Zola was nevertheless an extremely prolific literary journalist and published close to a hundred short fictions: "Tous les manuscrits de ces « papiers » sont perdus, sauf ceux, autographes, des « Confidences d'une curieuse »" "All the manuscripts of these "papers" are lost, except those, handwritten, of "Confidences d'une curieuse"". (H. Mitterrand, Zola, T. I) It must be said that the young Zola had just left his position as an errand boy at the Librairie Hachette to finally take up a career as a writer. This work, as well as paying the bills, showed him the inner workings of the publishing world and contributed to the publication of his first works: Contes à Ninon [Stories for Ninon] and La Confession de Claude [Claude's Confession]. We already detect cynicism and the Zolian revolt in Les Repoussoirs. The writer manages, through the synthetic literary genre of the novella, to address a good number of the themes that will soon resurface in the great social epic that will make up the twenty volumes of the Rougon-Macquart. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Manuscrit autographe complet signé d'Emile Zola inti‎

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‎Lettre autographe d'Emile Zola à son ami Henry Céard à propos de la préparation de La Débâcle : "Je travaille ici violemment pour entamer mon terrible bouquin"‎

‎- Médan 8 juillet 1891, 13,5x21,4 cm, une feuille. - Lettre autographe signée d'Emile Zola, adressée à son « vieil ami » Henry Céard et datée du 8 juillet 1891. Seize lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié sur papier vergé filigrané Lacroix frères, traces de pliure inhérentes à la mise sous pli de la lettre. Cette lettre a été retranscrite dans la correspondance d'Emile Zola établie par Bernouard (1872-1902, lettre 134). Loin d'être une simple invitation à dîner, cette missive témoigne de la fameuse méthode zolienne du dossier préparatoire. L'écrivain, préalablement à la phase d'écriture, réunissait en effet tous les documents concernant le sujet de son futur roman. La Débâcle marque le point culminant de cette habitude, Zola compilant pas moins de 1250 feuillets de recherches pour sa préparation : « Je travaille ici violemment pour entamer mon terrible bouquin, et je crois bien que tous les documents étant à peu près digérés, je vais me mettre à écrire sous peu de jours. » Ces « documents » revêtent une importance capitale : ce sont eux qui permettaient à Zola de répondre à ses détracteurs quant au réalisme de ses romans. Intéressante lettre de Zola à son très proche ami Henry Céard, comme lui membre du groupe de Médan. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

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‎Lettre autographe signée adressée à Gabriel Thyébaut, conseil juridique de Zola pour les Rougon-Macquart, à propos de Pot-Bouille‎

‎- Médan 3 juin 1881, 13,3x20,9cm, 2 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Gabriel Thyébaut, « le grand jurisconsulte et conseil juridique des Rougon-Macquart » ; deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de deuil à encadrement noir. Enveloppe manuscrite assortie jointe. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été retranscrite dans la correspondance d'Emile Zola établie par Barend Hendrik Bakker en 1978. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. La lettre que nous présentons ici a été rédigée après la fin de l'établissement du plan du roman Pot-Bouille dixième volume des Rougon-Macquart dont Zola démarra la rédaction le 16 juin 1881. Alors qu'il achève le plan de son récit, l'écrivain sollicite l'une de ses connaissances, Gabriel Thyébaut : « Le jeudi 3 mars [1881], les Zola reçoivent à dîner Céard, Huysmans, Alexis, et, pour la première fois, Gabriel Thyébaut, un Champenois, ami de Céard, juriste et fonctionnaire dans l'administration de Paris - le futur informateur juridique des Rougon-Macquart, que Zola mettra à contribution dès la préparation de Pot-Bouille. » (Henri Mitterrand, Zola, Tome II. L'Homme de Germinal. 1871-1893) On sait quel acharnement Zola mettait à collecter des informations, créant de gigantesques dossiers de « documents » voués à rendre ses romans les plus réalistes possibles. Cette collecte de renseignements a lieu en parallèle de la mise en place du plan et avant la phase de rédaction et Zola s'aide de plusieurs informateurs : « Il fait plus exclusivement appel à ses amis pour établir le profil professionnel de ses personnages masculins, et les conditions juridiques de leurs arrangement familiaux. [...] Le troisième informateur est Gabriel Thyébaut. Il a fait la connaissance de Zola précisément au moment où celui-ci préparait Pot-Bouille ; et il est désormais, selon les mots mêmes de Zola, "le grand jurisconsulte et conseil juridique des Rougon-Macquart". Il participe pour sa part à la création du personnage qui s'appelle encore Duverdy, et qui sera conseiller à la cour d'appel [...] » (ibid.) Notre lettre témoigne de cette aide capitale apportée à la création de l'important personnage d'Alphonse Duveyrier : « Je vous remercie mille fois des renseignements que vous voulez bien m'envoyer. Mais, puisque vous vous mettez si obligeamment à ma disposition, j'abuserai et je vous demanderai des détails plus précis. Mon conseiller est à la cour d'appel de Paris. (Je voudrais le mettre dans une affaire de cour d'assises, est-ce possible ?) Que gagne-t-il ? Quelles sont les heures où il est pris, et combien de fois par semaine ? Quels sont les travaux qu'il a à faire chez lui ? Comment est-il arrivé à son poste ? (il n'a que 42 ans et doit tout à la faveur.) Enfin quel peut être son, avenir, si je veux lui donner une situation supérieure ? » On connaît les réponses détaillées de Gabriel Thyébaut à ces questions très précises grâce à la numérisation par la BnF de tout le dossier de travail d'Emile Zola pour Pot-Bouille. Le juriste répond point par point aux sollicitations de son ami, dressant le portrait du conseiller à la cour d'appel, tel qu'il apparaîtra dans la version finale du roman. Mais Zola ne s'intéresse pas qu'à la véracité de ses personnages, il a également besoin que les intrigues soient plausibles et demande alors : « Autre question, sur un cas déterminé. Comment mon conseiller peut-il agir, quelle coquinerie légale peut-il commettre (légale ou tolérée ou même ignorée) - à la mort de son beau-père, dont on vend une maison - pour se faire adjuger cette maison à bas prix, de façon à frustrer les autres héritiers. » Cette question qu'il juge « un peu générale » donne lieu à un important développement de la part de Thyébaut : « Le notaire qui n'est pas un honnête homme et qui ne serait pas fâché de fai‎

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‎Lettre autographe signée adressée à Henry Fouquier à propos de La Terre : "Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi."‎

‎- Paris 11 février 1888, 13,2x20,5cm, 2 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Fouquier, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance complète d'Emile Zola éditée par le CNRS et les Presses de l'Université de Montréal. Belle lettre évoquant La Terre et La Puissance des Ténèbres de Tolstoï. Henry Fouquier (1838-1900) fut critique littéraire et chroniqueur pour de nombreux journaux. Proche ami de Guy de Maupassant, il appuya la candidature d'Emile Zola à l'Académie française. Cette lettre lui a été adressée au lendemain de la représentation de La Puissance des Ténèbres de Tolstoï au Théâtre-Libre. Nous n'avons pu trouver trace d'un article dans lequel le journaliste aurait fait le rapprochement entre le drame russe et La Terre d'Emile Zola, mais ce dernier lui adresse ici des remerciements : « Merci, mon cher Fouquier, de ce que vous voulez bien dire de « la Terre », si attaquée. J'en suis touché vivement, et croyez à toute ma gratitude. » Il faut dire que la critique n'a pas été tendre avec le quinzième volume des Rougon-Macquart qui, dès sa parution en feuilleton dans le Gil Blas, déchaîna les passions. Le 18 août 1887, alors que la fin du roman n'est même pas encore révélée au public, paraît dans Le Figaro le « Manifeste des Cinq », rédigé par Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Marguerite et Gustave Guiches. Ces jeunes auteurs dressent un constat sans appel : « La Terre a paru. La déception a été profonde et douloureuse. Non seulement l'observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractéristiques, mais la note ordurière est exacerbée encore, descendue à des saletés si basses que, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie : le Maître est descendu au fond de l'immondice. [...] Nous répudions ces bonshommes de rhétorique zoliste, ces silhouettes énormes, surhumaines et biscornues, dénuées de complication, jetées brutalement, en masses lourdes, dans des milieux aperçus au hasard des portières d'express. De cette dernière œuvre du grand cerveau qui lança L'Assommoir sur le monde, de cette Terre bâtarde, nous nous éloignons résolument, mais non sans tristesse. Il nous poigne de repousser l'homme que nous avons trop fervemment aimé. » Zola, qui mûrissait l'idée d'un roman paysan depuis une dizaine d'années, est profondément touché et bien qu'il n'ait aucune réaction publique à ces accusations, sa correspondance est essaimée d'explications de l'œuvre dont seule la brutalité semble avoir retenu l'attention des lecteurs : « Mais vous ajoutez que notre thèse, à Tolstoï et à moi, est la même et peut se résumer en ceci : le travail de la terre est corrupteur. Tolstoï, il me semble, protesterait bien haut, et quant à moi, je vous affirme que je n'ai jamais voulu prouver une telle chose, radicalement fausse à mon avis. Ce que je pense, c'est que la petite propriété, telle qu'elle existe chez nous, c'est que la suite de faits sociaux qui ont abouti à notre forme sociale, nous ont donné notre paysan d'aujourd'hui, avec ses qualités et ses vices. Notre paysan est le prisonnier de sa terre, et non l'homme libre qu'il devrait être. Comment voulez-vous qu'il n'y étouffe pas, dans son ignorance et sa passion unique ? Labourer est très sain, mais à la condition qu'on sera le maître de son champ, au lieu d'en être le forçat. Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi. » Très belle lettre du maître du naturalisme révélant une nouvelle facette de l'un des plus brutaux volumes des Rougon-Macquart. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

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‎Lettre autographe signée adressée à Ugo Ojetti : "Je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi"‎

‎- s.l. [Rome] Dimanche [4 novembre 1894], 13,2x20,5cm, une page sur un double feuillet et une enveloppe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Ugo Ojetti. Une page rédigée à l'encre noire sur la première page d'un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Cette lettre fut adressée par le père du naturalisme au journaliste Ugo Ojetti alors qu'il venait d'arriver à Rome : "Monsieur, je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi, et je serai très heureux de vous recevoir, si vous voulez bien me venir voir le soir qu'il vous plaira, à six heures." Arrivé quelques jours auparavant dans la ville éternelle afin d'effectuer des recherches pour Rome, Emile Zola espérait pouvoir y croiser le comte Joseph Primoli. Celui-ci est hélas à Paris, mais il lui envoie ce jeune journalise à La Tribuna qui lui servira de guide, mais aussi de secrétaire. Les deux hommes s'entendirent visiblement bien et Zola autorisa même Ojetti à tirer un livret d'opéra de sa fameuse Nana. Le projet ne verra jamais hélas le jour. Joseph Napoléon, comte Primoli (1851-1927), est l'arrière-petit-neveu de Napoléon Bonaparte. Très lié à la famille impériale sous le Second Empire, il fréquente ensuite avec fidélité le Salon de sa tante bien-aimée, la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier de la rue de Berri. Sa conversation raffinée et spirituelle y fait des merveilles et il y rencontre, en bibliophile passionné, certains des plus grands écrivains de son temps : Gustave Flaubert, Théophile Gautier, les Goncourt ou encore Guy de Maupassant. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

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‎Lettre autographe signée adressée à une correspondante inconnue : "Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune."‎

‎- Bénodet (Finistère) 10 septembre 1883, 13,2x20,3cm, 2 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à une correspondante inconnue, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre relatant la traduction des œuvres d'Emile Zola et les démêlés juridiques inhérents à leur diffusion clandestine. Cette missive est visiblement adressée à une correspondante envisagée pour la traduction allemande de La Joie de vivre : « Je vous prierai de me donner la réponse la plus prompte possible, au sujet de la traduction de La Joie de vivre ; car je reçois déjà des propositions d'Allemagne, et je voudrais savoir à quoi m'en tenir. » En cet automne 1883, Zola - pourtant en villégiature en Bretagne - est très pris par la gestion de la traduction de ses œuvres qu'il gère directement avec les éditeurs. On voit ici de l'acharnement avec lequel il mène les négociations : « Je vous répète que je n'accepterai qu'une somme fixe et payée d'avance. C'est plus simple, et sans surprise possible. » Mais les choses ne sont pas simples et Zola, dont les œuvres connaissent déjà un fort succès, doit lutter contre l'édition clandestine de ses romans. Totalement éludés par les biographes, les démêlés avec l'éditeur hongrois Gustav Grimm sont pourtant un leitmotiv de la correspondance zolienne : « Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune. Déjà la Nouvelle Presse libre, de Vienne, lui a fait un procès en mon nom. Mais il paraît que nous n'avons pas de traité avec la Hongrie. J'attends la signature d'un traité, qu'on dit prochaine. » En effet, Grimm avait déjà fait publier sans l'autorisation de Zola les traductions en langue allemande de deux romans : Nana (1881) et Pot-Bouille (Der häusliche Herd, 1882) Ces parutions illégales découragèrent les éditeurs allemands Curt Busch et George Kuhr qui, très intéressé par la diffusion du roman auprès des lecteurs germanophones, déclarèrent forfait. Gustav Grimm, qui consentit finalement à respecter les traités commerciaux, remporta la partie et fit paraître la toute première traduction allemande de La Joie de vivre en 1889 sous le titre Die Lebensfreude. Celui que Zola qualifie ici de « simple voleur » obtiendra finalement l'autorisation de diffuser la traduction allemande de l'intégralité des vingt volumes des Rougon-Macquart entre 1892 et 1899. Intéressante lettre révélant les rouages éditoriaux des Rougon-Macquart et témoignant de l'ardeur avec laquelle Zola mena les négociations inhérentes à la traduction de sa grande fresque héréditaire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

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‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable."‎

‎- Médan 23 juin 1882, 13,4x21,6cm, 1 page 1/2 sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart : Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les mœurs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Cette réponse serait donc la toute première que l'écrivain adressa au chef de rayon, en réponse à sa lettre du 19 juin 1882. Bien loin d'imaginer le vif succès que remportera ce nouveau roman, Zola semble même le prendre à la légère : « Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable. Vos notes sont excellentes. [...] Enfin, me voilà au travail. Le sujet est à la fois bien vaste - et bien ingrat pour un roman. On devra me tolérer un peu de fiction, car il faut bien que je passionne la matière. Mais je tâche de m'en tenir le plus strictement possible à mes notes. » Il faut dire que Carbonnaux prend son rôle d'informateur très à cœur et, n'ayant aucun doute quant au succès du livre, il écrit : « Dans le bâtiment chez nous d'ailleurs, partout on attend votre livre. Les lecteurs ne vous manqueront pas. Soyez-en sûr. Vous n'en êtes plus à compter les succès celui-là s'annonce comme devant dépasser les autres. » (lettre du 19 juin 1882) Car un autre ouvrage, sur le même sujet, vient de paraître : « J'ai lu le volume de Pierre Giffard. Il me paraît comme vous injuste et même faux dans plusieurs parties. C'est bâclé. Il aurait fallu, pour un pareil ouvrage de documents purs, une entière exactitude. Moi qui écris une œuvre d'imagination, je ne me permettrai pas de tels écarts. » C'est Carbonnaux qui avait signalé l'ouvrage à Zola : « Pierre Giffard du Figaro vient de faire paraître chez Havard un vol de 300 pages intitulé « Les Grands bazars de Paris ». [...] On sait que le Figaro est inféodé au Louvre [magasin concurrent au Bon Marché] & on peut assurer que ce livre a été commandé et bâclé dès que votre intention de traiter le même sujet a été connue. [...] Il fallait déguiser un peu la réclame pour le Louvre. » (lettre du 19 juin 1882) On voit bien ici à quel point les grands magasins fascinent et l'on comprend l'immense succès que remportera ce roman de Zola décrivant leur avènement et leur suprématie. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient."‎

‎- Médan 16 novembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart : Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les mœurs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. « J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons. » Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire : « Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas ? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place. » La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché : « Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [...] Neuf heures sonnaient. [...] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même. » (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son œuvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus : « Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de‎

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'œuvre."‎

‎- Médan 28 novembre 1882, 13,6x21,5cm, 1 page sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe.Une petite déchirure sans manque en marge basse, ne touchant pas le texte. Important témoignage du colossal travail de documentation et du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart : Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les mœurs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Sans réponse à sa précédente lettre du 16 novembre, Zola relance ici son informateur : « Excusez-moi, si j'insiste, si je deviens tout à fait importun. Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'œuvre. Ne me donnez que les grandes lignes, cela suffira. C'est malheureusement très pressé. » Deux jours plus tard, Carbonnaux répondra à l'écrivain, lui adressant une longue lettre, commençant ainsi : « J'étais retenu à la campagne près de ma mère malade lorsque votre lettre m'est parvenue. » Ce bref courrier est un précieux témoignage du rôle de premier ordre que jouèrent les conseillers de Zola dans la composition des Rougon-Macquart. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎ZOLA Emile‎

‎Très importante lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux à propos de la fausse publication d'une pré-originale d'Au bonheur des Dames : "Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ?"‎

‎- Médan 1er décembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe. - Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - rédigée à l'encre noire sur un double feuillet et adressée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit à Zola un nombre important d'informations, notamment sur les mœurs des employés, leur rémunération et surtout sur les techniques d'inventaire. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Très importante lettre inédite apportant un éclairage nouveau sur la publication pré-originale d'Au bonheur des dames. Dans sa biographie d'Emile Zola, Henri Mitterrand écrit : « Avant même que le roman ne soit achevé, Zola en donne un extrait au Panurge, en novembre ; et le 23 novembre 1882, le Gil Blas en annonce la proche publication dans ses colonnes. » Notre lettre, évoquant justement cette prétendue prépublication dans le Panurge, atteste qu'il s'agit tout bonnement d'une plaisanterie et dément ainsi Henri Mitterrand : « Mais votre lettre m'étonne et me chagrine un peu. Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ? Vous n'avez donc pas remarqué que tout le numéro est une « farce » ? Pas un des articles n'est authentique, ce sont des pastiches, et même fort mal faits. » En effet, la lecture dudit extrait ne peut tromper le lecteur assidu de Zola, malgré l'introduction que les journalistes ont rédigée : « Après Nana et Pot-Bouille, ces épopées du vice élégant et du vice bourgeois, M. Emile Zola a voulu faire celle de l'honnêteté : Au bonheur des Dames, qui va paraître prochainement, est une peinture rassérénante de l'innocence et de la vertu ; le plus grand succès est assuré à cette nouvelle œuvre dont les personnages se meuvent dans le décor d'un grand magasin de nouveautés ; le haut commerce parisien n'attendra pas longtemps son observateur et son peintre. Nous remercions Emile Zola d'avoir bien voulu, tout spécialement pour Panurge, découper quelques feuilles de son ouvrage encore inédit, et nous sommes fiers de donner les premiers au public un extrait de cette œuvre d'une si haute moralité et d'un si puissant intérêt. » (Panurge n°4 du 22 octobre 1882) Les phrases de ce faux texte zolien sont exagérément longues et le Panurge a pris la liberté de doter le roman d'un personnage principal masculin, Denis Mouret, amalgame de Denise (véritable héroïne du livre à paraître) et Octave Mouret. On peut penser qu'il s'agit d'un texte composé à partir d'éléments de Pot-Bouille, précédent volume des Rougon Macquart où Octave - futur patron du Bonheur des Dames - exerçait la fonction de commis avant sa fulgurante ascension sociale : « Depuis déjà plus de deux mois, il était attaché au rayon des « soieries et fourrures » ; il arrivait le matin à sept heures pour ne rentrer chez lui, sa journée finie, qu'à neuf heures du soir, quand Paris tout entier bruissait étrangement d'une animation fiévreuse de plaisir et de jouissance, et, en s'en retournant, il suivait badaudant les grands boulevards encombrés, où flambaient les cafés pleins de filles, et où, sur l'asphalte, à la porte des théâtres, se bousculait la foule avec, ça et là, dans la rumeur vague du piétinement et de la presse, l'intonation voyou des cris des marchands de programmes et des vendeurs de billets. » (Panurge) Dans sa lettre du 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux - lisant l'extrait du Panurge - avait reproché à Zola ses erreurs : « Nulle part excep‎

‎ZOLA Emile & (REGNIER Marie )‎

‎Lettre autographe signée adressée à Marie Régnier : "Je songeais à notre impeccable Flaubert en vous lisant, et je me promettais d'être sévère comme il l'aurait été, pour vous montrer que je vous traite en homme."‎

‎- Médan 7 décembre 1882, 13,2x21,6cm, 3 pages sur 3 feuillets. - Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Marie Régnier, trois pages rédigées à l'encre noire sur trois feuillets. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli et infime déchirure sans manque en marge basse du premier feuillet. Belle est longue lettre autographe d'Emile Zola adressée à l'écrivaine à l'occasion de la sortie de son roman La Couleuvre. Auteur prolifique mais également critique reconnu, Emile Zola répond à une sollicitation d'avis de la part de sa consœur : « J'achève La Couleuvre et je veux vous dire quelques mots bien francs, à la volée de la plume, encore sous l'impression chaude de la lecture. » A la manière d'un professeur, il distribue les notes et les commentaires : « La première partie me va tout à fait : il y a là une étude servie, de l'analyse exacte [...] Ensuite, l'étude me paraît se perdre un peu dans la thèse » Mais cette lettre est surtout l'occasion pour Zola de rappeler l'essence même du naturalisme : la description de la société appuyée sur un travail minutieux de recherche et de documentation : « j'estime que votre rôle est simplement d'apporter des documents. Or, vos documents sont réfutables... » Véritablement obsédé par ces fameux « documents » grâce auxquels il constituait des dossiers colossaux destinés à la rédaction de ses romans, Zola confirme ici l'héritage du réalisme, invoquant la mémoire de Flaubert disparu deux années plus tôt : « Je songeais à notre impeccable Flaubert en vous lisant, et je me promettais d'être sévère comme il l'aurait été, pour vous montrer que je vous traite en homme. » Marie Régnier fut une familière de Gustave Flaubert avec lequel elle échangea une vaste correspondance ; l'écrivain rouennais donnait à sa pupille de nombreux conseils littéraires. Emile Zola prend dans cette lettre le relai de son défunt maître craignant, malgré la longue énumération de critiques qu'il émet, son ton peut-être trop dur : « Et voilà mon cœur soulagé, je n'ai plus qu'à être aimable. » Soucieux de ne pas paraître trop catégorique il ajoute : « ...mais encore peut-être est-ce moi qui me trompe, en exigeant chez tout le monde la formule que j'aime chez moi et chez mes amis. » Très belle lettre du chef de file du naturalisme, empreinte de rigueur mais aussi pleine d'estime, témoignage des timides prémices de la reconnaissance des femmes en littérature par leur pairs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎Zola, Emile, Schriftsteller, Journalist (1840-1902)‎

‎Eigenh. Brief mit U. "Emile Zola".‎

‎o.J. Paris, 25. VIII. 1888, 8° (20,5 x 13 cm). 1 1/2 Seiten. Doppelblatt.‎

‎An Valentin Simond (1842-1900), den Herausgeber der Zeitung "L'Echo de Paris": "Mon cher ami, M. [Edouard] Montagne [1830-1899], délégué de la Société des Gens de lettres m'écrit pour me demander ma souscription à la statue de Balzac, et je lui reponds par la lettre çi-jointe, que je vous prie de publier dans vos Echos. J'ai pris, devant les lecteurs du 'Figaro', un engagement, et je désire leur faire savoir que je le tiens [...]" - Zola hatte bereits 1885 als Präsident der "Société des gens de lettres" ein Balzac-Denkmal angeregt und bei dem Bildhauer Henri Chapu in Auftrag gegeben. Als Chapu 1891 starb, erhielt der junge Gustave Rodin den Auftrag, die drei Meter hohe Statue zu schaffen, die 1898 erstmals gezeigt werden konnte. Heute steht sie auf dem Boulevard Raspail in Paris.‎

Bookseller reference : 59527

‎Zorn, Philipp, Jurist und Politiker (1850-1928)‎

‎Eigenh. Brief mit U.‎

‎o.J. Ansbach, 27. XI. 1916, 4°. 1 Seite. Gelocht.‎

‎An Harald von Hoerschelmann bei Übersendung eines Aufsatzes. - Zorn lehrte auf ausdrücklichen Wunsch des Kaisers in Bonn, war 1901-03 Lehrer des Staats- und Kirchenrechts beim Kronprinzen des Deutschen Reiches und 1903/04 bei Prinz Eitel Friedrich von Preußen und beim Herzog von Sachsen-Coburg-Gotha.‎

Bookseller reference : 53324

‎ZOTENBERG, Herman‎

‎Catalogue des manuscrits éthiopiens (Gheez et Amharique) de la Bibliothèque Nationale. Manuscrits orientaux.‎

‎Paris: Imprimerie nationale, 1877 , grand in-4 , 2ff.-283pp.-2ff. , relié demi cuir époque , dos à nerfs avec auteur et titre manuscrit, quelques rousseurs.‎

‎Catalogue de 168 volumes de manuscrits éthiopiens provenant de la bibliothèque nationale , une table alphabétique des rois d’Abyssinie mentionné dans l’ouvrage. Herman Zotenberg est un orientaliste et bibliothécaire français d'origine allemande , Il fut conservateur au département des manuscrits orientaux de la Bibliothèque impériale, puis nationale, à Paris, de 1862 à 1895 , fit parti de la Société Asiatique et traduit plusieurs ouvrages dont « les Chroniques de Tabari » , (histoire des prophètes et des rois).P2-8C‎

Bookseller reference : PHO-1367

Livre Rare Book

Librairie Voyage et Exploration
Cerny France Francia França France
[Books from Librairie Voyage et Exploration]

€130.00 Buy

‎Zuallart, Jean, Belgian traveller (1541-1634).‎

‎[Genealogies]. Autograph manuscript signed with motto, "facessat invidia Zuallart". No place, 1590.‎

‎Folio (210 x 320 mm). 202 ff., about 30 of which are blank. Contemporary vellum, joints using a 15th century vellum manuscript. A hitherto unpublished genealogical work by the Belgian historian Jean Zuallart (1541-1634), best known for his great travelogue of a journey to Jerusalem. Written in his diminutive hand, the present manuscript gives the family trees of important historical personalities, rulers and noble families, including those of Adam and Eve, the Virgin Mary and Noah, Assyrian rulers and kings, the Babylonians, Egyptians and Romans, the dynasties and noble families of Italy, France, Austria, Tyrol, Bavaria, the Palatinate, Saxony, Brandenburg, Nassau, Swabia, Franconia, Spain, Portugal, Flanders, Antwerp, Brabant, and Lorraine, as well as the Goths and Vandals. - Zuallart's account of the Holy Land, which he visited in 1586 as companion and educator of a young nobleman, was first published in Rome in 1587 in Italian; it saw several reissues and translations and was often drawn upon by later writers. A selection of his work can be found in the Bibliotheca Belgica (V, 893-900), which also notes several manuscript works left behind by Zuallart at his death. One of them, kept at the Belgian Royal Library (MS. II 1001), was used to confirm Zuallart's handwriting. - Binding with minor traces of use, rear inner joint loosened. Otherwise well preserved. Provenance: 17th century handwritten ownership by Joannes Masius to lower flyleaf; later armorial bookplate to front pastedown.‎

MareMagnum

Inlibris
Wien, AT
[Books from Inlibris]

€18,000.00 Buy

‎Zuchardt, Karl, Schriftsteller (1887-1968)‎

‎Der Spießrutenlauf. Roman. (11.-18. Tsd.).‎

‎o.J. Halle an der Saale, Mitteldeutscher Verlag, 1954, 8°. 478 S. OLwd. (Rücken und Prägung verblaßt).‎

‎Titelblatt mit eigenh. Widmung und U. des Verfassers: "Herrn Peter Hehn in Erinnerung an gemeinsame Dresdner Jahre! 5. März 1955 | Karl Zuchardt." - Historischer Roman über Friedrich den Großen.‎

Bookseller reference : 53917

‎Zuckermandel, M. S. [Zuckermandl, Moses Samuel]‎

‎Die Erfurter Handschrift der Tossefta [Tosefta, Tosephta] [RARE FIRST EDITION]. Beschrieben und geprüft von Dr. M. S. Zuckermandel.‎

‎RARE FIRST EDITION of Moses Samuel Zuckermandel's monograph on the Erfurt manuscript of Tosefta. 210x135mm. IX+117 pages. Quarter-cloth rebound Hardcover with original cover pasted on front. Cover stained. Cover edges and corners worn. Spine and spine edges rubbed. Sticker residues on spine hinges. Small writing on spine bottom edge, front hinge and front inner cover upper corner. Pages browning, slightly age-stained and slightly wavy. [SUMMARY]: This extremely rare work on the Erfurt manuscript by influential Talmudist and compiler of the standard edition of Tosephta is otherwise in good condition.‎

MareMagnum

The Book Gallery
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[Books from The Book Gallery]

€46.36 Buy

‎Zuckermandel, M. S. [Zuckermandl, Moses Samuel]‎

‎Tosefta-Varianten. Sonderabdruck aus der Grätz'schen Monatsschrift.‎

‎RARE study of various manuscripts of Tosefta by Rabbi Moses Samuel Zuckermandel (1836-1917) - the renowned Czech-German rabbi, Talmudist, and Jewish theologian, a student of Samson Raphael Hirsch, best known for his work on the critical edition of Tosefta, especially the Erfurt manuscript. 195x130mm. 40 pages. Marbled board rebound Hardcover with cloth spine. Cover slightly rubbed and slightly curved. Cover corners worn, cover edges slightly worn. Spine rubbed. Small writing on spine bottom edge and sticker residues on spine upper edge. Ex-library copy with stamp on front inner cover, whitepage and title-page. Ex-libris sticker and small pen writing on front inner cover. Title-page bottom edge slightly stained. Binding slightly visible between pages 38-39. Page edges slightly worn in the middle as a result of incautious cutting of unopened sheets. Pages yellowing. [SUMMARY]: This extremely rare essay on Tosefta manuscripts is otherwise in good condition.‎

MareMagnum

The Book Gallery
United States Estados Unidos Estados Unidos États-Unis
[Books from The Book Gallery]

€32.45 Buy

‎Zuckmayer, Carl, Schriftsteller (1896-1977)‎

‎Eigenh. Brief mit U.‎

‎o.J. Henndorf, 10. IX. 1930 (Poststempel), Gr.-4°. 1 Seite. Mit eigenh. Umschlag.‎

‎An den Schriftsteller und Graphiker Rolf Schott, in Bleistift: "[...] Es ist noch eine Frage von 3-4 Wochen, dass ich die Zeit finde, Ihre Manuskripte zu lesen. Verzeihen Sie mir, aber Sie wissen vielleicht wie das ist, wenn man ein neues Stück ['Der Hauptmann von Köpenick'] schreibt, das man für das wichtigste bisher geschriebene hält - ich bin einfach völlig ohne jede Aufnahmefähigkeit. Ihre Manuskripte sind bei meiner Sekretärin in Berlin, ich selbst komme spätestens Ende des Monats hin und werde mich sofort dran machen! Bis dahin: pardon! [...]" - Von dem Erlös seiner erfolgreichen Komödie "Der fröhliche Weinberg" (1925) kaufte sich Zuckmayer 1926 ein Haus in Henndorf bei Salzburg, obwohl Berlin sein berufliches Zentrum blieb. 1929 engagierte ihn die Ufa als Drehbuchautor für die Verfilmung von Heinrich Manns Roman "Professor Unrat", die 1930 unter dem Titel "Der blaue Engel" ein Welterfolg wurde. 1931 war Zuckmayers Komödie "Der Hauptmann von Köpenick" das herausragende Theaterereignis in Deutschland.‎

Bookseller reference : 38263

‎Zuckmayer, Carl, Schriftsteller (1896-1977)‎

‎Masch. Brief mit eigenh. Nachschrift und U.‎

‎o.J. Berlin-Schöneberg, 8. I. 1931, Fol. 1 Seite.‎

‎An die Göttinger Buchhandlung Carl Spielberg's Nachfolger wegen eines Vortragstermins im März 1931. Eigenh. Nachschrift: "[...] Sollte Ihnen März wegen des Universität-Semesters nicht richtig erscheinen, werde ich versuchen, den Mai zu ermöglichen - sonst müssten wir auf nächsten Winter verschieben."‎

Bookseller reference : 47691

‎Zuckmayer, Carl, Schriftsteller (1896-1977)‎

‎Masch. Brief mit eigenh. Nachschrift und U. "Z.".‎

‎o.J. Chardonne, 27. II. 1952, Fol. 1 Seite. Gelocht.‎

‎An seine Sekretärin Hella Jacobowski über Reisepläne: "[...] Die Wiener Premiere ist auf den 8. März verschoben [...] Ich werde aber unendlich gelöchert von der Gesellschaft für Christlich-Jüdische Zusammenarbeit in Bremen, wenigstens einen Tag ihrer Woche der Brüderlichkeit zwischen 9. und 16. März hinzukommen, sie haben die Franzosen, Engländer, Amerikaner und den trefflichen Heuss (Was tun, sprach Heuss) aufgeboten um mich zu bombardieren. Gerade dieser Sache kann ich mich schwer entziehen, da ich grade sowieso in Deutschland bin, was ja bekannt wird [...] (und Romy ist in Bochum) [...] Die Filmleute wegen 'Froehl. Weinberg' Film kommen auch hin. Auch dürfte es Schnepfen geben [...]"‎

Bookseller reference : 38266

‎Zuckmayer, Carl, Schriftsteller (1896-1977)‎

‎Masch. Brief mit eigenh. U.‎

‎o.J. Berlin-Schöneberg, 12. VI. 1930, Fol. 1 Seite.‎

‎An den Schriftsteller und Graphiker Rolf Schott: "[...] Bitte schicken Sie mir gelegentlich eines Ihrer Manuskripte und zwar möglichst eine Arbeit, von der Sie das Gefühl haben, dass sie mir einen wesentlichen Eindruck von Ihrem Schaffen und Wollen übermittelt. Ich bin zwar momentan ganz in neuen Plänen und Arbeiten vergraben, werde aber zwischendurch bestimmt Zeit finden, Ihr Werk zu lesen, Ihnen zu antworten und gegebenenfalls mit Rat und Tat zu helfen. Wenn ich gelegentlich durch München komme, werde ich Sie vorher benachrichtigen, damit wir uns einmal sehen können [...]"‎

Bookseller reference : 38264

‎Zuckmayer, Carl, Schriftsteller (1896-1977)‎

‎Masch. Brief mit eigenh. U.‎

‎o.J. Berlin-Schöneberg, 15. II. 1931, Fol. 1 Seite. Mit Umschlag.‎

‎An den Schriftsteller und Graphiker Rolf Schott: "[...] Nachdem ich bei verschiedenen Verlagen vor allem beim Ullstein-Verlag vergeblich versuchte habe, aktives Interesse für Ihre Arbeiten zu entfachen, muss ich sie Ihnen leider zurückschicken. Vielleicht liegt es an mir: Ich habe Ihnen ja schon vor einiger Zeit geschrieben, dass ich persönlich keine unmittelbar elementare Beziehung dazu finden kann, d. h., dass ich zwar Qualität, Eigenart und Persönlichkeit respektiere, dass aber von meiner Seite aus die Begeisterung fehlt, d. h. das wirkliche Ergriffensein, aus dem heraus allein man andere Menschen von etwas überzeugen kann. [Max] Krell vom Ullstein-Verlag hat mir den Roman erst vor zwei Tagen zurückgeschickt mit dem Bemerken, dass er ihn nach gründlicher Prüfung als Ganzes dilettantisch empfinde und nicht dafür eintreten könne. Ähnlich erging es mir bei Anderen und auch mit Ihren anderen Arbeiten, dass man zwar die stilistische Gepflegtheit erkannte, aber praktisch war nichts zu erreichen. Ich bitte Sie, diese Tatsache und die lange Dauer bis zu diesem negativen Ergebnis nicht als persönliche Interesselosigkeit vermerken zu wollen, sondern nur als eine sachliche Machtlosigkeit [...]" - Randeinrisse.‎

Bookseller reference : 38265

‎Zuckmayer, Carl, Schriftsteller (1896-1977)‎

‎Masch. Brief mit eigenh. U. "Zuck" (Bleistift).‎

‎o.J. Woodstock, Vermont, 10. XII. 1952, Gr.-4° (25 x 20 cm). 4 Seiten auf 2 Blättern. Gelocht.‎

‎An seine Sekretärin Hella Jacobowski als Antwort auf deren "Steuerbrief" über fiskalische Angelegenheiten, sodann wegen Widmungsexemplaren von "Die langen Wege" (1952): "[...] Ich war so erschuettert und verstoert ueber Karen Horneys Tod, dass ich das erst in einer kleinen Prosaarbeit 'Karen Horney oder Die Dauer des Lebens' loswerden musste, die ich heut an Wallenberg, NZ, geschickt habe. Ueber das Buch von Bamm schreibe ich fuer Neujahr in einem besonderen Zusammenhang, drei Buecher, die nicht 'Literatur' sind, das von Bamm, das von Eberl, und das vielleicht schoenste uns weiseste Tierbuch (dh ueber Tiere aller Art) von dem Wiener Biologen Conrad Lorenz. Dieses ganz herrliche Büch, voller Anschauung und Weisheit, bei dem man aber auch richtig laut lachen kann, kriegst Du von mir als Weihnachtsgeschenk [...] Die Kritiken des Weinberg-Films habe ich erhalten, durch Fritzsche - es scheint braver Durchschnitt ueber den man sich weder positiv noch negativ aufregen muss. Castagne plaediert fuer die Knef in 'Liebesgeschichte', - Jobs ist genau so dagegen wie Du. Da ich selbst nicht sicher bin, gehe ich zunaechst mal mit dem Preis in die Hoehe. Logisch [...]" - Die Psychoanalytikerin Karen Horney (geb. 1885) war am 4. Dezember 1952 verstorben. - Der Spielfilm "Der fröhliche Weinberg" von Erich Engel mit Gustav Knuth und Willy Reichert kam am 25. November 1952 in Mainz in die Kinos. Die Filmhauptrolle in "Eine Liebesgeschichte" (1953) bekamm dann doch Hildegard Knef.‎

Bookseller reference : 59495

‎Zuckmayer, Carl, Schriftsteller (1896-1977)‎

‎Masch. Brief mit eigenh. U. "Zuck" und eigenh. Nachschrift (Bleistift).‎

‎o.J. Ohne Ort (Schweiz), 20. III. 1956, Gr.-4° (28 x 21,5 cm). 1 Seite. Gelocht.‎

‎An seine Sekretärin Hella Jacobowski mit einer Einladung in die Schweiz, er habe genug Weinvorräte, sodann wegen eines Briefes an Egon Hilbert in Rom. Nachschrift: "Dank für das Telegr. betr. Flug am 19. Ist auch die Retour-Reservation für 14.6. gesichert?" - Beiliegend ein masch. Brieffragment (Blatt 3 von 3), dat. 29. V. ohne Jahr mit eigenh. Tintenunterschrift "Zuck". Über die Tochter Constanze Jacobowski, stabile Couverts und ein Musical nach Zuckmayers "Katharina Knie"; das Treatment schrieb Hella Jacobowski, die Texte Günther Neumann, die Musik Mischa Spolianski: "[...] Ich habe dieser Tage Musik und Texte des neuen Erfolgs-Musicals 'Fair Lady' gehoert, (nach 'Pygmalion'), das ist nun allerdings so grossartig gemacht, jede Zeile so sicher gesetzt, so witzig und schlagend formuliert, - dass man den gewaltigen Erfolg versteht [...] Sowas wie diese Texte zu 'Fair Lady' zum Beispiel koennte ich einfach nicht machen, das ist nicht meine Gabe, ich haette auch die songs der Dreigroschenoper nicht schreiben koennen [...]"‎

Bookseller reference : 59498

‎Zulauf, Ernst, Komponist (1876-1963)‎

‎Vier eigenhändige vollständige Musikmanuskripte, die ersten drei mit Namenszug.‎

‎o.J. [Kassel ?], 3. VII. 1920, 35,5 x 27,5 cm. Zu. ca 18 Seiten..‎

‎Klavierkomposition in d-Moll; "Märchen. Nach dem Gedicht von Margarete Bruns" für Klavier; "Walzer für Clavier"; "Ich kenne einen schönen Garten" für Singstimme und Klavier. - Die ersten drei Kompositionen sind Zulaufs Ehefrau Gertrud Gercken zugeeignet. - Ernst Zulauf, in Leipzig ausgebildet, war 1901-03 Opernsolorepetitor in Frankfurt am Main und wirkte ab 1903 in Kassel und ab 1927 in Wiesbaden als Opernkapellmeister. - Knickfalten, wenig Flecken, ein Manuskript mit Randeinrissen.‎

Bookseller reference : 55598

‎Zumbusch, Julius, Bildhauer (1832-1908)‎

‎Eigenh. Brief mit U.‎

‎o.J. Neu Pasing, 25. II. 1895, 8°. 1 Seite. - Wünscht einen Besuch. Nachschrift von Franz Bernauer (1861-1916)..‎

Bookseller reference : 56085

‎ZUNINO-GERARD (Eliane).‎

‎Poème imprimé sur carte postale: La promesse du pain. 2ème concours d'hiver de poésie classique. 7/ prix Germinal (Schaltinienne): Eliane Zunino-Gérard (St-Barthélémy-Le-Meil - Ardèche). Au dos: Lettre manuscrite de l'auteur.‎

‎Liancourt, Les Arts d'Oise et d'ailleurs, collection l'Oiseau Blanc n° 186, 1996, 1 carte postale de 11 x 15 cm, imprimée avec texte manuscrit, signé de l'auteur.‎

‎Zunino-Gérard, poétesse ardéchoise.‎

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Livre Rare Book

Librairie Ancienne du Vivarais
Saint Etienne de Boulogne France Francia França France
[Books from Librairie Ancienne du Vivarais]

€10.00 Buy

‎ZURLINDEN Émile‎

‎Lettre signée, Marseille le 8 février 1896, annonçant sa prise decommandement du 15è Corps d'armée, au Procureur Général de la Cour d'Appel d'Aix. 1 page in-4° Très bon Marseille 1896‎

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Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
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‎ZWEIG Stefan‎

‎Lettre autographe signée adressée à Alfred Cortot et son épouse à propos du fonds de manuscrits de Richard Wagner : « J'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance »‎

‎Londres 26 décembre 1937, 17,9x22,9cm, une feuille.‎

‎Lettre autographe signée de Stefan Zweig adressée à Alfred Cortot, deux pages sur un feuillet rédigées à l'encre violette. Superbe lettre autographe dans laquelle le fin collectionneur fait part de son acquisition de manuscrits inédits de Wagner à son ami Alfred Cortot qui lui-même doit à sa précoce découverte du compositeur allemand, sa carrière de chef d'orchestre. Cortot partageait en effet avec Zweig son « envoûtement quasi tyrannique [subi] avec autant d'ivresse que de ferveur » pour le compositeur. Zweig, qui parlait de sa collection comme « plus digne de me survivre que mes propres uvres » (Le Monde d'hier, 1942) refait pour son ami le détail de cette incroyable découverte de centaines de feuillets oubliés, comprenant de la correspondance intime de Wagner, des partitions et extraits de livrets d'opéras de sa main dont Le Hollandais volant, La sublime fiancée, Les Fées, La défense d'aimer (ou La Novice de Palerme) ainsi qu'une version orchestrale perdue de Rule Britannia. En ce mois de décembre 1937, alors qu'il est réfugié à Londres fuyant la terreur brune, Zweig s'enthousiasme pour des archives d'un temps où l'Europe intellectuelle vivait en parfait syncrétisme. L'écrivain pose un regard nostalgique sur les papiers de Richard Wagner, qui, comme lui, a passé sa jeunesse à parcourir les capitales européennes : «J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris)». Parmi ces précieux manuscrits, se trouve entre autres le rarissime arrangement orchestral du chant patriotique anglaisRule Britannia, disparupendant plus de soixante ans. Partageant sa passion de Wagner avec son ami le pianiste Cortot, il lui annonce sa découverte avec cet émerveillement si familier aux collectionneurs devant une trouvaille exceptionnelle :" [...]Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire) [...]presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance". La lettre constitue un fascinant témoignage de la vie parallèle de Zweig, qui s'était forgé une réputation de collectionneur éclairé. Sa collection lui a par ailleurs inspiré une de ses plus belles nouvelles,La collection invisible (die Unsichtbare Sammlung) ainsi qu'un essai pionnier dans leDeutscher Bibliophilen Kalender (De la collection d'autographes considérée comme un art). Ses centaines d'autographes historiques, musicaux et littéraires du Moyen-Age au XXe siècle, étaient soigneusement répertoriés dans des catalogues et rassemblés dans la bibliothèque-musée de sa maison du Kapuzinerberg : "Dans cette bibliothèque, "lieu de culte", il exerce aussi une véritable activité d'expert en autographes [...] La bibliothèque attirera un nombre de savants professeurs, parfois accompagnés de leurs assistants, qui n'hésiteront pas à revenir y travailler au calme des jours d'affilée, voire des semaines" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes,Serge Niemetz). Avec cette acquisition, Zweig voit se réaliser le rêve de tout collectionneur. Exilé depuis deux ans en Angleterre, et bravant la progressive fermeture des frontières de l'Europe, Zweig retourne à Vienne à temps et fait l'achat de ces documents exceptionnels, soustraits aux émissaires de Bayreuth qui rassemblaient déjà à l'époque une importante collection aujourd'hui gérée par le musée et la fondation Wagner. On reconnaît également dans cette lettre la curiosité insatiable de Zweig biographe, en recherche constante de matériaux inédits, de sources premières à intégrer dans ses études biographiques - la même année, il avait silloné l'Europe avec sa future femme Lotte en quête des portulans de l'époque de Magellan pour l'écriture de sa biographie. A Paris, entre deux visites à la Bibliothèque natonale, Zweig reste à l'affût des manuscrits les plus rares, s'arrêtant comme Marcel Proust avant lui chez le négociant en autographes Charavay.L'écrivain ne put malheureusement jouir de sa collection pendant très longtemps, contraint d'en vendre à son départ de Vienne au célèbre marchand Martin Bodmer, puis d'en laisser à nouveau à Londres avant son voyage sans retour pour le Brésil. La collection de manuscrits musicaux, historiques et littéraires de Stefan Zweig se trouve désormais partagée entre la British Library à Londres, la fondation Bodmer de Genève, et la bibliothèque nationale d'Israël. Admirable témoignage de la plus grande et prestigieuse acquisition de l'écrivain. En cette veille de guerre mondiale, en proie à l'angoisse et la nostalgie du "monde d'hier",Stefan Zweig trouva le réconfort parmi lespapiers noircis d'encre de Richard Wagner, alors que la menace des totalitarismes pesait sur les villes européennes de sa jeunesse. "Mon cher ami et chère Madame, laissez vous envoyer les meilleurs voeux pour l'année nouvelle ; je suis tellement heureux de savoir que vous vous reposez maintenant après les semaines et les mois de travail. Je ne sais pas encore exactement quand je viendrai à Paris, mais certainement cela sera encore au printemps. J'ai eu la chance extraordinaire de pouvoir mettre la main pendant un petit séjour à Vienne sur tout un lot de manuscrits musicaux et littéraires deRichard Wagnerde sa première époque (Leipzig, Magdebourg, Riga et Paris). Il contient des choses qui vous intéresseront spécialement par exemple la traduction complète (60pages) la version française (inédite (je crois) du texte du "Liebesverbot")entièrement de la main de Wagner, puis les manuscrits d'une chanson de vaudeville "Descendons la Courtille"(qu'il faisait dans sa misère la plus noire), des"Lieder"français, composés par lui ("Les aveux de Marie Stuart" par Béranger, deux Lieder, je crois inédites, de Victor Hugo) puis l'esquisse de la "Ballade de Senta" en Français. En outre la "Polonia ouverture"(version pour piano) des esquisses de la Ouverture pour le "Roi Enzio", ouverture et esquisses pour le"Liebesverbot", parties de sapremière symphonieet la"Neujahrs Cantate", le libretto allemand presque entier du"Liebesverbot", des lettres à Meyerbeer, à Pillet, etc. etc* - presque trente pièces du plus haut intérêtet justementde l'époque la plus rare. Tout cela était caché pendant 50 ans dans une collection privée et j'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entierunjour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance. Vous ne vous doutez pas, j'espère, du plaisir que j'aurai de pouvoir vous montrer bientôt ces manuscrits ! Et votre conférence ou votre essai pour mon éditeur ? Il me l'a déjà écrit, qu'il serait heureux de pouvoir faire une édition. Mille amitiés de vous deux de votre Stefan Zweig * une partie du libretto de sa première opéra "die Feen", la musique pour une tragédie inconnue, un "entreacte" inconnu etc, etc." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 70612

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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‎ZWEIG Stefan‎

‎Lettre autographe signée adressée à Alfred Cortot et son épouse à propos du fonds de manuscrits de Richard Wagner : « J'avais la chance de pouvoir acquérir le lot entier un jour avant que Bayreuth envoyait une personne de confiance »‎

‎- Londres 26 décembre 1937, 17,9x22,9cm, une feuille. - Signed autograph letter to Alfred Cortot and his wife about Richard Wagner's manuscript collection: "I was lucky enough to be able to acquire the entire lot one day before Bayreuth sent a trusted buyer". London 26 December 1937, 17.9x22.9cm, one leaf. Autograph letter signed by Stefan Zweig to Alfred Cortot, two pages on one sheet written in violet ink. An outstanding autograph letter in which the avid collector informs his friend Alfred Cortot of his acquisition of unpublished manuscripts of Wagner. Alfred Cortot himself owes his career as a conductor to his early discovery of the German composer. Cortot shared with Zweig his "almost tyrannical bewitchment [suffered] with as much intoxication as fervor" for the composer. Zweig, who spoke of his collection as "more worthy of surviving me than my own works" (The World of Yesterday: Memories of a European, 1942), recounts for his friend the details of this incredible discovery of hundreds of forgotten leaflets, including Wagner's intimate correspondence, handwritten scores and excerpts from opera librettos, including The Flying Dutchman, The Sublime Fiancée (or Bianca and Giuseppe), Die Feen, Das Liebesverbot (The Ban on Love) and a lost orchestral version of Rule Britannia. In December 1937, as he fled the Nazi regime and settled in London, Zweig became fascinated by the archives of a time when intellectual Europe was living in perfect syncretism. The writer takes a nostalgic look at the manuscripts of Wagner, who like him spent his youth travelling through the capitals of Europe: "I was extraordinarily fortunate to be able to get my hands on a whole lot of Richard Wagner's musical and literary manuscripts from his early period (Leipzig, Magdeburg, Riga and Paris) during a short stay in Vienna". Among these precious manuscripts is the extremely rare orchestral arrangement of the patriotic song Rule Britannia, which had been missing for more than sixty years. Sharing his passion for Wagner with his friend, the pianist Cortot, Zweig announced his discovery with the wonder so familiar to collectors when faced with an exceptional find: "[...] the manuscript is the only one of its kind in the world that has been preserved. It contains things that will be of special interest to you, for example the complete translation (60 pages) of the French version (unpublished (I believe) of the text of the "Liebesverbot") entirely in Wagner's hand, as well as the manuscripts of a vaudeville song "Descendons la Courtille" (which he performed in his darkest moments) [...] almost thirty pieces of the highest interest and precisely from the rarest period. All this was hidden for 50 years in a private collection and I was lucky enough to be able to acquire the entire lot one day before Bayreuth sent a buyer". The letter is a fascinating account of Zweig's parallel life, which had earned him a reputation as an accomplished collector. His collection also inspired one of his most beautiful short stories, The Invisible Collection (die Unsichtbare Sammlung) and a pioneering essay in the Deutscher Bibliophilen Kalender (The Autograph Collection as an Art). His hundreds of historical, musical and literary autographs from the Middle Ages to the 20th century were carefully catalogued and collected in the library-museum of his house in Kapuzinerberg: "In this library, a 'place of worship', he also exercises a real activity as an expert in autographs [...]. ...] The library will attract a number of distinguished scholars, sometimes accompanied by their assistants, who will not hesitate to return to work there quietly for days or even weeks at a time" (Stefan Zweig, le voyageur des mondes, Serge Niemetz). With this acquisition, Zweig sees the dream of every collector come true. After two years of exile in England, Zweig returned to Vienna in time to purchase these exceptional documents from Bayreuth's emissaries, who had already built up a large col‎

‎Zweig, Arnold, Schriftsteller (1887-1968)‎

‎Eigenh. Albumblatt mit U.‎

‎o.J. Jerusalem, 3. III. 1942, 8,5 x 19 cm. 1 Seite.‎

‎"Alles kommt zurecht, selbst das Gute. | Arnold Zweig | Purim 5702 | Jerusalem, 3. 3. 42". - Während Zweigs Zeit im Exil in Palästina.‎

Bookseller reference : 51926

‎Zweig, Stefan, Schriftsteller (1881-1942)‎

‎Masch. Brief mit eigenh. Absenderangabe und U. "Stefan Zweig".‎

‎o.J. Salzburg, 2. V. 1921, Gr.-4° (28,5 x 21,5 cm). 1 Seite.‎

‎An einen Übersetzer, mit der Bitte um nachträgliche Genehmigung der Aufnahme zweier Verlaine-Übertragungen in die Ausgabe des Insel-Verlages: "Sehr geehrter Herr Geheimrat! Durch einen Zufall komme ich auf ein merkwürdiges Versehen: Ich bin mir nämlich nicht gewiss, ob ich Sie verehrter Herr Geheimrat um die Erlaubnis gebeten habe, zwei Ihrer Verlaine-Uebertragungen in einer von mir beim Inselverlag vorbereiteten repräsentativen Verlaine-Ausgabe aufzunehmen. Die Auswahl erfolgte im Wesentlichen im Jahre 1913 und Frühjahr 1914, während des Krieges und in der Revolution vertagten wir die Drucklegung und nun ist es mir wirklich nicht mehr erinnerlich, ob ich seinerzeit durch die Insel von Ihnen, verehrter Herr Geheimrat, die Genehmigung einholen liess. Ist es nicht geschehen, so bitte ich, gültigst den absurden Umstand diesen Neunjahrkinde zuzuschreiben und nicht einem Mangel an Sorgfalt und Respekt. Vielleicht sind Sie so freundlich, mir noch jetzt, da das Werk endlich in Druck geht, die formelle Erlaubnis zum Abdruck zu übersenden [...]" - Zweigs zweibändige Verlaine-Ausgabe erschien 1922 im Insel-Verlag.‎

Bookseller reference : 58750

‎Zweig, Stefan, Schriftsteller (1881-1942)‎

‎Masch. Brief mit eigenh. Korrektur und U. "Stefan Zweig" (Rotstift).‎

‎o.J. Salzburg, 23. XII. 1929, Gr.-4° (28,5 x 22,5 cm). 1 Seite. Briefkopf mit Monogramm "SZ" nach E. M. Lilien.‎

‎An Magda Lobe in Wiesbaden: "[...] Haben Sie vielen herzlichen Dank für Ihre guten Worte, die ich mit aufrichtigen Weihnachtsgrüssen erwidere, und für die Güte, die Sie meinen Büchern zuwenden. Wenn Sie zu ihnen gütig sind, so seien Sie deshalb nicht zu Emil Ludwig ungerecht; er ist ein erstaunlich weiter Geist mit einem unbedingt sicheren Blick für das Centrale - und seine Produktion ist vielleicht nur zu hastig in der letzten Zeit, aber ich habe für ihn ebenso wie Lissauer einen hohen kameradschaftlichen Respekt und möchte niemals als sein Gegenbeispiel oder gar Gegner gelten [...]" Gemeint sind die mit Zweig befreundeten Schriftsteller Emil Ludwig (1881-1948) und Ernst Lissauer (1882-1937), der von Magda Lobe unterstützt wurde.‎

Bookseller reference : 58286

‎Zwengauer, Anton, Maler (1810-1884)‎

‎Eigenh. Brief mit U.‎

‎o.J. München, 2. VI. 1851, Gr.-4°. 2 Seiten. Doppelblatt mit Adresse.‎

‎An Richard Baron von Mattencloit (1829-1888) in Brünn mit Dank für 30 holländische Dukaten: "[...] Mit Freude gehe ich jetzt an die poetische Seite unserer Unterhandlung [...] So wehmütig und doch angenehm Sie bei Betrachtung meines Bildes an Ihre glücklich verlebten Ferien Jahre erinnert werden, so freudig und wohlthätig wirkt Ihr lieber Brief [...] die Anerkennung einer edlen schöndenkenden Seele ist der höchste Lohn eines Ächten Künstlers [...]" - Nach einem alten Vermerk handelte es sich bei dem Bild um eine "Abendlandschaft". - Zwengauer war Schüler von Peter von Cornelius. 1835 wurde er zum Konservator der Gemäldegalerie von Schloss Schleißheim, 1869 wurde er Konservator der späteren alten Pinakothek und Hofmaler Ludwigs II.‎

Bookseller reference : 48318

‎Zwerenz, Gerhard und Ingrid, Schriftsteller (1925-2015 und geb. 1934)‎

‎Sklavensprache und Revolte. Der Bloch-Kreis und seine Feinde in Ost und West.‎

‎o.J. Hamburg, Schwarzkopff Buchwerke, 2004, 8°. 544 S., 4 Bl. OPp. mit Schutzumschlag.‎

‎Erste Ausgabe. - Vorsatz mit eigenh. Widmung und U. "6. 12. 07 im Taunus: Es lebe die Revolte der Rentner [...] Gerhard Zwerenz | Ingrid Zwerenz." Innendeckel mit Exlibris und Aufkleber.‎

Bookseller reference : 57498

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