Professional bookseller's independent website

‎Manuscripts‎

Main

Number of results : 22,463 (450 Page(s))

First page Previous page 1 ... 311 312 313 [314] 315 316 317 ... 335 353 371 389 407 425 443 ... 450 Next page Last page

‎Louise MICHEL‎

‎"Chauvière et d'autres amis communs vous prient bien de tâcher que Clemenceau recommande au professeur qui a la chaire de Russe au Collège de France et à la Sorbonne, notre ami Gregorieff comme aide." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 19 novembre 1887 | 11.30 x 17.70 cm | 1 pages 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. "Chauvière et d'autres amis communs vous prient bien de tâcher que Clemenceau recommande au professeur qui a la chaire de Russe au Collège de France et à la Sorbonne, notre ami Gregorieff comme aide. Il paraît qu'avec un mot de Rochefort et de Clemenceau il serait immédiatement accepté [...]" Le romancierP. Gregorieff avait donné quelques cours de russe à Louise Michel. Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 83960

‎Louise MICHEL‎

‎"Voyez ce qu'on pourrait faire vous savez tous les services qu'ils ont rendu en 70-71." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 15 août 1885 | 13.40 x 21.10 cm | 1 page 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une page et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Déchirures en marge basse sans manque à l'endroit de la pliure. Louise Michel demande de l'aide pour une de ses amies : "Vous savez que le père Blin ne peut plus travailler depuis deux mois passés, voici maintenant la mère Blin qui vient de tomber très malade. Voyez ce qu'on pourrait faire vous savez tous les services qu'ils ont rendu en 70-71. Mon petit cousin [...] aidera le père Blin à tenir son kioske (sic) mais cela ne donne pas de secours à la maladie de Mme Blin. Mme Barrois devait revenir demain samedi ici qu'elle ne l'oublie pas mais je la prie bien aussi de voir ce qu'on pourrait pour Mme Blin." Mme Blin participa activement à la Commune de Paris aux côtés de Louise Michel ; avec d'autres parisiennes, elles créèrent leComité de Vigilance des femmeset demandèrent à Louise Michel d'en prendre la direction. Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 83961

‎Charles MAURRAS‎

‎Lettre autographe signée adressée à madame Lacrouts‎

‎S. n. | Lyon 29 Novembre 1943 | 13.50 x 21 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Charles Maurras (33 lignes à l'encre noire) à une dame à en-tête de l'adresse lyonnaise du journal "L'action française" dont Charles Maurras était le rédacteur en chef et l'un des plus prolifiques contributeurs. Trace de pliure centrale inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Il remercie sa correspondante de lui avoir permis de rencontrer un collectionneur de tableaux et s'excuse de ne pouvoir assister à une réception qu'elle organise : "... l'horaire du journal m'interdit bien malheureusement de me joindre à vous demain matin... je serai de tout coeur avec vous et les vôtres..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 83962

‎Louise MICHEL‎

‎"elle sort le mois prochain (et elle le mérite bien) elle vous est bien reconnaissante." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 16 juillet s. d. [ca 1885?] | 13.40 x 21.10 cm | 1 page 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une pages et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Mme Vernier sera libérée de prison grâce au concours de Louise Michel : "elle sort le mois prochain (et elle le mérite bien) elle vous est bien reconnaissante. Remerciez Clémenceau Lafont et Clovis Hugues avec Laguerre (peut-être tous les quatre qui ont apostillé la demande)." Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 83963

‎Louise MICHEL‎

‎"Clemenceau serait en droit de dire que je suis bien ennuyeuse mais montrez lui la lettre du petit si on pouvait obtenir qu'il ait un peu d'instruction." Lettre autographe signée adressée à Lucien Barrois‎

‎s. l. [Paris] 6 février 1885 | 11.10 x 17.60 cm | 1 page 1/2 sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de Louise Michel adressée à Lucien Barrois ; une pages et demie rédigées à l'encre noire sur un bifeuillet de papier blanc à encadrement noir. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Une trace de colle sur le second feuillet où Louise Michel avait probablement collé un courrier de son cousin. Des nouvelles du petit cousin de Louise Michel, Lucien Dacheux : "Je reçois une lettre de mon petit cousin Dacheux qui me demande de remercier encore pour lui Clemenceau et lui. Je le fais moi-même de tout coeur. N'oubliez pas de le dire à Clemenceau. Le petit Dacheux est à Brest 1ère division de recrutement. [...] Clemenceau serait en droit de dire que je suis bien ennuyeuse mais montrez lui la lettre du petit si on pouvait obtenir qu'il ait un peu d'instruction. Je ne sais pas s'ils peuvent avoir des leçons. Y a-t-il une école je ne sais rien de tout cela dans la division où il est." Emouvante lettre, témoignage du dévouement sans faille de l'ancienne communarde. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 83964

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !..." Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 21.20 x 26.10 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté237 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». «Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !... donc de dessous, là ! de dessous la table, je regarde le moulin... pas loin... peut-être deux cents mètres... et dans quel air éblouissant !... eh bien je vous dis comme je l'ai vu...» Le passage de notre feuillet est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 83967

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II) : "ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !"‎

‎Meudon 1954 | 21.20 x 26.10 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté243 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Un infime manque de papier en marge basse droite du feuillet. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « pour aller traverser les lignes, des barrages, quelque chose !... au galop ! et je me suis bien fait sonner ! ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !... pour ma concerne je regrette rien ... c'est fait ! c'est fait ! la preuve ma tête... mais enfin pour la griserie, cette sorte de bravoure somnambule, j'admire les doués... je les respecte... j'arrive moi que par le stoïcisme, le sang froid, là ! hop ! » Le passage de notre feuillet, faisant référence à Mauriac, Sartre et Aragon, est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 83969

‎André MALRAUX‎

‎"... je ne sais pas entreprendre l'analyse d'une analyse (qui a dû être un sacré boulot !)" Lettre autographe datée et signée à André Parinaud le remerciant pour sa critique favorable‎

‎S. n. | Boulogne-sur-Seine 28 Décembre 1954 | 13.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée d'André Malraux (20 lignes au stylo bille bleu depuis son domicile boulonnais de l'avenue Victor Hugo) le remerciant pour sa critique favorable soit pourDes bas-reliefs aux grottes sacréesou soit pourLe Monde chrétien parus tous les deux en 1954. Il s'excuse de n'avoir pu rapidement répondu à son article élogieux avant que de le remercier : "... il est certain que mettant l'accent, à la fois, sur le plan des techniques et sur l'autre (mots soulignés), vous rendez au livre un grand service, et prenez l'animal par le bon bout...", il reconnait aussi la clairvoyance et la pertinence de son articlemalgré la difficulté de bien appréhender l'ouvrage : "... car ces essais ne sont pas concevables à l'intérieur de la critique d'art traditionnelle..." tout en louant l'attachement qui les lie : "... cette attitude, qui est la seule juste, n'impliquait-elle pas nécessairement une amitié qui transparait sous chaque ligne, en un lieu où il y a quelque mérite à la proclamer..." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Résistant participant à Combat, André Parinaudest unjournaliste, chroniqueur,critique d'artetécrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le posterédacteur en chef de l'important hebdomadaireArts regroupantl'élite de la création française dans tous les domaines artistiques: littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques commeLe Festival international du film d'art,l'Académie nationale des arts de la rue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84002

‎Pierre MAC ORLAN‎

‎Lettre autographe datée et signée au jeune poète artésien Roger Valuet l'encourageant à lui adresser ses poèmes‎

‎S. n. | Saint-Cyr-sur-Morin 20 Décembre 1947 | 13.50 x 21.50 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée de Pierre Mac Orlan (15 lignes à l'encre turquoise) au poète débutant Roger Valuet. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Il exhorte son jeune confrère à lui faire parvenir ses derniers écrits : " Bien sûr ! Envoyez-moi vos poèmes dès que vous les aurez réunis. Je les lirai et vous répondrai à ce sujet..." et espère retourner dans le Nord afin de le revoir : "Je ne désespère pas de revenir à Arras dans le début de printemps prochain, si... Votre vieil ami." Originaire d'Arras, Roger Valuet est un écrivain populaire ayant signé, sous le pseudonyme de Roger Vilard, de nombreux romans policiers et d'espionnage. Au début de sa carrière, il fut aidé par Pierre Mac Orlan qui préfaça son premier recueil de poèmes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84007

‎André MALRAUX‎

‎" vous ayant lu... votre attitude m'est allée au coeur..." Lettre autographe datée et signée à André Parinaud le remerciant pour sa critique favorable‎

‎S. n. | Boulogne-sur-Seine 17 Mars 1954 | 13 x 21 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée d'André Malraux (14 lignes au stylo bille bleu depuis son domicile boulonnais de l'avenue Victor Hugo) confirmant un rendez-vous prévu. Il le remercie pour son amitié toujours aussi bienveillante : "J'ai trouvé la Parisienne à mon retour. Je vous écris, vous ayant lu, ce que je vous ai dit avant de vous avoir lu : votre attitude m'est allée au coeur..." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Résistant participant à Combat, André Parinaudest unjournaliste, chroniqueur,critique d'artetécrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le posterédacteur en chef de l'important hebdomadaireArts regroupantl'élite de la création française dans tous les domaines artistiques: littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques commeLe Festival international du film d'art,l'Académie nationale des arts de la rue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84014

‎André MALRAUX‎

‎" ... le voyage, tout seul, est trop mince (on me demanderait trop de travail pour ne plus l'être)..." Lettre autographe datée et signée à André Parinaud à propos de son travail relatif à la réalisation de son ouvrage Des bas-reliefs aux grottes sacrées‎

‎S. n. | Boulogne-sur-Seine 5 Septembre 1953 | 11.50 x 18 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée et signée d'André Malraux (14 lignes au stylo bille bleu depuis son domicile boulonnais de l'avenue Victor Hugo) évoquant sa masse de travail inhérente à la préparation et la parution, différée, de l'ouvrageDes bas-reliefs aux grottes sacréespour lequel André Parinaud lui adresse de la documentation. André Malraux n'est pas encore prêt à envoyer son ouvrage chez l'éditeur : "... le livre ne parait pas cette année. Peut-être en mars 54. Et pour savoir où nous allons, il faudrait que la préface au moins fût terminée. J'en ai encore pour deux mois." Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Résistant participant à Combat, André Parinaudest unjournaliste, chroniqueur,critique d'artetécrivain. De 1959 à 1967, il ccupe le posterédacteur en chef de l'important hebdomadaireArts regroupantl'élite de la création française dans tous les domaines artistiques: littérature, peinture, théâtre, cinéma... Il réalisera alors plus de 1000 interviews radiophoniques avec les plus grands écrivains et artistes dont Salvador Dali, Louis-Ferdinand Céline, Colette, Paul Léautaud, André Breton, Georges Simenon et André Malraux... Tout en continuant de travailler à l'O.R.T.F. et à la radio, il fonde plusieurs festivals ou manifestations artistiques commeLe Festival international du film d'art,l'Académie nationale des arts de la rue. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84015

‎Hervé BAZIN‎

‎"... je suis inquiet de voir se transformer peu à peu l'anti stalinisme en anti marxisme..." Lettre autographe politique datée et signée à Georges Altmann‎

‎S. n. | Villenauxe-la-Grande (Aube) 1950 | 13.50 x 20.50 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Hervé Bazin (49 lignes à l'encre bleue depuis son domicile aubois La belle Angerie à Villenauxe-la-Grande) dans laquelle il s'excuse de sa tardive réponse : "... vous devez me trouver bien silencieux et m'en vouloir quelque peu..." Hervé Bazin confie ses appréhensions et ses tourments psychologiques liés à l'actualité politique teintée d'anticommunisme : " Depuis des semaines, je traverse une sorte de crise, assez pénible... je suis inquiet de voir se transformer peu à peu l'anti stalinisme et anti marxisme..." et reste lucide quant au minime impact de ses interventions journalistiques :"ma voix est mince, mal assurée, inefficiente..." leur préferant ce pourquoi sont talent est reconnu : "mieux vaut pour elle cet autre genre d'éloquence où je suis plus à l'aise : le roman." C'est pourquoi il préfère se consacrer uniquement à l'écriture de ses romans et suspend sa collaboration avec Georges Altmann à qui il fournissait jusqu'à lors quelques articles sur l'actualité politique qu'il juge insuffisants et trop concis pour exprimer tout ce qu'il désirerait approfondir : "Pour tout vous dire, je me lance dans un grand travail... qui m'oblige à quitter le forum... Il s'agit maintetant de passer à l'essentiel... C'est pourquoi j'arrête toute chronique fixe. Mais je suis avec vous, plus que jamais..." Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Georges Altmann débute sa grande carrière de journaliste en 1922 à l'Humanité alors dirigée par Henri Barbusse qui lui confiera, en 1927, la rubrique La vie littéraire. Il sera licencié l'année suivante du quotidien communiste tout en continuant à collaborer avec Henri Barbusse à la revue Monde. En 1932, Il entre à la rédaction parisienne du Progrès de Lyon par le biais duquel, il prend contact avec le groupe de la Résistance Franc-Tireur. Enmars 1942, il bascule dans la clandestinité et devient un des principaux rédacteurs de la revue Franc-Tireur. Il est arrêté par les Allemands en juillet 1944 puis libéré le 18 août, la veille de l'inserruction parisienne. Après-guerre il s'occupe de diverses activités journalistiques et éditoriales, Il assure, ensuite,la direction du service de presse du minsitre de la culture André Malraux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84016

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe !" Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20.70 x 26.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé aux stylos à bille bleu et rose sur un feuilletde papier blancnuméroté 507 au coin gauche. Une pliure transversale. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe ! je perds la catastrophe je suis perdu ! [...] chienlit ! charlatan ! barbeau mou ! Comme ça vous m'intitulez si vous me trouvez pas dans la loge en plein enragement d'éléments ! je veux pas que vous...» Le passage de notre feuilletprésente quelques variations par rapport à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84027

‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

‎"... et les avions foncer, charger, fendre ces flots ! les "forteresses" ! aller et retour !" Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20.70 x 26.80 cm | une page sur un feuillet‎

‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleusur un feuilletde papier blancnuméroté 565 au coin gauche. Une pliure transversale. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « torrents de phosphore jaillir des brèches ! ... et les avions foncer, charger, fendre ces flots ! les "forteresses" ! aller et retour ! et que c'est le Jules le crime » Le passage de notre feuillet est conformeà la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84046

‎Juliette DROUET‎

‎Lettre d'amour autographe inédite signée adressée à son amant Victor Hugo : "Le bon Dieu a pu mettre des limites à la mer et lui dire : tu n'iras pas plus loin. Mais il ne l'a pas osé pour l'amour..."‎

‎s. l. [Paris] 25 juin Lundi soir 7h3/4 [1849?] | 13.30 x 20.70 cm | 4 pages sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe inédite signée adressée par Juliette Drouet à son amant Victor Hugo, quatre pages rédigées à l'encre noir sur un bifeuillet.Timbre à sec en haut à droite du premier feuillet. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Très belle déclaration d'amour de Juliette Drouet à Victor Hugo et sa famille : «Ô tu es un homme béni, mon adoré, et toute ta ravissante famille avec toi. L'excès de mon amour se répand sur elle et je sens que je mourrais avec bonheur pour vous tous.» Cette lettre inédite fait probablement suite au week-end que passèrent Victor Hugo et Juliette Drouet à Rouen: «Je suis revenue comblée de bonheur, de joie, d'amour et d'adoration, mon cher bien aimé, la journée d'hier restera dans mon cur comme une des plus belles, des plus douces, des plus réjouissantes, un ravissant souvenir prend place dans mon cher petit musée d'amour parmi les plus charmants et les plus illustres de ma chère petite collection.» Ce séjour s'est achevé par une rencontre entre l'amante d'Hugo et l'un de ses fils: «Jamais je n'oublierai l'admirable soirée d'hier et le rire d'enthousiasme de ton beau garçon. J'aurais désiré l'embrasser comme une fille pour l'adorable amabilité qu'il répandait autour de nous et quand son enthousiasme allait du chef d'uvre du bon Dieu aux tiens.» La comédienne met sur un pied d'égalité le «chef-d'uvre du bon Dieu» et ceux écrits par son amant, mais elle invoque également le livre de Job pour décrire la puissance de son amour: «Le bon Dieu a pu mettre des limites à la mer et lui dire : tu n'iras pas plus loin. Mais il ne l'a pas osé pour l'amour aussi le mien déborde sur vous de toutes parts et je ne sais pas moi-même où il s'arrêtera. » Superbe lettre, témoignage de l'inconditionnel amour de Juju pour Toto. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84054

‎Reynaldo HAHN‎

‎"... je vais relire avec dévotion ces pages qui m'ont déjà ému..." Lettre autographe signée à Léon Daudet à propos de la biographie que ce dernier a écrite sur son père Alphonse Daudet‎

‎S. n. | s. l. (Paris) s. d. [1898] | 10 x 15.50 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Reynaldo Hahn, dandy, compositeur et grand amour de Marcel Proust (22 lignes à l'encre noire) à propos de la biographie que Léon Daudet a consacré à son père Alphonse en 1898. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Reynaldo Hahn félicite Léon Daudet pour la pertinence et la clarté rationnelles de la biographie : "... où l'on retrouve tout ce qui était définissable et analysable en Alphonse Daudet..." en regrettant tout de même qu'il n'ait qu'imparfaitement cerné l'auteur des Lettres de mon moulin : " ... ce que vous n'avez pu fixer c'est le mystère brûlant et doux qui émanait de lui, et qui s'est évanoui à tout jamais..." Afin de tempérer cette critique, il tient à remercier chaleureusement Léon Daudet d'avoir évoqué dans l'ouvrage son amitié avec Alphonse Daudet: "... je suis si fier de l'affection qu'il me témoignait..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84108

‎Victor SCHOELCHER‎

‎Lettre autographe signée à Alfred Boucher-Cadart‎

‎12 mars 1879 | 10.20 x 13.30 cm | une page sur un bifeuillet et une enveloppe‎

‎Lettre autographe signée de Victor Schoelcher, une page rédigée à l'encre noire sur un bi-feuillet de papier bleu au chiffre et à l'adresse de l'homme politique, adressée auministre Alfred Boucher-Cadart directeur duservice de la sûreté générale auministère de l'Intérieur. L'enveloppe contenant cette missive a été encollée sur le second feuillet. Pliure centrale inhérente à l'envoi. « Il n'y a plus rien à faire pour l'ouvrier Cauchare. On l'a obligé à faire ses 10 jours de prison pendant que le ministère de la justice changeait sa peine. Je ne vous remercie pas même de votre bonne volonté pour le pauvre homme et je vous prie d'agréer l'assurance de ma très haute considération. » - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84164

‎Guy DES CARS‎

‎"... si cette satanée politique ne bouchait pas toutes les pages ! ...".." Lettre autographe datée et signée adressée à un confrère journaliste et écrivain‎

‎S. n. | Nice 11 Août1941 | 21.50 x 27.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Guy Des Cars (34 lignes à l'encre bleue depuis Nice, à en-tête du journal l'Alerte, hebdomadaire de la rénovation française) à un confrère écrivain à propos de son ouvrage bientôt terminé mais aussi de l'omniprésence de la politique dans la presse au détriment d'autres sujets, notamment littéraires. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Guy Des Cars sort enfin de son mutisme épistolaire après avoir été malade: "... je me suis installé dans un vieux mas provençal, rôti par le soleil à Cagnes-sur-mer..." afin de faire savoir que son prochain ouvrage sera bientôt achevé: "... je vis là en ermite et mets la dernière main à un nouveau livre, un roman..." Il reconnait être redevable des critiques favorables, dont celles de son correspondant, dans le succès rencontré par son "Officier sans nom"et ne manquera de faire de même lorsqu'il donnera une critique de l'ouvrage de son confrère romancier . En tant que critique littéraire, ildéplore le fait que les articles liés à la politique occupent une grande partie des quotidiens, laissant peu de place aux articles culturels :"... si cette satanée politique ne bouchait pas toutes les pages ! ...", c'est pourquoi il se réjouit d'une prochaine opportunité : "... nous avons d'ailleurs le projet d'augmentation du nombre de pages de l'Alerte... à ce moment nous passerons en vrac, romans et nouvelles..." Enfin, le père de"L'officier sans nom"remercie son confrère tout en raillant son côté un peu bougon: "... Et surtout ne faites pas les gros yeux derrière vos lunettes. Cà ne vous va pas..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84188

‎Julien GRACQ‎

‎"... ma seule objection étant l'adjectif à la mode prégnant qui me paraît à proscrire absolument dès qu'il ne s'agit plus de femmes enceintes". Carte postale autographe signée de Julien Gracq adressée à son proche ami et monographe Ariel Denis‎

‎Sion-sur-l'Océan s. d. [circa 1995] | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Julien Gracq de 20 lignes adressée à son ami et monographe Ariel Denis, rédigée au feutre noir, au verso d'une photo représentant le château de la Flocellière en Vendée, non loin de son appartement de Sion-sur-l'Océan. Julien Gracq félicite Ariel Denis pour la justesse de son dernier article: "... je trouve votre compte rendu excellent et particulièrement compréhensif..." bien qu'il se fende d'un léger et humoristique bémol : "... ma seule objection étant l'adjectif à la mode prégnant (mot souligné) qui me paraît à proscrire absolument dès qu'il ne s'agit plus de femmes enceintes". L'auteur d'"Au château d'Argol" se montre confiant pour l'avenir de son ami: "... Peut-être des comptes-rendus de cette qualité vous ouvriront-ils l'accès à une porte dans les éditions du Sorbier ?"tout en restant prudent et modeste pour le sien : "...je me refuse à trop espérer... enfin, il se produira bien un jour quelque péripétie positive dans cette quête ! " Enfin, Julien Gracq évoque la période des vacances et achève sa missive par une question raillant le sous-titre de la carte postale "Séminaire des vocations d'Ainés facade est" : "cette carte est aussi un rébus : qu'est-ce qu'un séminaire des vocations d'Ainés?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84395

‎Jacques CHARDONNE‎

‎"Il est l'hygiène et la sagesse incarnées, dans sa personne. Mais il a encanaillé par son oeuvre la jeunesse qui venait après lui. C'est lui qui a failli tuer Sagan. C'est Morand qui achetait les terribles voitures de Sagan. Mais lui sait conduire." Lettre autographe datée et signée adressée à son ami Roger Nimier évoquant le talent Paul Morand et le tout récent accident de voiture de Françoise Sagan‎

‎Paris 29 Avril 1957 | 21 x 27 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Lettre autographe datée etsignée de Jacques Chardonne adressée à sonami Roger Nimier (54 lignes à l'encre bleue) à propos du style de Paul Morand, père spirituel desHussards, Roger Nimier et Antoine Blondin étant considérés, bien malgré eux, comme chefs de file de ce mouvement littéraire. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre, enveloppe jointe. Jacques Chardonne entend battre en brèche deux fausses idées concernant Paul Morand, la première étant d'ordre stylistique : "Il y a une double méprise touchant Morand. On a vu en lui un "moderne"... mais il est essentiellement un "naturaliste" ; sa doctrine en art est exactement celle de Maupassant et Flaubert." tenant ce dernier pour un écrivain majeur : "Mais il a infiniment plus de talent et d'intelligence que les écrivains de l'école naturaliste." ; la seconde d'ordre psychologique : "Il est l'hygiène et la sagesse incarnées, dans sa personne. Mais il a encanaillé par son oeuvre la jeunesse qui venait après lui. C'est lui qui a failli tuer Sagan." Jacques Chardonne ironise ensuite sur les talents de Françoise Sagan tout en exaltant la prédominance et la maîtrise de son ami Paul Morand en tout ce qu'il entreprend de faire : "C'est Morand qui achetait les terribles voitures de Sagan. Mais lui sait conduire."tout en se rappelant les conseils de prudence que prodigua Bernard Frank à l'auteur de Bonjour tristesse : "Bernard Frank dit : elle ne tient pas la route, ta bagniole... Sagan, vexée, accelère. Et tout chavire." En grand frère de plume, Jacques Chardonne rassure Roger Nimier sur son propre talent : "Morand est très content de vous.Je dis que Gaston (Gallimard) semble avoir beaucoup d'amitié pour vous." et félicite son correspondant pour la qualité d'Artaban, revue à laquelle collabore Roger Nimier, Jacques Chardonne étant mis à l'honneur dans unrécent numéro: "... surpris de me voir en première page;le texte me remplit de fierté. J'ai méprisé les honneurs, afin d'être honoré. Je ne pouvais être mieux servi que dans ce petit texte." et attribue la paternité du texte le concernant à l'un de ses émules Hussards : "... je me dis : c'est Nimier, ou Hecquet, ou Milliau. A vrai dire, je ne sais. Et je remercie le Seigneur." Terrassé par tant d'hommages qui lui sont rendus, Jacques Chardonne, lucide, préfère éviter de trop être sous les feux de la rampe : "Voilà pourquoi je ne veux plus rien publier. Dès que l'on vous applaudit, il faut s'en aller." Très belle lettre de Jacques Chardonne encensant son ami Paul Morand, père spirituel des Hussards, et évoquantle terrible accident de voiture de Françoise Sagan à bord d'une Aston Martin le 13 Avril 1957. Evocation prémonitoire : Roger Nimier se tuant cinq ans plus tard sur l'autoroute de l'Ouest, le 28 Septembre 1962, également au volant d'une Aston Martin. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84396

‎Jean GIONO‎

‎" Enfin Blondin ! " Lettre autographe signée adressée à Roger Nimier‎

‎s. d. [circa 1955] | 13.50 x 21 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Giono adressée à Roger Nimier (11 lignes à l'encre noire) dans laquelle il justifie son retard à une demande d'article que lui a soumis l'auteur du Hussard Bleu. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Pour Mars, ça me paraît difficile. Au surplus, je n'ai pas le texte et j'ai oublié mes anciennes lectures.", mais Jean Giono ne renonce pas à toute production : "... je vais m'efforcer de faire quelque chose pour Arts." Il se réjouit également de la parution d'un nouvel ouvrage d'Antoine Blondin, grand ami de Roger Nimier (probablement la sortie en librairie de L'humeur vagabonde (en 1955) ou d'Un singe en hiver (en 1959) par un tonitruant : "Enfin Blondin ! " - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84422

‎Raymond QUENEAU‎

‎"Nous ne serons pas en état de faire le voyage en mai..." Lettre autographe signée à un couple d'amis s'excusant de ne pouvoir leur rendre visite au printemps‎

‎Paris 26 Avril 1972 | 21 x 27 cm | une page‎

‎Lettre autographe datée et signée de Raymond Queneau, 17 lignes à l'encre noire, adressée à monsieur Lauwaert. Raymond Queneau et sa femme Janine sont désolés de ne pouvoir passer quelques jours chez leurs amis : " Ma femme doit entrer en clinique ces jours-ci pour un traitement de radiothérapie, souffrant d'une sciatique aiguë", en souhaitant que ce n'est que partie remise : "... nous espérons bien venir en septembre et pouvoir récupérer longuement une meilleure santé, car la meilleure non plus n'a pas été brillante cet hiver." Touchante lettre de Raymond Queneau à propos de la santé fragile de sa femme, cette dernière devant décéder quelques mois plus tard, le 18 Juillet 1972. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84434

‎Alphonse de CHÂTEAUBRIANT‎

‎Carte de visite autographe signée adressée à Georges Normandy‎

‎S. n. | s. l. s. d. [1941] | 9.50 x 7.50 cm | une feuille‎

‎Carte de visite autographe signée d'Alphonse de Chateaubriant, 5 lignes écrites à l'encre bleue, adressée à Georges Normandy le remerciant de lui avoir adressé son ouvrage "Le père Decorne et ses semblables" paru récemment. Une petite tache d'encre noire en marge supérieure droite de la carte, minces bandes adhésives en marges droite et gauche du verso de la carte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84462

‎Jean PAULHAN‎

‎"Il fait ici une chaleur inhumaine. De plus il y a trop de gens très riches..." Carte postale autographe signée adressée depuis Capri à Felia Leal‎

‎Capri s. d. [circa 1955] | 15 x 10.50 cm | une carte postale‎

‎Carte postale autographe signée de Jean Paulhan, 30 lignes rédigées à l'encre bleue au verso d'une reproduction photographique représentant une vue de Capri, adressée l'éditrice Felia Leal, notamment de l'ouvrage "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan illustré par Georges Braque. Elle a également crit des contes pour enfants. Jean Paulhan livre ses impressions mitigées sur l'Italie, ses paysages et ses monuments : "Il faut renoncer aux paysages trop beaux...Pour les églises et les monuments, la meilleure solution, je crois, serait d'y jeter un coup d'oeil, de bien recevoir le choc, et puis s'en aller. L'attention affaiblit tout." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84466

‎Alphonse DAUDET‎

‎"... j'ai retrouvé mon émotion d'il y a vingt-sept ans dans le salon de Lépine..." Carte de visite autographe signée adressée au journaliste et librettiste Philippe Gille‎

‎S. n. | s. l. 5 Mai 1889 | 10.50 x 6 cm | une feuille + une enveloppe‎

‎Carte de visite autographe signée d'Alphonse Daudet, 13 lignes écrites à l'encre bleue, adressée au journaliste et librettiste Philippe Gille lui adressant ses remerciements et ses félicitations pour une récente représentation. Enveloppe jointe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84470

‎Julien GRACQ‎

‎"je vous enverrai les Carnets du grand chemin" Carte postale autographe signée de Julien Gracq adressée à son proche ami et monographe Ariel Denis‎

‎Saint-Florent le Vieil 31 Décembre 1991 | 14 x 9.50 cm | une carte postale + une enveloppe‎

‎Carte postale autographe signée de Julien Gracq de 21 lignes adressée à son ami et monographe Ariel Denis, rédigée au feutre noir de puis son domicile vendéen de Saint Florent le Vieil, au verso d'une reproduction photographique représentant l'abbaye bénédictine du Mont-Glonne en 1830. Enveloppe jointe. Julien Gracq sait son ami Ariel Denis amateur de ski: "Je ne sais trop où vous rejoindra cette carte : sans doute êtes-vous aux prises avec les problèmes du ski de fond par cette saison propice aux avalanches : j'espère tout de même que vous êtes prudent." Il lui promet son prochain ouvrage: "... De toute façon je vous enverrai les Carnets du grand chemin d'ici un mois environ" et encourage son ami : "J'espère que vous travaillez vigoureusement à défricher cette vie romanesque nouvelle dont vous m'avez parlé. J'en suis bien curieux." Pour finir, l'ermite vendéen lui présente ses voeux pour l'année à venir. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84488

‎Pierre LOTI‎

‎Billet autographe signé de Pierre Loti adressé à Julia Daudet‎

‎Paris 1er Juillet 1908 | 11.50 x 14 cm | une feuille‎

‎Billet autographe signé de Pierre Lotisigné et adressé à Julia Daudet, l'épouse d'Alphonse (12 lignes à l'encre noire sur une carte pneumatique), Trace de pliure inhérente, une date a été inscrite au crayon de papier, probablement celle de la réception du billet. Pierre Loti désire rencontrer Julia Daudet et lui demande ses disponibilités : "Etes-vous à Paris encore ? ", "Vous seriez mille fois bonne de m'indiquer un ou deux heures de rendez-vous, vu les complications de ma vie." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84543

‎Marguerite YOURCENAR‎

‎"L'époque est à la violence" Lettre autographe signée au peintre Elie Grekoff‎

‎23 janvier 1957 | 16.20 x 23.50 cm | 2 pages sur un feuillet - enveloppe jointe‎

‎Lettre autographe signée de Marguerite Yourcenar datée du 23 janvier 1957, deux pages à l'encre noire sur un feuillet, enveloppe autographe jointe. Sur deux pages à l'écriture dense, Yourcenar confie ses déboires éditoriaux à son ami intime le peintre Elie Grekoff, et relate le geste blasphématoire de son éditeur, qui avait déchiré "en deux ou plutôt en quatre"l'exemplaire dédicacé de son recueil de poèmes Les Charités d'Alcippe (1956) et lui avait renvoyé par la poste. Elle s'entretient de projets communs avec Grekoff et le prie d'accepter les profits d'un ouvrage qu'il a illustré pour elle. Yourcenar écrit depuis les Etats-Unis, qu'elle rejoigniten 1939 avec sa compagne Grace Frick, alors professeur de littérature britannique à New York. Elles s'installèrent à partir de 1950 sur l'île des Mont Déserts, jouxtant le Canada, dans une maison baptiséePetite-plaisancequ'elle mentionne dans l'en-tête autographe de la lettre. Au beau milieu de la nature sauvage et deslacs cristallins, elle y écrira certains de ses écrits les plus célèbres, dont L'Oeuvre au noir. Des images fugaces de la vie recluse de l'écrivaine nous parviennent au fil des lignes: «Ici, travail abrutissant, favorisé par les grands froids, qui font qu'on ne sort qu'un bref moment, ou quand on y est obligé. Correction d'épreuves, correspondance en retard depuis des mois, traduction, et enfin le livre en train [...] les journaux arrivent très régulièrement, et si vite, dans le cas du Monde, que j'apprends par lui les nouvelles de New York avant d'avoir le temps d'aller au village acheter leNew York Times». Le passage le plus poignant de la lettre concerne ses aventures mouvementées avec son éditeur Curvers, au sujet de son recueil de poèmes à la verve néoclassique Les Charités d'Alcippe. Yourcenar fait part de l'acte impardonnable de ce dernier, exaspéré par le mécontentement de l'écrivainequi lui reprochait laparutionhâtive du recueil : "Toute la légalité (et le sens commun) sont de mon côté, mais cela n'a pas empêché l'irascible liégeois de me renvoyer un ex. des 'Charités d'Alcippe' déchiré en deux ou plutôt en quatre. L'époque est à la violence". «L'affaire du monsieur de Liège », terme employé dans la lettre, se soldera par un véritable litige par avocats interposés. L'intransigeante exigence de l'écrivaineet sa constante préoccupation pour les droits d'auteur, lui vaudra plusieurs affaires, et mêmedeux procès - avec le metteur en scène Jean Marchat,etson éditeur Plon. Le destinataire de la lettre Élie Grekoff (1914-1985), peintre, illustrateur, maître cartonnier, demeurera un proche confident de la femme de lettres pendant des décennies, et travailla avec elle sur plusieurs projets éditoriaux et théâtraux. Il réalisa notamment les décors de sa pièce aux accents sartriens,Electre ou la chute des masques, créée au théâtre des Mathurins. La lettre garde également la trace de deux de leurs collaborations artistiques : l'édition d'un classique latin et d'uncélèbre poème hindou, leGita-Govinda, tous deux commentés par Yourcenar et illustrés par Grekoff. Dans quelques magnifiques lignes pleines de bonté, Yourcenar le prie d'accepter les bénéfices probablement issus de la parution des Bagatelles d'Amour deLaevius (1956) : "merci Elie, et je vous en prie, considérez les trente huit mille qui restent comme vôtres, puisque nous n'en avons que faire en ce moment. Et quand je dis comme vôtres, je ne parle pas seulement comme vous le faisiez, du cas de force majeure, guerre, accident ou maladie, mais aussi en vue de rendre un peu plus commode la vie journalière - provisions de charbon, si l'on peut de nouveau en faire, ou achat de sympathiques conserves et repas au restaurant qui vous éviteront l'ennui de faire la cuisine quand vous préféreriez dessiner". Charmante et profuse lettre de la première femme élue à l'Académie Française, aux prises avec son éditeur, faisant part de son combatpour l'intégrité de son oeuvre à un proche confident. - Photogra‎

Bookseller reference : 84587

‎Julien GRACQ‎

‎"J'ai surtout revu des films de Tati, et je me suis beaucoup ennuyé, dans une salle déserte, au film de Mme Sagan." Importante lettre autographe signée de Julien Gracq adressée à son proche ami et monographe Ariel Denis lui proposant d'être l'auteur de sa biographie dans la collection Poètes d'aujourd'hui de Seghers et sur les films qu'il a vus récemment‎

‎Paris s. d. [1978] | 14.50 x 20.50 cm | une feuille‎

‎Importante lettre autographe signée, de Julien Gracq, 53 lignes à l'encre noire, adressée à son proche ami et monographe Ariel Denis l'intronisant comme son biographe. Julien Gracq se trouve désolé car son ami Ariel Denis n'a pas été retenu, malgré son intervention, par l'Académie de Berlin pour enseigner : "Je vous avais recommandé de mon mieux mais je doute que cela ait été en Allemagne d'une grande efficacité... Je sais d'ailleurs que, comme vous le pressentiez, les concurents étaient en nombre." Afin de venir en aide à son ami, l'auteur du Rivage des Syrtes a proposé à l'éditeur Seghers qui voulait éditer un ouvrage lui étant consacré dans sa fameuse collection "Poètes d'aujourd'hui" le nom d'ariel Denis, n'ayant pas de nouvelles du premier biographe pressenti pour cette publication : "Ils me demandent de leur suggérer un nom. J'ai indiqué celui de Lautrat... Et j'ai indiqué le vôtre, ne sachant bien sûr aucunement si un travail de ce genre pourrait vous plaire... Il va de soi que si Seghers s'adressait à vous, vous devez être absolument libre d'accepter ou de refuser." Il espère aussi revoir son ami prochainement avant les vacances estivales : "... si je ne vous revois pas avant juillet, je vous souhiate des vacances à la fois paisibles et laborieuses, en comptant vous revoir d'ici l'automne." Il achève sa missive sur ses jugements de cinéphile averti :"J'ai surtout revu des films de Tati, et je me suis beaucoup ennuyé, dans une salle déserte, au film de Mme Sagan." A l'instigation de Julien Gracq, Ariel Denis acceptera bien la proposition de Seghers d'éditer un volume, dans sa collection "Poètes d'aujourd'hui", concernant l'auteur d'Au château d'Argol, devenant par la même l'un de ses meilleurs et de ses plus remarquables biographes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84596

‎François René de CHATEAUBRIAND‎

‎"Je me suis fait Monsieur, une loi de ne rien changer au texte de mes anciens ouvrages" Lettre autographe signée à M. Beaudesson‎

‎Paris 22 juin 1827 | 15.30 x 19.60 cm | un feuillet‎

‎Lettre autographe signée de François René de Chateaubriand adressée à M. Beaudesson, notaire à Paris, datée par l'auteur du 22 juin 1827. Deux pages à l'encre noire sur un feuillet. Signature manuscrite du destinataire de la lettre en partie inférieure de la seconde page. Discret plis transversaux. Missive partiellement publiée dans la Revue d'histoire littéraire de la France, Volume31, 1924, p. 347. Chateaubriand répond à un scrupuleux lecteur qui lui avait signalé des erreurs dans les citations de textes qui composent son Génie du Christianisme. "Je me suis fait Monsieur, une loi de ne rien changer au texte de mes anciens ouvrages, afin que ceux qui les ont achetés autrefois ne soient pas obligés de les racheter aujourd'hui. De là il est arrivé, que j'ai laissé aux différentes personnes chargées de revoir les différents textes le soin de corriger les fautes d'impression. Et mes devoirs à remplir à la chambre des pairs m'ont encore empêché ces derniers temps, de surveiller les épreuves. Je vous remercie Monsieur, de votre intérêt : j'avertirai M. Ladvocat, et s'il le faut, des cartons seront faits et envoyés aux souscripteurs. J'ai l'honneur d'être, Monsieur, avec toute la reconnaissance possible, et la considération la plus distinguée Votre très humble et très obéissant serviteur Chateaubriand" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84601

‎François René de CHATEAUBRIAND‎

‎"Vous auriez dû me rappeler plutôt ma dette lorsque j'étais dans la prospérité" Lettre autographe signée‎

‎s. l. 9 Mai 1841 | 11.10 x 18.10 cm | deux pages et demi sur un bifeuillet‎

‎Lettre autographe signée de François René de Chateaubriand, 2 pages et demi sur un bifeuillet, 29 lignes à l'encre noire. Plis inhérents à la mise sous pli. "Je suis passé chez vous le matin, mon cher ami, pour vous dire adieu. Vous auriez dû me rappeler plutôt ma dette lorsque j'étais dans la prospérité. Je l'avais complètement oubliée. Aujourd'hui je ne puis que la reconnaître pour en constater l'existence. En sus [...] qu'il restât quelque chose après moi au dela des quatre planches de la pire des maladresses du monde. [...] Je ne suis là cet automne, je reviendrai à Paris ou si je passerai en Italie. qui peut fournir un projet et décider d'un avenir ?" Charmante et esthétique missive signée du seigneur de la Vallée aux Loups. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84613

‎Jean COCTEAU‎

‎"Ce n'est pas pour rien que notre étoile nous a rapprochés l'un de l'autre" Lettre autographe adressée à son grand amour Jean Marais‎

‎Perpignan juillet 1940 | 21 x 27 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe de Jean Cocteau, signée de sa célèbre étoile, adressée à son grand amour, l'acteur Jean Marais. Datée par l'auteur de Juillet 1940. Une page et demie à l'encre noire sur un feuillet. Deux petites déchirures marginales n'affectant pas le texte. Traces de plis transversaux inhérentes à l'envoi. Magnifique lettre d'amour de Cocteau à Marais, qui forment l'un des couples d'artistes les plus mythiques du XXe siècle. Sur fond de débâcle et d'Occupation allemande, leur lien indéfectible s'incarne en cette lettre de l'écrivain aux accents désespérés. Publiée dans lesLettres à Jean Marais, 1987, p. 157. Cette missive d'un Cocteau transi d'amour a été rédigée peu après l'Armistice du 22 juin 1940 marquant la fin de la débâcle française. Marais, mobilisé, avait rejoint le front en mai 1940 tandis que Cocteau s'était réfugiéà Perpignan. La communication en ces temps troublés s'avère difficile : "Mon Jeannot, j'attends toujours ta réponse, mais avec une confiance absolue. Ce n'est pas pour rien que notre étoile nous a rapprochés l'un de l'autre, et sans doute, fallait-il que mes lettres ne t'arrivent pas et que je souffre de mon silence" "Tu es né chef, je suis né chef. Et sous notre étoile rien de ce que nous [...] ne peut s'annexer ni se perdre. Le principal est de se taire et d'attendre. [entre guillemets :] les choses ont une manière à elles d'arriver." C'est à nous de le savoir et de les laisser faire[...]" Le tandem Cocteau - Marais rentrera bientôt à Paris, et subira les affres de l'occupationallemande qui interdira la reprise de leur sulfureuse pièce Les Parents terribles, qui avait rencontré un grand succès en 1939. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84633

‎Jacques MESRINE‎

‎"Il n'y a pas de cause perdue d'avance. Dans la vie il faut se battre jusqu'au bout. tu sais pourtant ce que cela représente. Tu vois, moi je vais au maximum ! et pourtant je vais me défendre toutes dents dehors. Car ma liberté il faudra me la prendre. Je ne la donnerai pas faute de combat !" Lettre autographe écrite depuis la prison de la Santé datée et signée de Jacques Mesrine adressée à sa compagne Jeanne Schneider qu'il surnomme Nanou d'amour‎

‎Paris 12 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 12 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine alors incarcéré à la Santé se montre d'une grande tendresse et se dévoile sous un autre jour, celui de l'amoureux affectueux et attentionné : "Bonsoir petite fille...tu aimes bien jouer "au St Bernard", tu ne changeras jamais à ce sujet. C'est toi qui a 7 ans 1/2 de taule et tu dois remonter le moral des "gamines" qui ont joué du calibre !" Il encense et s'étonne un peu de la dévotion de sa compagne pour un couple de jeunes criminels : "Tu me parles d'une sentence de 20 ans pour elle ! tu rigoles ou quoi... elle ne peut pas prendre plus de 8 ans je la vois plutôt avec 5 ou 6, si les choses s'arrangent. Son mari avec 20 ans au maximum." et tente de lui transmettre tout son optimisme, sa pugnacité et de lui remonter le moral : "Tu sais, ma puce; quand tu m'écris que la cause de Michou, est une cause perdue d'avance je ne te comprends plus. Il n'y a pas de cause perdue d'avance. Dans la vie il faut se battre jusqu'au bout. tu sais pourtant ce que cela représente. Tu vois, moi je vais au maximum ! et pourtant je vais me défendre toutes dents dehors. Car ma liberté il faudra me la prendre. Je ne la donnerai pas faute de combat !" Jacques Mesrine évoque également son amour des courses hippiques tout en se targuant d'être un spécialiste des paris : "Oui j'avais joué "Dernier tango" mais seulement à la place. J'avais 2000frs dessus, je gagne donc 6000frs. Ce n'est pas de la chance, mais un savant calcul. Il m'arrive de perdre mais avec ma méthode, je suis obligé d'être gagnant... Forécement pour la suivre il faut un certain capital. J'ai mis plus d'un an à faire tous les calculs de probabilité. Cela doit me rapporter à peu près 7000frs par mois. Net d'impots (sic)..." Il ironise sur sa situation de prisonnier disposant de beaucoup de temps pour échaffauder ses stratégies de gains pécuniaires : "J'ai aussi mis au point une méthode pour le jeu de baccara. Que veux-tu... j'ai le temps de calculer un tac de choses (sic !) Tu me comprends ? ... L'administration aussi ! (resic). " mais déplore son impossbilité à poursuivre l'écriture de l'Instinct de mort : "... je suis actuellement incapable d'écrire une page de mon bouquin... je ne sais pas comment tourner ce passage-là... enfin je vais bien trouver la solution." Jacques Mesrine achève cette belle lettre par une émouvante déclaration d'amour toute d'espoir et d'avenir et toute empreinte d'une certaine innocence: "Nanou d'amour. Votre futur "z'époux" qui pour l'instant n'est que votre "vieil amant" pose ses lèvres sur les tiennes en une douce caresse amoureuse... Te quiero & EL VIEJO." Rare et très belle lettre de l'ennemi public N°1 dans laquelle on le découvre animé d'une grande bienveillance, d'un tendre amour pour son aimée et... les courses hippiques. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84669

‎Jacques MESRINE‎

‎"J'ai reçu une lettre de Betty qui me remercie, car je lui ai offerte une mobylette. Pourquoi me diras-tu ? Tout simplement parce que j'aime voir les enfants heureux et je crois que leur bonheur m'est nécessaire. Cette môme me plaît de par sa mentalité..."" Lettre autographe écrite depuis la prison de la Santé datée et signée de Jacques Mesrine adressée à sa compagne Jeanne Schneider qu'il surnomme Nanou d'amour‎

‎Paris 11 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du lundi 11 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la Santé, couvre de cadeaux les personnes qu'il aime car il veut leur bonheur : "Comme cela j'ai payé une mobylette à mes trois gamines. Toi ce sera une quatre roues (sic)." Il fait montre de toute son affection pour une jeune fille prénommée Betty qu'il semble plus chérir que sa propre fille Sabrina : "Peut-être que je recherche en Betty ce que je ne trouve pas en Sabrina et que Mury m'a refusé ! Tu sais mon ange ; à 15 ans j'aurais tellement aimé avoir un copain de 40 ans à qui je puisse tout dire, qui sache m'aider ou m'offrir mon rêve. Peut-être que ce cadeau, je me le fais à moi-même..." pour laquelle il n'a plus aucune confiance, s'estimant trahi : "Mais on ne devient jamais l'ami de quelqu'un qui vous juge. Pas plus que pour Sabrina ! qui elle m'a trompé dans ma confiance donc dans mon amour... Quand on use les sentiments, ils ne redeviennent jamais les mêmes." L'ennemi public N°1 est tout à la fierté de sa relation avec Jeanne Schneider basée sur la franchise : "C'est peut-être pour cela que je me suis toujours refusé à te mentir - quitte à te faire souffir. Je n'ai aucun passé...mais un seul présent "Toi". C'est peut-être cela qui fait que notre amour dure depuis 10 ans " Jacques Mesrine bascule ensuite dans les considérations matérielles, si importantes pour un prisonnier : "J'ai reçu ton linge. Je ne risque pas d'avoir froid cet hiver. Le polo est très bien." avant de fustiger l'inhumanité du régime carcéral et son indifférence à la souffrance : "Mais nous n'avons rien à attendre des juges et si ma lettre au président a été ferme, c'est le genre de lettre qu'il comprendra mieux que le style ventre à terre..." En éternel indompté, Jacques Mesrine ne cesse de préconiser la lutte contre l'administration pénitentiaire : "On ne se défend pas en mettant sa tête dans le sable comme l'autruche ! Dès l'instant où l'on prend une arme dans la main... il faut s'attendre à payer ! que Michou le comprenne ce n'est pas le moment d'être "bébé" mais celui d'être femme..." Jacques Mesrine achève cette belle lettre par une émouvante déclaration d'amour toute empreinte d'un humour optimiste : "Ton vieux tigre pose de doux bécots sur tout ce qui est toi. Bonne nuit chaton et un moral d'acier est de rigueur ok. Je t'adore (chanceuse) & Ton mystère Jacques !! "Te adoro A toi seule." Rare et très belle lettre de l'ennemi public N°1 dans laquelle on le voit toujours aussi pugnace et où on le découvre déçu par sa fille, pris d'affection pour une jeune fille qu'il voudrait considérer comme sa propre enfant, et toujours aussi amoureux de sa compagne. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84675

‎Jacques MESRINE‎

‎"Tu sais j'ai bien réfléchi pour le bouquin... il doit y avoir veto quelque part... car s'il était publié cela retarderait mes procès ou un truc dans ce genre..." Lettre autographe signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis au soir du Réveillon du 31 Décembre 1976 adressée à sa compagne Jeanne Schneider qu'il surnomme Nanou d'amour à propos de la parution de son livre l'Instinct de mort‎

‎Fleury-Mérogis 31 Décembre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du vendredi 31 Décembre 1976, 70 lignes environ à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, s'interroge sur les difficultés qu'il pourrait rencontrer si son Instinct de mort paraissait bientôt et chez quel éditeur suffisamment courageux il pourrait être édité : "Je vais voir avec mon avocate pour les "presses de la cité" car je crois que l'on peut tirer un trait sur Simone. De toute façon il sera publié par celui acceptera d'en courir le risque (sic)" Il conseille aussi sa bien-aimée sur ses conditions de travail : "Au sujet de ton boulot... j'espère que tu as discuté avec ta patronne, car les horaires ne sont pas légaux. ne te laisse pas faire à ce sujet. Vis à vis du procureur tu es obligé de travailler... cela ne veut pas dire être esclave au boulot." et s'inquiète pour l'avenir de sa fille Sabrina : "Demain j'espère la visite de la puce. je vais avoir une très sérieuse conversation avec elle au sujet de l'avenir. Car elle ne fait rien en classe... donc le mieux pour elle est de travailler pour obtenir un CAP en quelque chose. Elle veut jouer les adultes... alors, il va falloir qu'elle se conduise en adulte." L'ennemi public N°1 évoque la nouvelle année à venir : "...l'année nouvelle qui s'annonce... que nous réservera-t-elle... je l'ignore mais rien de bon si la logique se fait loi. cela ne m'empêchera pas de garder mon moral." Jacques Mesrine, seul dans sa cellule au soir du réveillon du 31 décembre, termine cette belle lettre par d'affectueuses pensées pour Jeanne Schneider : "Ce soir j'ai la tête un peu vide... tu comprends mais j'ai le coeur plein de toi et c'est cela qui compte... je vais me mettre dans les draps et penser à toi. Ton vieux voyou pose de tendres bécots sur tout ce qui est toi. Bonne nuit chaton. Te quiero."et par cette note d'humour : "...tu connais cette blague : c'est une femme condamnée mort... arrivée devant la guillotine elle embrasse le verre que l'on vient de lui servir. Le procureur demande : "elle est folle, que fait-elle". L'avocat lui répond "elle embrasse son dernier rhum" (sic) Pas mal hein. un petit sourire ma puce." Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle on le voit préoccupé par l'avenir de sa fille, où il se montre conseiller syndical et soucieux pour la parution de son ouvrage l'Instinct de mort. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84696

‎Jacques MESRINE‎

‎"Je ne veux plus te voir en prison car toi dehors c'est un peu de moi même qui sera libre. Tu donnes une parole pour cette liberté... prouve que nous autres, la tenons toujours en bien comme en mal. C'est ce qui nous unit le plus ; voyous, dangereux ?... mais droits" Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis adressée à sa compagne Jeanne Schneider alors incarcérée et qui pourrait être prochainement libérée‎

‎Fleury-Mérogis 21 Octobre 1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du jeudi 21 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, se réjouit d'avoir pu s'entretenir au parloir avec sa bien-aimée également emprisonnée: "Quel très agréable parloir, tu étais en plus très féminine dans cet ensemble qui est bien dans ton style de femme... même le double du prix car il me plaît" et tente de la rassurer afin qu'elle ne perde pas toute pugnacité contre le régime carcéral qui broie les détenus : "Mais si par malheur un nouveau refus te touchait n'aies pas cette mauvaise réaction que tu m'as dite car ceux qui t'entourent et t'ont aidée ne méritent pas de payer l'injustice des autres. Il te faudrra faire face comme toujours. Car les portes s'ouvriront un jour et tu le sais." En patriarche protecteur, Jacques Mesrine s'inquiète du désespoir qui pourrait la frapper elle et sa fille Murielle placée à la DASS : "Mais pour toi je m'en fais énormément, car tu as une limite... et je crois que tu l'as atteinte ! ou presque... Au sujet de Mury et de cette juge bidon... nous verrons pour la retirer de la Dasse... je préfère payer ses études et madame Chevallier et tout son entretien s'il le faut. Si tu sors ! Dis-moi... que de femmes à entretenir... j'ai intérêt à faire des heures supplémentaires (sic)" L'ennemi public N°1 évoque la prochaine liberté de Jeanne Schneider en lui intimant de ne plus retomber dans la criminalité : "...Si tu sors interdiction formelle de t'occuper de moi sur un plan que nous comprenons très bien tous les deux. Je ne veux plus te voir en prison car toi dehors c'est un peu de moi même qui sera libre. Tu donnes une parole pour cette liberté... prouve que nous autres, la tenons toujours en bien comme en mal" Jacques Mesrine loue la droiture de sa compagne, clef de voûte de leur union forte à travers la privation de liberté : "C'est ce qui nous unit le plus ; voyous, dangereux ?... mais droits. C'est ce qui fait que je t'aime, avec toi pas de surprises désagréables ; tu es "blanc-bleu" et pour moi tu as bien la valeur du diamant. C'est la seule pierre qui est plus dure que l'acier (sic)... mais moins dure que moi (resic)" Il termine cette missive par cette note d'humour traduisant la terrible réalité intrusive du système pénitentiaire : "Et si mon colis de Noël est préparé par toi... l'administration va le passer aux rayons X" mais aussi par ces tendres mots : "De doux décots se posent sur tes lèvres... geste d'amour qui nous unit depuis toujours et pour longtemps... EL VIEJO Bandido !" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle on le découvre protecteur et avide de liberté pour sa compagne et pour qui la franchise doit être érigée en règle de vie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84739

‎Jacques PERRET‎

‎Lettre autographe adressée à Roger Nimier‎

‎s. l. s. d. [ca 1960] | 13.50 x 18 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Jacques Perret, 33 lignes à l'encre noire, adressée à un confrère, probablement Roger Nimier, s'excusant de n'avoir pu se rendre à réunion organisée par la revue Arts. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Faute de temps, Jacques Perret n'a pu honorer sa promesse d'écrire une préface demandée par son correspondant : "... si vous êtes pressé et que vous avez sous la main un préfacier de rechange, n'ayez aucun scrupule bien sûr car je ne saurai vous livrer un travail convenable avant mon retour..." Jacques Perret évoque ensuite sa passion du rugby : "Sur le recentrage de Rancoule (trois-quarts aile du Stade Toulousain dont il intègre ensuite le staff)... j'ai donc eu la joie de déborder en défense du Cardinal et d'aller à l'essai. Il me reste à le transformer en allant embrasser mon cher Raoul à cette armée des Princes dont nous attendons toujours les merveilles..." Jacques Perret, écrivain royaliste, farouche partisan de l'Algérie française et virulement anti-gaulliste, fut déchu de ses droits civiques puis en 1963, rayé du contrôle de la médaille militaire malgré les protestations de certains de ses confrères écrivains, subodore que ses prises de positions politiques ne favorisent pas les décorations honorifiques : "Je trouve qu'on nous a fait signer un manifeste manifestement destiner à torpiller mon ruban." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84817

‎Alphonse de LAMARTINE‎

‎"Bonne chance ! Nous vous suivons du coeur. J'applaudirai de loin..." Lettre autographe datée et signée à propos d'un ami journaliste avec lequel il est heureux de travailler‎

‎Mâcon 26 Décembre 1846 | 13.50 x 20.50 cm | une page sur un feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Alphonse de Lamartine ; une page à son chiffre estampé à froid en angle supérieur gauche et rédigée à l'encre noire sur un feuillet, 15 lignes. Pliures inhérentes à l'envoi. Dans cette lettre, Lamartine se montre heureux de collaborer au journal de leur ami commun et confirme un accord financier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84820

‎Renée GUILLOUX‎

‎"bienqu'il n'y ait pas de paroles écrites entre nous, votre amitié m'apportait toujours sa même force et sa même joie..." Touchante lettre autographe signée à propos de l'amitié que Renée et Louis Guilloux, encore convalescent, ont pour leur correspondant‎

‎Angers 25 Septembre 1929 | 13.50 x 20.50 cm | quatre pages sur un feuillet double‎

‎Lettre autographe datée et signée de Renée Guilloux à propos de l'amitié qui transcende et sublime les rapports humains, 80 lignes écrites à l'encre noire sur quatre pages. Pliures inhérentes à l'envoi, petites déchirures en pied sans aucune atteinte au texte. Pour Renée Guilloux, l'amitié qu'elle éprouve pour son correspondant domine l'éloignement et le mutisme : "... est-ce que les mots ont su dire la joie des coeurs..." et les désaccords momentanés : "Mais tous ces mois, toutes ces années nous pesaient douloureusement. J'avais l'impression que vous vous étiez mis d'un seul coup à parler très vite avec beaucoup d'agitation dans une langue qui m'était étrangère... mais je savais que ce n'était qu'un moment et qu'après nous reprendrions notre conversation rentable." Malgré les vicissitudes de la vie, Louis Guilloux et sa femme se sont toujours montrés confiants dans la fraternité qui les unit par dessus tout : "J'attendais votre retour dans la certitude, dans la paix et bienqu'il n'y ait pas de paroles écrites entre nous, votre amitié m'apportait toujours sa même force et sa même joie..." et dans la sérénité acquise après tant d'épreuves traversées : "Vous nous avez trouvés transformés dites-vous, grandis... cette paix c'est notre conquête la plus belle... après les inquiétudes et les souffrances..." Renée Guilloux loue cette paix irradiante qu'elle partage avec son ami : "Cette paix qui est en nous, elle est aussi vôtre, cher ami, et vous avez grandi comme nous... je pense au rêve de Don Quichotte, aux paroles qu'il echange avec Dulcinée. Elles sont pleines de cette lumière." Enfin, elle est rassurée par la santé de son mari qui s'améliore et qui lui permet de se remettre à son travail d'écriture. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84821

‎Jean-Baptiste CHARCOT‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos d'une croisière tributaire des caprices de la météorologie‎

‎Pantelleria 22 Juin 1923 | 21 x 27 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jean-Baptiste Charcot dit le Commandant Charcot à en-tête du Pourquoi pas ? , 56 lignes écrites à l'encre bleue sur une page recto-verso, adressée à son ami Raymond Hovasse. Pliures inhérentes à l'envoi, l'encre de la lettre a pâli. Les conditions climatiques ont prolongé une croisière en Méditerranée qui ne devait durer initialement que 4 jours : "Mais comme la caractérisation de cette croisière depuis que nous avons quitté la Provence est le coup de vent qui dure trois jours, puis 1 jour de calme et de nouveau 3 jours de vent, nous travaillons 1 jour et tachons de nous abriter qq. part pendant les 3 mauvais. Et cela peut durer longtemps ainsi." L'explorateur trouve tout de même quelque intérêt à cette navigation perturbée et rendue difficile par les conditions climatiques : "Par ailleurs notre tournée n'a pas manqué de charme, l'Orient en a toujours mais ce sale temps l'a empêché probablement d'être aussi fructueuse qu'elle aurait pu l'être, le temps parce qu'il va falloir songer au retour." Ce voyage aura permis à Jean-Baptiste Charcot de mieux faire connaissance de son ami et de sa famille : "J'ai été tout particulièrement enchanté d'avoir l'honneur et le plaisir d'être présenté à votre femme et de connaître vos gosses et d'entrer ainsi un peu dans votre vie familiale, j'ai été également très heureux de vous avoir pendant qq heures à bord de nouveau..." qu'il souhaite encore faire naviguer si les divinités marines lui sont toujours favorables : "... si le bateau reste jeune... si tous les maîtres de la mer me permettent de continuer." A son retour à Paris, le navigateur lui promet d'intercéder en sa faveur et gage que sa démarche sera couronnée de succès : "... je serais bien étonné si je n'obtenais pas satisfaction..." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84822

‎Marcel PROUST‎

‎"je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières" Lettre autographe signée adressée à René Peter‎

‎s. l. mardi (25 octobre 1904) | 12.60 x 20.40 cm | 12 pages sur 3 bifeuillets‎

‎Lettre autographe signée de Marcel Proust,adressée à René Peter. Douze pages rédigées à l'encre noire sur troisbifeuillets de papier blanc bordé de noir. Déchirures aux extrémitéslelong des plis des bifeuillets, n'affectant pas le texte. Publiée dans Kolb, IV, n°168. Très longue lettre de Proust, pleine de sous-entendus, au dramaturge René Peter. Vantant le succès de ce dernier, Proustfait la sublime confession de sa propre vanité d'écrivain et de ses ambitions littéraires. Il laisse subtilement transparaître sa jalousie pour la maîtresse de Peter et déclare également sa dévotion absolue à Reynaldo Hahn. Il s'agit d'unedes premières missives qu'il envoie à Peter, son ami d'enfance, après avoir récemment repris contact avec lui. *** Proust, éternellement accablé de maux, reste reclus et s'excuse d'avoir manqué la répétition de la nouvelle pièce de Peter, Le Chiffon. La comédie en trois actes de Peter sur une musique de Reynaldo Hahn, créée à l'Athénée le mois suivant, connaîtra un franc succès et une soixantaine de représentations avant la fin de l'année. Le jeune Proust se remet à l'opinion dithyrambique de Hahn qui avait assisté aux répétitions, et lamissive se mue en une déclaration d'amour au compositeur et à son jugement impeccable : "Reynaldo m'a dit que votre pièce était délicieuse et ravissante, ce qui n'est pas tout à fait la même chose, qu'il y avait ri et pleuré comme il ne rit et pleure jamais au théâtre et que la langue était exquise. Cela j'en étais certain. Mais ne connaissant rien de vous, je ne pouvais savoir si vous aviez le génie dramatique. J'en suis certain maintenant car si je ne connais pas de juge aussi sévère, aussi ridiculement sévère que Reynaldo, je n'en connais pas non plus qui ait plus de goût. De sorte que sa sévérité habituelle, sa perspicacité foncière, donnent à son enthousiasme une valeur très grande à mes yeux". Dans un enchevêtrement caractéristique d'aveu et de déni, Proust cache à peine ses ambitions et sa quête de reconnaissance. Il appelle de tous ses vux les mêmes lauriers qu'il place sur la tête de Peter : «votre pauvre et charmante mère qui comme tous ceux qui aiment et qui ont vécu, la vie meurtrissant toutes nos tendresses, a tant souffert, assiste à ce grand bonheur, à ces premiers rayons de la gloire sur votre front charmant, que Vauvenargues dit plus doux que le soleil levant. Je n'en parle que par citation, ne les ayant jamais connus moi-même !» Il finira même par instiller sa vocation littéraire dans le parcours du narrateur de La Recherche, sa formation d'homme de lettres davantage marquée par les déceptions que par les «rayons de la gloire» tant attendus par Proust lui-même. Elle culmine cependant dans le Temps retrouvé par une épiphanie: le narrateur sait maintenant quoi écrire et, surtout, comment l'écrire. La lettre marque les débuts du trio Proust-Peter-Hahn dont la complicité était telle qu'ils formeront un vocabulaire spécial dont eux seuls avaient le secret. Le fleuve de mots de cette lettre illustre parfaitement cet indéniable lien entre désir et admiration intellectuelle : «Car je tiens aussi au succès, je suis extrêmement matériel dans mes vux pour ceux que j'aime et je leur souhaite toutes les voluptés depuis les plus hautes jusqu'aux plus grossières». Malgré ces démonstrations de générosité, l'écrivain ne peut cependant masquer une certaine jalousie envers Robert Danceny, fictif co-auteur du Chiffon qui n'était autre que la maîtresse de Peter, Mme Dansaërt. Proust lui fait élégamment mais explicitement référence : «Cela me rend heureux de penser que la charmante femme dont on m'assure que c'est elle qui se cache sous le nom masculin de votre collaborateur, sera de moitié dans votre uvre. Je ne dis pas de votre succès, car collaboratrice ou non, elle eût toujours par le cur partagé votre succès, ayant je crois pour vous une amitié profonde». Typique d'un Proust transposant ses désirs à travers la fiction, l'écrivain formera‎

Bookseller reference : 84876

‎Jules BARBEY D'AUREVILLY‎

‎"Vous savez que je vous appartiens tête, coeur, et main & que toutes les différences d'opinion rendent l'amitié plus vive comme les contrastes passionnent l'amour." Lettre autographe datée et signée adressée à son ami Jean-Marie Dargaud‎

‎s. l. 22 Mars 1852 | 13.50 x 20.50 cm | une feuille‎

‎Belle lettre autographe datée et signée de Jules Barbey d'Aurevilly adressée à l'historien Jean-Marie Dargaud, 13 lignes à l'encre noire. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Jules Barbey d'Aurevilly est tout empreint de tact à l'égard de son ami, il lui témoigne également toute son affection : "Je veux vous épargner, en allant, sous peu de jours, vous voir chez vous, une course longue et peut-être inutile... On ne me voit que le matin et encore les trois premiers jours de la semaine. J'irai donc vous voir." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84884

‎Jacques MESRINE‎

‎"j'ai eu la visite du juge Madre. Tu aurais rigolé, car il a eu droit à tout mon vocabulaire..." Belle lettre autographe datée et signée de révolte de Jacques Mesrine écrite depuis la prison de Fleury-Mérogis adressée à sa compagne Jeanne Schneider‎

‎Fleury-Mérogis 2 Décembre1976 | 21 x 29.50 cm | une page recto verso‎

‎Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du jeudi 2 Décembre 1976, 65 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, se sent mal et démuni loin de sa compagne et de toute chaleur humaine : "Ce soir je suis très mal foutu... il est 19 heures et je me couche juste après la fin de ta lettre... de rien de grave... juste une grande fatigue (à rien faire)" En bon père, Jacques Mesrine se réjouit du bonheur de sa fille : "Je suis heureux que sa veste lui plaise... de plus c'est la mode... son Loïc chéri ne va plus la reconnaître..."et ne se montre pas plus étonné et plutôt amusé que sa fille veuille embrasser la religion juive : "Comme cela la puce veut prendre la religion juive... encore une idée à elle... oui je sais elle a fait croire à ses copains qu'elle était juive... car eux l'étaient...si cela l'amuse je la laisse libre... mais ça démontre aussi un dédoublement de personnalité..." L'ennemi public N°1 évoque avec une certaine fierté sa dernière confrontation avec son juge, farouche revanche de l'insoumis contre l'univers pénitentionnaire qui broie les hommes : "Aujourd'hui j'ai eu la visite du juge Madre. Tu aurais rigolé, car il a eu droit à tout mon vocabulaire... il en perdait la parole (j'ai pris mon pied (sic)) A un moment il me dit "mais c'est quand même moi qui commande... Réponse de ton bibi : "Ici pédé" c'est moi ton patron". Il était vert et les flics se marraient comme des perdus." et contre toute soumission à une quelconque forme de pouvoir ou de violence : "Le pire que l'on puisse faire à un juge, c'est lui enlever toute autorité devant les autres et crois moi il l'a bien compris. Il était venu avec 5 anti-commandos... L'un avait la bombe de gaz à la main... au cas où? Loin d'être impressionné... cela me rend con..." L'éternel indigné achève sa lettre par un beau témoignage de tendresse pour sa bien-aimée : "Là ma puce je vais prendre mon lit en marche...Ton vieux voyou pose ses lèvres sur le tiennes en une douce caresse d'amour. je t'adore petite fille... car nous sommes réellement le "couple" et plus encore. Bonne nuit chaton." Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine toute empreinte de révolte et d'insoumission. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84900

‎Pierre BENOIT‎

‎Lettre autographe datée et signée remerciant son correspondant‎

‎Ciboure 28 Février 1961 | 13.50 x 20 cm | une page‎

‎Lettre autographe signée de Pierre Benoit, à en-tête de sa propriété de Ciboure, 14 lignes à l'encre noire. Traces de pliures centrales, perforations dûes à un rangement dans un classeur ayant occasionné l'absence de la première lettre de Paris à la quatrième ligne de la lettre. Pierre Benoit se remémore la récente disparition de son épouse Marcelle (décédée le 28 Mai 1960) : "Il y a neuf mois aujourd'hui que la pauvre Marcelle s'en est allée." et espère rencontrer son ami lors de son prochain passage à Paris courant mars. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84909

‎Charles-Augustin SAINTE-BEUVE‎

‎"Vous me rappelez, en effet, des temps déjà bien anciens, mais que ce qui a fini n'a pu effacer de ma mémoire" Lettre autographe datée et signée félicitant son correspondant pour la qualité de son dernier ouvrage‎

‎s. l. 15 juillet1860 | 13.50 x 21 cm | une page et demi sur un double feuillet‎

‎Lettre autographe signée de Sainte-Beuve, 1 page et demi sur un double feuillet. 25 lignes à l'encre noire. "J'ai été très sensible, cher monsieur, à votre bonfrançais et à l'envoi du très sage et instructif volume qui en est la cause. Vous me rappelez, en effet, des temps déjà bien anciens, mais que ce qui a fini n'a pu effacer de ma mémoire : car, à vous parler vrai, quoi qu'il y ait bien de l'espace et bien de l'intervalle d'aujourd'hui à ce temps-ci, il me paraît souvent qu'il y a du vide : et le tourbillon de la vie littéraire dont vous me parlez, je ne le ressens guère. Ce qui me frappe, c'est plutôt le contraire du tourbillon, c'est à dire l'isolement, la disparition ou le peu de mouvement de groupe. On se survit et l'on traîne un peu : je parle du moins pour moi, aussi n'en suis-je que plus sensible... [...] de bons témoignages comme le vôtre qui attestent que le passé n'est pas oublié et qu'il a réellement existé. Croyez-moi, je vous prie tout à vous. Sainte-Beuve. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84915

‎Max JACOB‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos d'un carnet de dessins originaux qu'il expédie à son correspondant-éditeur, certainement Pierre Aelberts : "Je vous prie instamment de veiller à ce que personne n'en arrache une feuille par ci, une feuille par là... Les amis à qui une page plaît ne se font pas scrupule de se l'approprier : j'ai numéroté les pages..."‎

‎Saint-Benoit-sur-Loire 21 Juin 1926 | 15 x 20 cm | deux pages sur un feuillet‎

‎Lettre autographe datée et signée de Max Jacob à Pierre Aelberts, 2 pages sur un feuillet, 36 lignes à l'encre noire, à propos d'un éventuel projet éditorial de publier un recueil de ses dessins en album. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Le poète met en garde son correspondant contre la possibilité d'un pillage de ses dessins si jamais il montrait l'album à des amis :"Je vous prie instamment de veiller à ce que personne n'en arrache une feuille par ci, une feuille par là... Les amis à qui une page plaît ne se font pas scrupule de se l'approprier : j'ai numéroté les pages..." et se montre favorable à ce que ses croquis soient reproduits en un album moyennant un contrat clair : "je ne vous en donnerais l'autorisation que contre un contrat fixant mes droits pour chaque édition et chaque exemplaire..." Max Jacob est au regret de ne pouvoir satisfaire la requête de son correspondant lui réclamant un autoportrait et un exemplaire de "Visions infernales" mais lui propose de lui adresser un autre de ses portraits : "... ce que je puis faire de mieux ce serait de refaire mon portrait dans le même esprit : j'avais, je crois une calotte sur la tête et un foulard..." Il presse Pierre Aelberts pour ce projet de carnet de dessins : "Répondez moi aussitôt que vous le pourrez, au sujet de l'album (qu'on me demande chez mon marchand habituel) et au sujet du portrait." Enfin, Max Jacob demande une précision de date pour la parution de son ouvrage "Le nom" à La lampe d'Aladdin de Pierre Aelberts, ce qui permet. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84919

‎Remy de GOURMONT‎

‎"Si Paupe réclame de l'or, c'est du brigandage. Il doit avoir une escopette sous le manteau..." Amusant billet autographe signé raillant son éditeur‎

‎s. l. s. d. [ca 1900] | 8.50 x 11.50 cm | une page sur un feuillet double‎

‎Billet autographe signé de Remy de Gourmont adressé à un écrivain avec qui il collabore, 1 page sur un double feuillet, 14 lignes à l'encre noire, à propos d'une somme dûe à un éditeur : "On lui doit 3 fr, versables quand Ducoté aura donné les fonds du mois de juillet." Deux petites taches au verso du billet autographe. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84926

‎Jean GIONO‎

‎Lettre autographe signée adressée à Roger Nimier‎

‎s. l. [ca 1952] | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Giono (9 lignes à l'encre noire) adressée à Roger Nimier. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. "Cher Nimier, merci de votre lettre ; et de me laisser espérer votre venue. Je pense à vous signaler tout de suite que je serai absent lundi 9 et mardi 10. A part ces deux jours vos collaborateurs peuvent venir quand ils voudront. Mon amitié. Jean Giono." Lettre très visuelle portant la belle signature de Jean Giono. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84964

‎Jean GIONO‎

‎Lettre autographe signée adressée à Roger Nimier à propos d'un texte qu'il doit envoyer‎

‎s. l. [ca 1952] | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Giono (8 lignes à l'encre noire) adressée à Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Cher Nimier, votre lettre expresse me surprend. On vous a adressé un texte par paquet recommandé il y a quelques jours. La suite vous parviendra. C'est intitulé : Angelo à Milan. Dites moi si vous l'avez reçu et si ça vous va. L'amitié. Jean Giono." Lettre très visuelle portant la belle signature de Jean Giono. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84965

‎Jean GIONO‎

‎"Voulez-vous quelque chose pour Opéra ? de qualité, d'assez sensationnel et qui fuisse faire sept à huit numéros..." Lettre autographe signée adressée à Roland (Laudenbach) à propos d'un texte qu'il doit donner à la revue Opéra dirigée également par Roger Nimier‎

‎s. l. [ca 1952] | 21 x 27 cm | une feuille‎

‎Lettre autographe signée de Jean Giono (14 lignes à l'encre noire) adressée à Roland (Laudenbach) qui anime conjointement la revue Opéra avec son ami Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Cher Roland, j'y pense : Voulez-vous quelque chose pour Opéra ? de qualité, d'assez sensationnel et qui fuisse faire sept à huit numéros, peut-être plus, à votre gré ? Le Journal. Le Journal de 1936 à 1949. Si cela vous plait, parlez en avec Nimier, pensez à un chiffre, proposez le moi (ça ira sûrement) et c'est d'accord. Il y en a déjà pas mal de tapé ! Tout le journal l'être dans un mois. On pense à votre venue et on vous embrasse tous. Jean Giono." Lettre très visuelle portant la belle signature de Jean Giono. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Bookseller reference : 84966

Number of results : 22,463 (450 Page(s))

First page Previous page 1 ... 311 312 313 [314] 315 316 317 ... 335 353 371 389 407 425 443 ... 450 Next page Last page