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Number of results : 7,481 (150 Page(s))

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques), LE CAT (Claude-Nicolas) - RECUEIL‎

‎1- ROUSSEAU (Jean-Jacques). Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1755. lxx, (2), 262, (2) p. d'errata et "avis pour le relieur", vignette de titre, planche gravée en frontispice.2- [ROUSSEAU et LE CAT (Claude Nicolas)]. Discours qui a remporté le prix à l'Académie de Dijon, en l'année 1750. Sur cette Question posée par la même Académie: Si le rétablissement des Sciences & des Arts a contribué à épurer les moeurs. Par un Citoyen de Genève [J.-J. ROUSSEAU]. Nouvelle édition, Accompagnée de la Réfutation de ce Discours, par les Apostilles critiques de l'un des Académiciens Examinateurs qui a refusé de donner son suffrage à cette Pièce (...) [Cl.-N. LE CAT]. Londres, Edouard Kelmarneck [i.e. Rouen], 1751. xij, 132 p. faux-titre et titre inclus, grande vignette en bandeau, planche frontispice gravée.3- ROUSSEAU. Lettre de J.J. Rousseau, de Genève, à M. Grimm, Sur la réfutation de son Discours, par M. Gautier (...). S.l.n.d. [i.e. Paris, Pissot, 1751]. 31 p., (1) p. dapprobation.‎

‎3 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 121 mm), plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.‎

‎1- Edition originale de premier tirage comportant les 3 cartons (p. LXVII, 111 et 139) et la correction de l'éditeur à la plume p. 11 (accent aigu sur "conformé").Frontispice: "Il retourne chez ses Égaux" dessiné par Eisen, gravé par Sornique, fleuron-vignette de titre par Simon Fokke et fleuron en tête de la dédicace aux armes de la République de Genève, également signé par Fokke."Oeuvre source, à partir de laquelle on peut faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société" (J. Starobinski).(Dufour, n°55. Gagnebin, III, p. 1862. Tchemerzine-Scheler, V, 532a).2- Première édition de cette édition contenant lintégralité du premier discours de Rousseau accompagné de sa réfutation juxtalinéaire, point par point, par Claude Nicolas Le Cat.Médecin et chirurgien auteur d'importantes découvertes, fondateur et Secrétaire perpétuel de lacadémie de Rouen, Le Cat réfute, le premier, les thèses de Rousseau.En homme des Lumières, il défend, contre Rousseau, les effets des sciences et des arts comme facteurs de progrès et affirme sa foi en la perfectibilité du genre humain. Le texte est suivi d'une réponse de Le Cat à la réplique que Rousseau avait fait paraître dans le "Mercure" de septembre 1751 (p. 95-124).Vignette-bandeau dessinée par Le Lorrain et gravée par Fessard. Bien complet de planche frontispice gravée par Jacques, qui manque souvent: "Satire, tu ne le connais pas". L'adresse est fictive, l'ouvrage est imprimé à Rouen, d'après Weller.(Gagnebin III, 1856. Dufour, 17. Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau, n°1).3- Edition originale de premier tirage, avec lapprobation signée de Remond de Sainte-Albine datée du 23 octobre 1751, état dorigine avant la réimpression des pages 23 à 26 voulue par Rousseau. Titre de départ. Titre courant: "Lettre à M. Grimm". Ladresse est restituée d'après le "Mercure de France" de décembre 1751 et la permission tacite accordée à Pissot.La réponse de Rousseau à la réfutation de son "Discours" sur les Sciences & des Arts que Joseph Gautier, professeur à Nancy, avait publié dans le "Mercure de France" d'octobre 1751.(Dufour, I, p. 27-28, n°26).Reliure restaurée. Papillon portant une signature ex-libris ancienne apposé dans la marge inférieure du deuxième texte. Timbre à froid en coin supérieur du premier.Bon exemplaire, relié à lépoque.‎

Bookseller reference : 38314

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎1- Discours qui a remporté le prix à l'Académie de Dijon, en l'année 1750. Sur cette question proposée par la même Académie : Si le rétablissement des Sciences & des Arts a contribué à épurer les moeurs. Par un citoyen de Genève. Genève, Barillot, s.d. [1750]. (1) f. de titre, (3) p. de préface, 66 p., planche frontispice gravée. [Précédé de:]2- Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1755. lxx, (2), 262, (2) p. d'errata et "avis pour le relieur", vignette de titre, planche gravée en frontispice.‎

‎2 ouvrages en un volume in-8 (190 x 120 mm), plein veau marbré de l'époque, os lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, filet à froid en encadrement des plats, coupes et coiffes filetées d'or, tranches rouges.‎

‎Précieuse réunion à l'époque, des deux ouvrages majeurs de J.-J. Rousseau, les fondements de sa philosophie politique.1- Rarissime édition originale de premier tirage imprimé à petit nombre dexemplaires, identifiable à son fleuron de titre, tirage probablement réservé à lusage des membres du jury et des proches de l'auteur, en tous points conforme à la description donnée B. Gagnebin (O.C., édition de La Pléiade).Planche frontispice gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas"."Le livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. En répondant par la négative à la question mise au concours par l'Académie de Dijon, il prend le contre-pied de ses contemporains pour dénoncer un ordre social fondé sur le luxe et les inégalités, corrompu et bafouant les véritables valeurs. Et de démontrer que les progrès indéniables des sciences et des arts ne se sont pas accompagnés dun progrès moral. La descendance de cet essai sera immense."Une force insoupçonnée et sincèrement rebelle apparaît dans ce Premier Discours, une pensée novatrice qui sonne juste. Et la lumière que Rousseau jette sur l'homme et sur le lien social va contribuer à remettre en cause une certaine idée du progrès" (Jacques Berchtold).Louvrage a été imprimé à Paris, sous la fausse adresse de Genève, par les soins de Diderot pour le compte du libraire Pissot. (Dufour, n°13. Gagnebin, III, p. 1854-1855)2- Edition originale de premier tirage comportant les 3 cartons (p. LXVII, 111 et 139) et la correction de l'éditeur à la plume p. 11 (accent aigu sur "conformé").Frontispice: "Il retourne chez ses Égaux" dessiné par Eisen, gravé par Sornique, fleuron-vignette de titre par Simon Fokke et fleuron en tête de la dédicace aux armes de la République de Genève, également signé par Fokke."Oeuvre source, à partir de laquelle on peut faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société" (J. Starobinski).(Dufour, n°55. Gagnebin, III, p. 1862. Tchemerzine-Scheler, V, 532a).Piqûres et taches aux 4 premiers feuillets du deuxième "discours".Bel exemplaire, très bien relié, grand de marges.‎

Bookseller reference : 38402

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques), ALEMBERT (Jean Le Rond d')‎

‎1- J.J. Rousseau citoyen de Genève, A Mr. D'Alembert, (...) Sur son Article Genève dans le VIIme Volume de l'Encyclopédie, et particulièrement sur le projet d'établir un théâtre de comédie en cette Ville. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1758. xviii, 264 p., (8) p. davis de l'imprimeur, errata, avis pour le relieur, catalogue, titre rouge et noir.2- Lettre de M. d'Alembert a M. J.J. Rousseau, Sur l'Article "Genève" tiré du septième Volume de l'Enyclopédie, avec quelques autres pièces qui y sont relatives. Amsterdam, Zacharias Chatelain, 1759. iv, 156 p.‎

‎2 ouvrages reliés en un volume in-8 (193 x 122 mm), pleine basane marbrée de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièce de tire de maroquin bordeaux, tranches rouges.‎

‎1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions).(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535).2- Edition originale de la réponse de d'Alembert comportant l'article intégral "Genève" de l'Encyclopédie, "l'Extrait des registres de la vénérable Compagnie des Pasteurs & Professeurs de l'Eglise & de l'Académie de Genève du 10 février 1758" signé J. Trembley et, à partir de la page 61, la lettre de d'Alembert à Rousseau sous page de faux-titre particulière.Cette pièce est rare.(Colon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°91).Mors et coins frottés. Quelques petites épidermures. Petit accroc de papier en marge supérieure du catalogue Rey, sans perte de texte.Bon exemplaire, relié à l'époque.‎

Bookseller reference : 38465

‎ROUSSEAU - DUSAULX (Jean), CORANCEZ (Olivier de)‎

‎1- DUSAULX (Jean). De mes rapports avec J.J. Rousseau, et de notre correspondance, suivie d'une notice très importante. Paris, Imprimerie de Didot Jeune, L'an VI - 1798. viij, 294 p.2- CORANCEZ (Olivier de). De J.J. Rousseau. Extrait du Journal de Paris des N°s 251, 256, 258, 259, 260 & 261, de l'an VI. Paris, Desenne et Maradan, Imprimerie du Journal de Paris, s.d. [1798]. 75 p.‎

‎1798 2 ouvrages reliés en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau blond porphyre de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de veau rouge et vert bronze, triple filet d'encadrement sur les plats, filet sur les coupes, roulette sur les chasses, tranches dorées.‎

‎Ensemble de deux importants témoignages de proches de Rousseau.1- Edition originale et unique. Homme de lettres et homme politique, Jean-Joseph Dusaulx (1728-1799) fut présenté à Rousseau par Deleyre en 1770. D'abord admirateur du philosophe, l'auteur rend compte à travers anecdotes, entretiens et lettres échangées, de ses relations devenues vite difficiles avec Rousseau, son caractère ombrageux et soupçonneux et relate les conditions de leur rupture."Loin des hagiographies fréquentes à l'époque (Révolution), il brosse le portrait d'un malade, d'un 'fou' rusé et pervers, qui lui vaudra de sévères critiques dans la presse contemporaine. C'est que ce portrait d'un maniaco-dépressif atrabilaire et sournois remettait en question le mythe intangible de 'l'immortel auteur du Contrat social' " (R. Trousson, éd. Champion). (Sénelier, 2040. Conlon, 'Rousseau', n°1052).2- Edition originale et unique. Par Olivier de Corancez (1734-1810), journaliste, fondateur du "Journal de Paris". A propos de la publication de la correspondance entre J.-J. Rousseau et Dusaulx, Corancez livre ses souvenirs personnels sur le philosophe et relate l'épisode qui avait provoqué leur rupture. Parmi les derniers à avoir visité Rousseau, il rend compte de sa dégradation physique et psychique dans les derniers moments de sa vie et défend la thèse du suicide par arme à feu, thèse alors largement débattue. C'est Corancez et son beau-père, l'horloger genevois Jean Romilly, qui réglèrent l'enterrement du philosophe à Ermenonville. Il reste que Corancez défendit en toute occasion la mémoire de Rousseau.(Conlon, 'Rousseau', n°1049).Petite fente à un mors. Coiffes frottées. Petite tache à la reliure.Très bon exemplaire, très bien conservé, bien relié à l'époque.‎

Bookseller reference : 38518

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎1- [ROUSSEAU]. Discours qui a remporté le prix à l'Académie de Dijon, en l'année 1750. Sur cette question proposée par la même Académie : Si le rétablissement des Sciences & des Arts a contribué à épurer les murs. Par un citoyen de Genève. Genève, Barillot [sic], s.d. [1750]. 63 p. (verso blanc) titre compris, planche frontispice gravée.2- [STANISLAS I (roi de Pologne) et MENOUX (Joseph de)]. Réponse au Discours qui a remporté le Prix de lAcadémie de Dijon. Sur cette question : Si le Rétablissement des Sciences & des Arts a contribué à épurer les Murs. Par un citoyen de Genève. S.l. [i.e. Paris, Pissot], 1751. 34 p. titre compris, (1) f. blanc.3- ROUSSEAU. Observations de Jean-Jacques Rousseau, de Genève. Sur la réponse qui a été faite à son Discours. S.l. [Paris, Pissot], 1751. 62 p., (1) f. blanc.4- [BORDE (Charles)] et ROUSSEAU (J.-J.). Discours sur les avantages des Sciences et des Arts, Prononcé dans l'Assemblée publique de l'Académie des Sciences & Belles-Lettres de Lyon, le 22 juin 1751 [Par Ch. de Borde]. Avec la réponse de Jean J. Rousseau, citoyen de Genève. Genève, Barillot & fils, 1752. (2), 130 p.5- [BORDE (Charles)]. Second discours sur les avantages des Sciences & des Arts. Avignon, François Girard et Lyon, Aimé Delaroche, 1753. 126 p., (1) f. blanc.6- ROUSSEAU. Narcisse ou lamant de lui-même. Comédie (). S.l. [i.e. Paris, Pissot] 1753. xxxij, 64 p. titre compris (petite réparation de papier sans perte p. vii).‎

‎Ensemble de 6 pièces reliées en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau orange, roulette sur les coupes, tranches rouges.‎

‎Recueil factice, peut-être unique, réunion à l'époque des premières uvres de Rousseau, premières éditions comme réimpressions, qui serait une première tentative du libraire parisien Pissot pour offrir une édition collective des écrits du "citoyen de Genève". Par la suite, dès 1756, Pissot fit paraître un recueil désigné comme tel ("Oeuvres diverses de Mr. Jean Jaques [sic] Rousseau citoyen de Genève, Chez Pissot, quai de Conti") légèrement différent dans sa composition que celui-ci, sous page de titre générale, accompagné d'une table des pièces (cf. Bibliothèque de Genève, OCLC, 718016431 et Dufour, n°366 sans détail).Pour le détail des pièces contenues ici:1- Troisième édition en 63 pages, parue l'année de l'originale, à sa suite du "livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. Elle est illustrée de la même planche frontispice que celle du premier tirage, gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas".Selon Rousseau ("Confessions", livre VIII), Diderot remit "gratuitement" le manuscrit à son libraire parisien Pissot pour impression. Louvrage parut sous la fausse adresse de Barrillot à Genève peut être à la demande de Rousseau qui souhaitait laccorder avec le titre de "Citoyen de Genève" quil se donnait ici pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58). Gagnebin (O.C. éd. de la Pléiade) souligne que ce tirage qui corrige un certain nombre de fautes typographiques est meilleur que les précédents. (Dufour, n°14. Gagnebin, I, n°3, p. 1855-1856).2- Edition originale. Vignette de titre, lettrine et bandeau (signé : "N" = Nioul) gravés sur bois. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2).3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). Bien complet du feuillet blanc final. (Dufour, n°23). 4- Édition originale de cette réfutation en règle du discours de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "réponse" de Rousseau figure, sous faux-titre particulier, à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).5- Edition originale. Borde revient à la charge, dans ce "second discours" lu à l'académie de Lyon les 1er et 31 août 1752. "Le Lyonnais avait compris que le Discours de Rousseau ne relevait pas du paradoxe, mais d'un système concerté dont on commençait à entrevoir l'ampleur" (R. Trousson, 'J.J. Rousseau jugé par ses contemporains', p. 29). (Conlon, n°10).6- Deuxième édition, quasi identique à la rarissime originale (cf. Gagnebin). Rousseau composa cette comédie à l'âge de 18 ans et la fit jouer en décembre 1752 par les comédiens du Roi, sans succès. Il accompagne le texte de la pièce dune importante nouvelle préface dans laquelle il relate les conditions de sa rédaction et revient sur sa thèse concernant linfluence des Sciences et des Arts sur les murs, pour compléter, préciser et se justifier devant la critique. Rousseau avait toujours manifesté un intérêt particulier pour cette pièce, "sorte de miroir du moi profond de son auteur". (Dufour, n°53. Gagnebin, II, B, p. 1979).Infime trace de restauration à la reliure.Bel exemplaire, grand de marges, très frais, bien relié à l'époque.‎

Bookseller reference : 38658

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎1- Lettre sur la musique françoise [i.e. française]. S.l., 1753. (2) f., (4), 92 p. [Précédé de]2- J. J. Rousseau citoyen de Genève, à Mr. D'Alembert, [...] ; Sur son Article Genève dans le VIIme Volume de l'Encyclopédie, et particulièrement sur le projet d'établir un théâtre de comédie en cette ville. Amsterdam, Marc Michel Rey, 1758. xviii, 264 et (8) p. d'Avis de l'imprimeur.3- [BORDE (Charles)] et ROUSSEAU (J.-J.). Discours sur les avantages des Sciences et des Arts, Prononcé dans l'Assemblée publique de l'Académie des Sciences & Belles-Lettres de Lyon, le 22 juin 1751 [Par Ch. de Borde]. Avec la réponse de Jean J. Rousseau, citoyen de Genève. Genève, Barillot & fils, 1752. (2), 130 p.‎

‎3 ouvrages reliés en un volume in-8 (196 x 123 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments richement fleuronnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.‎

‎1- Deuxième édition publiée quelques semaines après l'originale, de ce brûlot qui envenima la "querelle des Bouffons" pour des décennies. "Le résumé des idées de Rousseau sur la musique (...), le plus impitoyable des réquisitoires contre la musique française qui fit scandale (). En manière de représailles, les musiciens de l'Opéra brûlèrent Rousseau en effigie dans la cour du théâtre" (Catalogue exposition Rousseau, B.N. 1962, n° 116). Rousseau ne critiquait pas seulement l'infériorité de la langue française, mais aussi l'esthétique de l'opéra français de son temps, "le conventionnel des représentations, les airs à roulades sans rapport avec les sentiments, l'apparat ridicule des scènes à machines, les éclats vocaux et les excessives gesticulations des interprètes (), l'absence d'action dramatique, l'abus d'une mythologie ressassée et la pompeuse niaiserie des livrets" (Cf. Jacques Gheusi, "E. Universalis").(Bibliothèque Cortot, p. 171. Fétis, 3943. Dufour, 32. Gregory, p.237. RISM B/VI/2 p.734. Sénelier, 120. Tchemerzine-Scheler, V, 529).-2- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions). Quelques piqûres aux premiers feuillets.(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535). -3- Édition originale de cette réfutation en règle du "Discours" de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "Dernière réponse" de Rousseau figure, en première édition, sous faux-titre particulier à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.‎

Bookseller reference : 38840

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques) - [LE GRAND (Louis)] ou LEGRAND‎

‎1- Censure de la Faculté de Théologie de Paris, Contre le Livre qui a pour titre, Émile ou De lÉducation - Determinatio sacræ facultatis parisiensis, Super Libro cui Titulus, Émile ou De lÉducation. Paris, Pierre Alexandre Le Prieur, 1762. 214 p., (2) p. d'errata.2- Lettres intéressantes aux amis de la Vérité (Observations sur quelques articles de la censure de la Faculté de Théologie de Paris contre le livre intitulé: Emile ou de l'Education...).. S. l. [Paris], 1763. (2), 11 p., 16 p., 32 p. 18 p. et 44 p.‎

‎2 ouvrages reliés en un volume in-4 (250 x 192 mm), veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, filets d'encadrement à froid sur les plats, pièce de titre de maroquin bordeaux, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges.‎

‎1- Edition originale officielle de format in-4°. La 'Censure', rédigée par l'abbé Louis Le Grand, docteur de Sorbonne qui devint censeur royal, où sont réfutées point par point cinquante-huit propositions relevées dans L' 'Emile' par la Faculté de théologie de Paris.Texte français et traduction en latin sur 2 colonnes juxtalinéaires.La "censure" est précédée d'une préface qui récapitule les circonstances qui décidèrent l'examen de l'ouvrage de Rousseau et du discours de Jean-Clément Gervaise, syndic de la faculté de théologie.La Censure a été achevée le 20 août 1762; l'archevêque de Paris condamna L' 'Emile' par un mandement du 28 août. De son côté, dès le 9 juin, le parlement avait ordonné que le livre, jugé "impie et dangereux", soit lacéré et brûlé de la main du bourreau et que son auteur soit décrété de prise de corps. Rousseau dut fuir seul, avec l'aide du maréchal de Luxembourg. Proscrit de France, mais aussi des Pays-Bas, de Genève et de Berne, il se réfugia à Yverdon chez son ami Daniel Roguin.(Peignot, 'Livres condamnés au feu', II, p. 94. Monod, p. 563. Conlon, 'Rousseau', n° 236).2- Edition originale in-4°. Recueil de huit lettres, réponses aux critiques qu'avait publiées le journal janséniste "Les Nouvelles Ecclésiastiques" pour critiquer la censure contre l'Emile et ses auteurs.La première lettre est de l'abbé Gervaise, alors syndic de Sorbonne, qui avait déféré l'Emile devant la Faculté de Théologie. Les six suivantes sont de l'abbé Le Grand (cf. ci-dessus); la huitième et dernière est anonyme. Elles sont datées du 1er au 11 juin 1763.Coiffes et coins usés. Quelques épidermures.Bon exemplaire, grand de marges, intérieur très frais.‎

Bookseller reference : 38867

‎ROUCHOUSE, Jacques - Avant-propos de Jacques Martin‎

‎50 ans de folies parisiennes. Hervé (1825-1892), le père de l'opérette‎

‎1994 Editions Michel de Maule - 1994 - In-8, broché - 415 p. - Quelques reproductions photographiques en N&B - Envoi et dédicace de l'auteur en page de titre‎

‎Bon état - Coins et bords légèrement émoussés - Auréoles jaune claire sur le dernier feuillet - Petit départ de fente en haut du dos‎

Bookseller reference : 105893

Livre Rare Book

Librairie Le Père Pénard
Lyon France Francia França France
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‎ROUSSEAU - BAUCLAIR (Paul Louis de)‎

‎Anti-contract social, Dans lequel on réfute, d'une manière claire, utile & agréable, les Principes posés dans le Contract-social de J.J. Rousseau, Citoïen de Genève. Par P.L. de Bauclair, Citoïen du Monde.‎

‎1764 In-12, demi-vélin à la bradel à petits coins, titre doré, (2) f., (1) f. comportant la petite étiquette imprimée de titre dorigine à découper, xij, 271 p., vignette de titre gravée. La Haye, Frédéric Staatman, 1764.‎

‎Edition originale. Vignette de titre signée "N. v.d. Meer" copiée sur celle de lédition officielle du 'Contrat social' représentant la Justice debout.La première des réfutations du Contrat social de Rousseau. "Lauteur suit son adversaire chapitre par chapitre ; il offre toujours les réponses orthodoxes aux 'hérésies' de Rousseau. Il semble considérer le 'Contrat social' comme un plaidoyer en faveur d'un individualisme débridé, et ses critiques sont en grande partie consacrées à l'affirmation des droits du Gouvernement - en particulier monarchique, pour lequel il rejoint Voltaire et les Physiocrates - contre les revendications de l'individu. Lorsqu'il arrive aux chapitres cruciaux - ceux sur le contrat et sur l'État civil - il fait preuve d'une perspicacité inattendue. Il se rend compte qu'il se trouve face à une forme extrême de collectivisme..." (C.E. Vaughan, 'The political writings of J.-J. Rousseau', Cambridge U.P., 1911. II, p. 11-12).Pédagogue et philosophe Paul-Louis de Bauclair (1735-1804) fut conseiller du landgrave de Hesse-Darmstadt.(Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°277).Les feuillets du premier cahier sont reliés dans le désordre. Marges parfois courtes et inégales, sans perte de texte. Intérieur très frais.‎

Bookseller reference : 38290

‎ROUAIX Paul‎

‎Dictionnaire des Arts Décoratifs, à l'usage des artisans, des artistes, des amateurs et des écoles.‎

‎A LA LIBRAIRIE ILLUSTREE. Non daté. In-4. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 1042 pages. Frontispice en marron et blanc. Nombreuses gravures en noir et blanc, dans le texte et hors-texte. Titre et fleurons dorés sur dos basane vert.. . . . Classification Dewey : 703-Dictionnaire, encyclopédie des beaux-arts et des arts décoratifs‎

‎Classification Dewey : 703-Dictionnaire, encyclopédie des beaux-arts et des arts décoratifs‎

Bookseller reference : RO80143264

Livre Rare Book

Le-livre.fr / Le Village du Livre
Sablons France Francia França France
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‎ROUAIX PAUL‎

‎DICTIONNAIRE DES ARTS DECORATIFS EN 2 TOMES : TOME 1 (A-I) + TOME 2 (J-Z).‎

‎PARIS. NON DATE. In-4. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Dos frotté, Rousseurs. 2 TOMES : 1+2 : 512 pages + paginé de 514 à 1089. Nombreuses gravures en noir et blanc dans et hors texte. Contre-plats jaspés. Titre, auteur, fleurons et roulettes en dorés sur le dos. Epidermures.. . . . Classification Dewey : 703-Dictionnaire, encyclopédie des beaux-arts et des arts décoratifs‎

‎5 PHOTOS DISPONIBLES. Classification Dewey : 703-Dictionnaire, encyclopédie des beaux-arts et des arts décoratifs‎

Bookseller reference : ROD0117213

Livre Rare Book

Le-livre.fr / Le Village du Livre
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‎Rouaix Paul‎

‎Dictionnaire des arts décoratifs Tomes I et II (2 volumes)‎

‎Montgredien & cie. Non daté.. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos fané, Papier jauni. 576 pages+ paginé de 577 à 1080. Roulettes, titre et auteur en doré au dos. Rousseurs. Coins émoussés, rognés. Accrocs au dos. 600 gravures en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 703-Dictionnaire, encyclopédie des beaux-arts et des arts décoratifs‎

‎Classification Dewey : 703-Dictionnaire, encyclopédie des beaux-arts et des arts décoratifs‎

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Livre Rare Book

Le-livre.fr / Le Village du Livre
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‎ROUSSEAU Jean-Jacques‎

‎Dictionnaire de Musique (tome9), (in Collection Complète des Oeuvres de Jean-Jacques Rousseau).‎

‎à Genève, s.é., 1782.‎

‎ROUSSEAU Jean-Jacques, Dictionnaire de Musique (tome9), avec 13 planches dépliantes à Genève, sans nom d'éditeur, 1782. Très bel in-quarto (260x190mm), plein veau marbré de l'époque, dos à cinq nerfs avec pièces de titre émeraude et pièce de tomaison brique, caissons joliment ornés, triple encadrement doré sur les plats, double filet sur les coupes, tranches marbrées,(xiv), 772 pages. Contient in fine 13 planches dépliantes. Frontispice dessiné et gravé par Moreau le Jeune en 1779. Culs-de-lampe. Ex-libris collés à l'envers du feuillet de garde d'Antoine de la Rue et d'Eichtal. Publié à part et pour la première fois en novembre 1767 et contenant plus de 900 entrées, le Dictionnaire de Musique de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) fut conçu et élaboré dès 1749, puis retravaillé de 1756 à 1764 pour L'Encyclopédie Diderot et d'Alembert (dernière oeuvre publiée par ses soins). Ce volume fait partie intégrante de la troisième édition, tome 9/15 (3 vol de suppléments) de la Collection Complète des Oeuvres de Jean-Jacques Rousseau, Citoyen de Genève. ''Rousseau y montre, dans ce dictionnaire, sa préférence pour la musique italienne dans laquelle il voit parfaitement réalisée l'imitation de la nature''. Succession d'articles classés par ordre alphabétique de Accent, Accompagnement à Voix. Notons que Jean-Michel Moreau (1741-1814), dit Moreau le Jeune fut par excellence le dessinateur et le graveur de très belles vignettes et de fines gravures de mode. Auteur de plus de 2000 dessins, il illustra Ovide, Molière, La Fontaine, Voltaire, Restif de la Bretonne, Montesquieu et bien d'autres auteurs. Exemplaire en très bonne condition, lég manque coiffe sup., rares rousseurs.‎

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Livre Rare Book

Librairie les Utopiques
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‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Discours qui a remporté le prix à l'Académie de Dijon. En l'année 1750. Sur cette Question proposée par la même Académie : Si le rétablissement des Sciences & des Arts a contribué à épurer les moeurs. Par un Citoyen de Genève.‎

‎1750 In-8 (188 x 113 mm), plein veau fauve de l'époque, dos à 5 nerfs richement ornés de caissons fleuronnés et cloisonnés, jeux de filets et palettes dorés en pied, pièce de titre de maroquin bordeaux, filet à froid en encadrement des plats, roulette dorée sur les coiffes et les coupes, tranches rouges, (1) f. de titre, (3) p. de préface, 66 p., planche frontispice gravée. Genève, Barillot & fils, s.d. [i.e. Paris, Pissot, 1750].‎

‎Rare édition originale de premier tirage du livre qui rendit Rousseau célèbre. Ce premier tirage, imprimé à petit nombre dexemplaires a sans doute été réservé à lusage des membres du jury et des proches de l'auteur. Il est identifiable à son fleuron de titre et est en tous points conforme aux caractéristiques décrites par B. Gagnebin (édition de La Pléiade) et par Th. Dufour (coquilles typographiques aux pages 12 et 16).Planche frontispice gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas".Si cette édition a bien été imprimée à Paris chez Pissot, limprimeur accepta de la faire paraître sous la fausse adresse de Barillot à Genève, à la demande de Rousseau qui souhaitait laccorder avec le titre de "Citoyen de Genève" quil se donnait pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58).Le succès foudroyant de lessai propulsa Rousseau à lavant-scène de la République des Lettres. En répondant par la négative à la question mise au concours par l'Académie de Dijon, il prend le contre-pied de ses contemporains pour dénoncer un ordre social fondé sur le luxe et les inégalités, corrompu et bafouant les véritables valeurs. Et de démontrer que les progrès indéniables des sciences et des arts ne se sont pas accompagnés dun progrès moral. La descendance sera immense."Une force insoupçonnée et sincèrement rebelle apparaît dans ce Premier Discours, une pensée novatrice qui sonne juste. Et la lumière que Rousseau jette sur l'homme et sur le lien social va contribuer à remettre en cause une certaine idée du progrès" (Jacques Berchtold, Présentation, "Le Livre de poche", 2010).(Dufour, n°13. Gagnebin, III, p. 1854-1855).L'ouvrage est relié avec trois autres pièces de l'époque (Lefranc de Pompignan, Fagan et anonyme).Quelques petites traces de restauration à la reliure. Petites piqûres éparses.Provenance: "Domou" et A. Grandjean (marque au premier titre) et ex-libris armorié gravé ancien.Bel exemplaire, très bien relié à l'époque, grand de marges.‎

Bookseller reference : 38472

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Emile, ou de l'éducation. Par J.J. Rousseau, Citoyen de Genève.‎

‎4 volumes in-8, plein veau marbré de l'époque, dos lisses ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin, triples filets dorés en encadrement sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches jaspées, (4), viii, (2), 464 p. ; (4), 407 p. ; (4), 381 p. et (4), 455 p., 5 planches gravées hors texte. La Haye, Jean Néaulme [i.e. Paris, Duchesne], 1762.‎

‎Seconde édition parisienne, à la date de l'originale, imprimée par Duchesne.Elle est illustrée de 5 planches dont 4 en frontispice, dessinées par Eisen et gravées par Legrand, Longueil et Pasquier.Selon Dufour, du fait que certaines fautes de la première édition ont été ici corrigées: "C'est cette édition in-8° qui a servi pour les distributions et cadeaux faits par Rousseau et Mme de Luxembourg" (voir lettre de Rousseau à Duchesne du 16 mai).(Dufour, 190. Sénelier, 763. Gagnebin, 6. McEachern, 4A, p.105).Traces de restauration aux coiffes. Quelques épidermures.Bon exemplaire, imprimé sur papier vergé, grand de marges, bien relié à l'époque.‎

Bookseller reference : 34658

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Emile, ou de l'éducation. Par J.J. Rousseau, Citoyen de Genève. [Suivi de: Supplément à l'Emile (...) Emile et Sophie].‎

‎4 volumes in-12, plein veau marbré de l'époque, dos lisses ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin bronze (reliure abîmée), (2), viii, (2) d' 'explications' et 'fautes', 466 p.; (4), 407 p.; (4), 381 p. et (4), 455 p., 112 p. pour 'Emile et Sophie', titres noir et rouge, 5 figures par Eisen gravées par Le Grand, Longueil et Pasquier. Amsterdam, Jean Néaulme, 1762 [i.e. Paris, Duchesne, 1774-1780].‎

‎Edition à la date de l'originale, troisième édition parisienne in-12° publiée à Paris chez Duchesne, selon McEachern, illustrée de 5 planches par Eisen, gravées par Le Grand, Longueil et Pasquier.Un des rares exemplaires à comporter le "Supplément à l'Emile" en pagination séparée à la suite du tome IV, dans une composition typographique différente. 'Emile et Sophie', suite peu connue de "l'Emile", désenchantée et déprimée, est demeurée inachevée par Rousseau. "Cest le roman expérimental de l 'Emile'. Rousseau veut mettre ses deux élèves à lépreuve de la nécessité pour vérifier leur liberté intérieure devant les aléas de lexistence. Comment vont-ils assumer lune un adultère malgré elle, lautre une rupture dont il se sent victime? " (cf. Frédéric S. Eigeldinger, Ed. Champion).Selon McEachern, qui se base sur le filigrane, cette édition serait antidatée et n'aurait pas été publiée avant 1774 et pour 'Emile et Sophie' après 1780, date de la première édition. Collation des faux-titres et titre conforme à la description donnée par McEachern.(Cohen, 436. McEachern, n°7, p. 123. Gagnebin, n°7-8, p. 1868).Reliure abîmée: mors fendillés, coiffes usées, épidermures, galerie de vers. Bon était intérieur.‎

Bookseller reference : 35825

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Emile, ou de l'éducation. Par J.J. Rousseau, Citoyen de Genève.‎

‎1742 4 volumes in-8° (188 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs ornés de caissons cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin bordeaux et havane, filet doré sur les coupes, tranches rouges. Tome I : (1) f., viii, (2), 466 p., (5) p. de privilège et errata - Tome II : (2) f., 407 p. - Tome III : (2) f., 384 p. - Tome IV : (2) f., 455 p., 5 planches par Eisen gravées par Le Grand, de Longueil et Pasquier. A La Haye, Jean Néaulme, 1762.‎

‎Véritable édition originale, la première mise en vente, conforme à la description donnée par J.-A. McEachern (1A) et par Gagnebin (n°1, p. 863), à l'adresse de La Haye et le privilège en hollandais ainsi que le second feuillet derrata à la fin du tome premier."L'Emile' est imprimé et mis en vente fin mai 1762 chez le libraire N.-B. Duchesne à Paris. En homme daffaires avisé et prudent, celui-ci a pris soin de préparer deux éditions portant chacune une fausse adresse différente: 'Amsterdam, chez Jean Néaulme' pour l'édition in-12° et 'La Haye, chez Jean Néaulme' pour l'in-8° [qui sera la première commercialisée]. En échange de la paternité fictive de ces éditions, Néaulme, libraire à La Haye, reçut le monopole des ventes hors du territoire français" (Sté Internationale des Amis du Musée J.-J. Rousseau, en ligne).Si l'ouvrage connut un succès commercial immédiat, on trouva dans le livre IV un passage, "la Profession de foi du Vicaire savoyard", qui suscita les foudres du pouvoir civil et religieux.Le 7 juin, la Sorbonne censurait louvrage; le 9 juin le Parlement de Paris emboîtait le pas pour le condamner "à être lacéré et brûlé" en raison de ses "principes impies et détestables". En outre, le Parlement ordonnait "que le nommé J.J. Rousseau sera pris et appréhendé au corps, et amené ès prisons de la Conciergerie du Palais".Rousseau considérait "l'Émile" comme son oeuvre la plus importante, celle qui manifestait au mieux les principes de son "système", selon sa propre formule dans 'Rousseau juge de Jean-Jacques'.Quelques traces de restauration à la reliure, auréoles et rousseurs éparses. Petite tache d'encre en marge supérieure des premiers feuillets du t. IV.Bon exemplaire, bien relié à l'époque.‎

Bookseller reference : 38410

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Emile, ou de l'éducation.‎

‎4 volumes in-12 (161 x 98 mm), plein veau fauve marbré de l'époque, dos lisses ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, filets d'encadrement au noir sur les plats, pièces de titre et de tomaison de veau, tranches mouchetées, (2), ix, (1), xxiv, 359 p.; (2), 336 p.; (2), 255 (i.e. 265) p. et xxiv, (2), 350 p. Amsterdam, Jean Néaulme [i.e. Avignon], 1762.‎

‎Intéressante édition publiée l'année de l'originale, "vraisemblablement à Avignon" selon Gagnebin et R.-A. Leigh. Selon McEachern, il s'agirait d'une contrefaçon faite avec le consentement du premier éditeur de l'ouvrage Duchesne, sur les épreuves et les planches communiquées par celui-ci. Elle comporte la mention "Avec Privilège de Nosseigneurs les Etats de Hollande & de Westfrise" au titre sous la date. Chaque page de titre possède un fleuron propre.Elle est illustrée des mêmes figures que la première édition de Paris, soit 5 planches signées imprimées sur papier fort, chacune à sa place dans le texte, gravées par Longueil, Louis le Grand et Pasquier d'après les dessins de Charles Eisen.La table des matières des deux premiers volumes figure à sa place en fin du second tome (p. 285-336). Celle des deux derniers volumes a été reliée parmi les feuillets préliminaires du premier tome (xiv pages).(Gagnebin, n°15, p. 1869. McEachern, n°10, p.138-142. Leigh, 3284. Manque à Dufour).Cette édition est rare. Elle semble manquer au catalogue de la BnF. McEachern n'a eu accès qu'à un unique exemplaire.Quelques petites taches éparses et légères brunissures. Petits accrocs à quelques coins.Petit cachet ex-libris ancien armorié.Bon exemplaire, bien relié à l'époque.‎

Bookseller reference : 38661

‎Rouger Hubert‎

‎Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale Ouvrière : Les Fédérations socialistes, Tome 3‎

‎Aristide Quillet Relié 1921 In-12 (14 x 19,8 cm), reliure skivertex souple, 604 pages ; manque à la coiffe supérieure, coiffe inférieure et coins frottés, quelques marques d'usage sur les plats, papier bruni, état moyen. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎

Bookseller reference : vd1016

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Abraxas-Libris
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‎Rouger Hubert‎

‎Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale Ouvrière : La France socialiste‎

‎Aristide Quillet Relié 1912 In-12 (14 x 19,8 cm), reliure skivertex souple, 416 pages ; manques aux coiffes et coins, frottements aux dos et plats, papier bruni, en l'état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎

Bookseller reference : vd1019

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Abraxas-Libris
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‎ROUSSEAU (Jean Jacques), [LAPORTE (Joseph de)] éditeur‎

‎Esprit, Maximes, et Principes de M. Jean-Jacques Rousseau, de Genève.‎

‎1764 In-12 (167 x 95 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau bronze, plats encadrés de triples filets dorés, tranches jaspées, xxiv, 444 p., portrait de Rousseau gravé en frontispice. Neuchatel et en Europe, Chez les Libraires Associés, 1764.‎

‎Première édition de premier tirage sous ce titre, avec changement dintitulé et de lordre des matières du recueil Prault (1763) des "Pensées" de Rousseau, compilation donnée par Joseph de Laporte, qui rédige également l'introduction préliminaire. Vignette de titre: "tiges de roses attachées". Portrait gravé de Rousseau, à sa devise "Vitam impendere vero" sur le socle du cadre rectangulaire gravé par L.J. Cathelin d'après de La Tour.(Dufour, I, n°300. Tchemerzine-Scheler, V, 558).Quelques menus accrocs à la reliure. Quelques rousseurs.Bon exemplaire, relié à lépoque.‎

Bookseller reference : 38283

‎ROUSSEAU - BATON (Charles)‎

‎Examen de la lettre de M. Rousseau, sur la musique française, dans lequel on expose le plan d'une bonne musique propre à notre langue.‎

‎1754 In-8, broché, couverture de papier bleu moderne, (4), 43 p. S.l., 1754.‎

‎Seconde édition augmentée, parue un an après loriginale. Compositeur, vielliste virtuose, fils d'un facteur de vielle considéré comme ayant révolutionné la lutherie de l'instrument, Charles Bâton prend la défense de la musique française contre les attaques de J.-J. Rousseau. "Une des meilleures pièces quon ait publiées dans la Querelle des Bouffons", selon Fétis ('Dictionnaire des musiciens', II, 79). (Conlon, 'Rousseau', 1076. Gregory, p. 26. Fétis, 3952. RISM, B.VI.1, p. 123. Soleinne, 566). Bon exemplaire, frais, grand de marges.‎

Bookseller reference : 36260

‎ROUSSEAU - [DANCOURT (Louis Hurtaut)]‎

‎L. H. Dancourt Arlequin de Berlin à Mr. J. J. Rousseau citoyen de Genève.‎

‎1759 In-8, plein veau porphyre de l'époque, dos à 5 nerfs fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, triple encadrement de filets dorés fleuronnés aux coins sur les plats, coupes filetées, tranches marbrées, roulette intérieure, (6), 224 p. Berlin, et se trouve à Amsterdam, J. H. Schneider, 1759.‎

‎Edition originale (une contrefaçon parut simultanément)."Auteur et comédien, Dancourt excellait dans les rôles d'Arlequin. Le meilleur de ses ouvrages (), apologie de la comédie et des comédiens, en réponse au discours de Rousseau contre les spectacles. Le titre 'd'Arlequin de Berlin' est pris pour parodier celui de 'citoyen de Genève'. Ce livre est le plus estimé sans contredit de ceux qui parurent en réplique à la lettre de Rousseau" (Michaud, 'Biographie universelle', X, 89)."Réplique mordante à Rousseau ('Lettre à D'Alembert') depuis le point de vue d'un comédien, d'un homme qui a une connaissance approfondie du répertoire, l'expérience de la scène et celle des réactions du public. Il prend le temps de citer point par point Rousseau mais aussi de nombreux textes de théâtre à l'appui de sa démonstration" (Nathalie Ferrand, "Le dernier état de la 'Lettre à D'Alembert sur les spectacles'", Genesis, 34, 2012, p. 135 sq.).(Conlon, 'Ouvrages français relatifs à Rousseau', n°120).Bel exemplaire, très bien relié à l'époque.‎

Bookseller reference : 36516

‎ROUSSEAU - VERNES (Jacob)‎

‎Lettres sur le christianisme de Mr. J.J. Rousseau adressées à Mr. I.L. (...).‎

‎1764 In-12, plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de caissons fleuronnés dorés, tranches rouges, (1) f. blanc, (1) f. de faux-titre, 135 p. (titre compris). Amsterdam, Neaulme, 1764.‎

‎Deuxième édition publiée quelques mois après l'originale de Genève."Précieux document pour montrer que malgré l'orientation libérale du clergé genevois, louée par d'Alembert, le critérium de la vérité religieuse adopté par Rousseau effrayait la masse des protestants tout autant que les catholiques" (Albert Monod, p. 413). "Ces Lettres mirent fin aux bonnes relations de J. Vernes avec Jean-Jacques et lui valurent quelques épithètes acides dans les 'Lettres écrites de la montagne'. Abusé par son ressentiment, Rousseau attribua alors à Vernes l'abject' Sentiment des citoyens de Voltaire' (paru en 1764), ce qui fit dégénérer la brouille en une guerre de lettres et brochures" (J.-D. Candaux, "Jacob Vernes (1728-1791)", in J. Sgard (dir.), "Dictionnaire des journalistes", 1600-1789, notice n° 800).(Conlon, 'Rousseau', n° 306).Mors et coiffes lég. Frottés. Défaut de cuir à un coin du plat intérieur.Bon exemplaire.‎

Bookseller reference : 37816

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Oeuvres de M. Rousseau de Genève. Nouvelle édition, Revue, Corrigée, & augmentée de plusieurs morceaux qui n'avoient point encore paru.‎

‎8 volumes (sur 9) in-8, plein veau marbré de l'époque, dos à nerfs ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Neuchâtel [i.e. Paris, Duchesne], 1764-1765.‎

‎Edition publiée à Paris, par les soins de l'abbé de La Porte, chez Duchesne, sous la rubrique fictive de Neuchâtel.Pour cette édition, cf. Dufour, II, n°379. Cet exemplaire comporte le tome V (ici en 383 p.) dans la variante décrite par Dufour, II, p. 12 et 13). Manque le tome IX et la planche frontispice du T.V.Quelques petits accrocs à la reliure et menus défauts divers. Bon exemplaire, très frais, grand de marges, bien relié à l'époque.‎

Bookseller reference : 36395

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogue. D'après le Manuscrit de M. Rousseau, laissé entre les mains de M. Brooke Boothby.‎

‎1780 In-12 (131 x 81 mm), plein veau marbré de lépoque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau bordeaux, (2) f. de faux-titre et titre, viij, (2), [-11], 263 p., (1) p. de table des matières. Lichfield, chez J. Jackson, aux dépens de l'Editeur. Et se trouve à Londres chez Dodsley & Cadell, 1780.‎

‎Troisième édition, publiée lannée de loriginale, complète du faux-titre: "Mémoire de J.J. Rousseau".En réponse à lindifférence qui avait accompagné les lectures privées des Confessions, Rousseau composa cet ouvrage entre 1772 et 1776, sous forme de trois dialogues, pour se justifier et dénoncer le complot dont il croyait faire lobjet. Il résolut de confier à directement Dieu ce texte extraordinaire en le déposant sur le maître-autel de Notre Dame de Paris mais ne put y pénétrer. Il crut alors que la providence lui désignait un jeune anglais de passage à Paris, son ancien voisin à Wootton, et lui remit le manuscrit. Brooke Boothby le publia en Angleterre après la mort de Rousseau, conformément à ses engagements.Longtemps abordé comme un document clinique sur le "cas" Rousseau, il fallut attendre les dernières décennies du XXe siècle pour assister à une ample réévaluation de cette oeuvre, "dune richesse longtemps insoupçonnée".Les aléas des conditions de sa publication en font lun des livres moins communs de Rousseau.(Dufour, n° 347. Sénelier, n°1156. Gagnebin, I, p. 1905, n°30).Un mors fendu, coiffes et coins usés, dos frotté. Intérieur très frais.‎

Bookseller reference : 38291

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogue. D'après le Manuscrit de M. Rousseau, laissé entre les mains de M. Brooke Boothby.‎

‎1780 In-8 (190 x 116 mm), cartonnage marbré à la Bradel, pièce de titre de maroquin bordeaux (reliure moderne), (2), x, 251 p. Londres [i.e. Lausanne?], 1780.‎

‎Edition publiée lannée de loriginale, selon Dufour contrefaçon faite à Lausanne, hypothèse confirmée par le matériel typographique.Pages 248 à 251, on trouve la prière de Rousseau: "Dépôt remis à la providence".En réponse à lindifférence qui avait accompagné les lectures privées des Confessions, Rousseau composa cet ouvrage entre 1772 et 1776, sous forme de trois dialogues, pour se justifier et dénoncer le complot dont il croyait faire lobjet. Il résolut de confier à directement Dieu ce texte extraordinaire en le déposant sur le maître-autel de Notre Dame de Paris mais ne put y pénétrer. Il crut alors que la providence lui désignait un jeune anglais de passage à Paris, son ancien voisin à Wootton, et lui remit le manuscrit. Brooke Boothby le publia en Angleterre après la mort de Rousseau, conformément à ses engagements.Longtemps abordé comme un document clinique sur le "cas" Rousseau, il fallut attendre les dernières décennies du XXe siècle pour assister à une ample réévaluation de cette oeuvre, "dune richesse longtemps insoupçonnée".(Dufour, n° 348. Gagnebin, I, p. 1905, n°31. Sénelier, n°1155).Très bon exemplaire, très frais, entièrement non rogné, témoins conservés.‎

Bookseller reference : 38335

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Rousseau, juge de Jean-Jacques. Dialogue.‎

‎2 volume In-16 (120 x 72 mm), plein veau porphyre de l'époque, dos lisse orné d'un décor de compartiments richement fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin vert, triple filet d'encadrement doré sur les plats, roulette sur les coupes et les chasses, tranches dorées,, (2), x, 357 p. et (2), 347 p. Londres [Paris, Cazin], 1782.‎

‎Edition intégrale des trois dialogues, publiée la même année que la première, comme celle-ci précédée de "l'Avertissement de l'éditeur du premier dialogue" accompagnée de notes, et suivie de "l'Histoire du précédent écrit". En réponse à lindifférence qui avait accompagné les lectures privées des Confessions, Rousseau composa cet ouvrage entre 1772 et 1776, sous forme de trois dialogues, pour se justifier et dénoncer le complot dont il croyait faire lobjet. Il résolut de confier à directement Dieu ce texte extraordinaire en le déposant sur le maître-autel de Notre-Dame de Paris mais ne put y pénétrer. Il crut alors que la providence lui désignait un jeune anglais de passage à Paris, son ancien voisin à Wootton, et lui remit le manuscrit. Brooke Boothby le publia en Angleterre après la mort de Rousseau, conformément à ses engagements.Longtemps abordé comme un document clinique sur le "cas" Rousseau, il fallut attendre les dernières décennies du XXe siècle pour assister à une ample réévaluation de cette oeuvre, "dune richesse longtemps insoupçonnée". (Corroënne, 'Cazin', p. 100 et 'Petits formats', n° LIII p. 118. Dufour, n° 4438. Senelier, 1.157).Bel exemplaire, très bien relié à l'époque, très frais, imprimé sur beau papier vergé azuré.‎

Bookseller reference : 38849

‎ROUSSEAU - [CHAS (François)]‎

‎Réflexions philosophiques et impartiales sur J. J. Rousseau & Mad. de Warens.‎

‎1786 In-8 (213 x 135 mm), broché, couverture de papier marbré, 78 p., (1) f. bl. Genève, 1786.‎

‎L'auteur, l'avocat François Chas, répond au pamphlet d'un autre célèbre avocat Joseph Michel Antoine Servan, qui avait accusé Rousseau d'avoir dévoilé, avec ses propres erreurs, celles de Madame de Warens dans ses "Confessions".Chas livre un ardent plaidoyer, véritable hagiographie de Rousseau, sa personnalité et son oeuvre, martyr de son siècle, "proscrit, fugitif, errant, poursuivi par l'autorité et la cohorte philosophique", persécuté par les thuriféraires de l'athéisme, Diderot et Voltaire, luttant contre la décadence des esprits des lettres et des moeurs.(Conlon, 'Ouvrages français relatifs à Jean-Jacques Rousseau', n°702).Piqûres éparses.Bon exemplaire, entièrement non rogné.‎

Bookseller reference : 38263

‎ROUSSEAU (Jean Jacques), [LAPORTE (Joseph de)] éditeur‎

‎Esprit, Maximes, et Principes de M. Jean-Jacques Rousseau, de Genève.‎

‎In-12 (167 x 95 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau bronze, plats encadrés de triples filets dorés, tranches jaspées, xxiv, 444 p., portrait de Rousseau gravé en frontispice. Première édition de premier tirage sous ce titre, avec changement d’intitulé et de l’ordre des matières du recueil Prault (1763) des "Pensées" de Rousseau, compilation donnée par Joseph de Laporte, qui rédige également l'introduction préliminaire. Vignette de titre: "tiges de roses attachées". Portrait gravé de Rousseau, à sa devise "Vitam impendere vero" sur le socle du cadre rectangulaire gravé par L.J. Cathelin d'après de La Tour. (Dufour, I, n°300. Tchemerzine-Scheler, V, 558). Quelques menus accrocs à la reliure. Quelques rousseurs. Bon exemplaire, relié à l’époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎1- Les Confessions de J.J. Rousseau, Suivies des Rêveries du Promeneur Solitaire. Genève, [Société Typographique], 1782. (4), 471 p. et (4), 279, (1) p. et 300 p., 2 bandeaux historiés. 2- [Les Confessions de J.J. Rousseau]. Second supplément à la collection des oeuvres de Rousseau (...). Tome premier [second]. Genève, s.n [Barde et Manget], 1789. [2-], 439 p. et [2-], 403 p. (ENSEMBLE COMPLET EN EDITION ORIGINALE - COMPLETE SET OF ALL PARTS IN FIRST EDITION).‎

‎4 volumes in-8, plein veau porphyre de l'époque, dos lisses ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin bordeaux et vert bronze, double filet en encadrement sur les plats, filet sur les coupes, tranches rouges. Edition originale des deux parties de l'autobiographie de Rousseau, formant son ensemble complet en douze livres, réunies à l'époque en reliure uniforme. La publication en fût entièrement posthume: 1782 pour la première partie et 1789 pour la seconde. 1- Edition originale de premier tirage (dite "à gros caractères") comprenant les six premiers livres des 'Confessions' ainsi que les 'Rêveries du promeneur solitaire'. (Dufour, I, n°340. Gagnebin, n°1, p. 1889). 2- Edition originale de la seconde partie des 'Confessions' constituée par les livres VII à XII. Parue comme "second supplément" à la "collection des oeuvres", cette seconde partie a été imprimée par Barde et Manget à Genève et publiée par Pierre Moultou, fils aîné de Paul-Claude, ami et exécuteur littéraire de Rousseau. (Dufour, I, n°341. Gagnebin, n°3, p. 1893). Sur les conditions de publication, cf. R.-A. Leigh, 'Unsolved Problems in the Bibliography of Rousseau', p.133-137 et Calemard, 'L'édition originale des 'Confessions', p. 85 à 89. 2 feuillets inversés (in 'Rêveries', p. 289-292). Petites taches, auréoles claires et légères rousseurs éparses. Traces de restaurations anciennes à la reliure. Très bon exemplaire, bien relié à l’époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎1- Lettre sur la musique françoise [i.e. française]. S.l., 1753. (2) f., (4), 92 p. 2- J.J. Rousseau citoyen de Genève, A Mr. D'Alembert, (...) sur son Article Genève dans le VIIme volume de l'Encyclopédie, et particulièrement sur le projet d'établir un théâtre de comédie en cette ville. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1758. xviii, 264 p., (8) p. d’avis de l'imprimeur, errata, avis pour le relieur, catalogue, titre noir et rouge.‎

‎2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs ornés de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, filet sur les coupes, tranches rouges. 1- Deuxième édition publiée quelques semaines après l'originale, de ce brûlot qui envenima la "querelle des Bouffons" pour des décennies. "Le résumé des idées de Rousseau sur la musique (...), le plus impitoyable des réquisitoires contre la musique française qui fit scandale (…). En manière de représailles, les musiciens de l'Opéra brûlèrent Rousseau en effigie dans la cour du théâtre" (Catalogue exposition Rousseau, B.N. 1962, n° 116). Rousseau ne critiquait pas seulement l'infériorité de la langue française, mais aussi l'esthétique de l'opéra français de son temps, "le conventionnel des représentations, les airs à roulades sans rapport avec les sentiments, l'apparat ridicule des scènes à machines, les éclats vocaux et les excessives gesticulations des interprètes (…), l'absence d'action dramatique, l'abus d'une mythologie ressassée et la pompeuse niaiserie des livrets" (Cf. Jacques Gheusi, "E. Universalis"). (Bibliothèque Cortot, p. 171. Fétis, 3943. Dufour, 32. Gregory, p.237. RISM B/VI/2 p.734. Sénelier, 120. Tchemerzine-Scheler, V, 529). 2- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume dans sa critique tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les mœurs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions). (Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535). Quelques rousseurs éparses. Petit ex-libris raturé et auréoles dans le fond de plusieurs cahiers du 2e texte. Très bon exemplaire, relié à l'époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Discours qui a remporté le prix à l'Académie de Dijon. En l'année 1750. Sur cette Question proposée par la même Académie : Si le rétablissement des Sciences & des Arts a contribué à épurer les moeurs. Par un Citoyen de Genève.‎

‎In-8 (188 x 113 mm), plein veau fauve de l'époque, dos à 5 nerfs richement ornés de caissons fleuronnés et cloisonnés, jeux de filets et palettes dorés en pied, pièce de titre de maroquin bordeaux, filet à froid en encadrement des plats, roulette dorée sur les coiffes et les coupes, tranches rouges, (1) f. de titre, (3) p. de préface, 66 p., planche frontispice gravée. Rare édition originale de premier tirage, imprimée à petit nombre d’exemplaires, identifiable par son fleuron de titre, tirage probablement réservé à l’usage des membres du jury et des proches de l'auteur. Elle est en tous points conforme aux caractéristiques mentionnées par B. Gagnebin (édition de La Pléiade) et par Th. Dufour (coquilles typographiques aux pages 12 et 16). Planche frontispice gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas". Si cette édition a bien été imprimée à Paris, chez Pissot, l'imprimeur accepta de la faire paraître sous la fausse adresse de Barillot à Genève, à la demande de Rousseau qui souhaitait l'accorder avec le titre de "Citoyen de Genève" figurant pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58). "Le livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant le propulsa à l’avant-scène de la République des Lettres. En répondant par la négative à la question mise au concours par l'Académie de Dijon, Rousseau prend le contre-pied de ses contemporains pour dénoncer un ordre social fondé sur le luxe et les inégalités, corrompu et bafouant les véritables valeurs. Et de démontrer que les progrès indéniables des sciences et des arts ne se sont pas accompagnés d’un progrès moral. La descendance de cet essai sera immense. "Une force insoupçonnée et sincèrement rebelle apparaît dans ce Premier Discours, une pensée novatrice qui sonne juste. Et la lumière que Rousseau jette sur l'homme et sur le lien social va contribuer à remettre en cause une certaine idée du progrès" (Jacques Berchtold). (Dufour, n°13. Gagnebin, III, p. 1854-1855). L'ouvrage est relié avec trois autres pièces de l'époque (Lefranc de Pompignan, Fagan et anonyme). Quelques petites traces de restauration à la reliure. Petites piqûres éparses. Provenance: "Domou" et A. Grandjean (marque au premier titre) et ex-libris armorié gravé ancien. Bel exemplaire, très bien relié à l'époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Emile, ou de l'éducation. Par J.J. Rousseau, Citoyen de Genève.‎

‎4 volumes in-8, plein veau marbré de l'époque, dos lisses ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin, triples filets dorés en encadrement sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches jaspées, (4), viii, (2), 464 p. ; (4), 407 p. ; (4), 381 p. et (4), 455 p., 5 planches gravées hors texte. Deuxième édition de Paris, à la date de l'originale, publiée à Paris par Duchesne. Elle est illustrée de 5 figures, dont 4 en frontispice de Eisen gravées par Legrand, Longueil et Pasquier. (Dufour, 190. Sénelier, 763. Gagnebin, 6. McEachern, 4A, p.105). Coiffes restaurées, quelques épidermures. Bon exemplaire, imprimé sur papier vergé, grand de marges, bien relié à l'époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Emile, ou de l'éducation. Par J.J. Rousseau, Citoyen de Genève. [Suivi de: Supplément à l'Emile (...) Emile et Sophie].‎

‎4 volumes in-12, plein veau marbré de l'époque, dos lisses ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin bronze (reliure abîmée), (2), viii, (2) d' 'explications' et 'fautes', 466 p.; (4), 407 p.; (4), 381 p. et (4), 455 p., 112 p. pour 'Emile et Sophie', titres noir et rouge, 5 figures par Eisen gravées par Le Grand, Longueil et Pasquier. Edition à la date de l'originale, troisième édition parisienne in-12° publiée à Paris chez Duchesne, selon McEachern, illustrée de 5 planches par Eisen, gravées par Le Grand, Longueil et Pasquier. Un des rares exemplaires à comporter le "Supplément à l'Emile" en pagination séparée à la suite du tome IV, dans une composition typographique différente. 'Emile et Sophie', suite peu connue de "l'Emile", désenchantée et déprimée, est demeurée inachevée par Rousseau. "C’est le roman expérimental de l’ 'Emile'. Rousseau veut mettre ses deux élèves à l’épreuve de la nécessité pour vérifier leur liberté intérieure devant les aléas de l’existence. Comment vont-ils assumer l’une un adultère malgré elle, l’autre une rupture dont il se sent victime? " (cf. Frédéric S. Eigeldinger, Ed. Champion). Selon McEachern, qui se base sur le filigrane, cette édition serait antidatée et n'aurait pas été publiée avant 1774 et pour 'Emile et Sophie' après 1780, date de la première édition. Collation des faux-titres et titre conforme à la description donnée par McEachern. (Cohen, 436. McEachern, n°7, p. 123. Gagnebin, IV, p. 1868, 7-8). Reliure abîmée: mors fendillés, coiffes arrachées, épidermures, trous de vers. Bon était intérieur.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Emile, ou de l'éducation. Par J.J. Rousseau, Citoyen de Genève.‎

‎4 volumes in-12 (165 x 96 mm), plein maroquin rouge, dos lisses ornés d'un riche décor de compartiments fleuronnés et cloisonnés, palettes et triples filets dorés, triple filet doré en encadrement des plats avec fleurons d'angle, pièces de titre et de tomaison de maroquin bronze, filet doré sur les coupes, tranches dorées, gardes de papier doré étoilé d'Augsbourg (reliure de l'époque). (4), x, (2), 442 p., 2 planches; (4), 383 p., 1 planche; (4), 328 p., 1 planche et (4), 463 p., (1) p., (2) f.de privilège en hollandais, 1 planche (soit 5 planches au total). Edition à la date de l'originale, la troisième, imprimée avec permission tacite à Lyon par Jean-Marie Bruyset. Celui-ci avait en effet passé un accord avec Duchesne et obtenu une permission probablement fin 1761 (cf. D. Varry, 'Un Lyonnais pris en flagrant délit d'impression du Contrat social', in "Histoire et civilisation du livre", III, 2017, p. 123-141). Elle est illustrée de 5 planches gravées d'après celles de Eisen pour l'édition parisienne. Cet exemplaire est l'un des rares à posséder les 2 feuillets du privilège en hollandais en fin du tome IV ("Privilegie. De Staaten van Holland en West-Vriesland..."). (Dufour, I, n°188. Gagnebin, IV, p. 1866-1867. McEachern, 'Emile...', n°3A, p. 97-100). Quelques rousseurs et petites auréoles claires éparses. Très belle reliure de maroquin du temps, parfaitement établie par Pierre-Claude Crucifix (? - 1768), avec sa petite étiquette gravée: "Relié par Crucifix, Rue du Foin, vis-à-vis la petite Porte de Mathurins" (Gruel, 'Manuel de l'amateur de reliures', 1905, II, p.50).‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Emile, ou de l'éducation. Par J.J. Rousseau, Citoyen de Genève.‎

‎4 volumes in-8 (194 x 123 mm), plein veau blond marbré de l'époque, dos lisses ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane, triples filets dorés en encadrement sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches jaspées, (4), viii, (2), 464 p. ; (4), 407 p. ; (4), 381 p. et (4), 455 p., 5 planches gravées hors texte. Deuxième édition parisienne, à la date de l'originale, publiée à Paris par Duchesne. Elle est illustrée de 5 figures, dont 4 en frontispice de Eisen gravées par Legrand, Longueil et Pasquier. (Dufour, 190. Sénelier, 763. Gagnebin, 6. McEachern, 4A, p.105). Quelques petites rousseurs éparses. Infimes accrocs à la reliure. Bel exemplaire, imprimé sur papier vergé, très grand de marges, très bien relié à l'époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Emile, ou de l'éducation. Par J.J. Rousseau, Citoyen de Genève.‎

‎4 volumes in-8° (188 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs ornés de caissons cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin bordeaux et havane, filet doré sur les coupes, tranches rouges. Tome I : (1) f., viii, (2), 466 p., (5) p. de privilège et errata - Tome II : (2) f., 407 p. - Tome III : (2) f., 384 p. - Tome IV : (2) f., 455 p., 5 planches par Eisen gravées par Le Grand, de Longueil et Pasquier. Véritable édition originale, la première mise en vente, conforme à la description donnée par J.-A. McEachern (1A) et par Gagnebin (IV, p. 863, n°1), à l'adresse de La Haye et le privilège en hollandais ainsi que le second feuillet d’errata à la fin du tome premier. "L'’Emile' est imprimé et mis en vente fin mai 1762 chez le libraire N.-B. Duchesne à Paris. En homme d’affaires avisé et prudent, celui-ci a pris soin de préparer deux éditions portant chacune une fausse adresse différente: 'Amsterdam, chez Jean Néaulme' pour l'édition in-12° et 'La Haye, chez Jean Néaulme' pour l'in-8° [qui sera la première commercialisée]. En échange de la paternité fictive de ces éditions, Néaulme, libraire à La Haye, reçut le monopole des ventes hors du territoire français" (Sté Internationale des Amis du Musée J.-J. Rousseau). Si l'ouvrage connut un succès commercial immédiat, on trouva dans le livre IV un passage, "la Profession de foi du Vicaire savoyard", qui suscita les foudres du pouvoir civil et religieux. Le 7 juin, la Sorbonne censurait l’ouvrage; le 9 juin le Parlement de Paris emboîtait le pas pour le condamner "à être lacéré et brûlé" en raison de ses "principes impies et détestables". En outre, le Parlement ordonnait "que le nommé J.J. Rousseau sera pris et appréhendé au corps, et amené ès prisons de la Conciergerie du Palais". Rousseau considérait "l' 'Émile" comme son oeuvre la plus importante, celle qui manifestait au mieux les principes de son "système", selon sa propre formule dans 'Rousseau juge de Jean-Jacques'. Quelques traces de restauration à la reliure, auréoles et rousseurs éparses. Petite tache d'encre en marge supérieure des premiers feuillets du t. IV. Bon exemplaire, bien relié à l'époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Oeuvres de M. Rousseau de Genève. Nouvelle édition, Revue, Corrigée, & augmentée de plusieurs morceaux qui n'avoient point encore paru.‎

‎8 volumes (sur 9) in-8, plein veau marbré de l'époque, dos à nerfs ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Edition publiée à Paris, par les soins de l'abbé de La Porte, chez Duchesne, sous la rubrique fictive de Neuchâtel. Pour cette édition, cf. Dufour, II, n°379. Cet exemplaire comporte le tome pour le tome V (ici en 383 p.) dans la variante décrite par Dufour, II, p. 12 et 13). Manque le tome IX et la planche frontispice du T.V. Quelques petits accrocs à la reliure et menus défauts divers. Bon exemplaire, très frais, grand de marges, bien relié à l'époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogue. D'après le Manuscrit de M. Rousseau, laissé entre les mains de M. Brooke Boothby.‎

‎In-12 (131 x 81 mm), plein veau marbré de l’époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau bordeaux, (2) f. de faux-titre et titre, viij, (2), [-11], 263 p., (1) p. de table des matières. Troisième édition, publiée l’année de l’originale, complète du faux-titre: "Mémoire de J.J. Rousseau". En réponse à l’indifférence qui avait accompagné les lectures privées des ’Confessions’, Rousseau composa cet ouvrage entre 1772 et 1776, sous forme de trois dialogues, pour se justifier et dénoncer le complot dont il croyait faire l’objet. Il résolut de confier à directement Dieu ce texte extraordinaire en le déposant sur le maître-autel de Notre Dame de Paris mais ne put y pénétrer. Il crut alors que la providence lui désignait un jeune anglais de passage à Paris, son ancien voisin à Wootton, et lui remit le manuscrit. Brooke Boothby le publia en Angleterre après la mort de Rousseau, conformément à ses engagements. Longtemps abordé comme un document clinique sur le "cas" Rousseau, il fallut attendre les dernières décennies du XXe siècle pour assister à une ample réévaluation de cette oeuvre, "d’une richesse longtemps insoupçonnée". Les aléas des conditions de sa publication en font l’un des livres moins communs de Rousseau. (Dufour, n° 347. Sénelier, n°1156. Gagnebin, I, p. 1905, n°30). Un mors fendu, coiffes et coins usés, dos frotté. Intérieur très frais.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques)‎

‎Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogue. D'après le Manuscrit de M. Rousseau, laissé entre les mains de M. Brooke Boothby.‎

‎In-8 (190 x 116 mm), cartonnage marbré à la Bradel, pièce de titre de maroquin bordeaux (reliure moderne), (2), x, 251 p. Edition publiée l’année de l’originale, selon Dufour contrefaçon faite à Lausanne, hypothèse confirmée par le matériel typographique. Pages 248 à 251, on trouve la prière de Rousseau : "Dépôt remis à la providence". En réponse à l’indifférence qui avait accompagné les lectures privées des ’Confessions’, Rousseau composa cet ouvrage entre 1772 et 1776, sous forme de trois dialogues, pour se justifier et dénoncer le complot dont il croyait faire l’objet. Il résolut de confier à directement Dieu ce texte extraordinaire en le déposant sur le maître-autel de Notre Dame de Paris mais ne put y pénétrer. Il crut alors que la providence lui désignait un jeune anglais de passage à Paris, son ancien voisin à Wootton, et lui remit le manuscrit. Brooke Boothby le publia en Angleterre après la mort de Rousseau, conformément à ses engagements. Longtemps abordé comme un document clinique sur le "cas" Rousseau, il fallut attendre les dernières décennies du XXe siècle pour assister à une ample réévaluation de cette oeuvre, "d’une richesse longtemps insoupçonnée". (Dufour, n° 348. Gagnebin, I, p. 1905, n°31. Sénelier, n°1155). Très bon exemplaire, très frais, entièrement non rogné, témoins conservés.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques), ALEMBERT (Jean Le Rond d')‎

‎1- J.J. Rousseau citoyen de Genève, A Mr. D'Alembert, (...) Sur son Article Genève dans le VIIme Volume de l'Encyclopédie, et particulièrement sur le projet d'établir un théâtre de comédie en cette Ville. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1758. xviii, 264 p., (8) p. d’avis de l'imprimeur, errata, avis pour le relieur, catalogue, titre rouge et noir. 2- Lettre de M. d'Alembert a M. J.J. Rousseau, Sur l'Article "Genève" tiré du septième Volume de l'Enyclopédie, avec quelques autres pièces qui y sont relatives. Amsterdam, Zacharias Chatelain, 1759. iv, 156 p.‎

‎2 ouvrages reliés en un volume in-8 (193 x 122 mm), pleine basane marbrée de l'époque, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièce de tire de maroquin bordeaux, tranches rouges. 1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les mœurs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions). (Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535). 2- Edition originale de la réponse de d'Alembert comportant l'article intégral "Genève" de l'Encyclopédie, "l'Extrait des registres de la vénérable Compagnie des Pasteurs & Professeurs de l'Eglise & de l'Académie de Genève du 10 février 1758" signé J. Trembley et, à partir de la page 61, la lettre de d'Alembert à Rousseau sous page de faux-titre particulière. Cette pièce est rare. (Colon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°91). Mors et coins frottés. Quelques petites épidermures. Petit accroc de papier en marge supérieure du catalogue Rey, sans perte de texte. Bon exemplaire, relié à l'époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques), FOREST (Jean-Bruno)‎

‎1- Abrégé de la vie de Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Genève, tiré de ses Confessions et de ses autres ouvrages. Paris, Chez les libraires associés, 1808. (1) f., 218 p. 2- La Nouvelle Heloïse de J.-J. Rousseau, citoyen de Genève, Mise en scène pour former un Drame en cinq Actes. Paris, Chez les libraires associés, 1806. viii, 111 p. titre inclus.‎

‎Ensemble de 2 ouvrages réunis en un volume in-8, broché sous couverture d'attente de papier fort bleu de l'époque. Edition originale et unique. Rousseaulâtre mystique, l'auteur se propose de réunir en un seul volume le contenu des cinq tomes des 'Confessions' de Rousseau afin de contribuer à sa gloire universelle et de mettre l'œuvre à la portée de tous, "en employant ses idées, son style, son langage, trop précieux pour le changer". L'ouvrage est suivi d'une ambitieuse adaptation de la nouvelle Héloïse pour le théâtre, qui se voudrait la plus fidèle possible, sur fond musical emprunté au "Devin du Village". L'auteur se présente comme "ancien militaire, élève de Marmontel, et membre de plusieurs sociétés savantes". (Barbier, 'Principaux écrits relatifs à J.-J. Rousseau', 13-14. 'France littéraire', III, 161-162. Soleinne, 2610). Bon exemplaire, non rogné, imprimé sur papier fort, tel que paru.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques), LE CAT (Claude-Nicolas) - RECUEIL‎

‎1- ROUSSEAU (Jean-Jacques). Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1755. lxx, (2), 262, (2) p. d'errata et "avis pour le relieur", vignette de titre, planche gravée en frontispice. 2- [ROUSSEAU et LE CAT (Claude Nicolas)]. Discours qui a remporté le prix à l'Académie de Dijon, en l'année 1750. Sur cette Question posée par la même Académie: Si le rétablissement des Sciences & des Arts a contribué à épurer les moeurs. Par un Citoyen de Genève [J.-J. ROUSSEAU]. Nouvelle édition, Accompagnée de la Réfutation de ce Discours, par les Apostilles critiques de l'un des Académiciens Examinateurs qui a refusé de donner son suffrage à cette Pièce (...) [Cl.-N. LE CAT]. Londres, Edouard Kelmarneck [i.e. Rouen], 1751. xij, 132 p. faux-titre et titre inclus, grande vignette en bandeau, planche frontispice gravée. 3- ROUSSEAU. Lettre de J.J. Rousseau, de Genève, à M. Grimm, Sur la réfutation de son Discours, par M. Gautier (...). S.l.n.d. [i.e. Paris, Pissot, 1751]. 31 p., (1) p. d’approbation.‎

‎3 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 121 mm), plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges. 1- Edition originale de premier tirage comportant les 3 cartons (p. LXVII, 111 et 139) et la correction de l'éditeur à la plume p. 11 (accent aigu sur "conformé"). Frontispice: "Il retourne chez ses Égaux" dessiné par Eisen, gravé par Sornique, fleuron-vignette de titre par Simon Fokke et fleuron en tête de la dédicace aux armes de la République de Genève, également signé par Fokke. "Oeuvre source, à partir de laquelle on peut faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société" (J. Starobinski). (Dufour, n°55. Gagnebin, III, p. 1862. Tchemerzine-Scheler, V, 532a). 2- Première édition de cette édition contenant l’intégralité du premier discours de Rousseau accompagné de sa réfutation juxtalinéaire, point par point, par Claude Nicolas Le Cat. Médecin et chirurgien auteur d'importantes découvertes, fondateur et Secrétaire perpétuel de l’académie de Rouen, Le Cat réfute, le premier, les thèses de Rousseau. En homme des Lumières, il défend, contre Rousseau, les effets des sciences et des arts comme facteurs de progrès et affirme sa foi en la perfectibilité du genre humain. Le texte est suivi d'une réponse de Le Cat à la réplique que Rousseau avait fait paraître dans le "Mercure" de septembre 1751 (p. 95-124). Vignette-bandeau dessinée par Le Lorrain et gravée par Fessard. Bien complet de planche frontispice gravée par Jacques, qui manque souvent: "Satire, tu ne le connais pas". L'adresse est fictive, l'ouvrage est imprimé à Rouen, d'après Weller. (Gagnebin III, 1856. Dufour, 17. Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau’, n°1). 3- Edition originale de premier tirage, avec l’approbation signée de Remond de Sainte-Albine datée du 23 octobre 1751, état d’origine avant la réimpression des pages 23 à 26 voulue par Rousseau. Titre de départ. Titre courant: "Lettre à M. Grimm". L’adresse est restituée d'après le "Mercure de France" de décembre 1751 et la permission tacite accordée à Pissot. La réponse de Rousseau à la réfutation de son "Discours" sur les Sciences & des Arts que Joseph Gautier, professeur à Nancy, avait publié dans le "Mercure de France" d'octobre 1751. (Dufour, I, p. 27-28, n°26). Reliure restaurée. Papillon portant une signature ex-libris ancienne apposé dans la marge inférieure du deuxième texte. Timbre à froid en coin supérieur du premier. Bon exemplaire, relié à l’époque.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques), NOLIVOS DE SAINT-CYR (Paul-Antoine-Nicolas)‎

‎1- ROUSSEAU (Jean-Jacques)]. J.J. Rousseau citoyen de Genève, A Mr. D'Alembert (...) sur son Article Genève dans le VIIme volume de l'Encyclopédie, et particulièrement sur le projet d'établir un théâtre de comédie en cette ville. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1758. xviii, 264 p., (8) p. d’avis de l'imprimeur, errata, avis pour le relieur, catalogue, titre noir et rouge. 2- [NOLIVOS DE SAINT-CYR (Paul-Antoine-Nicolas)]. P.-A. Laval, comédien, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève. Sur les raisons qu'il expose pour réfuter M. d'Alembert, qui dans le VIIe volume de l'Encyclopédie, Article Genève, prouve que l'établissement d'une Comédie dans cette Ville y ferait réunir la sagesse de Lacédémone à la politesse d'Athènes. La. Haye, 1758. (1) f., viii, 189, (1) p. d'errata.‎

‎2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs fleuronné et cloisonné, tranches rouges. 1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume dans sa critique tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les mœurs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (B. Bachefen, ENS éditions). (Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535). 2- Edition originale et unique de cet ouvrage composé par Paul-Antoine Nolivos de Saint-Cyr, qui rencontra Rousseau à Venise. Membre de la "coterie holbachique", l'auteur était un proche de madame d'Holbach. Devenu "Laval", comédien aux portes de Genève, il mène ici une polémique ardente pour "venger" d'Alembert et Voltaire de la 'Lettre sur les spectacles' de Rousseau. "Apologie de la comédie et des comédiens en réponse à Rousseau. C'est sans contredit le meilleur de tous les ouvrages qui parurent en réplique à cette lettre" (Quérard, 'Supercheries littéraires', 1847, II, n°3889). (Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°87. Soleinne, 'Bibliothèque dramatique', V, I, n°674). Quelques épidermures. Coiffes restaurées. Mors frottés et fendillés. Intérieur frais.‎

‎ROUSSEAU (Jean-Jacques), STANISLAS Ier LESZCZYNSKI Roi de Pologne, MENOUX (Joseph de)‎

‎1- ROUSSEAU (Jean-Jacques). Discours qui a remporté le prix de l'Académie de Dijon. En l'année 1750. Sur cette Question proposée par la même Académie: Si le rétablissement des Sciences & des Arts a contribué à épurer les moeurs. Par un citoyen de Genève. Genève, Barillot, s.d. [i.e. Paris, Pissot, 1750]. (6) p. de titre et préface, 66 p., planche gravée en frontispice. 2- [STANISLAS I (roi de Pologne) et MENOUX (Joseph de)]. Réponse au Discours qui a remporté le Prix de l’Académie de Dijon. Sur cette question : Si le Rétablissement des Sciences & des Arts a contribué à épurer les Mœurs. Par un citoyen de Genève. S.l., 1751. 34 p., (1) f. blanc 3- ROUSSEAU (Jean-Jacques). Observations de Jean-Jacques Rousseau, de Genève. Sur la réponse qui a été faite à son Discours. S.l. [Paris], 1751. 62 p. et (1) f. blanc.‎

‎3 ouvrages reliés en un volume in-8 (182 x 112 mm), demi-maroquin acajou à coins, dos à nerfs orné de compartiments garnis d'un décor d'encadrement doré, titre doré, tête dorée (rel. fin XIXe). 1- Edition originale, exemplaire bien complet du frontispice gravé par Ch. Baquoy : "Satyre, tu ne le connais pas", qui n'a été joint qu'à un nombre réduit d'exemplaires. L’ouvrage a été imprimé à Paris, sous la fausse adresse de Genève, par les soins de Diderot pour le compte du libraire Pissot. "Le livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur l’avant-scène de la République des Lettres. En répondant par la négative à la question mise au concours par l'Académie de Dijon, Rousseau prend le contre-pied de ses contemporains pour dénoncer un ordre social fondé sur le luxe et les inégalités, corrompu et bafouant les véritables valeurs. Et de démontrer que les progrès indéniables des sciences et des arts ne se sont pas accompagnés d’un progrès moral. La descendance de cet essai sera immense. "Une force insoupçonnée et sincèrement rebelle apparaît dans ce Premier Discours, une pensée novatrice qui sonne juste. Et la lumière que Rousseau jette sur l'homme et sur le lien social va contribuer à remettre en cause une certaine idée du progrès" (Jacques Berchtold). (Dufour, n°13. Gagnebin, III, p. 1854-1855). 2- Edition originale. (Conlon, ‘Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau’, n°2). 3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). (Dufour, n°23, p. 24). Mors légèrement frottés. Très bon exemplaire, frais, grand de marges, bien relié.‎

‎ROUSSEAU - [CHAS (François)]‎

‎Réflexions philosophiques et impartiales sur J. J. Rousseau & Mad. de Warens.‎

‎In-8 (213 x 135 mm), broché, couverture de papier marbré, 78 p., (1) f. bl. L'auteur, l'avocat François Chas, répond au pamphlet d'un autre célèbre avocat Joseph Michel Antoine Servan, qui avait accusé Rousseau d'avoir dévoilé, avec ses propres erreurs, celles de Madame de Warens dans ses "Confessions". Chas livre un ardent plaidoyer, véritable hagiographie de Rousseau, sa personnalité et son oeuvre, martyr de son siècle, "proscrit, fugitif, errant, poursuivi par l'autorité et la cohorte philosophique", persécuté par les thuriféraires de l'athéisme, Diderot et Voltaire, luttant contre la décadence des esprits des lettres et des moeurs. (Conlon, 'Ouvrages français relatifs à Jean-Jacques Rousseau', n°702). Piqûres éparses. Bon exemplaire, entièrement non rogné.‎

‎ROUSSEAU - [DANCOURT (Louis Hurtaut)]‎

‎L. H. Dancourt Arlequin de Berlin à Mr. J. J. Rousseau citoyen de Genève.‎

‎In-8, plein veau porphyre de l'époque, dos à 5 nerfs fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, triple encadrement de filets dorés fleuronnés aux coins sur les plats, coupes filetées, tranches marbrées, roulette intérieure, (6), 224 p. Edition originale (une contrefaçon parut simultanément). "Auteur et comédien, Dancourt excellait dans les rôles d'Arlequin. Le meilleur de ses ouvrages (…), apologie de la comédie et des comédiens, en réponse au discours de Rousseau contre les spectacles. Le titre 'd'Arlequin de Berlin' est pris pour parodier celui de 'citoyen de Genève'. Ce livre est le plus estimé sans contredit de ceux qui parurent en réplique à la lettre de Rousseau" (Michaud, 'Biographie universelle', X, 89). "Réplique mordante à Rousseau ('Lettre à D'Alembert') depuis le point de vue d'un comédien, d'un homme qui a une connaissance approfondie du répertoire, l'expérience de la scène et celle des réactions du public. Il prend le temps de citer point par point Rousseau mais aussi de nombreux textes de théâtre à l'appui de sa démonstration" (Nathalie Ferrand, "Le dernier état de la 'Lettre à D'Alembert sur les spectacles'", Genesis, 34, 2012, p. 135 sq.). (Conlon, 'Ouvrages français relatifs à Rousseau', n°120). Bel exemplaire, très bien relié à l'époque.‎

‎ROUSSEAU - ANDRE (Jean), FENELON (François de Salignac de La Mothe)‎

‎1- [ANDRE (Jean)]. Réfutation du nouvel ouvrage de Jean-Jacques Rousseau, intitulé Emile, ou de l'Éducation. Paris, Desaint & Saillant, 1762. (4), 277, (1) p. 2- FENELON (François de Salignac de La Mothe). Directions pour la conscience d'un roi, composées pour l'instruction de Louis de France, duc de Bourgogne. La Haye, Jean Neaulme, 1747. xvi (titre inclus), 102 p. et (1) f. d' 'avertissement du libraire' (verso blanc), portrait gravé de Fenelon en frontispice.‎

‎2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés, 2 pièces de titre de maroquin, guirlande sur les coupes, tranches rouges. 1- Edition originale. "C'est la méthode de Pascal qu'adopte André. Il voit d'emblée le point faible de Rousseau: l'état misérable de l'homme est injustifiable dans le théisme. Rousseau l'attribue bien au libre arbitre et pense avec tous les chrétiens, contre Bayle, que Dieu ayant 'voulu communiquer à ses créatures la dignité de la causalité' (Pascal), la misère avec la liberté est préférable à une servitude dorée" (Monod, p. 415). (Conlon, n° 194. Monod, p. 563). 2- Édition à la date de l'originale, conforme à la description donnée par L. Scheler dans ses annotations à Tchemerzine, de l'un des textes fondamentaux de la pensée politique de Fénelon, qu'il composa pour l'instruction du Dauphin. Cet essai avait été préalablement publié en 1734 à 150 exemplaires sous le titre de 'Examen de conscience pour un Roi', joint aux 'Aventures de Télémaque'. Il suscita la fureur de Louis XIV, fut interdit par ordre et supprimé des exemplaires de 'Télémaque'. Il fallut attendre cette année 1747 pour qu'il soit réimprimé. (France Littéraire, III, 99. Peignot, 'Livres interdits', 140. Tchemerzine-Scheler, III, 234). Exemplaire enrichi d'un portrait frontispice de Fénelon d'après Joseph Vivien, gravé par P. Dupin. Provenance: "Madame Roland de Challerange, conseillère au Parlement", avec son grand ex-libris gravé armorié (XVIIIe). Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.‎

‎ROUSSEAU - BATON (Charles)‎

‎Examen de la lettre de M. Rousseau, sur la musique française, dans lequel on expose le plan d'une bonne musique propre à notre langue.‎

‎In-8, broché, couverture de papier bleu moderne, (4), 43 p. Seconde édition augmentée, parue un an après l’originale. Compositeur, vielliste virtuose, fils d'un facteur de vielle considéré comme ayant révolutionné la lutherie de l'instrument, Charles Bâton prend la défense de la musique française contre les attaques de J.-J. Rousseau. "Une des meilleures pièces qu’on ait publiées dans la Querelle des Bouffons", selon Fétis ('Dictionnaire des musiciens', II, 79). (Conlon, 'Rousseau', 1076. Gregory, p. 26. Fétis, 3952. RISM, B.VI.1, p. 123. Soleinne, 566). Bon exemplaire, frais, grand de marges.‎

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