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‎Breton AndrE‎

‎Ode to Charles Fourier‎

‎London: Cape Goliard Press London 1969. Paperback. Very good condition. From the collection of poet Gavin Ewart with his name penned on F E P and dated November 1969. Cover tanned on spine. Pages tanned. Text fine. RB. Paperback. Very Good. Used. Cape Goliard Press London Paperback‎

Bookseller reference : 507062

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PsychoBabel & Skoob Books
United Kingdom Reino Unido Reino Unido Royaume-Uni
[Books from PsychoBabel & Skoob Books]

€23.41 Buy

‎Breton Andre‎

‎Ode � Charles Fourier‎

‎Paris: Editions de la Revue Fontaine 1947. Livre. Illus. by Frederik J. Kiesler. Assez bon. En Feuilles. Edition originale. In-8 Oblong. Paris Editions de la Revue Fontaine 1947. Coll. "l'�ge d'or". 28 x 17 cm in-8 oblong 41 3 pp. illustrations en noir en feuilles sous couverture rempli�e illustr�e. Edition originale. L'un des 750 exemplaires sur v�lin n� 351. Int�ressante maquette de Frederik J. Kiesler. Couverture d�fra�chie et mouill�e. Editions de la Revue Fontaine Paperback‎

Bookseller reference : 4968

‎Breton ANDRE; Eluard Paul; Graham Jon trans.‎

‎The Immaculate Conception‎

‎London: Atlas Press 1990. Paperback. Very good condition. A few scuffs along the spine sides. Covers' lower corners are a little creased and dog-eared. Pages are clean and sound text clear. TA. Paperback. Very Good. Used. Atlas Press Paperback‎

Bookseller reference : 507635 ISBN : 0947757228 9780947757229

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PsychoBabel & Skoob Books
United Kingdom Reino Unido Reino Unido Royaume-Uni
[Books from PsychoBabel & Skoob Books]

€21.69 Buy

‎Breton AndrE; Roditi Edouard trans.‎

‎Young Cherry Trees Secured Against Hares - Jeunes Cerisiers Garantis Contre Le Lievres‎

‎Ann Arbor: The University of Michigan Press 1969. Paperback. Bilingual with French and English poems. Blue pages with Gorky's decorations at start and finish. Covers are slightly tanned. Lower corners and spine foot are slightly worn. All content is clear. TS. Paperback. Very Good. Illus. by Gorky Arshile. Used. The University of Michigan Press Paperback‎

Bookseller reference : 493392

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PsychoBabel & Skoob Books
United Kingdom Reino Unido Reino Unido Royaume-Uni
[Books from PsychoBabel & Skoob Books]

€34.25 Buy

‎Breton Nicholas 1545? 1626?.‎

‎Phillida and Coridon and Other Pastorals.‎

‎New York: Sprial Press 1927. Illustrated by Color frontis and 3 linoleum cuts by Ernest Fiene 1894-1966. First thus edition. 97/425 copies. Green paper covered boards Charing white paper backing stamped gilt. 8vo. pp. iv blank 40 1 colophon 7 blank. About Very Good/In like jacket/No price in mylar. Sunned spine sun line and small nicks to paper boards in toned ex-taped and chipped jacket. Bookplate of John W. Hancock. Foreword by Joseph Blumenthal twelve modernized selections from four titles published 1591-1604. Scarce with fragile paper title jacket. New York: Sprial Press, 1927. hardcover‎

Bookseller reference : OWBPHI114415

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OLD WORKING BOOKS & Bindery (Est. 1994)
United States Estados Unidos Estados Unidos États-Unis
[Books from OLD WORKING BOOKS & Bindery (Est. 1994)]

€50.77 Buy

‎BRETON (André)‎

‎CLAIR DE TERRE‎

‎Chez l'auteur, Collection Littérature, Paris, 1923, imprimé par les Presses du Montparnasse. Grand in-8, broché, 78 pages. Edition originale. Un des 200 exemplaires numérotés sur Offsett (tirage total à 240 exemplaires), avec, en frontispice, un portait de l'auteur, reproduction d'une eau-forte de Picasso.‎

‎Infimes rousseurs en marge de quelques pages. Bon exemplaire.‎

Bookseller reference : DQO-265

Livre Rare Book

Gueit (Jean-Paul)
Paris France Francia França France
[Books from Gueit (Jean-Paul)]

€1,000.00 Buy

‎BRETON (André)‎

‎Le Revolver à cheveux blancs.‎

‎Paris, Editions des Cahiers Libres, 1932 1 volume Petit in-4° (14 x 19cm) Broché sous couverture blanche à double encadrement vert et noir. 173p., 1feuillet. Couverture salie et en mauvais état: petite fente au dos sans manque et fente de charnière recollées, 1er plat très roussi avec très légers manques marginaux, large mais pâle tache au 2nd plat; intérieur propre (ex-libris manuscrit sur le titre).‎

‎Edition originale: achevé d'imprimer le 25 juin 1932 à 1010 exemplaires: 1 des 1000 sur alfa, justifié n°232 (après 10 sur papier japon illustrés d'une eau-forte de Dali).‎

Bookseller reference : 1549

Livre Rare Book

Librairie Paroles
Avignon France Francia França France
[Books from Librairie Paroles]

€70.00 Buy

‎BRETON (André)‎

‎Le Revolver à cheveux blancs.‎

‎Edition originale: achevé d'imprimer le 25 juin 1932 à 1010 exemplaires: 1 des 1000 sur alfa, justifié n°232 (après 10 sur papier japon illustrés d'une eau-forte de Dali). Français‎

‎BRETON (André) -‎

‎De la survivance de certains mythes et de quelques autres mythes en croissance ou en formation -‎

‎Postface de Josée Pierre - Edition Terrain Vague / Losfeld, 1988 - un volume broché (18,5x26,5 cm), 26 pages - bon état -‎

Bookseller reference : 35228

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€13.00 Buy

‎BRETON (André) -‎

‎Manifestes du surréalisme - Premier Manifeste, Second Manifeste, Prolégomènes à un Troisième Manifeste du Surréalisme ou non, position politique du surréalisme, extraits de Prolégomènes à un troisième manifeste du surréalisme ou non, extraits Du surréalisme en ses oeuvres vives -‎

‎Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1965 - Un volume broché (13,5x21 cm), 263 pages (dont 75 pages sur papier jaune d'oeuf) - dos passé et légèrement à la pliure sinon bon état -‎

Bookseller reference : 42207

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€20.00 Buy

‎BRETON (André) - Eluard (Paul) -‎

‎L'Immaculée Conception -‎

‎Paris : Seghers, 1961 - in-8 broché sous couverture illustrée (par Salvador Dali), à rabats, 89 pages - bon état - 1/2000 exemplaires sur hélioneige numérotés -‎

Bookseller reference : 29424

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€25.00 Buy

‎BRETON (André) - ELUARD (Paul) - PERET (Benjamin) - GIACOMETTI (Alberto) - TANGUY (Yves) -‎

‎Some surrealist dialogues -‎

‎Traduit en anglais par New York : Editions Nadada, 1973. Une plaquette agrafée (10x10,3 cm), (16) pages. 3 portraits photographiques (André breton, Paul Eluard et Yves Tanguy), Une photographie de groupe (Breton, Nusch et Eluard) et une photo de Man Ray reproduits en hors texte.‎

Bookseller reference : 43235

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€30.00 Buy

‎BRETON (André)- CHAR (René)- ELUARD (Paul)‎

‎RALENTIR TRAVAUX‎

‎Editions Surréalistes, 1930. In-4, broché, non paginé (56 pages), couverture à rabats. Edition originale. Un des 250 exemplaires numérotés sur Lafuma-Navarre (tirage total à 300 exemplaires).‎

‎Petite fente sans manque en tête du 1er plat. Couverture brunie. Agréable exemplaire cependant.‎

Bookseller reference : DQO-264

Livre Rare Book

Gueit (Jean-Paul)
Paris France Francia França France
[Books from Gueit (Jean-Paul)]

€800.00 Buy

‎BRETON (André).‎

‎L'An suave, neuf poèmes et une prose de mil-neuf-cent quatorze, précédés d'un portrait par Pablo Picasso.‎

‎Montpellier, Bibliothèque artistique et littéraire, 1980. In-8, oblong, broché, non paginé, couverture parme à rabat, illustrée d'une vignette.‎

‎Edition originale. Un des 170 ex sur vergé teinté non justifié. Portrait en frontispice d'A. Breton par Picasso. État de neuf. Bel exemplaire. Photos sur demande.‎

Bookseller reference : 31002

Livre Rare Book

Livres de A à Z
Paris France Francia França France
[Books from Livres de A à Z]

€80.00 Buy

‎BRETON (André).‎

‎L'An suave, neuf poèmes et une prose de mil-neuf-cent quatorze, précédés d'un portrait par Pablo Picasso.‎

‎Montpellier, Bibliothèque artistique et littéraire, 1980. In-8, oblong, broché, non paginé, couverture parme à rabat, illustrée d'une vignette. Edition originale. Un des 170 ex sur vergé teinté non justifié. Portrait en frontispice d'A. Breton par Picasso. Etat de neuf.‎

‎BRETON (André).‎

‎Poésie et autre. Textes choisis et présentés selon l'ordre chronologique par Gérard Legrand.‎

‎Paris Le Club du Meilleur Livre 1960 1 vol. Relié in-8 carré, cartonnage toile de l'éditeur orange d'après une maquette de Massin, plats et contreplats ornés d'un dessin-découpage de l'auteur, rhodoïd, 329 pp. Excellente édition collective présentant une riche iconographie avec de nombreuses illustrations in-texte et 20 compositions de Miro reproduites in-fine sur papier multicolore. Tirage limité (Huret, Le Club du meilleur livre, n°42). En parfait état.‎

Bookseller reference : 2116

Livre Rare Book

Vignes Online
Paris France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€90.00 Buy

‎BRETON (André).‎

‎Poésie et autre. Textes choisis et présentés selon l'ordre chronologique par Gérard Legrand.‎

‎Paris Le Club du Meilleur Livre 1960 1 vol. Relié in-8 carré, cartonnage toile de l'éditeur orange d'après une maquette de Massin, plats et contreplats ornés d'un dessin-découpage de l'auteur, rhodoïd, 329 pp. Excellente édition collective présentant une riche iconographie avec de nombreuses illustrations in-texte et 20 compositions de Miro reproduites in-fine sur papier multicolore. Tirage limité (Huret, Le Club du meilleur livre, n°42). En parfait état.‎

Bookseller reference : 2116

Livre Rare Book

Vignes Online
Eymoutiers France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€90.00 Buy

‎BRETON (André.)‎

‎Misère de la Poésie. “L’Affaire Aragon” devant l’opinion publique.‎

‎Paris, Editions Surréalistes, Paris, Editions Surréalistes1932 ; plaquette in-8, agrafée. 31 pp.31 pp. ÉDITION ORIGINALE de ce texte dans lequel Breton prend la défense d'Aragon, poursuivi en justice pour son poème "Front Rouge" paru dans l'Humanité, tout en affirmant son refus de principe à soumettre toute activité poétique à une quelconque autorité. Au sujet de ce tract et des pièces annexes imprimées in fine (Front Rouge par Aragon, André Gide nous parle de l’”Affaire Aragon”, lettre de R. Rolland aux Surréalistes, lettre d’adhesion de A. Breton, La Mort de Barlois) voir José Pierre, Tracts Surréalistes I, 459 à 470 - Sebbag 26.RARE EXEMPLAIRE SUR PAPIER BIBLE, le tirage courant étant sur vélin et le tirage de tête de 20 Hollande.- Déchirure avec petit manque à la couv.‎

Bookseller reference : 35504330

Livre Rare Book

Librairie du Manoir de Pron
Montigny sur Canne France Francia França France
[Books from Librairie du Manoir de Pron]

€400.00 Buy

‎BRETON (Jean)‎

‎Chair et soleil, suivi de L'été des corps.‎

‎In-8, 253p. Bande de lancement conservée.‎

‎BRETON (Jean)‎

‎Vacarme au secret. Précédé de Je dis toujours adieu, et je reste.‎

‎In-8, 117p. Edition originale collective numérotée 1/60 exemplaires sur vélin d'Arches (seul grand papier). Celui-ci est un des 10 premiers (n¡ 7) accompagnés non seulement d'une gravure originale d'Alain Breton mais en plus d'un papier collé original signé par l'artiste. Enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur en page de garde. En parfaite condition.‎

‎BRETON (Jean) -‎

‎Chair et soleil - Poèmes -‎

‎1960 Paris : La Table ronde, 1960 - In-12 broché de 196 pages - Edition originale sur papier courant enrichie d'un bel envoi autographe signé en pleine page, adressé au poète Pierre Chabert - bon état -‎

Bookseller reference : 34872

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€20.00 Buy

‎BRETON (Jean) -‎

‎L'été des corps -‎

‎Paris : Guy Chambelland, 1966 - un volume 12,6x18,8cm broché de 92 pages non coupées - bon état - envoi autographe signé de l'auteur adressé à Pierre Chabert - Edition originale -‎

‎Pierre Chabert (1914-2012), poète libertaire qui fait ses débuts dans la revue naturiste "Vie libre". Fondateur de la revue Les hommes sans épaules, ami du groupe de La Tour de feu et auteur au Pont de l'épée. Il participe àla revue de Michel et Jean Breton, Poésie 1.‎

Bookseller reference : 39177

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€30.00 Buy

‎BRETON (Jean) -‎

‎Les poèmes interdits -‎

‎Dijon : Le Pont de l'Epée ( supplément au n°3 de mars 1960 ), 1960 - in-12 broché, (28) pages - tirage limité à 300 exemplaires : 1/285 exemplaires sur alfa enrichi d'un bel envoi autographe signé à Pierre Chabert - bon état (sinon couverture légèrement poussiéreuse) -‎

Bookseller reference : 35049

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€20.00 Buy

‎BRETON (Jean) -‎

‎Mission des yeux -‎

‎Port-Cros : chez l'auteur, 1952 - un volume 12x18,2cm agrafé, de 8 pages - avec un envoi autographe signé de l'auteur adressé à Pierre Chabert -‎

Bookseller reference : 41684

Livre Rare Book

Le Livre à Venir
Chantelle France Francia França France
[Books from Le Livre à Venir]

€15.00 Buy

‎Breton (Jean).‎

‎L'Eté des Corps.‎

‎1966 La Bastide d'Orniol, Guy Chambelland, 1966. Un volume broché de format in 8° de 96 pp., couverture repliée .‎

‎Etat de neuf. Edition originale, exemplaire n°9/20 sur demi chiffon, premier papier. Bel envoi personnalisé de l'auteur.‎

Bookseller reference : 7169

Livre Rare Book

Librairie Daniel Sciardet
Allemans du Dropt France Francia França France
[Books from Librairie Daniel Sciardet]

€25.00 Buy

‎Breton (Jean).‎

‎L'Eté des Corps.‎

‎La Bastide d'Orniol, Guy Chambelland, 1966. Un volume broché de format in 8° de 96 pp., couverture repliée . Etat de neuf. Edition originale, exemplaire n°9/20 sur demi chiffon, premier papier. Bel envoi personnalisé de l'auteur.‎

MareMagnum

Sciardet Daniel
Germany Alemania Alemanha Allemagne
[Books from Sciardet Daniel]

€25.00 Buy

‎BRETON (Jean).‎

‎Le festin d'argile.‎

‎Paris Cahiers de l'Ecole de Rochefort 1954 1 vol. broché plaquette in-12, agrafée, 10 pp. 9e cahier de la 7e série. Edition originale. Bon exemplaire.‎

Bookseller reference : 110014

Livre Rare Book

Vignes Online
Paris France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€15.00 Buy

‎BRETON (Jean).‎

‎Le festin d'argile.‎

‎Paris Cahiers de l'Ecole de Rochefort 1954 1 vol. broché plaquette in-12, agrafée, 10 pp. 9e cahier de la 7e série. Edition originale. Bon exemplaire.‎

Bookseller reference : 110014

Livre Rare Book

Vignes Online
Eymoutiers France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€15.00 Buy

‎BRETON (Marceline)‎

‎Reflets : poésies‎

‎Lamalou-les-Bains (Hérault), La Revue du Languedoc et des Jeux Floraux 1939 In-8. Reliure pleine basane fauve, étui bordé, dos à nerfs, tête dorée, report du titre en lettres dorées et fleur de lys de cuir blanc en incrustation sur le premier plat, 120 pp. exemplaire agréablement relié.‎

‎Exemplaire enrichi d’un envoi de l’auteure. L’ouvrage sera lauréat du prix artigue de l’Académie Française en 1942. Bon état d’occasion‎

Bookseller reference : 90384

Livre Rare Book

Librairie de l'Avenue
Saint-Ouen France Francia França France
[Books from Librairie de l'Avenue]

€59.00 Buy

‎BRETON Andr?‎

‎Les manifestes du surr?alisme. Suivis de Prol?gom?nes ? un troisi?me manifeste du surr?alisme ou non.‎

‎Broch?. 213 pages. Non coup?.‎

‎BRETON Andr?‎

‎Manifestes du surr?alisme.‎

‎Broch?. 189 pages. Format de poche.‎

‎BRETON Andr?‎

‎Signe ascendant.‎

‎Broch?. 190 pages. Format de poche. Quelques passages soulign?s au crayon.‎

‎BRETON ANDRE‎

‎POEMES- Mont de Piété - Les Champs Magnètiques - Clair de Terre - Poisson soluble - L'union libre - Le revolver à cheveux blancs - Violette Nozière - L'air de l'eau - 1935-1940 - Pleine marge - Fata Morgana - 1940-1943 - Les états-généraux - Xénophiles -‎

‎GALLIMARD. 1967. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 236 pages - Rhodoide en bon etat + signet conservé.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie‎

‎EXEMPLAIRE N° 41 / 3100 TIRAGE HORS COMMERCE - 3 E TRIM. 1967- COLLECTION SOLEIL - sommaire : Mont de Piété - Les Champs Magnètiques - Clair de Terre - Poisson soluble - L'union libre - Le revolver à cheveux blancs - Violette Nozière - L'air de l'eau - 1935-1940 - Pleine marge - Fata Morgana - 1940-1943 - Les états-généraux - Xénophiles - Ode à Charles Fourier - Oubliés. Classification Dewey : 841-Poésie‎

Bookseller reference : R260184869

Livre Rare Book

Le-livre.fr / Le Village du Livre
Sablons France Francia França France
[Books from Le-livre.fr / Le Village du Livre]

€99.00 Buy

‎BRETON ANDRE‎

‎POETES D AUJOURD HUI‎

‎PIERRE SEGHERS. 1950. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 226 pages. . . . Classification Dewey : 841-Poésie‎

‎Classification Dewey : 841-Poésie‎

Bookseller reference : R200052018

Livre Rare Book

Le-livre.fr / Le Village du Livre
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‎BRETON ANDRE‎

‎SIGNE ASCENDANT‎

‎GALLIMARD. 1968. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos fané, Intérieur frais. 188 pages. . . . Classification Dewey : 841-Poésie‎

‎ACHEVE D IMPRIMER 12 NOV. 1968 Classification Dewey : 841-Poésie‎

Bookseller reference : R260184542

Livre Rare Book

Le-livre.fr / Le Village du Livre
Sablons France Francia França France
[Books from Le-livre.fr / Le Village du Livre]

€19.80 Buy

‎BRETON Andre'‎

‎Poesie & autre‎

‎In 8, cm. 17 x 20, pp. 329 + (8) + 56 pp. di illustrazioni di Miro' per "Constellations", con numerose illustrazioni in bianco e nero prevalentemente a piena pagina nel testo. Legatura in tela editoriale arancione con titoli dorati incisi al piatto e al dorso, firma di Andre' Breton incisa al piatto anteriore. In ottimo stato. Opera molto bella di Breton con illustrazioni fotografiche in bianco e nero e  riproduzioni sempre in in bianco e nero di opere pittoriche di Miro, Dali, Breton, Lichtenberg. L'ultima parte del libro e' una presentazione di 22 gouaches di Miro' accompagnate da ventidue "prose parallele" dell'autore riprodotte integralmente. Lingua: francese.‎

‎BRETON ANDRE, DEHARME LISE, GRACQ JULIEN, TARDIEU JEAN‎

‎FAROUCHE A QUATRE FEUILLES‎

‎P., Grasset, 1954. Format in-8 carré broché, couverture rempliée, 139 pages. Un des 1400 exemplaires su vélin de Lana numéroté (N° 29). Quelques points de roussuers sur laes pages de garde, dos légèrement éclairci, très bon état par ailleurs.‎

‎BRETON ANDRE, ELUARD PAUL‎

‎Notes sur la poésie‎

‎Collana Testi e Pretesti nr. 1. SC. E.‎

‎BRETON André‎

‎"André Derain" : poème autographe de jeunesse en hommage à Derain « Ah ! plus ce brouillard tendre »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "André Derain", 25 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en mars 1917. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture de ce poème, dernier de la collection,composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). A la suite de ce poème que lui adresse Breton, Derain entre en correspondance avec le jeune poète. Cette première manifestation poétique du goût de Breton pour sa peinture marque le début d'une série d'écrits sur le peintre, ainsi qu'une collaboration sur le recueilMont de piété, illustré par Derain de deux dessins inédits.Une lettre à Apollinaire nous apprend que le poème fut achevé en mars 1917, alors que Breton prépare son diplôme de médecin auxiliaire au Val-de-Grâce.Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry, alors à l'hôpital, qui déclare "Je renais donc avec un poème". Le poème sera par la suite publié dans la revueNord-Sud,n°12, en février 1918. L'auteur se nourrit de recherches anciennes sur l'alexandrin, le démantèle et déplace sa rime en la confondant dans une série d'homophonies:« Allons ! Tant qu'un neigeux Olympe déjeunait / En voulut-il à son éclat ? - Pommiers - Songeuse / mystique aux mains ces langes bleus comme un glaçon / L'humain frémisse et toi : le premier-né c'est l'ange !». La destruction de l'appareil poétique s'accompagne de la vision spectaculaire d'un des tableaux de Derain que Breton avait pu admirer un an plus tôt chez le galeriste Paul Guillaume. C'est en effet le souvenir deSamedi, peint en 1913, qui semble nourrir le poème de Breton. Le "dressoir et pots crus", puis les "genêts" que l'on aperçoit à l'arrière plan du tableau, les "langes bleus comme un glaçon" des femmes ainsi que leur "coiffe empesée" surgissent de la toile. Le lien tissé par cette oeuvre entre la poésie et la peinture sert de préfiguration au goût des surréalistes pour l'association - et la confusion - des genres artistiques. Prolongement poétique de la peinture de Derain, ce rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste d'André Breton marque le premier hommage du poète au peintre. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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‎BRETON André‎

‎"André Derain" : poème autographe de jeunesse en hommage à Derain « Ah ! plus ce brouillard tendre »‎

‎- circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. - Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "André Derain", 25 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en mars 1917. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture de ce poème, dernier de la collection, composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes « Décembre », « Age », et « André Derain », tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie « L'an suave ». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème « Facon » (1916) en ces termes : « Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon » (Lettre de juin 1916, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché‎

‎BRETON André‎

‎"Coqs de Bruyère" : poème autographe de jeunesse « et seront-ce coquetteries / de péril / ou de casques couleur de quetsche ? »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Coqs de Bruyère", 14 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en août 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur paprier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème champêtre fut composé «sur une belle route un dimanche» (note de Breton, 1930) durant le séjour de l'auteur à Chaumont avant son affectation au centre neuropsychiatrique de Saint Dizier. Il est publié pour la première fois dans la revue Nord-Sud, n°3, du 15 mai 1917. A l'instar de "Façon", écrit quelques mois auparavant, "Coqs de Bruyère" fait partie d'une série que Valéry considère comme des "brouillages des règles du jeu" - des exercices de savante destruction de l'ancien appareil poétique. Breton impose ici à l'alexandrin rimé l'apparence du vers libre et lui ajoute une force sonore par des jeux d'allitérations. En voici la deuxième strophe reconstituée : «Au Tyrol, quand les bois se foncent, de tout l'être abdiquant un destin digne, au plus, de chromos savoureux mon remords: sa rudesse, des maux, je dégage les capucines de sa lettre.» Le poème se double d'une subtile évocation de sonaventure amoureuse avec une certaine Alice, rencontrée peu auparavant à Nantes.Au mois de juin, il confesse à André Paris : «J'aime quasi une jeune fille délicieuse nommée Alice, inquiétante et fine, qui conduit un très beau chien, est brune, mystérieuse et tendre. Elle ne sait rien de moi ni moi rien d'elle, hors des formes que nous avons prises pour nous plaire et du goût des baisers, du vertige d'être ensemble. Je la trouve magnifique. Espagnole à l'évidence. Je l'aime depuis quelques jours pour, sans doute, encore quelques jours...».Elle figurera à nouveau dans le chapitre "Saisons" desChamps magnétiques, écrits trois ans plus tard. Rarissime manuscrit datant la jeunesse d'André Breton, qui mêle le souvenir de sa mystérieuse bien-aimée Alice à la guerre qui vient de débuter. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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‎BRETON André‎

‎"Coqs de Bruyère" : poème autographe de jeunesse « et seront-ce coquetteries / de péril / ou de casques couleur de quetsche ? »‎

‎- circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. - Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Coqs de Bruyère", 14 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en août 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur paprier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection (« André Derain »), composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes « Décembre », « Age », et « André Derain », tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie « L'an suave ». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème « Facon » (1916) en ces termes : « Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon » (Lettre de juin 1916, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance‎

‎BRETON André‎

‎"Façon" poème autographe de jeunesse : « Que juillet, témoin / Fou, ne compte le péché / D'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut ! »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Façon", 19 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en juin 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Il servit d'inspiration à Louis Aragon pour céer l'alter-ego de Breton, Baptiste Ajamais, dans son premier roman Anicet ou le panorama. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le présent poème «Facon» en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). C'est à la suite de ce poème et des mots «batiste: A jamais!» (v. 17) qu'Aragon créa, par le procédé du vers holorime si cher aux futurs surréalistes, le personnage et alter ego de Breton «Baptiste Ajamais» pour son ouvrage Anicetou le panorama. Le poème fut composé à Nantes au début de juin 1916, l'année des vingt ans de l'auteur, qui est alors affecté avec la classe 16 depuis juillet 1915. Comme la plupart des autres poèmes qui formeront son recueil Mont de piété, Breton le soumet à la critique de son bon ami Paul Valéry(«ayez, Monsieur, le soin de châtier ce poème», lettre du 9 juin, uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1070), qui décèle immédiatement la nouvelle «Façon» de son auteur et le couvre d'éloges. Breton impose à l'alexandrin l'apparence du vers libre, brisant son rythme austère sans pour autant abandonner tout à fait le vers classique : «L'attachement vous sème en taffetas broché projets, sauf où le chatoiement d'ors se complut. que juillet, témoin fou, ne compte le péché d'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut!» Eprouvant la forme rigide de l'alexandrin dans la première strophe, il démantèle dans la deuxième le vers de onze syllabes, et dans la troisième celui de treize. Breton s'affranchit des règles poétiques de ces prédécesseurs, et placera par la suite le poème comme une enseigne en tête et en italique de son premier recueil. Les allusions abondent, marquées par la vogue des «Façons» - les élégantes toilettes des dames, distraction bourgeoise des affres de la Première Guerre mondiale. Il évoque ce soudain engouement dans son épigraphe «Chéruit», prestigieuse maison de couture de la place Vendôme, et dans «l'éclatante Cour Batave», magasin de mode qu'il a vu exploser sous l'obus de la grosse Bertha. Ce poème fit l'objet d'une publication ultérieure dans Les Trois Roses, n°3-4, août septembre 1918. Audacieux et rarissime manuscrit de la jeunesse d'André Breton offrant une préfiguration du renouveau surréaliste qu'il imposera à sa poésie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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‎BRETON André‎

‎"Façon" poème autographe de jeunesse : « Que juillet, témoin / Fou, ne compte le péché / D'au moins ce vieux roman de fillettes qu'on lut ! »‎

‎- circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. - Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Façon", 19 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en juin 1916. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Il servit d'inspiration à Louis Aragon pour céer l'alter-ego de Breton, Baptiste Ajamais, dans son premier roman Anicet ou le panorama. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection (« André Derain »), composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes « Décembre », « Age », et « André Derain », tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie « L'an suave ». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le présent poème « Facon » en ces termes : « Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon » (Lettre de juin 1916, Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier mi‎

‎BRETON André‎

‎"Hymne" : poème autographe de jeunesse « Alcée en pleurs dédaigne une rose glacée »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Hymne", vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur en d'août 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Probablement la pièce la plus mallarméenne jamais écrite par Breton, "Hymne"est composé durant le premier mois de la guerre,alors que le jeune poète et ses parents se hâtent de rejoindre Paris.Le poème fut par la suite publié dans Solstices n°2 en juillet 1917. Il est l'un des deux seuls à porter une date dans le recueil et dans sa version manuscrite, sans doute pour souligner le contexte difficile de sa rédaction:«par un sale temps, l'auteur rimant ce poème pour être certain de ne pas du tout prendre part à la conversation de ses parents [...] sur quelque ignoble route de Lorient où ceux-ci s'étaient à temps retirés» (note de Breton, 1930). On reconnaît sans peine l'influence des symbolistes dans la précision de l'alexandrin rimé et le goût pour les allusions mythologiques. Le jeune Breton consacre son hymne aux amants de Lesbos, le couple légendaire de poètes grecs Sappho et Alcée. Breton glisse dans la première strophe un souvenir de L'après midi d'un faune parmi les allusions voluptueuses(« Un bras faible se noue en des mythologies / Scabreuses dont la flûte émeut l'enchanteresse / Au torse vain du faune avide [...]»). Erotisme et fascination morbide se mêlent lorsqu'il évoque le sort tragique de Sappho, qui, selon Ménandre, s'élança du haut des rochers de Leucade. Le poème s'achève sur une invocation d'Alcée à Sappho, déjà emportée par les eaux : «Tu vois qu'un cerne aimable diminue Aux paupières. La peur que fraîchissent les touffes Désertes, l'une ou l'autre, en vain, si tu l'étouffes, Promit ta chevelure aux fleurs d'écaille, bleue... Trêve d'héliotrope où s'irise une queue De sirène, le flot te cajole.» Digne héritier de la poésie de Mallarmé, ce rarissime manuscrit date de la jeunesse symboliste d'André Breton, au lendemain de la déclaration de guerre. *** Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieur à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes urent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple de «Décembre», dédié à Apollinaire, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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Le Feu Follet
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‎BRETON André‎

‎"Hymne" : poème autographe de jeunesse « Alcée en pleurs dédaigne une rose glacée »‎

‎- circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. - Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton, intitulé "Hymne", vers à l'encre noire sur papier vergé, daté par l'auteur en d'août 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Probablement la pièce la plus mallarméenne jamais écrite par Breton, "Hymne" est composé durant le premier mois de la guerre, alors que le jeune poète et ses parents se hâtent de rejoindre Paris. Le poème fut par la suite publié dans Solstices n°2 en juillet 1917. Il est l'un des deux seuls à porter une date dans le recueil et dans sa version manuscrite, sans doute pour souligner le contexte difficile de sa rédaction : « par un sale temps, l'auteur rimant ce poème pour être certain de ne pas du tout prendre part à la conversation de ses parents [...] sur quelque ignoble route de Lorient où ceux-ci s'étaient à temps retirés » (note de Breton, 1930). On reconnaît sans peine l'influence des symbolistes dans la précision de l'alexandrin rimé et le goût pour les allusions mythologiques. Le jeune Breton consacre son hymne aux amants de Lesbos, le couple légendaire de poètes grecs Sappho et Alcée. Breton glisse dans la première strophe un souvenir de L'après midi d'un faune parmi les allusions voluptueuses (« Un bras faible se noue en des mythologies / Scabreuses dont la flûte émeut l'enchanteresse / Au torse vain du faune avide [...] »). Erotisme et fascination morbide se mêlent lorsqu'il évoque le sort tragique de Sappho, qui, selon Ménandre, s'élança du haut des rochers de Leucade. Le poème s'achève sur une invocation d'Alcée à Sappho, déjà emportée par les eaux : « Tu vois qu'un cerne aimable diminue Aux paupières. La peur que fraîchissent les touffes Désertes, l'une ou l'autre, en vain, si tu l'étouffes, Promit ta chevelure aux fleurs d'écaille, bleue... Trêve d'héliotrope où s'irise une queue De sirène, le flot te cajole. » Digne héritier de la poésie de Mallarmé, ce rarissime manuscrit date de la jeunesse symboliste d'André Breton, au lendemain de la déclaration de guerre. *** Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les Œuvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a été adressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection (« André Derain »), composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème « Age », dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel « Poème ». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieur à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes, furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et‎

‎BRETON André‎

‎"L'An Suave" : poème autographe de jeunesse dédié à Marie Laurencin : « Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, / Icare au buissons neigeux [...] »‎

‎circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.‎

‎Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Marie Laurencin, intitulé "L'an Suave", 15 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en avril 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème "Age", dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème est dédié à "Madame Marie Laurencin", que Breton ne connaissait alors que par son art et sa relation avec Apollinaire. Valéry lui réserve un accueil chaleureux : "Ce sonnet, [...] est un délicieux artifice : il est un choix charmant de ses mots". L'oeuvrefut publiée pour la première fois après la rédaction de notre manuscrit dans la revueNord-Sud, n°6-7, en août 1917 et rééditée en 1922 dans un numéro deL'Eventailen hommage à l'artiste. Composé durant le premier mois de la guerre en août 1914, il figure parmi les poèmes les plus anciens du recueilMont de piété. On devine sans peine l'influence de Mallarmé dans les allusions mythologiques qui inondent la troisième strophe : «Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, Icare aux buissons neigeux, tu sais, parmi Les douces flèches - l'an suave quel ami! - Et criblé de chansons, par Echo, le silence» A l'instar des autres pièces mallarméennes de l'époque ("Hymne", "Rieuse" "D'or vert"), Breton prend le parti d'une expression précieuse et marquée par des visions récurrentes, teintées de blanc avec la "lune", les "buissons neigeux", le "souhait de plume" et le "toquet blanc". Breton consacra par ailleurs le premier de ses trois essais critiques à Marie Laurencin - avant ceux de Jarry et d'Apollinaire, ainsi qu'un étonnant poème à son chien, "Coquito". Rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste du jeune Breton dédié à Marie Laurencin, "Nymphe miraculeuse" d'Apollinaire et muse imaginaire de Breton le temps d'un poème. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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Le Feu Follet
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‎BRETON André‎

‎"L'An Suave" : poème autographe de jeunesse dédié à Marie Laurencin : « Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, / Icare au buissons neigeux [...] »‎

‎- circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui. - «L'An suave»: autograph youth poem dedicated to Marie Laurencin. «Have I neglected the miraculous Nymph, Icarus in the snowy shrubs...» [ca 1917-1918] | 22.3 x 27.6 cm | single sheet in custom chemise and slipcase A remarkable autograph poem of youth by André Breton dedicated to Marie Laurencin entitled «L'an suave». 15 verses in ink on vergé paper, composed in April 1914. This manuscript was copied between March 1917 and the beginning of 1918. This poem is offered for sale in a chemise and case with paper boards decorated with abstract motifs, the spine of the chemise in green morocco, pastedowns and endpapers of beige suede, a sheet of flexible plexiglass protecting the poem, case edged with green morocco, piece of green paper with caption «poème autographe» to bottom of upper cover of case, the whole by Thomas Boichot. Key poem of the author's pre-Dadaist period, it formed part of the set of 7 manuscript poems by Breton (known as coll. X. in the Œuvres complètes d'André Breton, volume I in La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). These poems of his juvenilia are carefully copied out in black ink on watermarked vergé paper. The small collection was addressed to his circle of friends and writers, most notably including Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, and his brother in arms André Paris. They were later published in his first collection, Mont de piété, which appeared in June 1919, published by Au Sans Pareil, established not long before by his friend René Hilsum. The precise dating of this set of autograph poems is made possible by the composition of the final poem in the set («André Derain»), written on 24 March 1917, which provides a definitive terminus post quem. An earlier version of the poem «Age», dedicated to Léon-Paul Fargue, appears in our collection under its original name, «Poème». Dated by the author 19 February 1916, the day of his 20th birthday, and composed 10 days previously (according to his letters), it was not retitled and reworked until its publication in July 1918 in Les Trois Roses. Judging by the similarities to things published before this last poem, the seven autograph poems were probably written during 1917 or at the beginning of 1918, while Breton was doing his residency in Val-de-Grâce and where, significantly, he made the acquaintance of Louis Aragon. The poems that make up Mont de piété represent a rare and valuable insight into his youthful influences at the dawn of his joining the Dada movement and his discovery of automatic writing. Quite short and sometimes sibylline, one detects Symbolist highlights borrowed from Mallarmé, whom he rediscovered at poetry mornings in the théâtre Antoine and the Vieux-Colombier accompanied by his schoolfriend Théodore Fraenkel. During the first month of the War, Breton also dedicated himself to Rimbaud, plunging into Les Illuminations, the only work he carried with him in the confusion and haste that followed the outbreak of war. From his readings of Rimbaud were born the poems «Décembre», «Age», and «André Derain», while he borrowed Apollinaire's muse Marie Laurencin to whom he dedicated «L'an suave». The author's poetic inheritance was particularly marked by Paul Valéry, with whom he corresponded from 1914. Valéry played a considerable role in the writing of the poems of Mont de piété with the advice he gave the young poet. Admiring his disciple's audacity, who addressed each of these poems to him, he characterized the poem «Façon» (1916) thus: «The theme, language, scope, meter, everything is new, in the style, the manner of the future» (Letter of June 1916, Œuvres complètes d'André Breton, vol. I in La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). These essential buds of Breton's youth were written between his seventeenth and twenty-third year. Taken by surprise in Lorient by the declaration of war, he became a military nurse, serving in several hospitals‎

‎Breton André‎

‎Arcane 17. Enté d'ajours‎

‎Sagittaire, Jean-Jacques Pauvert Broché 1947 In-12 (12,1 x 18,5 cm), broché, 222 pages ; pliure au dos, bords des plats, dos et intérieur brunis, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.‎

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Abraxas-Libris
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‎BRETON André‎

‎Clair de terre‎

‎Editions Gallimard Editions Gallimard, 1973. In-12 broché de 194 pages. Collection Poésies. Bon état‎

‎Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.‎

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