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‎BRASILLACH (Robert).‎

‎CHENIER.‎

‎Paris, Les Sept couleurs, Collection de La Pensée Française N° 3, 1947. In-12, broché, 54 pp. Édition originale posthume. Exemplaire numéroté sur papier de Lana. Bel exemplaire.‎

‎BRASILLACH (Robert).‎

‎Lettres écrites en prison. Octobre 1944 - Février 1945.‎

‎Paris, Les Sept Couleurs, 1952. In-8, broché, couverture rempliée, non coupé, 224 pp. Edition originale posthume. Un des exemplaires numérotés sur Alfa mousse.‎

‎BRASILLACH (Robert).‎

‎Mémoires suivi de Léon DEGRELLE et L'avenir de " Rex ".‎

‎Paris, Plon, 1936. Brochure in-8, brochée, couverture imprimée, 85 pp. Edition originale sans grand papier. Ce reportage sur Léon Degrelle et le rexisme est un texte introuvable depuis fort longtemps. Rare.‎

‎BRASILLACH (Robert).‎

‎Poèmes.‎

‎Paris, Editions Balzac, 1944. Plaquette in-8, brochée, 67 pp. Derniers poèmes publiés du vivant de l'auteur. L'achevé d'imprimer est du 5 Février 1944, un an et un jour avant que Brasillach soit fusillé. Edition originale dont il n'a pas été tiré de grand papier. Parfait état.‎

‎Braun, Felix‎

‎Wunderstunden. Drei Erzählungen.‎

‎Frankfurt a. M. Rütten & Loening, 1923. 81 S. 21 cm. OPp. Einbandgestaltung von Walter Tiemann. Mit dem seltenen Orig.-Schutzumschlag (dieser gebräunt und mit Randläsuren).‎

‎Erstausgabe W/G 24. - Mit hs. VERFASSERWIDMUNG, dat. 1928. Enthält: Der Gärtner von Sievering. Die Magd vom Chiemsee. Wunderstunden. - Felix Braun (1885-1973), österr. Dichter und Dramatiker. - Papier altersgebräunt, sonst gutes, saubers Exemplar‎

书商的参考编号 : 96617

‎Braun, Volker‎

‎Das Wirklichgewollte. (1. Aufl.).‎

‎(Frankfurt a. M.), Suhrkamp, (2000). 54 S. 20,5 cm. OPp. mit SU.‎

‎Erste Ausgabe. - Volker Braun (geb. 1939). - Gut und sauber‎

书商的参考编号 : 83465

‎Braun, Volker‎

‎Das Wirklichgewollte. (1. Aufl.).‎

‎(Frankfurt a. M.), Suhrkamp, (2000). 54 S. 20,5 cm. OPp. mit SU.‎

‎Erste Ausgabe. Mit hs. VERFASSERWIDMUNG aT. - Volker Braun (geb. 1939). - Gut und sauber‎

书商的参考编号 : 96229

‎Braun, Volker‎

‎Der Stoff zum Leben. Graphiken Sascha Juritz.‎

‎(Pfaffenweiler), Pfaffenweiler Presse, (1977). 32 S., 10 Bl. (Blockbuchbindung). Mit 6 ganzseitigen Illustr. von Sascha Juritz. 4to. Orig. Englische Brosch.‎

‎Erste Ausgabe. - Eins von 500 num.en Exemplaren, im Druckvermerk von Verfasser und Illustrator SIGNIERT. - Rücken leicht aufgehellt, sonst gutes Exemplar‎

书商的参考编号 : 59977

‎Braun, Volker‎

‎Wie es gekommen ist. Ausgewählte Prosa. (1. Aufl.).‎

‎(Frankfurt a. M.), Suhrkamp, (2002). 175 S. 21 cm. OPp. mit SU.‎

‎Erstausgabe. - Anekdoten. Bodenloser Satz. Wie es gekommen ist. Das Nichtgelebte. Die Fußgängerzone. Die vier Werkzeugmacher. Was kommt? Supplement (= Himmelhoch, zutode). - Volker Braun (geb. 1939), Schriftsteller. - Mit stumpfer Druckspur auf d. Rückendeckel. Gutes Exemplar.‎

书商的参考编号 : 83466

‎Braun, Volker‎

‎Wie es gekommen ist. Ausgewählte Prosa. (1. Aufl.).‎

‎(Frankfurt a. M.), Suhrkamp, (2002). 175 S. 21 cm. OPp. mit SU.‎

‎Erste Ausgabe. - Mit eigenh. WIDMUNG des Verfassers a. T. - Volker Braun wurde 1939, an einem Sonntag vor dem Krieg, in Dresden geboren. Sein Vater fiel am letzten Kampftag, sein sechster Geburtstag war der Tag der Befreiung und Besetzung. Dresden war zerstört, seine ästhetische Schule waren die schönen Ruinen..." (Lit. Colloquium Berlin). Inhalt: Anekdoten. Bodenloser Satz. Wie es gekommen ist. Das Nichtgelebte. Die Fußgängerzone. Die vier Werkzeugmacher. Was kommt? Supplement (= Himmelhoch, zutode). - Mit stumpfer Druckspur auf d. Rückendeckel. Gutes Exemplar.‎

书商的参考编号 : 96252

‎BRETON André‎

‎"André Derain" : poème autographe de jeunesse en hommage à Derain « Ah ! plus ce brouillard tendre »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "André Derain", 25 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en mars 1917. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture de ce poème, dernier de la collection,composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). A la suite de ce poème que lui adresse Breton, Derain entre en correspondance avec le jeune poète. Cette première manifestation poétique du goût de Breton pour sa peinture marque le début d'une série d'écrits sur le peintre, ainsi qu'une collaboration sur le recueilMont de piété, illustré par Derain de deux dessins inédits.Une lettre à Apollinaire nous apprend que le poème fut achevé en mars 1917, alors que Breton prépare son diplôme de médecin auxiliaire au Val-de-Grâce.Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry, alors à l'hôpital, qui déclare "Je renais donc avec un poème". Le poème sera par la suite publié dans la revueNord-Sud,n°12, en février 1918. L'auteur se nourrit de recherches anciennes sur l'alexandrin, le démantèle et déplace sa rime en la confondant dans une série d'homophonies:« Allons ! Tant qu'un neigeux Olympe déjeunait / En voulut-il à son éclat ? - Pommiers - Songeuse / mystique aux mains ces langes bleus comme un glaçon / L'humain frémisse et toi : le premier-né c'est l'ange !». La destruction de l'appareil poétique s'accompagne de la vision spectaculaire d'un des tableaux de Derain que Breton avait pu admirer un an plus tôt chez le galeriste Paul Guillaume. C'est en effet le souvenir deSamedi, peint en 1913, qui semble nourrir le poème de Breton. Le "dressoir et pots crus", puis les "genêts" que l'on aperçoit à l'arrière plan du tableau, les "langes bleus comme un glaçon" des femmes ainsi que leur "coiffe empesée" surgissent de la toile. Le lien tissé par cette oeuvre entre la poésie et la peinture sert de préfiguration au goût des surréalistes pour l'association - et la confusion - des genres artistiques. Prolongement poétique de la peinture de Derain, ce rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste d'André Breton marque le premier hommage du poète au peintre. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 64265

‎BRETON André‎

‎"Cadavre exquis" d'André Breton, photographie originale prise à l'exposition surréaliste de Paris en 1938, tirage argentique d'époque‎

‎Services photographiques The New York Times 18 janvier 1938, 17,2x13cm, une photographie.‎

‎Photographie originale, tirage argentique d'époque sur papier crumière, réalisée à l'occasion de l'exposition surréaliste de Paris en 1938. Impression «?Wide World Photos - Services photographiques The New York Times?» au verso. Précieux témoin photographique d'un rare «?Cadavre exquis?»plastique du père du Surréalisme. Breton est le grand instigateur de cette grande rétrospective-manifestation créatrice du Surréalisme en 1938 aux côtés d'Eluard. Davantage familier du jeu d'écriture, il s'essaie ici - avec un certain succès - à l'assemblage d'objets en "ronde-bosse".La sculpture composite était entourée des toiles de René Magritte et des sculptures de Hans Arp. Cette commode aux jambes de femme fait un formidable écho à la«?rue surréaliste?» de l'exposition, peuplée de 15 mannequins «?êtres-objets?» décorés par Marcel Duchamp, Seligmann, Max Ernst, Joan Miró, Augustín Espinoza, Sonia Mossé, Yves Tanguy, Salvador Dalí, Maurice Henry, Man Ray, Oscar Domínguez, Léo Malet et Marcel Jean. Papillon ronéotypé encollé au dos du cliché?: «?L'exposition internationale du surréalisme 1938 s'est ouverte à la galerie des Beaux-arts. Paris. Que penser de cette curieuse «?commode?» aux jambes de femme?? Photo NYT Paris Fre. 18.1.38 DB?» - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 65954

‎BRETON André‎

‎"Coqs de Bruyère" : poème autographe de jeunesse « et seront-ce coquetteries / de péril / ou de casques couleur de quetsche ? »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Coqs de Bruyère", 14 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en août 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur paprier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème champêtre fut composé «sur une belle route un dimanche» (note de Breton, 1930) durant le séjour de l'auteur à Chaumont avant son affectation au centre neuropsychiatrique de Saint Dizier. Il est publié pour la première fois dans la revue Nord-Sud, n°3, du 15 mai 1917. A l'instar de "Façon", écrit quelques mois auparavant, "Coqs de Bruyère" fait partie d'une série que Valéry considère comme des "brouillages des règles du jeu" - des exercices de savante destruction de l'ancien appareil poétique. Breton impose ici à l'alexandrin rimé l'apparence du vers libre et lui ajoute une force sonore par des jeux d'allitérations. En voici la deuxième strophe reconstituée : «Au Tyrol, quand les bois se foncent, de tout l'être abdiquant un destin digne, au plus, de chromos savoureux mon remords: sa rudesse, des maux, je dégage les capucines de sa lettre.» Le poème se double d'une subtile évocation de sonaventure amoureuse avec une certaine Alice, rencontrée peu auparavant à Nantes.Au mois de juin, il confesse à André Paris : «J'aime quasi une jeune fille délicieuse nommée Alice, inquiétante et fine, qui conduit un très beau chien, est brune, mystérieuse et tendre. Elle ne sait rien de moi ni moi rien d'elle, hors des formes que nous avons prises pour nous plaire et du goût des baisers, du vertige d'être ensemble. Je la trouve magnifique. Espagnole à l'évidence. Je l'aime depuis quelques jours pour, sans doute, encore quelques jours...».Elle figurera à nouveau dans le chapitre "Saisons" desChamps magnétiques, écrits trois ans plus tard. Rarissime manuscrit datant la jeunesse d'André Breton, qui mêle le souvenir de sa mystérieuse bien-aimée Alice à la guerre qui vient de débuter. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 64267

‎BRETON André (APOLLINAIRE Guillaume)‎

‎"Décembre" : poème autographe de jeunesse dédié à Guillaume Apollinaire « J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Guillaume Apollinaire, intitulé "Décembre", 20 vers à l'encre noire sur papier vergé d'Arches, composé en décembre 1915. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). La correspondance et l'amitié des deux poètes débute avec l'envoi de ce poème, que Breton compose en décembre 1915. Apollinaire reconnaît immédiatement dans les vers que Breton lui a confiés « un talent frappant » (lettre du 21 décembre 1915). Toujours sous le charme de Rimbaud et du symbolisme finissant de Valéry à l'écriture de ce poème, Breton découvre chez Apollinaire une nouvelle orientation poétique, et lui déclarera un an plus tard : « J'ai confessé sans défiance l'attrait que vous exercez sur moi. La séduction est si impérieuse que j'en renonce momentanément à écrire ». La structure brisée de «Décembre» témoigne déjà du changement qui s'opère progressivement dans l'écriture du jeune poète, alors âgé de 21 ans. Les alexandrins chutent sur des vers de quelques syllabes qui démantèlent la strophe: «Au 25 est l'auberge et son bouchon de gui. J'esquive la frayée injuste, ô blanche terre! Coucou - l'Europe à feu de l'an prochain languit. La chanson des fenouils - et de voilà! Nous taire» Breton adresse également le poème à Valéry le 14 décembre, qui remarque sa facture nouvelle: «Quant aux vers bien curieux dans leurs brisures singulières, leur allure rompue et illuminée par sursaut de soliloques au coin du feu, je les trouve une intéressante étude d'autre chose, un essai nouveau de vous-même». Le poème se situe un25 décembre, étrange Noël peuplé de «missels en fleurs», de «Mages» et de «cloches gâles». Breton y glisse une dédicace supplémentaire à son modèle («le bouchon de gui»), rappelant le surnom d'Apollinaire «Gui», qui figure dans ses poèmes et ses lettres. «Décembre» est également le premier poème de Breton à évoquer directement la guerre, et s'achève par une vision morbide: «Fantassin Là-bas, conscrit du sol et de la hampe, y être! Et mes bras, leur liane chaude qui t'a ceint? - J'aurai mordu la vie à tes seins d'ange piètre.» Cette marque de l'admiration de Breton sera suivie d'une étude consacrée à l'uvre du poète, peu après la publication de «Décembre» dans L'Éventail du 15 février 1919. Outre son influence en tant que poète et critique d'art, Apollinaire contribua largement après sa mort à la création des avant-gardes d'après-guerre; car si Breton fut par la suite le théoricien du surréalisme, il faut cependant attribuer à Apollinaire l'invention du terme ainsi que la rencontre de Soupault et Breton. Rarissime et fascinant manuscrit de la jeunesse d'André Breton, dédié à Apollinaire, premier des surréalistes et guide de la nouvelle génération de poètes d'après-guerre. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 64269

‎BRETON André‎

‎"Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" : Manuscrit préparatoire autographe en hommage à Lise Deharme‎

‎s.d. (1953), 22,3x27,6, un feuillet manuscrit et un feuillet tapuscrit.‎

‎| "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disaitLise| Manuscrit préparatoire autographe d'André Breton pour la préface du catalogue de vente de la collection Lise Deharme.Une demi page manuscrite à l'encre noire, et une demi page tapuscrite avec des corrections manuscrites, chacune au verso d'un feuillet à en-tête "A l'étoile scellée / Rue du Pré-Aux-Clercs - Paris VIIe". Précieux manuscrit de travail d'André Breton, abondamment biffé avec de nombreuses variantes. Le père du Surréalisme signe ici la préface de la vente deslivres surréalistes et tableaux modernes d'une grande protagoniste du mouvement : la romancière Lise Deharme. La vente eut lieu à l'hôtel Drouot le 6 mars 1953, sous le marteau de Maurice Rheims. Joint au manuscrit, figure le tapuscrit du texte, avec les toutes dernières corrections de Breton à l'encre noire. *** Lise Deharme et Breton s'étaient rencontrés en 1924, année de publication du Manifeste du surréalisme. Elle fascina Breton qui en fit une égérie du mouvement et un véritable symbole de la révolution surréaliste. Deharme fut immortalisée dans Nadja et entretint une relation complexe et fusionnelle avec l'écrivain tout au long de sa vie. Breton lui rend ici hommage à travers cette préface, noircie de repentirs et maintes fois retravaillée : par cette présentation "il signe une manière de reconnaissance de dette à l'égard de celle qui lui avait offert le gant deNadja" (Association André Breton). " Ce qui va se disperser ici, soit dit que pour quelques-uns c'est un peu du trésor du temps. De la manne où nous puisons de quoi nous faire cette coquille_ le mobilier au sens très large où le conditionne aussi bien le choix des livres que des [parures] plantes ou des oiseaux. Si rares sont ceux qui, comme Lise Deharme, ont su extraire ce qui est électivement fait pour eux tant de l'intérieur [extérieur] que l'extérieur [intérieur]. "Au pays qui te ressemble", n'est-ce pas dont a parlé Baudelaire ? Et l'on retrouve sa mélancolieà voir, au vent, filer comme graines [filer au vent comme un chardon] ces choses que tant de discernement passionnel avait réunies comme si, autour de celle qui s'en entourait, elles étaient venues obéissant à une loi d'attraction pure. Le goût poétique d'une époque en ce qu'il a de spécifique, a étincelé là comme nulle part. Qu'enparticulier il me soit permis de dire que [dans son caprice souverain, et ce qu'il exaltait du présent et retenait du passé]le surréalisme, à travers plusieurs d'entre nous, a vivement subi l'ascendant de ce caprice souverain. "Ecris tout ce qui te passe par la fenêtre" disait [dit] Lise et [ne songe plus aujourd'hui à rien garder pour soi, que le] voici qu'elle ajoute : ne garde rien que ce que tu tiens du murmure de source de cette année-làet du parful du Pot de mousse. Mais tout ce dont elle se sépare grâce à elle demeurera si chargé d'esprit que rien ne pourra l'éteindre dans sa gravitation vers d'autres destinées" - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 87851

‎BRETON André‎

‎"Façon" poème autographe de jeunesse : « Que juillet, témoin / Fou, ne compte le péché / D'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut ! »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Façon", 19 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en juin 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Il servit d'inspiration à Louis Aragon pour céer l'alter-ego de Breton, Baptiste Ajamais, dans son premier roman Anicet ou le panorama. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le présent poème «Facon» en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). C'est à la suite de ce poème et des mots «batiste: A jamais!» (v. 17) qu'Aragon créa, par le procédé du vers holorime si cher aux futurs surréalistes, le personnage et alter ego de Breton «Baptiste Ajamais» pour son ouvrage Anicetou le panorama. Le poème fut composé à Nantes au début de juin 1916, l'année des vingt ans de l'auteur, qui est alors affecté avec la classe 16 depuis juillet 1915. Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry(«ayez, Monsieur, le soin de châtier ce poème», lettre du 9 juin, uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1070), qui décèle immédiatement la nouvelle «Façon» de son auteur et le couvre d'éloges. Breton impose à l'alexandrin l'apparence du vers libre, brisant son rythme austère sans pour autant abandonner tout à fait le vers classique : «L'attachement vous sème en taffetas broché projets, sauf où le chatoiement d'ors se complut. que juillet, témoin fou, ne compte le péché d'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut!» Eprouvant la forme rigide de l'alexandrin dans la première strophe, il démantèle dans la deuxième le vers de onze syllabes, et dans la troisième celui de treize. Breton s'affranchit des règles poétiques de ces prédécesseurs, et placera par la suite le poème comme une enseigne en tête et en italique de son premier recueil. Les allusions abondent, marquées par la vogue des «Façons» - les élégantes toilettes des dames, distraction bourgeoise des affres de la Première Guerre mondiale. Il évoque ce soudain engouement dans son épigraphe «Chéruit», prestigieuse maison de couture de la place Vendôme, et dans «l'éclatante Cour Batave», magasin de mode qu'il a vu exploser sous l'obus de la grosse Bertha. Ce poème fit l'objet d'une publication ultérieure dans Les Trois Roses, n°3-4, août septembre 1918. Audacieux et rarissime manuscrit de la jeunesse d'André Breton offrant une préfiguration du renouveau surréaliste qu'il imposera à sa poésie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 64229

‎BRETON André‎

‎"Hymne" : poème autographe de jeunesse « Alcée en pleurs dédaigne une rose glacée »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Hymne", vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur en d'août 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Probablement la pièce la plus mallarméenne jamais écrite par Breton, "Hymne"est composé durant le premier mois de la guerre,alors que le jeune poète et ses parents se hâtent de rejoindre Paris.Le poème fut par la suite publié dans Solstices n°2 en juillet 1917. Il est l'un des deux seuls à porter une date dans le recueil et dans sa version manuscrite, sans doute pour souligner le contexte difficile de sa rédaction:«par un sale temps, l'auteur rimant ce poème pour être certain de ne pas du tout prendre part à la conversation de ses parents [...] sur quelque ignoble route de Lorient où ceux-ci s'étaient à temps retirés» (note de Breton, 1930). On reconnaît sans peine l'influence des symbolistes dans la précision de l'alexandrin rimé et le goût pour les allusions mythologiques. Le jeune Breton consacre son hymne aux amants de Lesbos, le couple légendaire de poètes grecs Sappho et Alcée. Breton glisse dans la première strophe un souvenir de L'après midi d'un faune parmi les allusions voluptueuses(« Un bras faible se noue en des mythologies / Scabreuses dont la flûte émeut l'enchanteresse / Au torse vain du faune avide [...]»). Erotisme et fascination morbide se mêlent lorsqu'il évoque le sort tragique de Sappho, qui, selon Ménandre, s'élança du haut des rochers de Leucade. Le poème s'achève sur une invocation d'Alcée à Sappho, déjà emportée par les eaux : «Tu vois qu'un cerne aimable diminue Aux paupières. La peur que fraîchissent les touffes Désertes, l'une ou l'autre, en vain, si tu l'étouffes, Promit ta chevelure aux fleurs d'écaille, bleue... Trêve d'héliotrope où s'irise une queue De sirène, le flot te cajole.» Digne héritier de la poésie de Mallarmé, ce rarissime manuscrit date de la jeunesse symboliste d'André Breton, au lendemain de la déclaration de guerre. *** Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieur à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes urent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 64270

‎BRETON André‎

‎"L'An Suave" : poème autographe de jeunesse dédié à Marie Laurencin : « Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, / Icare au buissons neigeux [...] »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Marie Laurencin, intitulé "L'an Suave", 15 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en avril 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème "Age", dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème est dédié à "Madame Marie Laurencin", que Breton ne connaissait alors que par son art et sa relation avec Apollinaire. Valéry lui réserve un accueil chaleureux : "Ce sonnet, [...] est un délicieux artifice : il est un choix charmant de ses mots". L'oeuvrefut publiée pour la première fois après la rédaction de notre manuscrit dans la revueNord-Sud, n°6-7, en août 1917 et rééditée en 1922 dans un numéro deL'Eventailen hommage à l'artiste. Composé durant le premier mois de la guerre en août 1914, il figure parmi les poèmes les plus anciens du recueilMont de piété. On devine sans peine l'influence de Mallarmé dans les allusions mythologiques qui inondent la troisième strophe : «Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, Icare aux buissons neigeux, tu sais, parmi Les douces flèches - l'an suave quel ami! - Et criblé de chansons, par Echo, le silence» A l'instar des autres pièces mallarméennes de l'époque ("Hymne", "Rieuse" "D'or vert"), Breton prend le parti d'une expression précieuse et marquée par des visions récurrentes, teintées de blanc avec la "lune", les "buissons neigeux", le "souhait de plume" et le "toquet blanc". Breton consacra par ailleurs le premier de ses trois essais critiques à Marie Laurencin - avant ceux de Jarry et d'Apollinaire, ainsi qu'un étonnant poème à son chien, "Coquito". Rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste du jeune Breton dédié à Marie Laurencin, "Nymphe miraculeuse" d'Apollinaire et muse imaginaire de Breton le temps d'un poème. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 64263

‎BRETON André - KOPP Robert‎

‎Album BRETON.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 2008 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 199 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Iconographie choisie et commentée par Robert KOPP. Très bel exemplaire à l'état de neuf.‎

书商的参考编号 : 265469

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Marseille France Francia França France
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‎BRETON André - KOPP Robert‎

‎Album BRETON.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 2008 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 199 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Iconographie choisie et commentée par Robert KOPP. Très bel exemplaire à l'état de neuf.‎

书商的参考编号 : 886437

Livre Rare Book

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‎BRETON André - KOPP Robert‎

‎Album BRETON.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 2008 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 199 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Iconographie choisie et commentée par Robert KOPP. Très bel exemplaire à l'état de neuf.‎

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‎BRETON André - KOPP Robert‎

‎Album BRETON.‎

‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 2005 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 199 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Iconographie choisie et commentée par Robert KOPP. Très bel exemplaire à l'état de neuf.‎

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‎BRETON André - KOPP Robert‎

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‎Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 2008 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 199 pages, pleine basane havane, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Iconographie choisie et commentée par Robert KOPP. Très bel exemplaire à l'état de neuf.‎

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‎BRETON André‎

‎Anthologie de l'humour noir‎

‎Sagittaire, Paris 1940, 16x23cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant. Petites déchirures sur le dos et les plats. Iconographie. Exemplaire complet de son papillon "Mr Marcel Duchamp étant actuellement en Amérique, la couverture des exemplaires de luxe est de M. Dominguez". - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 87470

‎BRETON André‎

‎Arcane 17 enté d'ajours‎

‎Sagittaire, Paris 1947, 12x19cm, broché.‎

‎Troisième édition en partie originale, un des exemplaires du service de presse. Envoi autographe signé de André Breton à Maurice Noël sur la page de faux-titre. Pâle mouillure en pied du dos et courant très discrètement en marge inférieure des feuillets. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 39801

‎Breton André (1896-1966)‎

‎Arcane 17‎

‎1945 New York, Brentano's, 1945,190x120mm, 176, broché.Deuxième édition après l'édition originale illustrée par Matta. Pas de grands papiers.Exemplaire non coupé, petit défaut en couverture.‎

书商的参考编号 : 104977

‎BRETON, André‎

‎Arcane 17 enté d’ajours‎

‎Sagittaire 1947 In-12 broché, 222 pages. Couvertures et pages brunies, lég. fendillé en tête et en pied.‎

‎Edition en partie originale Etat correct d’occasion‎

书商的参考编号 : 70730

Livre Rare Book

Librairie de l'Avenue
Saint-Ouen France Francia França France
[Books from Librairie de l'Avenue]

€ 44.00 购买

‎BRESC Louis de‎

‎Armorial des communes de Provence ou dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages‎

‎Très bel exemplaire de l'édition originale, sur beau et fort papier de Rives. 1/2 chagrin bordeaux légèrement frotté Très bon Marseille, Draguignan Gueidon, Luo 1866 1 fort volume in-8°‎

‎Édition originale‎

书商的参考编号 : 9608

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Books from Librairie Seigneur]

€ 290.00 购买

‎Breton (André) :‎

‎Au grand jour.‎

‎Paris, pour les Editions Surréalistes, 1927 (mai) ; plaquette in-16 (158 x 120 mm) ; broché, double agraphage ; 28, [2] ff., Imprimeur, le dernier blanc, couverture originale “curry”, avec le titre en grandes lettres.‎

‎Edition originale ; recueil de cinq lettres, signées André Breton, Louis Aragon, Paul Eluard, Benjamin Péret, Pierre Unik, destinées à Paul Rougé et Camille Goemans (surréalistes belges) ; Marcel Fourrier ; Aux Surréalistes non communistes ; A Pierre Naville ; Aux communistes ; ces lettres concernent toutes les engagements marxistes des surréalistes et leurs rapports avec les communistes du PCF ou de sa presse ; dans la première partie, il y a l’annonce de la rupture avec Artaud et Soupault qui, au passage, sont copieusement insultés, bel exemple de l’intolérance de Breton qui s’est renouvelée tout au long du trajet des surréalistes. Petits soulignements au crayon à papier, bel exemplaire.‎

书商的参考编号 : 20110

Livre Rare Book

Librairie Ancienne Clagahé
Saint Symphorien d’Ozon France Francia França France
[Books from Librairie Ancienne Clagahé]

€ 450.00 购买

‎Bretécher Claire:‎

‎Baratine et Molgaga.‎

‎Glénat, 1977. In-4, cartonnage couleurs.‎

‎Edition originale.‎

书商的参考编号 : 18886

Livre Rare Book

La Bergerie
Le Locle Switzerland Suiza Suíça Suisse
[Books from La Bergerie]

€ 19.11 购买

‎BRETON André‎

‎Brouillon autographe d'une lettre adressée au directeur de Combat à propos de l'affaire du mammouth‎

‎s.l. (Paris) Mercredi 6 août 1952, 21x27cm, une page sur un feuillet.‎

‎Brouillon autographe d'une lettre adressée au directeur deCombat, rédigé à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc, nombreuses ratures et ajouts ; en tête du feuillet et au stylo bille rose de la main de Breton, le mot «Combat».Pliures transversales et quelques infimes déchirures marginales. Intéressant brouillon relatant la rocambolesque affaire du dessin de mammouth de la grotte préhistoriquedu Pech Merle. Le témoignage le plus parlant de cette improbable visite est celui que livra Breton lui-même dans l'une de ses lettres à sa fille Cécile le 29 juillet 1952: «J'ai, de plus, ici, une histoire de tous les diables. Figure-toi que, jeudi dernier, nous nous rendons avec les Dax à Cabrerets dans l'intention de visiter la grotte qui présente de nombreux dessins préhistoriques. Tu sais que j'ai toujours eu des doutes sur l'authenticité d'une partie de ces dessins qui remonteraient à 30 000 ans et sont d'une fraîcheur et d'une fragilité bien singulières. Le guide commençait à peine ses explications devant ce qu'il nommait « la chapelle des mammouths » et j'étais déjà agacé par ce mot de chapelle introduit là de manière absolument tendancieuse quand je portai le doigt sur une des lignes tracées sur la paroi, pour voir si un enduit calcaire la recouvrait. C'est à ce moment que le guide, furibond, m'asséna sur la main un violent coup de bâton. Comme de juste, une très violente dispute s'ensuivit, au cours de laquelle je remis le pouce au même endroit et frottai légèrement, assez toutefois pour constater que la ligne s'effaçait comme un simple trait de fusain, me laissant toute sa poussière au doigt. Le guide, qui se donna alors pour le concessionnaire de la grotte et dont je devais apprendre peu après qu'il n'était autre qu'un député M.R.P. (c'est-à-dire catholique) du Lot, fit immédiatement appeler la police mais les gendarmes arrivèrent trop tard : nous étions déjà partis, non sans que j'aie corrigé à coups de poing le personnage en question, qui me traitait de « lâche » entre autres choses. Hier j'ai reçu ici la visite d'un gendarme qui m'a donné lecture de la plainte déposée contre moi par cet individu, qui me poursuit en dommages et intérêts pour dégradation de dessin figurant une trompe de mammouth : tu imagines ! Comme cette grotte de Cabrerets est une des grandes attractions touristiques du département et que le plaignant est député et intéressé à l'exploitation (200 F l'entrée) de ce prétendu sanctuaire, je ne suis pas sans inquiétudes sur les suites de l'affaire : ma consolation est de l'avoir littéralement roué de coups (mon poing en est encore tout meurtri).» L'affaire fit couler beaucoup d'encre et la missive que nous proposons est une réaction à l'article paru dans un numéro deCombat:«Monsieur leRédacteur en chefDirecteur, Jecontesterécuse formellement la base d'information sur laquelle a été établi sansautre précaution d'exactitudeaucune vérification préalable, l'article paru le 4 août dernier dansCombatsous le titre «André Breton attente à la «conservation» d'un mammouth». Je m'affecte particulièrement de le lire dans un journal dont j'ai été collaborateur et où je croyais avoir gardé les amitiés.»Nous reproduisons ici ledit article occupant une petite rubrique du numéro intitulée «Toute la ville en parle...»: «La tentation de la désobéissance et de la révolte ne semble pas avoir abandonné le «Pape du Surréalisme», André Breton, qui se repose actuellement dans sa retraite de Saint-Cirq-Lapopie, dans le Lot. Mêlé à un groupe de touristes conduits par M. Bessac, député du département, il visitait dernièrement la grotte préhistorique de Cabrerets. Passant devant l'un des nombreux dessins rupestres qui couvrent les parois, l'écrivain mit le doigt sur la trompe d'un mammouth, défiant ainsi les barrières et les interdictions. Ce que voyant, M. Bessac, s'empressa de lui rappeler l'existence de règlements draconiens, interdisant expressément toute atteinte contre les précieux et fragiles dessins. Mais André Breton, se souvenant sans doute du beau temps de son premier manifeste, continua son manège. Sur une nouvelle et pressante intervention de M. Bessac, il aurait même, selon certains témoins, prononcé des paroles désobligeantes à l'égard du député. M. Bessac lui intima l'ordre de sortir, mais sans succès et la gendarmerie réussit à faire ce que la persuasion n'avait pu réussir. Parions qu'André Breton doit sourire de son aventure malgré la plainte pour dégradation de monument historique qui a été déposée contre lui.» L'affaire peut faire sourire, mais cette simple rixe ira pourtant jusqu'au procès et Breton écopera de 5000 francs d'amende, d'un franc de dommage et intérêt à l'Etat et à la commune de Cabrerets et de 25 000 francs pour le guide-député. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 80716

‎BREUIL Roger‎

‎Brutus‎

‎Gallimard, Paris 1945, 11x17cm, broché.‎

‎Edition originale, un des 65 ex numérotés sur pur fil, après seulement 14 Hollande. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 7054

‎BRETON Jules‎

‎Carte-lettre autographe signée au peintre William Bouguereau à propos du Salon : "nous ne faisions pas mauvaise figure dans notre salle"‎

‎Wissant s.d., 11,6x9cm, une feuille.‎

‎Carte-lettre autographe signée du peintre Jules Breton au peintre William Bouguereau à propos de la disparition de son fils et de sa visite au Salon des artistes indépendants : "[...] Quoique vieux jeunes tous les deux, j'ai remarqué samedi matin lors d'une première visite au Salon que nousne faisions pas mauvaise figure dans notre salle. Et il ya 50 ans que nous y luttons. Ceux qui vivront dans 50 ans verront beaucoup de nos triomphateurs à bon marché. [...]". Une carte-lettre. De formationacadémique, peintreréalistepuisnaturaliste, Jules Breton fut l'un des premiers artistes du monde paysan et un poète membre du Parnasse, admiré de Van Gogh notamment. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 71531

‎BRETON André & BRETON Elisa & PERET Benjamin & TOYEN & HEISLER Jindrich‎

‎Carte postale autographe inédite d'André Breton signée par lui-même, sa femme Elisa, Benjamin Péret, Toyen et Jindrich Heisler adressée à M. et Mme Marcel Jean‎

‎Île de Sein Août 1949, 13,6x9cm, une carte postale.‎

‎Carte postale autographe inédite d'André Breton, signée par lui-même, sa femme Elisa, Benjamin Péret, Toyen et Jindrich Heisler, adressée à Marcel Jean et son épouse et rédigée au dos d'une vue photographique en noir et blancdes rochers de la Chaise-du-Curé de l'Île de Sein (Finistère). Charmante carte postale poétique, rédigée lors d'un séjour breton : "la corne de brume manque à tous ses devoirs quoique le coupage au couteau soit de règle. Dans la vase à quoi se limite la vue de l'hôtel de l'Océan un bateau penché dit son nom : "Rose effeuillée". Rien de moins. Mais c'est toujours très bien dans l'ensemble."Revenant à des discussions plus "professionnelles", Breton demande des nouvelles du galeriste américain Sidney Janis : "Qu'est-il résulté de la visite Janis ?" - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 75342

‎BRETON André & BRETON Elisa‎

‎Carte postale autographe signée inédite adressée à Jean Schuster : "Ce pays est très beau décidément."‎

‎Amsterdam 1958, 13,9x8,9cm, une carte postale.‎

‎Carte postale autographe signée inédite d'André Breton adressée à Jean Schuster, rédigée au stylo bille bleu au verso d'une carte postale reproduisant une photographie en noir et blanc d'un masque mélanésien conservé au Tropenmuseum d'Amsterdam et qu'André Breton désigne sous le qualificatif hautement significatif d'"ami" chargé de transmettre son "affection" à Jean Schuster. Superbe description picturale de la ville et de sa topographie qui surprend le poète :"Ce quadrillage de canaux et le carrelage de tulipes nous laissent en grande indécision. [...] Ce pays est très beau décidément." Elisa, l'épouse de Breton, a ajouté quelques lignes d'une tonalité toute surréaliste à la suite du texte principal : "Elisa à Amsterdam est issue d'un moule de pain d'épices et d'une entorse en puissance d'antiquaires." Jean Schuster (1929-1995) rejoint le groupe surréaliste en 1947. Proche de Benjamin Péret et André Breton, il deviendra l'exécuteur testamentaire de ce dernier. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 75712

‎BRETON Jules‎

‎Carte-lettre autographe signée à un journaliste à propos de l'une de ses toiles et l'un de ses poèmes‎

‎Wissant s.d. (ca 1885), 11,5x9cm, une feuille.‎

‎Carte-lettre autographe signée du peintre Jules Breton à un confrère le remerciant pour son élogieux article concernant son dernier tableau : "J'ai été heureux de lire l'éloge que vous faites de mon tableau dans la Vie moderne, d'y trouver mon sonnet favorablement cité par un poète que j'aime entre tous." De formationacadémique, peintreréalistepuisnaturaliste, Jules Breton fut l'un des premiers artistes du monde paysan et un poète membre du Parnasse, admiré de Van Gogh notamment. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 88083

‎BREL Jacques‎

‎Carte postale photographique signée au verso‎

‎Studio Barclay, Paris s.d. (ca 1964), 10,5x15cm, une feuille.‎

‎Carte postale photographique de Jacques Brel, du studio Barclay avec sa discographie au verso. Un tout petit manque de papier en marge inférieure gauche de la carte postale. Rare signature manuscrite de Jacques Brel au verso du cliché au stylo bille noir. Provenance : fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 88184

‎BRETON (André)‎

‎CLAIR DE TERRE‎

‎Chez l'auteur, Collection Littérature, Paris, 1923, imprimé par les Presses du Montparnasse. Grand in-8, broché, 78 pages. Edition originale. Un des 200 exemplaires numérotés sur Offsett (tirage total à 240 exemplaires), avec, en frontispice, un portait de l'auteur, reproduction d'une eau-forte de Picasso.‎

‎Infimes rousseurs en marge de quelques pages. Bon exemplaire.‎

书商的参考编号 : DQO-265

Livre Rare Book

Gueit (Jean-Paul)
Paris France Francia França France
[Books from Gueit (Jean-Paul)]

€ 1,000.00 购买

‎BREITBACH Joseph‎

‎Clément‎

‎Seghers, Paris 1958, 11,5x20,5cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant de la traduction française. Un petit accroc en pied du dos légèrement éclairci. Précieux envoi autographe signé de Joseph Breitbach à Albert Camus "... en hommage admiratif..." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 50366

‎BREITBACH Joseph ERNST Max‎

‎Clément‎

‎Seghers, Paris 1958, 11,5x20,5cm, broché.‎

‎Edition originale, sur papier courant, de la traduction française. Envoi autographe signé de Joseph Breitbach à Bernard Minoret. Couverture illustrée d'un dessin de Max Ernst. Dos légèrement décoloré sans gravité. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 50742

‎BRESLE Valentin & LAPLAUD Fernand‎

‎Considérations paradoxales sur la poésie‎

‎Mercure de Flandre, Lille 1929, 14x23cm, relié.‎

‎Edition originale imprimée à petit nombre sur alfa. Reliure en demi chagrin rouge, dos à cinq nerfs, date en queue, couvertures conservées, reliure de l'époque. Double envoi des auteurs (le premier a été en partie rogné par le relieur) à Armand Godoy. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 70272

‎BRETON (André), ELUARD (Paul )‎

‎CORRESPONDANCE. 1919-1938. PRESENTEE ET EDITEE PAR ETIENNE-ALAIN HUBERT.‎

‎Gallimard, 2019. In-8, broché, non coupé. Edition originale de cette correspondance établie par E.-A. Hubert. Un des 40 exemplaires numérotés sur vélin Rivoli Arjowiggins, seul grand papier (n°26). Neuf.‎

‎Tous nos livres bénéficient d'une réduction de 50% (pour cause de départ à la retraite) jusqu'au 30 avril 2025‎

书商的参考编号 : 18732

Livre Rare Book

Librairielegalet
Paris France Francia França France
[Books from Librairielegalet]

€ 400.00 购买

‎BRENNER (Jacques).‎

‎Daniel ou La Double rupture.‎

‎Paris, Gallimard, 1953 1 volume In-8° (12 x 18,7cm) Broché. 165p., 1 feuillet. Très bon état; non coupé.‎

‎Edition originale - tirée à 45 exemplaires sur vélin pur fil: exemplaire justifié n°10 - de ce roman de l'écrivain et critique littéraire Jacques BRENNER (1922-2001).‎

书商的参考编号 : 20789

Livre Rare Book

Librairie Paroles
Avignon France Francia França France
[Books from Librairie Paroles]

€ 40.00 购买

‎BRETEY Albert‎

‎De la notion de la sagesse dans le prologue des Proverbes et de ses origines‎

‎Imp. de C. Noblet, Paris 1894, 17x25,5cm, broché.‎

‎Edition originale de cette thèse soutenue à la Faculté de théologie protestante de Paris en vue d'obtenir le grade bachelier en théologie. Petits manques marginaux sans gravité sur le premier plat et le dos, rare et agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 16565

‎BRESLE Valentin‎

‎Del Marle peintre‎

‎Mercure universel, Lille & Paris 1933, 22x27,5cm, broché.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé de Valentin Bresle. Ouvrage illustré de reproductions d'oeuvres du peintre. Petites déchirures marginales sans gravité et sans manque sur les plats, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 38024

‎Breton, André‎

‎Deux lettres à Jean Paulhan [exemplaire de Jean-Michel Folon]‎

‎Sl Fata Morgana 1974 in-16 en feuilles Sl [Saint-Clément-de-Rivière], Fata Morgana, 1974. 16,5 x 13 cm, in-16, 8 ff. n. ch. dont 2 bl., en feuilles sous couverture crème à rabats imprimée.‎

‎Edition originale. L'un des 15 exemplaires sur Arches, seul papier après 1 Auvergne et 3 Japon, tous hors commerce et réservés aux amis de Fata Morgana. Celui-ci justifié "pour Folon" par l'éditeur. Deux lettres de 1918 adressées à Paulhan. Peu commun vu le tirage (19 exemplaires et quelques exemplaires d'essai). Couverture partiellement brunie et portant une petite mouillure, sinon très bon. (FATA MORGANA, 76C) Bon‎

书商的参考编号 : 5002

Livre Rare Book

Julien Mannoni livres anciens
Paris France Francia França France
[Books from Julien Mannoni livres anciens]

€ 100.00 购买

‎BRETON André‎

‎Deux manuscrits autographes signés complets intitulés "Magie quotidienne" Première version avec nombreuses ratures et corrections suivi de la version définitive [avec] enveloppe présentant des notes autographes‎

‎26 février 1955, 21,1x27cm et 14,5x11,2cm, 2 pages sur 2 feuillets, 4 pages sur 4 feuillets et une enveloppe.‎

‎Manuscrit de travail autographe complet signé intitulé «?Magie quotidienne?», deux pages rédigées d'une écriture fine à l'encre noire sur deux feuillets de la galerie à l'Étoile Scellée. Nombreuses ratures et corrections. Manuscrit définitif autographe complet signé du même article, quatre pages rédigées à l'encre bleue sur quatre feuillets. On joint une enveloppe contenant des notes manuscrites de Breton à l'encre noire réutilisées dans son manuscrit. Importants et longs manuscrits de cet article qui paraîtra dans le premier numéro de La Tour Saint-Jacques en novembre 1955. «?1955?: avec ce texte intitulé «?Magie quotidienne?», Breton donne comme un écho lointain à cette belle formule du «?merveilleux quotidien?» qui fermait le premier chapitre du Paysan de Paris, en 1926. Mais, loin d'Aragon passé au stalinisme, c'est au jeune Jean-Louis Bédouin qu'est dédié un texte qui peut apparaître comme l'une des esquisses du grand projet de Breton cette année-là, un livre consacré à L'Art magique. Pour l'heure, c'est au jeu fascinant des correspondances, autrefois appréhendé sous la catégorie hégélienne du hasard objectif, que sont consacrées ces pages qui paraîtront, accompagnées d'une longue lettre de «?G.D.?» (Georgina Dubreuil) dans le premier numéro de La Tour Saint-Jacques, en novembre.?» (Archives Breton) Ce long manuscrit, abondamment corrigé et constitué de six parties délimitées par des dates - du 21 au 26 février 1955 - prend la forme d'un journal relatant des coïncidences troublantes vécues par l'écrivain. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 74231

‎BRENET M.‎

‎Dictionnaire pratique et historique de la musique‎

‎A. Colin, Paris 1926, 14,5x23cm, broché.‎

‎Edition originale. Ouvrage agrémenté de 510 citations musicales et 140 figures. Dos partiellement insolé, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 10723

‎BRETON Jean‎

‎Diseur tapant‎

‎Les éditions franco-montmartroises, Paris 1966, 13,5x18,5cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant Envoi autographe signé de Jean Breton à Robert Rocca : "... qui m'a tenu sur les fonts baptismaux de la SACEM sans me laisser tomber..." Ouvrage illustré d'un portrait photographique de Jean Breton en frontispice. Dos légèrement insolé, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

书商的参考编号 : 54013

‎BREMOND Henri‎

‎Divertissements devant l'ARCHE.‎

‎Bernard Grasset Paris 1930 In-12 ( 190 X 120 mm ) de 267 pages, broché sous couverture imprimée. EDITION ORIGINALE, 1 des 110 exemplaires numérotés sur alfa satiné Outhenin Chalandre. Très bel exemplaire, non rogné.‎

书商的参考编号 : 956275

Livre Rare Book

Librairie Tiré à Part
Marseille France Francia França France
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€ 50.00 购买

????? : 54,571 (1092 ?)

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