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blanc (Jules).
[Manuscrit]. Des Armes à feu portatives comme armes de guerre. Manuscrit inédit. Texte et dessins de Jules Blanc, 26 rue des Petits-Hôtels, Paris.
Paris, , 1863. Manuscrit in-folio de (1) feuillet de dédicace, (98) ff., 30 planches numérotées hors texte et nombreuses figures dans le texte, texte encadré, chagrin rouge, dos orné à nerfs, double encadrement de filets et frise dorés sur les plats, dédicace inscrite en lettres dorées sur le plat supérieur, doublure et garde de tabis blanc, tranches dorées (A Péclet rel.).
Bookseller reference : 41449
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BLANCHET Alfred
BLANCHET Alfred
Carte postale autographe signée, datée 193O. La carte est adressée à l'écrivain Abel Moreau; il parle d'un article à faire … Très bon Rieu 1930
Bookseller reference : 10003
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BLASSELLE Bruno
Chemins de rencontre, l'Europe avant la lettre. Collection : Banque Nationale de Paris.
Paris, Editions Hervas, 1992. 21 x 30, 181 pp., très nombreuses illustrations en couleurs et en N/B, cartonnage d'édition, très bon état (2 cachets).
Bookseller reference : 32929
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BLANDIN Charles
Cuisine et chasse de Bourgogne et d’ailleurs assaisonnés d’humour et de commentaires.
In 4 broché couverture illustrée,faux-titre,titre,XXXVI,338 pages,illustrations dans et hors-texte en noir et en couleurs de E.HUMBLOT,A WILLETTE,Marie CALVES etc..Chez l’auteur à Dijon 1920.Belle édition de luxe en premier tirage.Un des 550 exemplaires numérotés,envoi manuscrit de l’auteur Très bon état
Bookseller reference : 1208
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BLAZE (Fr. Henri-Joseph, dit CASTIL-)
Le PianoManuscrit sur le Piano.
1839 en ff. 64ff. et 117 ff. (certains sont ecrits recto verso.) 225 x 180mm.
Bookseller reference : 11456
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Blaise CENDRARS - [Louis Frédéric Sauser dit] - [La Chaux de Fonds 1887 - Paris 1961] - Ecrivain français
Lettre autographe signée à l'écrivain Jean Rousselot - sans date [1955] -
1 page in8 - trés bon état -
Bookseller reference : 33165
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BLANGINI Jean-Baptiste
Lettre Autographe militaire signée de Blangini en 1848.
Lettre Autographe militaire signée de Jean-Baptiste Blangini (1796-1852) datée de 1848. Avec une notice biographique jointe.Simple soldat en 1817, il est capitaine en 1835, et maréchal de camp en 1847. La lettre est signée du général de brigade en 1848.LAS 1 page. Format in-4°(31x20) plié. Très bon état.
Bookseller reference : 12110
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Blaas, Julius von, Maler (1845-1922)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Grüneck bei Kreuth am Tegernsee, 12. VIII. 1884, Gr.-8°. 1 Seite. Mit eigenh. Umschlag. - An V. A. Heck in Wien wegen Reproduktionen seiner Bilder..
Bookseller reference : 56078
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Blacher, Boris, Komponist (1903-1975)
Porträtfotografie (Erna Stoll, Berlin) mit eigenh. U. am weißen Unterrand.
o.J. Berlin, 18. V. 1960, 15 x 10,5 cm.
Bookseller reference : 54903
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Blaich, Hans Erich (Pseud. Dr. Owlglass), Schriftsteller und Arzt (1867-1948)
Eigenh. Postkarte mit U.
o.J. Fürstenfeldbruck, 4. VII. 1919, 1 Seite. Mit Adresse.
Bookseller reference : 42906
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BLANCHE Jacques-Emile (DIAGHILEW Serge de)
Manuscrit autographe signé de l'éloge funèbre de Serge Diaghilev
- [s.d.] fin 1929 ?, 20x25,3cm, en feuillets. - Manuscrit autographe signé du peintre et écrivain Jacques-Emile Blanche, intitulé « Serge de Diaghileff ». 5 feuilles rédigées à l'encre noire, avec de nombreuses corrections en bleu. Foliotation autographe à l'encre noire, et foliotation postérieure au crayon bleu. Le feuillet 4, initialement en deux parties, a été assemblé à l'aide d'un morceau d'adhésif collé au verso. Passages biffés et corrections. Très bel éloge funèbre de Jacques-Emile Blanche à son ami Serge Diaghilev, directeur des célèbres Ballets Russes. Le peintre et écrivain Jacques-Emile Blanche rend hommage au génie de Serge Diaghilev, peu après sa disparition à Venise en 1929. Choisi comme « parrain » des Ballets Russes, le peintre suivit avec attention l'action du chorégraphe comme régénérateur des arts scéniques et applaudit Le Sacre du printemps de Stravinski. Il réalisa également de nombreux portraits des danseuses des Ballets russes, qu'il présenta en 1912 à la Biennale de Venise. Au début du siècle, la compagnie de Diaghilev « les Ballets russes », avait en effet ébloui tous les publics européens par un art riche et vivace qui, de forme nouvelle en forme nouvelle, resta pendant vingt ans à l'avant-garde. Le peintre se souvient de sa première rencontre avec Diaghilev, personnage au charme incontestable : « j'éprouvai qu'on ne pouvait lui résister. Son autorité, ses caprices d'enfant gâté, on les subissait, tant son intelligence éclatait dans ses paroles d'adolescent. Il ressemblait, alors, assuraient ses compatriotes, au Tzar Alexandre Ier ». Il revient sur l'existence troublée de l'impresario et ses éblouissants succès avec les Ballets Russes : « Eh quoi ! vingt ans d'expériences, vingt ans d'incomparables spectacles - et la perfection d'une technique de plus en plus déconcertante, ne nous conseilla-t-il pas d'accorder crédit illimité à notre cher ami, le plus artiste des hommes - et somme toute, le plus sûr de soi-même, malgré l'extravagance, le paradoxe de la vie qu'il menait et qu'il imposait à sa troupe ? ». Blanche souligne le goût de Diaghilev pour la culture française, qu'il partageait avec ses amis et collaborateurs. L'amour de cette culture, hérité des milieux aristocratiques russes, faisait de lui « Le plus parisien des cosmopolites, croyant au prestige de Paris comme un boulevardier du second Empire ». On apprend également le projet jamais réalisé de Diaghilev de se rendre à Moscou et de monter des ballets dans la jeune URSS, considérée à l'époque comme une terre d'avant-garde politique et artistique. La lettre s'achève sur une poignante évocation de Venise, où Diaghilev s'est éteint le 19 août 1929 : « voici qu'un funèbre cortège de gondoles accompagne sur la lagune torride [...] les restes de notre cher camarade. Il est bien - puisqu'il devait nous quitter - qu'il fermât les yeux sur la cité du Sang, de la volupté et de la Mort ». Admirable panégyrique du créateur et impresario Serge de Diaghilev par Jacques-Emile Blanche, fidèle ami et portraitiste des Ballets Russes. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Blanchet, Emile-Robert, Komponist und Alpinist (1877-1943)
Eigenh. Musikmanuskript mit 3 U.
o.J. Lausanne und Paris, Februar 1936, Gr.-Fol. 4 Seiten. Doppelblatt.
Bookseller reference : 37509
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BLANCHOT Maurice
Adolphe ou le malheur des sentiments. Manuscrit autographe.
- 1946, 9 feuillets in-8 (20,9 x 13,7 cm) foliotés , en feuilles. - Manuscrit autographe de l'auteur de seize pages et demi in-8 publié dans le numéro 20 (octobre 1946) de L'Arche et repris, légèrement retouché, dans La Part du Feu (1949). Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. L'Adolphe de Benjamin Constant, qui fut l'un des prestigieux collaborateurs du Journal des débats à l'époque de sa grandeur, intéresse Maurice Blanchot au moment même où celui-ci débute une relation passionnée avec Denise Rollin, ancienne maîtresse de Georges Bataille. Plus encore, « Adolphe ou le malheur des sentiments vrais » est un des rares textes de Blanchot ainsi consacré au désir amoureux : « On trouve presque à chaque page dans Adolphe la description des sentiments dont la cause a beau se renverser, tout les renvoie à eux-mêmes, tout en confirme la fatalité. C'est que le point est atteint où la diversité des évènements et tout l'infini du monde répètent inlassablement le mouvement en cercle dans lequel s'est enfermé le cur avide de vérité. » Afin d'étayer son analyse, Blanchot choisit de comparer l'approche de Constant à celle d'autres écrivains, et notamment à celle de Proust dans la Recherche : « [...] Proust ne désire pas cette absence comme le mouvement de toute communication, ainsi que le fait Constant : il ne la désire même pas, mais c'est elle qui lui rend un être désirable en le faisant souffrir de ne pouvoir l'atteindre. [...] Proust aime parce qu'il souffre, et il souffre de sentir tout ce qu'il y a d'absence dans une présence toujours fuyante ; mais c'est aussi, à cause de cette absence, que cette présence fonde des rapports véritables. Constant commence à aimer lorsqu'un être particulier éclaire, aimante tout le vide qui le sépare des autres et que la possession est loin de restituer sous la forme de l'inconnu. Dès que, par un engagement trop exigeant, la possibilité de ses relations avec tous qu'il a voulu vivre avec une personne unique est épuisée, il étouffe, il succombe. Il a besoin d'être libre, mais il est toujours lié. » Le biographe de Blanchot verra dans cette conception d'Adolphe le reflet de ses propres sentiments à l'égard de Denise Rollin (BIDENT Christophe, Maurice Blanchot : partenaire invisible, p. 275). Belle étude sur la passion et le désir à travers l'uvre de Benjamin Constant. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BLANCHOT Maurice
André Gide et Goethe. Manuscrit autographe
- 1943, 3 feuillets in-8 (21,2 x 13,6 cm) paginés, en feuilles. - Manuscrit autographe de l'auteur de 5 pages in-8 publié dans le numéro du 3 février 1943 du Journal des Débats, repris, légèrement modifié, dans Faux Pas (1943). Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Chronique parue à l'occasion de la publication du Théâtre de Wolfgang von Goethe dans la « Pléiade » avec une introduction d'André Gide. Maurice Blanchot avait consacré dans les pages du Journal des débats une première étude à André Gide en novembre 1942 ; à propos des Nourritures terrestres, dont il louait « la grandeur authentique », il écrivait alors, dans une forme de réhabilitation : « Cet ouvrage n'est pas seulement un essai dans un sens impersonnel, un essai sur quelque chose, à propos de quelque chose, mais un essai de l'auteur sur lui-même, où il s'essaie par l'intermédiaire de pensées et d'images, où, en se donnant dans une complète adhésion à une certaine vue du monde, il entreprend une expérience dont il est le sujet, dont il accepte aventureusement le risque et qui ne peut pas le modifier d'une certaine manière. » Cette nouvelle étude est l'occasion pour Blanchot de revenir à Gide, cet auteur « si divers quoique si fidèle » à lui-même, et à l'étonnement que lui a causé sa préface au Théâtre de Goethe parue dans la « Pléiade » : « Ce qu'André Gide voit dans Goethe, ce n'est pas le devenir infiniment riche d'une existence qui a su être quantité d'êtres et tant de choses tout en étant de plus en plus elle-même, mais ce qu'il y a de plus stable, d'un peu guindé dans l'éternel, la figure mythique glorifiée par Eckermann ; ce qu'il admire, ce n'est pas le Titan qui cherche à étreindre plus qu'il n'est, qui veut tout sans se perdre, c'est le vieillard solennel des dernières années, devenu le modèle de l'univers et préoccupé de tirer de chaque chose une leçon. » C'est aussi l'occasion d'écrire sur Goethe, étudié à l'Université de Strasbourg, et sur lequel Blanchot reviendra notamment dans un article publié en 1950 dans L'Observateur et intitulé « Le Compagnon de route ». Intéressante lecture des liens unissant Gide à Goethe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BLANCHOT Maurice
Du côté de Nietzsche. Manuscrit autographe
- 1946, 21,7x11,5cm, 7 feuillets foliotés. - Manuscrit autographe de l'auteur de 14 pages in-8 qui paraitra dans le numéro 12 (décembre 1945-janvier 1946) de L'Arche. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Chronique parue à l'occasion de la parution de l'ouvrage du Père du Lubac, Le Drame de l'humanisme athée. Après la guerre, la place de Friedrich Nietzsche, aux côtés du Marquis de Sade et de Soren Kierkegaard, dans la pensée de Maurice Blanchot est révélatrice de l'influence majeure qu'exerce sur elle Georges Bataille et ses philosophes de prédilection. Désormais, Blanchot consacre de nombreux textes à ceux-ci et « Du côté de Nietzsche » en constitue un témoignage essentiel. Le titre même de son recueil La Part du feu à paraître en 1949 (avec, entre autres, cet article légèrement retouché au sommaire) forme une référence bataillienne. Pour Blanchot, la puissance de Nietzsche, par l'usage qu'il fait de la langue et par son style, ne réside pas tant dans ses thèses les plus manifestes et les plus commentées que dans le creuset d'un discours plus mouvant, parfois contradictoire : « L'influence de Nietzsche ne se réduit pas aux formes extérieures qu'elle a prises ; c'est probablement, au contraire, ce qui de Nietzsche a échappé à toute transmission manifeste, cette part de lui, étrangère aux influences directes, qui a exercé l'influence la plus profonde. » Cette idée demeurera centrale dans la lecture que fait Blanchot du philosophe allemand. L'inconstance de Nietzsche, son ambigüité, sont symbolisées par le thème de la mort de Dieu, centrale dans son uvre : « En aucune façon, le thème de la Mort de Dieu ne peut être l'expression d'un savoir définitif ou l'esquisse d'une proposition stable », remarque Blanchot. Et d'affirmer dans une phrase restée célèbre : « Se contredire est le mouvement essentiel d'une telle pensée. » Dans L'Entretien infini (1969), Blanchot abordera de nouveau la question nietzschéenne de la mort de Dieu où elle rejoint celle de l'unité de l'homme. Très beau texte de Maurice Blanchot sur Friedrich Nietzsche, témoignant de l'influence de Georges Bataille sur sa pensée. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BLANCHOT Maurice
Fragment de manuscrit autographe sur Gaston Doumergue
- [1934], 1 page in-8, en feuilles. - Manuscrit autographe de l'auteur de 1 page in-8, vraisemblablement inédit. Manuscrit recto seul incomplet, à l'écriture dense, comportant quelques corrections et ajouts, au verso d'un relevé imprimé des abonnements au Journal des Débats, période de mai 1934 jusqu'à mai 1935. Ce texte de Maurice Blanchot a probablement été écrit peu après la démission du Président du Conseil (et ancien Président de la République), Gaston Doumergue, survenue le 8 novembre 1934. Le jeune homme est alors rédacteur en chef au Journal des Débats et ce manuscrit semble être un brouillon d'article consacré à la carrière de Doumergue, et resté vraisemblablement inédit, après son départ du gouvernement où il avait été appelé au lendemain des manifestations de février 1934. Il fait partie des rares manuscrits de cette époque encore conservés : Blanchot a en effet détruit la plupart de ses écrits des années 1930, reniant sa participation active et politique à la presse d'extrême-droite. Dans ce texte, Blanchot loue les talents de politicien de Doumergue : « Toute la carrière de Doumergue est marquée par une progression constante. Elle va par un perfectionnement remarquable vers le moment de sa vie où il tentera non seulement de gouverner mais d'améliorer les moyens du gouvernement. C'est cette sorte de dialectique qui le met à part comme homme et comme homme d'Etat. » Rare manuscrit des années 1930. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BLANCHOT Maurice
L'espace littéraire
- Gallimard, Paris 1968, 11x16,5cm, broché. - Nouvelle édition au format de poche, un des exemplaires du service de presse. Emouvant et précieux envoi autographe signé de Maurice Blanchot à sa soeur Marguerite : "Pour ma très chère soeur, Marguerite, ce livre, prémisses peut-être de "la fin du livre" avec les tendres excuses de MB." Marguerite Blanchot, organiste de renom à la cathédrale de Chalon, demeura toute sa vie dans la maison familiale, avec sa mère et sa tante. "Elle deviendra peu à peu, pour la famille, comme la mémoire des origines." Très proche de Maurice, elle correspond régulièrement avec l'écrivain qui lui témoigne une grande reconnaissance pour son dévouement envers leur mère impotente. Si l'intense affection de Blanchot pour sa mère et sa soeur transparait dans les dédicaces de celui-ci, on ne sait presque rien de leurs relations. Dans l'unique essai biographique sur Blanchot, Christophe Bident nous révèle cependant : "Marguerite Blanchot vénérait son frère Maurice. Très fière de lui, (...) elle attachait une grande importance à ses idées politiques (...). Elle lisait beaucoup (...) Ils se téléphonaient, correspondaient. A distance, ils partageaient la même autorité naturelle, le même souci de discrétion." Blanchot lui adresse en effet de nombreux ouvrages provenant de sa bibliothèque, maintenant avec elle un lien intellectuel continu. Agréable exemplaire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BLANCHOT Maurice
Les romans de Sartre. Manuscrit autographe
- 1945, 19 pages 1/2 in-8. - Manuscrit autographe de l'auteur de 19 pages et demie in-8 publié dans le numéro d'octobre (n° 10) de L'Arche Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Depuis les années 1930, Maurice Blanchot consacre régulièrement des articles à Jean-Paul Sartre et notamment à ses romans. La parution des deux premiers volumes de la trilogie Les chemins de la liberté allait donner lieu à la publication presque simultanée d'une assez courte chronique dans Dimanche paysage (n° 19, 21 octobre 1945) et de cette large étude, intitulée « Les Romans de Sartre ». Celle-ci, qui dépasse le cadre circonscrit de l'actualité littéraire, entend analyser ce qui fait la spécificité de ces uvres, à savoir l'usage de la « thèse » : « On peut se demander pourquoi le roman à thèse a mauvaise réputation. Les griefs semblent aussi nombreux du côté de la thèse que du côté du roman ; l'affirmation théorique se plaint du de l'aventure à laquelle on l'engage et d'où elle tirerait un surcroît de vérité. [...] Dans un roman de ce genre, on reproche aux personnages d'être sans vie mais c'est "l'idée" qui est sans vie : elle ne ressemble qu'à elle-même, elle n'a que son propre sens [...]. » Dès lors, Blanchot salue chez Sartre la rencontre d'exceptionnelles capacités aussi bien philosophiques que littéraires, tout en soulignant qu'elle est également le fruit de son époque : « C'est qu'en vérité les uvres de fiction sont de plus en plus assiégées par des visées théoriques et que les uvres théoriques sont de plus en plus un appel à des problèmes qui exigent une expression complète. Existentialistes ou non, romanciers et philosophes poursuivent des expériences et des recherches analogues [...]. » Plus encore, il loue chez Sartre sa faculté à faire de ses romans à la fois une expérience en soi et « le récit d'une expérience », notion essentielle pour Blanchot et qui s'était imposée comme l'un des thèmes centraux de son premier recueil critique, Faux Pas (1943). Et c'est cette même qualité qu'il prête, au passage, à L'Invitée de Simone de Beauvoir, une « uvre remarquable ». Ainsi, au terme d'une réflexion qui laisse transparaître l'admiration de Blanchot pour le roman sartrien, et particulièrement pour La Nausée composée à la même époque que son Thomas l'Obscur, il conclut : « En somme, ne se pourrait-il pas que le roman fut beaucoup moins l'ennemi de la thèse qu'on ne le dit ? » Le manuscrit, et ses multiples biffures et ajouts, témoigne alors des hésitations de Blanchot pour formuler la fin de sa démonstration, pourtant limpide dans le texte achevé : « Ceci seulement : de respecter le statut de mauvaise foi qui est sa morale, de lui reconnaître un pouvoir de transformation, de cristallisation par la transparence de découverte par l'exposition, qui est sa réalité, et enfin, s'étant formée de sa substance, n'existant que par sa durée, de triompher en disparaissant, selon le mouvement propre de l'art, se reprendre dans l'affirmation et s'accomplir dans l'échec - qui est sa vérité. » Le texte sera repris, avec quelques corrections, dans La Part du Feu (1949). [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BLANCHOT Maurice
Lettre tapuscrite à Breton plus questionnaire signé par Breton
- 22 juillet 1955, 26,5x20,7cm, un feuillet. - Typescript draft of a letter to André Breton, with autograph corrections and one line written by hand, with a questionnaire addressed to Blanchot by André Breton concerning magical art, with one line written by hand and signed. One 4to leaf, recto only, with corrections and a line in black ink in the hand of Maurice Blanchot, and another 4to leaf (27,5 x 21,5 cm) printed and illustrated in black, recto-verso, with a hand-written line and signature by André Breton in purple ink. When, in 1955, André Breton wrote to Maurice Blanchot, the two men already knew each other and had spent time together, developing a mutual appreciation but always keeping a respectful distance. Breton was working at the time on his important book L'Art magique [Magical Art] (Paris, 1957) and it was for this work that he undertook a huge survey of eighty figures (mainly artists, but also sociologists, ethnologists, philosophers, art historians, critics, and so on), including Blanchot. In order to conduct this survey, Breton published a tract entitled "Formes de l'art [Forms of Art]" illustrated with twelve images (of Egyptian, Gallic, Pre-Columbian, and Oceanian art as well as tarot, Paolo Uccello, etc.) which showed his progress and ended in a series of five questions on the links between art, magic, and modernity. "I am taking the liberty, my dear Maurice Blanchot, of asking for [your responses ] most particularly. André Breton ". On the 22nd July, Blanchot replies, "It has always seemed to me that the word 'magic', like the word 'religion' can help us to approach what art truly represents, since in certain eras we could get to one via the other; but there was a moment when we had to forsake that path, and it is as though the thing for which art is the harbinger, the thing that speaks in poetry, is a more profoundly original word. It is as if works of art or poetry enunciated a beginning in a more fundamental way than the power - magic or religious - that they took on in order to manifest themselves or act. "Like the answers of other respondents, Blanchot's text was to appear in L'Art magique. A very interesting collaboration between Maurice Blanchot and André Breton on the subject of magic. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Brouillon tapuscrit de lettre à André Breton, avec des corrections et une ligne autographes, et questionnaire adressé à lui par André Breton sur l'art magique, avec une ligne et la signature autographes. Un feuillet in-4 tapuscrit, recto seul avec des corrections et une ligne à l'encre noire de la main de Maurice Blanchot, et un feuillet in-4 (27,5 x 21,5 cm) imprimé et illustré en noir, recto-verso avec une ligne et la signature autographes à l'encre violette d'André Breton. Quand, en cette année 1955, André Breton écrit à Maurice Blanchot, les deux hommes se connaissent, se côtoient et s'apprécient depuis longtemps, tout en conservant une forme de distance respectueuse. Breton travaille alors à son important ouvrage L'Art magique (Paris, 1957) et dans ce cadre, réalise une vaste enquête auprès de quatre-vingts personnalités (artistes, mais aussi sociologues, ethnologues, philosophes, historiens de l'art, critiques, etc.), parmi lesquelles Blanchot. Pour ce faire, Breton édite un tract intitulé « Formes de l'art » - illustré de onze figures (art égyptien, gaulois, précolombien, océanien, tarot, Paolo Uccello, etc.) - qui présente sa démarche et s'achève sur une série de cinq questions portant sur les liens entre art, magie et modernité : « Je me permets, cher Maurice Blanchot, de solliciter [votre réponse] très spécialement. André Breton ». Le 22 juillet, Blanchot lui répond : « Il m'a toujours paru que le mot magie, comme le mot religion, pouvait nous aider à approcher ce que l'art désigne, puisqu'à certaines époques nous ne pouvons atteindre l'un qu'à travers l'autre, mais qu'il y avait un moment où nous devions renoncer à ce chemin, car ce que l'art annonce, ce qui parle dans la p
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BLANCHOT Maurice
Lettre tapuscrite à Sartre
- 2 décembre 1960, 26,7x20,9cm, 5 feuillets in-4. - (Brouillon tapuscrit de lettre à Jean-Paul Sartre, avec des corrections autographes et avec une seconde version de la première page, et tapuscrit avec corrections autographes de « Le monde en question (Cours du monde) » (projet pour La Revue internationale) Ensemble de cinq feuillets tapuscrits, rectos seuls (à l'exception d'un feuillet recto-verso), avec des corrections au stylo bille rouge et au stylo bille noir de la main de Maurice Blanchot. Cet important ensemble témoigne des échanges entre Maurice Blanchot et Jean-Paul Sartre autour de la fameuse « Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie » et du projet de publication qui en découla, La Revue internationale. Connue sous le nom de « Manifeste des 121 », cette déclaration, signée par de nombreux intellectuels et artistes et publiée le 6 septembre 1960, avait été rédigée par Dionys Mascolo et Jean Schuster, aidés de Maurice Blanchot, dans la perspective du procès du réseau Jeanson (groupe de militants français soutenant le FNL) et dans le but d'informer l'opinion du mouvement de contestation contre la guerre d'Algérie et ses dérives anti-démocratiques. Parmi les signataires figurait, bien sûr, Sartre. Le manifeste avait fait prendre conscience à nombre de personnalités du poids qu'elles pouvaient exercer dans le débat public, voire dans le cours de l'Histoire. C'est dans ce contexte qu'à l'automne 1960, Maurice Blanchot, Dionys Mascolo et Elio Vittorini décident de créer une revue non pas littéraire mais critique, dont le dessein serait de poursuivre cette action. Ils sollicitent l'aide de Jean-Paul Sartre, dont l'extraordinaire aura saurait profiter favorablement à la publication. Dans sa lettre à Sartre, Blanchot tente de convaincre le philosophe de se joindre au projet : « Vous m'avez rappelé ce que j'ai dû dire quelquefois et que j'ai toujours intimement pensé : que la Déclaration ne trouverait son vrai sens que si elle était le commencement de quelque chose. [...] Je voudrais dire mon sentiment propre : je crois que si nous voulons représenter, comme il faut, sans équivoque, le changement dont nous avons les uns et les autres le pressentiment, si nous voulons le rendre plus réel et l'approfondir, dans sa présence mouvante, c'est seulement à partir d'un organe nouveau que nous pourrons le faire. A partir de là, si l'on voit Sartre, et d'autres avec lui parmi les 121, décider de s'exprimer en cette forme choisie délibérément comme nouvelle, chacun [...] comprendra que vraiment nous entrons dans une nouvelle phase et que quelque chose de décisif a lieu qui cherche à s'affirmer. » Mais Sartre refusera de s'engager dans la revue. Cependant, au cours des six premiers mois de l'année 1961, Blanchot se consacre corps et âme au projet, dans l'espoir qu'il se réalise. Le tapuscrit que l'on joint, « Le monde en question (Cours du monde) », révèle le sommaire qu'il imagine pour le premier numéro : des textes sur la déstalinisation, la situation de la presse allemande, le cloisonnement intellectuel en France et en Italie, la grève de la faim ou encore le mur de Berlin et l'utopie. La revue ne verra jamais le jour, au grand désespoir de Blanchot qui s'enthousiasmait profondément à l'idée d'une écriture collective et internationale. La version définitive de la lettre de Blanchot à Sartre sera publiée dans le dossier consacré par la revue Lignes au projet de La Revue internationale (n° 11, septembre 1990). Important témoignage sur les suites que souhaite donner Blanchot avec l'aide de Sartre à la « Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie ». [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BLANCHOT Maurice
Manuscrit autographe sur Hemingway intitulé [traduit de ...]
- 1946, 16 pages 1/2 in-8 (13,5x21cm), en feuilles. - (HEMINGWAY) BLANCHOT Maurice. Autograph manuscript on Hemingway 1946, 16 pages 1/2 in-8 (13,5 x 21 cm), loose leaves Author's autograph manuscript, 16 and a half 8vo pages, published in number 17 of L'Arche (July 1946) and reprinted, with slight modifications, in La Part du Feu (1949). Complete manuscript, written recto-verso, very densely spaced, with numerous deletions, corrections, and additions. In order to examine the problems related to the translation of a literary text into another language, Maurice Blanchot looks at the contemporary American novel and its perception in Europe. "Many good critics complain about American literature: they find it less than original and of middling interest for a culture that moved, over fifty years ago, beyond naturalism. They make fun of young writers who think they're being modern by imitating Faulkner, Dos Passos or Steinbeck, while for Americans themselves these writers are more of yesterday than tomorrow." Thus the critic, for whom the oddities of language particular to any literary work survive translation, takes the example of a novel by Ernest Hemingway. "In For Whom the Bell Tolls, Robert Jordan, discovering the importance of the moment he is living, repeats the word 'now' in several languages. Maintenant, ahora, now, heute. But he is somewhat disappointed by the mediocrity of this vocabulary, and looks for other words. [...]. He tries to find in language links between these words and what they mean for him, his meeting with Maria, who is also his meeting with his final hour, his meeting with death. [...] The word Todt seems to him the most dead of all, the word Krieg the one that resembles war most closely." Or is it just that he knew German less well than the other languages? This reflection fascinates Blanchot: "This impression of Robert Jordan's can give us food for thought. If it's true that a language seems more expressive and more real to us when we know it less, if words need a certain ignorance to keep their virtue from being revealed, this paradox should hardly surprise us, since translators come across it all the time and it represents both one of the principal challenges and one of the foremost riches of all translation." An inspired look at the work of Ernest Hemingway and the problem of translation. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Manuscrit autographe de l'auteur de 16 et ½ pages in-8 publié dans le numéro 17 (juillet 1946) de L'Arche et repris, légèrement retouché, dans La Part du Feu (1949). Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Afin d'évoquer les problèmes que soulève la traduction d'un texte littéraire dans une autre langue, Maurice Blanchot s'intéresse au roman américain contemporain et à sa perception en Europe : « Beaucoup de bons critiques se plaignent de la littérature américaine : ils la jugent peu originale, l'estiment d'un médiocre intérêt pour une culture qui depuis plus d'un demi-siècle a dépassé le naturalisme ; ils se moquent des jeunes écrivains qui croient être modernes en imitant Faulkner, Dos Passos ou Steinbeck, alors que pour les Américains eux-mêmes, ces romanciers représentent plutôt hier que demain. » Ainsi, le critique, pour qui la part d'étrangeté du langage propre à toute création littéraire survit à la traduction, prend l'exemple d'un roman d'Ernest Hemingway : « Dans Pour qui sonne le glas, Robert Jordan, découvrant l'importance de l'instant qu'il est en train de vivre, se répète en plusieurs langues le mot maintenant. Maintenant, ahora, now, heute. Mais il est un peu déçu par la médiocrité de ce vocabulaire. Et il cherche d'autres termes [...]. Il essaie de retrouver dans le langage des liens entre ces mots et ce qu'ils signifient pour lui, sa rencontre avec Maria, qui est aussi la rencontre de sa dernière heure, rencontre avec la mort. [...] Le mot Todt lui paraît le plus mort de tous, le mot Krieg est ce qu
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BLANCHOT Maurice
Sade ou le Royaume de l'Unique [Quelques remarques sur Sade]. manuscrit autographe.
- S.n. , s.l. S.d (1946), en feuilles. - Manuscrit autographe complet de 12 pages en 6 feuillets in-8 au titre difficilement déchiffrable, peut-être : "Sade ou les Royaumes de L'Unique" et qui paraitra sous le titre "Quelques remarques sur Sade" dans Critique n°3-4 de aout sept 1946. Manuscrit à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. « C'est la pensée de Sade qui pousse celle de Blanchot à son accomplissement, et c'est aussi celle de Blanchot qui accomplit celle de Sade ». (Georges Bataille) L'écriture et l'amitié de Bataille ne sont sans doute pas étrangères à l'importance que Blanchot accordera toute sa vie à cette figure tutélaire de sa réflexion philosophique. Ces Quelques remarques sur Sade, sont pourtant la première étude que Blanchot consacre à cet écrivain qu'il n'avait jusqu'alors presque jamais évoqué. Dans cette première analyse impartiale et parfois sévère, Blanchot souligne les faiblesses de la posture littéraire de Sade et de sa relative immoralité au sein d'une société post révolutionnaire pétrie de contradictions idéologiques. Cependant, sous l'artifice d'une expression extrême, Blanchot dévoile une philosophie bien plus déconcertante et subversive que ces « grandes extravagances ». Avec une acuité singulière, il dresse le portrait d'un esprit unique, épousant tous les grands idéaux de son temps mais en leur infligeant le filtre de sa singularité nihiliste : « La Liberté, à ses yeux, n'est que l'interdiction faite à toute personne d'être autre chose que ce qu'il veut, c'est dire rien. » Sous la plume de Blanchot, le Sadisme n'est alors plus jouissance d'une violence infligée aux autres, mais expression de « la solitude infinie de l'individu » dans un monde « où les rapports des êtres, les formes générales de la vie et jusqu'au langage, out est déjà consommé dans la destruction universelle. » ; « et désormais toutes les cruautés particulières ne sont plus destinées (...) qu'à apporter à l'Unique les agréables preuves de son existence au milieu de rien. » Si, comme Bataille le souligne, plus qu'un regard novateur, la lecture de Sade par Blanchot révèle une communauté de pensée, c'est sans doute à travers la conclusion de cette première étude majeure que Blanchot le solitaire témoigne le plus nettement de son attachement pour Sade l'Unique : « Et alors, on en vient à le penser : si les circonstances ont fait de Sade un homme à jamais réduit à la misère d'une éternelle prison, lui-même a su faire de sa prison l'image de la solitude de l'univers sur lequel règne sa seule gloire à jamais toute-puissante. Cette prison ne le gêne pas, elle est son uvre, elle est à la mesure du monde sur lequel il a plus de droits que Dieu même, car non seulement il y règne en maître, mais il en a banni et exclu toutes les créatures. Tel est l'avantage du Destructeur sur le Créateur. Cet athée est plus Dieu que Dieu. Aussi le nomme-t-on divin. » [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BLANCHOT Maurice (BRETON André)
Reflexions sur le surréalisme. Manuscrit autographe
- 1945, 22x11,5cm, 8 feuillets foliotés. - Manuscrit autographe de l'auteur de 16 pages in-8 publié dans le numéro 8 (août 1945) de L'Arche sous le titre: Quelques réflexions sur le surréalisme. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. Quelques réflexions sur le surréalisme constitue le premier texte important que Maurice Blanchot consacre au mouvement d'André Breton. Il réhabilite le surréalisme qui a mis au centre de son activité la question du langage et de l'expérience - aspects qui ne pouvaient laisser indifférent Blanchot -, sans oublier de faire toutefois les constats suivants : il porte en lui une part d'échec et sa « situation [...] reste ambiguë ». Affirmant désormais de plus en plus ses positions esthétiques, Blanchot reconnait pleinement la valeur poétique et expérimentale de l'écriture automatique, pour sa radicalité même : « L'écriture automatique est [...] une machine de guerre contre la réflexion et le langage. Elle est destinée à humilier l'orgueil humain, particulièrement sous la forme que lui a donné la culture traditionnelle. Mais, en réalité, elle est elle-même une aspiration orgueilleuse à un mode de connaissance et elle a ouvert aux mots un nouveau crédit illimité. » Blanchot poursuit sa réflexion et insiste sur les questionnements des écrivains et poètes surréalistes au sujet du discours : « Le surréalisme a été hanté par cette idée : c'est qu'il y avait, qu'il devait y avoir un moment [...] où le langage n'était pas le discours, mais la réalité même, sans toutefois cesser d'être la réalité propre du langage [...]. Les surréalistes ont tiré de cette "découverte" de brillantes conséquences littéraires, mais pour le langage les effets sont plus ambigus et plus variés. En ce domaine, ils semblent encore avant tout des destructeurs. Ils sont déchaînés contre le discours ; ils lui retirent le droit à signifier quelque chose ; comme moyen de [ ?] sociale, de désignation précise, ils le brisent férocement. Le langage paraît un peu seul anéanti ou sacrifié, mais humilié. En réalité, il s'agit de tout autre chose et même du contraire : le langage disparaît comme instrument, mais c'est qu'il est devenu sujet. De par l'écriture automatique, il a bénéficié de la plus haute promotion [...]. » Le texte sera repris dans La Part du feu (1949), non sans que Blanchot ait pris soin d'atténuer les réserves dont il faisait part dans l'article initial. Première étude monographique d'importance consacrée par Maurice Blanchot à la question du langage surréaliste. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Blatter, Silvio, Schriftsteller und Maler (geb. 1946)
Masch. Brief mit eigenh. U.
o.J. Zürich, 23. III. 1989, Fol. 1 Seite, mit Adressstempel.
Bookseller reference : 55129
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Blaze de Bury, Henri, French writer and critic (1813-1888).
"Bianca Capello. Grande duchesse de Toscane". Autograph manuscript signed. No place, [ca. 1884].
8vo. French manuscript on paper. (1), III, 92 (but: 93, pp. 22-23 on 1 f., pp. 83-84 on two ff. each), (3 ff. with notes to pp. 10, 59, 85, 86). Prefixed by an autograph title-page and dedication to Alidor Delzant signed as well as an autograph letter signed (4to, 4 pp.) and autograph envelope bound to the front blank leaves. Contemporary red morocco binding with giltstamped spine. Marbled endpapers. Henri Blaze de Bury's biography of the famous Venetian noblewoman Bianca Cappello, mistress and later consort of Francesco I de' Medici, Grand Duke of Tuscany, was first published over two issues of the "Revue des Deux Mondes" (nos. 63 and 64 of 1884) and again in 1886 as part of his collection "Dames of the Renaissance". The present manuscript with its frequent changes, deletions and corrections as well as occasional excisions constitutes the author's working manuscript as revised for publication; several remaining departures from the published text are probably due to revisions in the galley proofs. - Blaze de Bury inscribed his manuscript to the lawyer, writer and bibliophile Alidor Delzant (1848-1905), executor of the last will of the brothers Goncourt. An autograph letter by Blaze de Bury to Delzant, his "imperfect neighbor" but "most lovely human being", is bound before the manuscript: Blaze de Bury thanks Delzant for his encouraging letter, contrasting it with a negative response to "Bianca Capello“ which had compared the author to Boccaccio, decrying the immorality of the story. - Bianca Cappello (1548-87) was born into one of Venice's foremost noble families. At age 15 she fell in love with a commoner and escaped with him to his native Florence, where they married. Grand Duke Cosimo I granted Bianca protection from her family's attempts to return her to Venice. The marriage was unhappy, and Bianca soon formed an intimate relationship with Grand Prince Francesco, the heir apparent. Francesco, who was married to Joanna of Austria, made Bianca his mistress, and their son Antonio (1576-1621) was born out of wedlock. In 1574 Francesco succeeded to the Grand Duchy and, much to his wife’s discontent, installed Bianca in a palace (Palazzo di Bianca Cappello). Upon Joanna's death in 1578, Francesco secretly married Bianca. The marriage was publicly announced in 1579, and Bianca was subsequently crowned the Grand Duchess of Tuscany. Bianca and Francesco died in 1587 within days of each other, sparking rumours of poisoning. Although Antonio had been legitimized, he was barred from the throne by his uncle Ferdinando, who managed to succeed his elder brother as Grand Duke. - Two pages cut but no loss to text. Paper insignificantly browned and a little fingerstained throughout. Well preserved. H. Blaze de Bury, Bianca Capello, grand-duchesse de Toscane, in: La Revue des Deux Mondes, nos. 63 and 64 (Paris: 1884). H. Blaze de Bury, Dames de la Renaissance (Paris: G. Lévy, 1886).
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Blech, Hans Christian, Schauspieler (1925-1993)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Ohne Ort, 1956, Fol. 1 Seite.
Bookseller reference : 37912
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Blech. Leo, Komponist (1871-1958)
Eigenh. Porträtpostkarte (Nicola Perscheid, Berlin) mit U. auf der Bildseite.
o.J. Berlin-Charlottenburg, 4. II. 1917, Mit Briefmarke.
Bookseller reference : 53644
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Bleeker, Bernhard, Bildhauer (1881-1968)
Eigenh. Brief mit U. sowie eigenh. Briefkarte mit U.
o.J. München, 18. I. 1942, Fol. und 8°. 2 Seiten. Gelocht.
Bookseller reference : 37510
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Bleibtreu, Karl, Schriftsteller (1859-1928)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Berlin, 12. X. 1900, 8°. 1 Seite.
Bookseller reference : 43470
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Blennerhassett, Lady Charlotte (geb. von Leyden), Schriftstellerin (1843-1917)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Liebenberg/Mark Brandenburg, 3. I. 1903, 8°. 2 Seiten. Doppelblatt mit Briefkopf.
Bookseller reference : 44091
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Bletschacher, Richard, Schriftsteller (geb. 1936)
Eigenh. Gedichtmanuskript (12 Zeilen) mit U. sowie eigenh. Begleitbrief mit U.
o.J. Drosendorf an der Thaya, 14. X. 2000, Fol. Zus. 2 Seiten. - "Souvenirs (1962)"..
Bookseller reference : 56944
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Bley, Fritz, Schriftsteller (1853-1931)
Eigenh. Postkarte mit U.
o.J. Berlin, 8. II. 1923, 1 Seite.
Bookseller reference : 45125
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BLIN Georges préface de - [CHAR René - BRAQUE Georges]
Georges Braque René Char
Paris Bibliothèque littéraire Jacques Doucet 1963 In-4 Broché
Bookseller reference : 014357
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Blickensdörfer, Hans, Schriftsteller (1923-1997)
Eigenh. Albumblatt mit mont. Porträtfotografie und U.
o.J. , Ohne Ort und Jahr, Fol. 1 Seite. - Selbstzitat..
Bookseller reference : 51190
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Blittersdorf (Blittersdorff), Friedrich von, Badischer Staatsmann und Diplomat (1792-1861)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Frankfurt am Main, 18. IV. 1845, 4° (25 x 19,5 cm). 3 Seiten. Doppelblatt mit Adresse, Poststempeln und Siegel.
Bookseller reference : 57977
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BLOY], BOLLERY (Joseph).
Correspondance à M. Dubois, fidèle abonné des Cahiers Léon Bloy.
7 lettres autographes signées et 1 lettre tapuscrite signée au format in-4, dont trois à l'en-tête des Cahiers Léon Bloy, juillet 1933 - février 1941. Charmante correspondance du biographe et éditeur de Léon Bloy à un ami abonné aux Cahiers. En juillet 1933, il s'excuse de ne pouvoir le renseigner sur son "petit livre" sur l'auteur périgourdin dont il n'a plus d'exemplaires. Il l'invite à en trouver une copie dans une librairie de La Rochelle. En 1934, c'est une lettre de souscription qu'il transmet à ses plus fidèles abonnés dans le but de faire ériger, selon le souhait de la famille, un monument sur la tombe de l'écrivain enterré à Lausanne. En janvier 1937, Joseph Bollery présente ses bons voeux et invite son ami à lire La vie terrible d'Henry de Groux d'Émile Baumann (Grasset, 1933), "l'histoire de la brouille avec Bloy est racontée d'une façon très claire"... En février 1939, il déplore avoir dû suspendre la parution des Cahiers et demande une faveur à son ami, trouver pour lui la revue La Renaissance littéraire et artistique auprès du libraire Camille Bloch avec qui il a un différend qu'il rapporte longuement. En février, mars et avril 1940, il demande une nouvelle fois à son correspondant de lui trouver deux ouvrages chez Camille Bloch pour étayer ses rechercher sur Villiers de l'Isle-Adam, puis il commente une édition de L'Impossible Rêve de Léon Bloy et la parution de Le Baiser du retour de leur ami commun René-Louis Doyon. Dans la dernière lettre, datée de février 1941, Joseph Bollery assure avoir repris goût au travail littéraire. "Je me suis attelé à mon grand projet de toujours qui est d'écrire une biographie complète et détaillée de Léon Bloy. Le sujet est passionnant et j'y puise de sérieuses consolations contre le cafard qui cherche toutes les occasions pour se glisser dans ma pauvre cervelle"... On joint : une carte de décès de Madame Bollery en 1936 et une copie manuscrite d'un poème de Verlaine.
Bookseller reference : 114897
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BLOY], BOLLERY (Joseph).
Correspondance à M. Dubois, fidèle abonné des Cahiers Léon Bloy.
7 lettres autographes signées et 1 lettre tapuscrite signée au format in-4, dont trois à l'en-tête des Cahiers Léon Bloy, juillet 1933 - février 1941. Charmante correspondance du biographe et éditeur de Léon Bloy à un ami abonné aux Cahiers. En juillet 1933, il s'excuse de ne pouvoir le renseigner sur son "petit livre" sur l'auteur périgourdin dont il n'a plus d'exemplaires. Il l'invite à en trouver une copie dans une librairie de La Rochelle. En 1934, c'est une lettre de souscription qu'il transmet à ses plus fidèles abonnés dans le but de faire ériger, selon le souhait de la famille, un monument sur la tombe de l'écrivain enterré à Lausanne. En janvier 1937, Joseph Bollery présente ses bons voeux et invite son ami à lire La vie terrible d'Henry de Groux d'Émile Baumann (Grasset, 1933), "l'histoire de la brouille avec Bloy est racontée d'une façon très claire"... En février 1939, il déplore avoir dû suspendre la parution des Cahiers et demande une faveur à son ami, trouver pour lui la revue La Renaissance littéraire et artistique auprès du libraire Camille Bloch avec qui il a un différend qu'il rapporte longuement. En février, mars et avril 1940, il demande une nouvelle fois à son correspondant de lui trouver deux ouvrages chez Camille Bloch pour étayer ses rechercher sur Villiers de l'Isle-Adam, puis il commente une édition de L'Impossible Rêve de Léon Bloy et la parution de Le Baiser du retour de leur ami commun René-Louis Doyon. Dans la dernière lettre, datée de février 1941, Joseph Bollery assure avoir repris goût au travail littéraire. "Je me suis attelé à mon grand projet de toujours qui est d'écrire une biographie complète et détaillée de Léon Bloy. Le sujet est passionnant et j'y puise de sérieuses consolations contre le cafard qui cherche toutes les occasions pour se glisser dans ma pauvre cervelle"... On joint : une carte de décès de Madame Bollery en 1936 et une copie manuscrite d'un poème de Verlaine.
Bookseller reference : 114897
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BLOCH Peter
Das Hornbacher Sakramentar und seine Stellung innerhalb der frühen Reichenauer Buchmalerei
Basel, Birkhauser Verlag 1956 135pp. + 12 plates out of text, 24cm. softcover, in the series "Basler Studien zur Kunstgeschichte" volume 15, very good condition, S102183
Bookseller reference : S102183
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BLOND Georges
LE DÉBARQUEMENT, 6 JUIN 1944, par Georges Blond
paris A. Fayard 1953 in-12 demi-chagrin à coins un volume, reliure demi-chagrin bleu-marine in-douze à bandes de coins (binding half shagreen in-12 with corners) (19 x 12,6 cm), dos à 2 faux-nerfs (spine with raised bands), auteurs et titre frappés "or" respectivement sur les faux-nerfs (gilt title and name of autor), filet à froid de part et d'autre des faux-nerfs, plats décorés à froid (blind stamping decoration) d'un filet à froid aux mors et aux bandes de coins, papier fantaisie ivoire aux plats, tête lisse (top edge smooth) dorée (top edge gilt), gouttière et tranche de queue non-rognées, dos, couverture et jaquette illustrée d'une photographie du debarquement en noir et imprimée en rouge et noir, envoi autographe manuscrit de l'auteur à l'encre bleue, sur la page de faux-titre à l'Amiral LAFARGUE [Maurice Marie Auguste LAFARGUE (1885 - 1967), Né le 8 décembre 1885 aux SABLES-d'OLONNE (Vendée) - Décédé le 9 décembres 1967 aux SABLES-d'OLONNE (Vendée)] : "....A l'Amiral Lafargue, en souvenir de LEOPOLD BLOND avec l'Hommage respectueux de...(signé) GEORGES BLOND ....", edition illustrée de 2 plans double page hors-texte en noir + 2 plans hors-texte en noir, 377 pages, 1953 Paris : A. Fayard Editeur,
Bookseller reference : 24489
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BLOCHET, Edgard.
Les Enluminures des Manuscrits Orientaux (turcs, arabes, persans) de la Bibliothèque Nationale.
Paris, Editions de la Gazette des Beaux-Arts, 1926, 1 volume in-folio de 330x255 mm environ, 163 pages suivies de 120 planches en noir, montées sur onglet, feuillets du texte non coupés, sous couverture rempliée.Exemplaire N° 229, un des 500 exemplaires sur velin des papeteries Navarre, numérotés de 11 à 510. Dos avec plis de lecture, petits plis sur le haut et le bas avec un infime petit manque sur le bas, quelques pâles rousseurs, bon état toutefois.
Bookseller reference : 98795
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BLOY Léon
Lettre autographe datée et signée à Henri Martineau notamment à propos de la parution de la troisième édition de son Désespéré : "Crès m'ennuie. Il croit m'écrit-il que le "Désespéré" paraîtra à la fin du mois, ce qui veut dire le milieu du mois prochain..."
Bourg-La-Reine 25 Juin 1913, 13,5x21cm, une page sur un feuillet.
Bookseller reference : 84883
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BLOCH Peter
Das Hornbacher Sakramentar und seine Stellung innerhalb der frühen Reichenauer Buchmalerei
135pp. + 12 plates out of text, 24cm. softcover, in the series "Basler Studien zur Kunstgeschichte" volume 15, very good condition, S102183
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Bloch, Konrad Emil, Biochemiker und Nobelpreisträger (1912-2000)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Cambridge MA, 1983 (Poststempel), Gr.-8°. 1 Seite. Gedruckter Briefkopf der Harvard University. In adressiertem Umschlag.
Bookseller reference : 50620
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Blochmann, Karl Justus, Pädagoge (1786-1855)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Dresden, 15. VI. 1851, Gr.-4°. 1 Seite.
Bookseller reference : 44889
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BLONDIN Antoine
Télégramme adressé à son meilleur ami Roger Nimier depuis Stockholm
- Stockholm 23 Août 1958, 21x16cm, un feuillet. - Télégramme signé d'Antoine Blondin envoyé à Roger Nimier à son adresse parisienne du 24 avenue Jean Mermoz depuis Stockholm. "Attends mon retour pour décision Lalanne. A mardi. Bise nordique. Antoine." Un feuillet remplié. Instructif et laconique témoignage de la complicité et de la fraternelle amitié qui unissait ces deux noceurs, chefs de file, "malgré eux" des "Hussards". A propos de la profonde amitié que Blondin témoignait à Roger Nimier et du mythe des Hussards, l'auteur déclara à Emmanuel Legeard qui l'interrogeait : « Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part... d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Blos, Wilhelm, Schriftsteller und Politiker (1849-1927)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Berlin, 1. III. 1893, 8°. 3 Seiten. Doppelblatt.
Bookseller reference : 46344
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BLUMENTHAL Daniel
Importante L.A.S adressée au docteur Ricklin, Colmar le 29 octobre 1913 2 pages in-8° Très bon 1913
Bookseller reference : 9267
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BLUM Léon
Lettre autographe signée adressée à Louis Artus
- Paris 22 mai 1908, 11,1x13,6cm, une feuille. - Lettre autographe signée adressée à l'écrivain Louis Artus, collaborateur au Petit journal et proche ami de Marcel Proust, rédigée à l'encre noire sur une carte lettre. Pliure centrale inhérente à l'envoi. "Puisque vous paraissez attacher quelque importance à l'erreur que j'ai commise je la rectifierai en post scriptum à mon prochain article qui paraîtra dans le numéro du 10 juin". [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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Blum, Carl, Komponist, Sänger und Schauspieler (1786-1844)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Ohne Ort und Jahr [Berlin, ca. 1810], Qu.-Gr.-8°. 1 Seite.
Bookseller reference : 48496
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Blum, Hans, Jurist und Schriftsteller (1841-1910)
Eigenh. Brief mit U.
o.J. Rheinfelden in Baden, 11. IX. 1900, 8°. 1 Seite.
Bookseller reference : 43565
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