Beckett Samuel J
A Wayfarer In Norway
Methuen. Used - Good. Former Library book. Shows some signs of wear and may have some markings on the inside. Methuen unknown
Bookseller reference : GRP113979943
|
|
Beckett Samuel J
A Wayfarer In Norway
Methuen 1/1/1936. Hardcover. Very Good. Hardcover. No dust jacket. Good binding and cover. Clean unmarked pages. Ships daily. Methuen hardcover
Bookseller reference : 1406030096
|
|
Beckett Samuel
All That Fall A Play For Radio
London: Faber & Faber. This is a Very Good Copy of this Book in Publisher's original soft cover wraps.There are NO previous ownership inscriptions or names present.Clean copy internally.Uncommon title in nice clean order8vo 37pp First Edition 1st Impression 1957 . Very Good. Soft cover. First Edition. 1st Printing. 1957. Faber & Faber paperback
Bookseller reference : 77182
|
|
Beckett Samuel
All That Fall
London: Faber And Faber 1970. 41 pages. Book is in Very good condition throughout. . Reprint. Paperback. Very Good/None Issued. Faber And Faber
Bookseller reference : 118044 ISBN : 0571063365 9780571063369
|
|
BECKETT Samuel
Assez EDITION ORIGINALE Tirage de tête ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1966. Fine. Les éditions de minuit Paris 1966 145x195cm broché. - 42382 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives seuls grands papiers avec 512 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté d'Avril 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer Van Velde et à sa femme Lise. Agréable exemplaire. « Que dire de ces plans qui glissent ces contours qui vibrent ces corps comme taillés dans la brume ces équilibres qu'un rien doit rompre qui se rompent et se reforment à mesure qu'on regarde Comment parler de ces couleurs qui respirent qui halètent de cette stase grouillante de ce monde sans poids sans force sans ombre Ici tout bouge nage fuit revient se défait se refait. Tout cesse sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon in Cahiers d'Art n°11-12 Paris 1945  Beckett ne parle pas ici malgré les apparences de son œuvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde ajoutant quelques lignes plus loin : « Bram Van Velde peint l'étendue. Geer Van Velde peint la succession. » Cet éloge publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public : « On ne fait que commencer à déconner sur les frères Van Velde. J'ouvre la série. C'est un honneur. » Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett composé à l'aube de sa carrière littéraire instaure dès l'origine une relation fondamentale entre son œuvre en gestation et la peinture de ses amis : « Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux ou en miroir comme une des rares désignations de la poétique à venir de Beckett par lui-même une sorte de programme anamorphique d'écriture » Un pantalon cousu de fil blanc : Beckett et l'épreuve critique par Pierre Vilar Véritable déclaration d'intention du dramaturge ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective : « avec les mots on ne fait que se raconter » - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par « la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs figuratifs ou poétiques. » Pascale Casanova in Beckett l'abstracteur L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs dont Gilles Deleuze Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde de Geer puis de Bram que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pour En attendant Godot car : « Il faut que le décor sorte du texte sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram ou voir autre chose que lui  » Lettre à Georges Duthuit 1952. Lorsqu'il rencontre Geer en 1937 « Beckett traverse une crise existentielle majeure il vient de remodeler son premier roman Murphy refusé par un grand nombre d'éditeurs il sombre dans l'alcoolisme quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris » Le Pictural dans l'œuvre de Beckett Lassaad Jamoussi. Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'œuvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre les Deux hommes contemplant la lune de Caspar David Friedrich à l'origine de En attendant Godot. L'art est alors au cœur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sœur Jacoba avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les œuvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition qui suit celle de Kandinsky il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que « si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes à commencer par Geer Van Velde. » in Beckett p. 474 Enigmatique la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge : « Believes painting should mind it on business i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius Vermeer. Or inversely.  » « Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires c'est-à -dire la couleur c'est-à -dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. »  Plus lents à croître son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque dix ans après sa première rencontre avec les frères il écrit Le Monde et le Pantalon Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde c'est l'œuvre « imparfaite » de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948 Peintres de l'empêchement Derrière le miroir n° 11/12 : « L'un d'eux dira : Je ne peux voir l'objet pour le représenter parce qu'il est ce qu'il est. L'autre : je ne peux voir l'objet pour le représenter parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement l'empêchement-objet et l'empêchement-œil. . Geer Van Velde est un artiste de la première sorte . Bram Van Velde de la seconde. ». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste cette fable « véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen » P. Vilar se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'œuvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dans Fin de Partie dont Roger Blin note par ailleurs la similitude avec l'œuvre de Geer : « Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyait Fin de partie comme un tableau de Mondrian avec des cloisons très nettes des séparations géométriques de la géométrie musicale. » R. Blin Conversations avec Lynda Peskine in Revue d'Esthétique.   L'affinité grandissante de Beckett avec l'œuvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami l'historien d'art Georges Duthuit se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant malgré quelques malentendus leur amitié ne sera jamais rompue ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'œuvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles : « Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai. » lettre à Georges Duthuit mars 1950 « Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois. » lettre à Mania Péron août 1951 La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un « grand ménage » dans sa demeure pour vivre entre des « murs gris comme le propriétaire ». Confiant ses états d'âme à son amie la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans : « plus de toiles sous les yeux y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano ». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui depuis le premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité : « C'est qu'au fond la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse c'est la condition humaine. Nous reviendrons là -dessus. » Beckett à propos des frères Van Velde in Le Monde et le Pantalon Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 51863
|
|
BECKETT Samuel
Assez EDITION ORIGINALE Tirage de tête ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1966. Fine. Les éditions de minuit Paris 1966 broché. - 41988 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale imprimée à 662 exemplaires numérotés sur vélin cuve B.F.K. de Rives le nôtre un des 100 exemplaires hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic Janvier et à sa femme. Agréable exemplaire. Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 46805
|
|
BECKETT Samuel
Berceuse suivi de Impromptu d'Ohio EDITION ORIGINALE Tirage de tête ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1982. Fine. Les éditions de minuit Paris 1982 10x18cm broché. - 42584 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale un des 99 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches le nôtre un des quelques hors commerce justifiés H.C. seuls grands papiers. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à une proche amie. Agréable exemplaire. Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 54723
|
|
Beckett Sandra L
Beyond Babar: The European Tradition in Children's Literature
The Scarecrow Press Inc. Used - Very Good. Ships from Reno NV. Former Library book. Great condition for a used book! Minimal wear. 100% Money Back Guarantee. Shipped to over one million happy customers. Your purchase benefits world literacy! The Scarecrow Press, Inc unknown
Bookseller reference : GRP117143841 ISBN : 0810854155 9780810854154
|
|
BECKETT Samuel
Bing EDITION ORIGINALE Tirage de tête
Paris: Les éditions de minuit 1966. Fine. Les éditions de minuit Paris 1966 145x195cm broché. - 43641 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale de la traduction française imprimée à 762 exemplaires numérotés sur B.F.K. de Rives. Bel exemplaire. Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 67532
|
|
BECKETT Samuel
Bing EDITION ORIGINALE Tirage de tête ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1966. Fine. Les éditions de minuit Paris 1966 145x195cm broché. - 42382 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale un des 100 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives seuls grands papiers avec 662 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté d'Octobre 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer Van Velde et à sa femme Lise. Bel exemplaire. « Que dire de ces plans qui glissent ces contours qui vibrent ces corps comme taillés dans la brume ces équilibres qu'un rien doit rompre qui se rompent et se reforment à mesure qu'on regarde Comment parler de ces couleurs qui respirent qui halètent de cette stase grouillante de ce monde sans poids sans force sans ombre Ici tout bouge nage fuit revient se défait se refait. Tout cesse sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon in Cahiers d'Art n°11-12 Paris 1945  Beckett ne parle pas ici malgré les apparences de son œuvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde ajoutant quelques lignes plus loin : « Bram Van Velde peint l'étendue. Geer Van Velde peint la succession. » Cet éloge publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public : « On ne fait que commencer à déconner sur les frères Van Velde. J'ouvre la série. C'est un honneur. » Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett composé à l'aube de sa carrière littéraire instaure dès l'origine une relation fondamentale entre son œuvre en gestation et la peinture de ses amis : « Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux ou en miroir comme une des rares désignations de la poétique à venir de Beckett par lui-même une sorte de programme anamorphique d'écriture » Un pantalon cousu de fil blanc : Beckett et l'épreuve critique par Pierre Vilar Véritable déclaration d'intention du dramaturge ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective : « avec les mots on ne fait que se raconter » - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par « la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs figuratifs ou poétiques. » Pascale Casanova in Beckett l'abstracteur L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs dont Gilles Deleuze Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde de Geer puis de Bram que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pour En attendant Godot car : « Il faut que le décor sorte du texte sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram ou voir autre chose que lui  » Lettre à Georges Duthuit 1952. Lorsqu'il rencontre Geer en 1937 « Beckett traverse une crise existentielle majeure il vient de remodeler son premier roman Murphy refusé par un grand nombre d'éditeurs il sombre dans l'alcoolisme quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris » Le Pictural dans l'œuvre de Beckett Lassaad Jamoussi. Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'œuvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre les Deux hommes contemplant la lune de Caspar David Friedrich à l'origine de En attendant Godot. L'art est alors au cœur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sœur Jacoba avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les œuvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition qui suit celle de Kandinsky il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que « si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes à commencer par Geer Van Velde. » in Beckett p. 474 Enigmatique la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge : « Believes painting should mind it on business i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius Vermeer. Or inversely.  » « Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires c'est-à -dire la couleur c'est-à -dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. »  Plus lents à croître son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque dix ans après sa première rencontre avec les frères il écrit Le Monde et le Pantalon Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde c'est l'œuvre « imparfaite » de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948 Peintres de l'empêchement Derrière le miroir n° 11/12 : « L'un d'eux dira : Je ne peux voir l'objet pour le représenter parce qu'il est ce qu'il est. L'autre : je ne peux voir l'objet pour le représenter parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement l'empêchement-objet et l'empêchement-œil. . Geer Van Velde est un artiste de la première sorte . Bram Van Velde de la seconde. ». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste cette fable « véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen » P. Vilar se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'œuvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dans Fin de Partie dont Roger Blin note par ailleurs la similitude avec l'œuvre de Geer : « Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyait Fin de partie comme un tableau de Mondrian avec des cloisons très nettes des séparations géométriques de la géométrie musicale. » R. Blin Conversations avec Lynda Peskine in Revue d'Esthétique.   L'affinité grandissante de Beckett avec l'œuvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami l'historien d'art Georges Duthuit se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant malgré quelques malentendus leur amitié ne sera jamais rompue ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'œuvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles : « Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai. » lettre à Georges Duthuit mars 1950 « Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois. » lettre à Mania Péron août 1951 La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un « grand ménage » dans sa demeure pour vivre entre des « murs gris comme le propriétaire ». Confiant ses états d'âme à son amie la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans : « plus de toiles sous les yeux y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano ». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui depuis le premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité : « C'est qu'au fond la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse c'est la condition humaine. Nous reviendrons là -dessus. » Beckett à propos des frères Van Velde in Le Monde et le Pantalon Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 51867
|
|
BECKETT Samuel
Cap au pire EDITION ORIGINALE Tirage de tête
Paris: Les éditions de minuit 1991. Fine. Les éditions de minuit Paris 1991 145x195cm broché. - 41193 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale de la traduction française un des 109 exemplaires numérotés sur vergé de Vizille seuls grands papiers. Bel exemplaire. Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 38460
|
|
Beckett Samuel
Choix des textes
Larousse 1974. Paperback. Used; Acceptable. French language. Hinges weak. <p><i><strong>Fast Dispatch. Expedited UK Delivery Available. Excellent Customer Service. </strong></i> <br/><br/>Bookbarn International Inventory #2794907</p> Larousse paperback
Bookseller reference : 2794907
|
|
BECKETT SAMUEL
COMMENT C EST ROMANS French Edition
Paperback. Very Good. PLEASE READ: Softcover book in Very Good condition: Clean and Firm with No highlighting or underlining. Some discoloration of covers due to prolonged storage. It will be promptly shipped by experienced booksellers. paperback
Bookseller reference : 608524 ISBN : 2707300195 9782707300195
|
|
BECKETT SAMUEL
COMMENT C EST ROMANS French Edition
MINUIT 1961. Paperback. Acceptable. Disclaimer:A readable copy. All pages are intact and the cover is intact. Pages can include considerable notes-in pen or highlighter-but the notes cannot obscure the text. An ex-library book and may have standard library stamps and/or stickers. At ThriftBooks our motto is: Read More Spend Less.Dust jacket quality is not guaranteed. MINUIT paperback
Bookseller reference : G2707300195I5N10 ISBN : 2707300195 9782707300195
|
|
BECKETT Samuel
Comment c'est EDITION ORIGINALE ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1961. Fine. Les éditions de minuit Paris 1961 12x19cm broché. - 42951 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Gaetan Picon. Dos insolé. � Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 60478
|
|
BECKETT Samuel
Comment c'est EDITION ORIGINALE ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1961. Fine. Les éditions de minuit Paris 1961 12x19cm broché. - 42382 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale sur papier courant. Précieux envoi autographe daté de Janvier 1961 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer Van Velde et à sa femme Lise. Dos légèrement insolé. « Que dire de ces plans qui glissent ces contours qui vibrent ces corps comme taillés dans la brume ces équilibres qu'un rien doit rompre qui se rompent et se reforment à mesure qu'on regarde Comment parler de ces couleurs qui respirent qui halètent de cette stase grouillante de ce monde sans poids sans force sans ombre Ici tout bouge nage fuit revient se défait se refait. Tout cesse sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon in Cahiers d'Art n°11-12 Paris 1945  Beckett ne parle pas ici malgré les apparences de son œuvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde ajoutant quelques lignes plus loin : « Bram Van Velde peint l'étendue. Geer Van Velde peint la succession. » Cet éloge publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public : « On ne fait que commencer à déconner sur les frères Van Velde. J'ouvre la série. C'est un honneur. » Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett composé à l'aube de sa carrière littéraire instaure dès l'origine une relation fondamentale entre son œuvre en gestation et la peinture de ses amis : « Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux ou en miroir comme une des rares désignations de la poétique à venir de Beckett par lui-même une sorte de programme anamorphique d'écriture » Un pantalon cousu de fil blanc : Beckett et l'épreuve critique par Pierre Vilar Véritable déclaration d'intention du dramaturge ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective : « avec les mots on ne fait que se raconter » - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par « la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs figuratifs ou poétiques. » Pascale Casanova in Beckett l'abstracteur L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs dont Gilles Deleuze Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde de Geer puis de Bram que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pour En attendant Godot car : « Il faut que le décor sorte du texte sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram ou voir autre chose que lui  » Lettre à Georges Duthuit 1952. Lorsqu'il rencontre Geer en 1937 « Beckett traverse une crise existentielle majeure il vient de remodeler son premier roman Murphy refusé par un grand nombre d'éditeurs il sombre dans l'alcoolisme quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris » Le Pictural dans l'œuvre de Beckett Lassaad Jamoussi. Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'œuvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre les Deux hommes contemplant la lune de Caspar David Friedrich à l'origine de En attendant Godot. L'art est alors au cœur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sœur Jacoba avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les œuvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition qui suit celle de Kandinsky il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que « si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes à commencer par Geer Van Velde. » in Beckett p. 474 Enigmatique la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge : « Believes painting should mind it on business i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius Vermeer. Or inversely.  » « Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires c'est-à -dire la couleur c'est-à -dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. »  Plus lents à croître son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque dix ans après sa première rencontre avec les frères il écrit Le Monde et le Pantalon Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde c'est l'œuvre « imparfaite » de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948 Peintres de l'empêchement Derrière le miroir n° 11/12 : « L'un d'eux dira : Je ne peux voir l'objet pour le représenter parce qu'il est ce qu'il est. L'autre : je ne peux voir l'objet pour le représenter parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement l'empêchement-objet et l'empêchement-œil. . Geer Van Velde est un artiste de la première sorte . Bram Van Velde de la seconde. ». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste cette fable « véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen » P. Vilar se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'œuvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dans Fin de Partie dont Roger Blin note par ailleurs la similitude avec l'œuvre de Geer : « Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyait Fin de partie comme un tableau de Mondrian avec des cloisons très nettes des séparations géométriques de la géométrie musicale. » R. Blin Conversations avec Lynda Peskine in Revue d'Esthétique.   L'affinité grandissante de Beckett avec l'œuvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami l'historien d'art Georges Duthuit se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant malgré quelques malentendus leur amitié ne sera jamais rompue ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'œuvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles : « Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai. » lettre à Georges Duthuit mars 1950 « Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois. » lettre à Mania Péron août 1951 La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un « grand ménage » dans sa demeure pour vivre entre des « murs gris comme le propriétaire ». Confiant ses états d'âme à son amie la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans : « plus de toiles sous les yeux y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano ». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui depuis le premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité : « C'est qu'au fond la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse c'est la condition humaine. Nous reviendrons là -dessus. » Beckett à propos des frères Van Velde in Le Monde et le Pantalon Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 51873
|
|
Beckett Samuel
Comment c'est
Paris: Les éditions de Minuit 1961. Broché. Etat moyen. in-12. Couverture insolée et tachée. 177 pp. Dos cassé. Les éditions de Minuit unknown
Bookseller reference : 44787
|
|
BECKETT Samuel
Comment c'est EDITION ORIGINALE ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1961. Fine. Les éditions de minuit Paris 1961 12x19cm broché. - 41960 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à un ami. Dos légèrement insolé une déchirure marginale en tête de la dernière page du texte. Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 46544
|
|
BECKETT Samuel
Comment dire
s.l.: S.n. Jean-Jacques Sergent 1998. Fine. S.n. Jean-Jacques Sergent s.l. s.d. 1998 17x255cm broché. - 43853 - FRENCH VERSION FOLLOWS Curieuse et étonnante publication d'inspiration lettrist imprimée à 100 exemplaires sur calque et acétate. Agréable et très rare exemplaire se présentant sous feuilles de papier calque entre lesquelles s'intercalent parfois des feuilles illustrées de plastique souple l'ensemble broché et protégé par une couverture de papier calque plus épais. Le texte est agrémenté d'illustrations alternant entre projection dans la modernité et rappel du Moyen-Age. Bel exemplaire malgré l'absence de la première vignette autocollante sur papier argenté en début de volume et sur laquelle est inscrit le titre de l'ouvrage. � S.n. [Jean-Jacques Sergent] unknown
Bookseller reference : 69320
|
|
BECKETT Samuel
Comédies et actes divers EDITION ORIGINALE ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1966. Fine. Les éditions de minuit Paris 1966 115x18cm broché. - 42382 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale sur papier courant. Précieux envoi autographe daté de Janvier 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer Van Velde et à sa femme Lise. Légères piqûres sans gravité sur le premier plat. « Que dire de ces plans qui glissent ces contours qui vibrent ces corps comme taillés dans la brume ces équilibres qu'un rien doit rompre qui se rompent et se reforment à mesure qu'on regarde Comment parler de ces couleurs qui respirent qui halètent de cette stase grouillante de ce monde sans poids sans force sans ombre Ici tout bouge nage fuit revient se défait se refait. Tout cesse sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon in Cahiers d'Art n°11-12 Paris 1945  Beckett ne parle pas ici malgré les apparences de son œuvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde ajoutant quelques lignes plus loin : « Bram Van Velde peint l'étendue. Geer Van Velde peint la succession. » Cet éloge publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public : « On ne fait que commencer à déconner sur les frères Van Velde. J'ouvre la série. C'est un honneur. » Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett composé à l'aube de sa carrière littéraire instaure dès l'origine une relation fondamentale entre son œuvre en gestation et la peinture de ses amis : « Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux ou en miroir comme une des rares désignations de la poétique à venir de Beckett par lui-même une sorte de programme anamorphique d'écriture » Un pantalon cousu de fil blanc : Beckett et l'épreuve critique par Pierre Vilar Véritable déclaration d'intention du dramaturge ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective : « avec les mots on ne fait que se raconter » - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par « la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs figuratifs ou poétiques. » Pascale Casanova in Beckett l'abstracteur L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs dont Gilles Deleuze Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde de Geer puis de Bram que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pour En attendant Godot car : « Il faut que le décor sorte du texte sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram ou voir autre chose que lui  » Lettre à Georges Duthuit 1952. Lorsqu'il rencontre Geer en 1937 « Beckett traverse une crise existentielle majeure il vient de remodeler son premier roman Murphy refusé par un grand nombre d'éditeurs il sombre dans l'alcoolisme quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris » Le Pictural dans l'œuvre de Beckett Lassaad Jamoussi. Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'œuvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre les Deux hommes contemplant la lune de Caspar David Friedrich à l'origine de En attendant Godot. L'art est alors au cœur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sœur Jacoba avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les œuvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition qui suit celle de Kandinsky il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que « si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes à commencer par Geer Van Velde. » in Beckett p. 474 Enigmatique la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge : « Believes painting should mind it on business i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius Vermeer. Or inversely.  » « Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires c'est-à -dire la couleur c'est-à -dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. »  Plus lents à croître son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque dix ans après sa première rencontre avec les frères il écrit Le Monde et le Pantalon Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde c'est l'œuvre « imparfaite » de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948 Peintres de l'empêchement Derrière le miroir n° 11/12 : « L'un d'eux dira : Je ne peux voir l'objet pour le représenter parce qu'il est ce qu'il est. L'autre : je ne peux voir l'objet pour le représenter parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement l'empêchement-objet et l'empêchement-œil. . Geer Van Velde est un artiste de la première sorte . Bram Van Velde de la seconde. ». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste cette fable « véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen » P. Vilar se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'œuvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dans Fin de Partie dont Roger Blin note par ailleurs la similitude avec l'œuvre de Geer : « Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyait Fin de partie comme un tableau de Mondrian avec des cloisons très nettes des séparations géométriques de la géométrie musicale. » R. Blin Conversations avec Lynda Peskine in Revue d'Esthétique.   L'affinité grandissante de Beckett avec l'œuvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami l'historien d'art Georges Duthuit se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant malgré quelques malentendus leur amitié ne sera jamais rompue ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'œuvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles : « Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai. » lettre à Georges Duthuit mars 1950 « Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois. » lettre à Mania Péron août 1951 La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un « grand ménage » dans sa demeure pour vivre entre des « murs gris comme le propriétaire ». Confiant ses états d'âme à son amie la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans : « plus de toiles sous les yeux y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano ». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui depuis le premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité : « C'est qu'au fond la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse c'est la condition humaine. Nous reviendrons là -dessus. » Beckett à propos des frères Van Velde in Le Monde et le Pantalon Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 51870
|
|
BECKETT Samuel
Comédie et actes divers
P. Les Editions de Minuit 1966. P. Les Editions de Minuit unknown
Bookseller reference : 10136
|
|
BECKETT Samuel
Comédies et actes divers EDITION ORIGINALE ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1966. Fine. Les éditions de minuit Paris 1966 12x19cm broché. - 42951 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Gaetan Picon. � Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 60477
|
|
BECKETT SAMUEL
Disjecta
john calder london 1983. first edition 178pp F in NF d/w minor soiling john calder london 1983 unknown
Bookseller reference : 67284
|
|
beckett samuel
dramatische dichtungen in drei sprachen
suhrkampfrankfurt1981. gut leichte gebrauchsspuren. in engl u. deutsch uebertragen SU 1 Aufl. 21x13cm Seiten: 424 Bindung: Hardcover Bilder: suhrkampfrankfurt1981 hardcover
Bookseller reference : 185383
|
|
BECKETT SAMUEL
Dream of Fair to middling Women
calder publ.london 1993. first edition publ.posthumously 241pp NF sl. bruised lower corners in VG d/w creasing to lower corners. v.sl tear to spione head author's first novelpubl.after his death calder publ.london 1993 unknown
Bookseller reference : 26702
|
|
BECKETT SAMUEL
ELEUTHERIA
London: Faber 1996. First Edition. First UK Edition. A PBO issued without a D/W. A fine copy. Uncommon. There was no hardback issue of his early play which was published posthumously amid much controversy in translation by Barbara Wright. Faber hardcover
Bookseller reference : 355490713019
|
|
BECKETT SAMUEL
EN ATTENDANT GODOT
MINUIT EDITIONS 1952. New. MINUIT EDITIONS unknown
Bookseller reference : BD4-9782707301482 ISBN : 2707301485 9782707301482
|
|
Beckett Samuel
En Attendant Godot
1968. Couverture rigide. Bon. in-12. Paris Editions de Minuit 1968 in-12 163pp broché Très bel exemplaire! unknown
Bookseller reference : 6870
|
|
BECKETT Samuel.
En attendant Godot.
S.l. Les Editions de Minuit 1968. In-12 172 x 117 mm de 162 pp. broché sous couv. à rabats rempliés. Oeuvre la plus célèbre du dramaturge irlandais elle suscite bien des interrogations et à cet égard de nombreux livres et articles ont tenté de découvrir qui était Godot. L'une des tentatives d'explications récurrentes est que Godot serait le mélange du mot anglais «God-» Dieu et d'un suffixe français populaire «-ot». Cette explication donnerait une dimension métaphysique à la pièce: les deux personnages attendent l'arrivée d'une figure transcendante pour les sauver mais elle ne vient jamais.«Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention. . Je ne sais pas - a déclaré l'auteur - qui est Godot. Je ne sais même pas surtout pas s'il existe. . Quant à vouloir trouver à tout cela un sens plus large et plus élevé à emporter après le spectacle avec le programme et les esquimaux je suis incapable d'en voir l'intérêt. Mais ce doit être possible.» Plats à l'éclat légèrement altéré. Deux passages surlignés. Du reste très belle condition. S.l., Les Editions de Minuit, (1968). In-12 (172 x 117 mm) de 162 pp., broché, sous couv. à rabats rempliés. unknown
Bookseller reference : 1401
|
|
Beckett Samuel
End-Game
Grove Press. Used - Good. Shows some signs of wear and may have some markings on the inside. Grove Press unknown
Bookseller reference : GRP117302688
|
|
Beckett Samuel
Ends and Odds Plays and Sketches
London: Faber & Faber. This is a Good Copy of this Book in Publisher's blue cloth with gilt title lettering to spinein a Very Good Dust-Jacketwith some light rubbing and wear to the outer edges of the wrapper.This is an EX Library copy with code marks to the front pastedwon and former library card slipplus stamps to the title pagecontents page and first and final page of text.Not price clipped and this copy has one previous ownership name to the verso of the half title page.The book has a firm binding and there is no leaning or rolling to spine.The dust-jacket now comes well protected in a removable cover sleeve and is in very nice order.Small 8vo 104pp First Edition 1st Impression . Good. Hardcover. First Edition. 1977. Faber & Faber hardcover
Bookseller reference : 35108 ISBN : 0571109780 9780571109784
|
|
BECKETT Samuel
Film EDITION ORIGINALE Tirage de tête ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1972. Fine. Les éditions de minuit Paris 1972 145x195cm broché. - 41988 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale imprimée à 342 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches le nôtre un des 50 exemplaires hors commerce. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Ludovic Janvier. Dos légèrement insolé sans gravité. Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 46804
|
|
BECKETT Samuel
Film suivi de Souffle EDITION ORIGINALE Tirage de tête ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1972. Fine. Les éditions de minuit Paris 1972 145x195cm broché. - 42382 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale de la traduction française établie par l'auteur un des 50 exemplaires hors commerce numérotés sur vélin d'Arches seuls grands papiers avec 292 autres vélin d'Arches. Précieux envoi autographe daté de Décembre 1972 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer Van Velde et à sa femme Lise. Dos et plats marginalement insolés. « Que dire de ces plans qui glissent ces contours qui vibrent ces corps comme taillés dans la brume ces équilibres qu'un rien doit rompre qui se rompent et se reforment à mesure qu'on regarde Comment parler de ces couleurs qui respirent qui halètent de cette stase grouillante de ce monde sans poids sans force sans ombre Ici tout bouge nage fuit revient se défait se refait. Tout cesse sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon in Cahiers d'Art n°11-12 Paris 1945  Beckett ne parle pas ici malgré les apparences de son œuvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde ajoutant quelques lignes plus loin : « Bram Van Velde peint l'étendue. Geer Van Velde peint la succession. » Cet éloge publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public : « On ne fait que commencer à déconner sur les frères Van Velde. J'ouvre la série. C'est un honneur. » Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett composé à l'aube de sa carrière littéraire instaure dès l'origine une relation fondamentale entre son œuvre en gestation et la peinture de ses amis : « Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux ou en miroir comme une des rares désignations de la poétique à venir de Beckett par lui-même une sorte de programme anamorphique d'écriture » Un pantalon cousu de fil blanc : Beckett et l'épreuve critique par Pierre Vilar Véritable déclaration d'intention du dramaturge ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective : « avec les mots on ne fait que se raconter » - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par « la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs figuratifs ou poétiques. » Pascale Casanova in Beckett l'abstracteur L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs dont Gilles Deleuze Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde de Geer puis de Bram que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pour En attendant Godot car : « Il faut que le décor sorte du texte sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram ou voir autre chose que lui  » Lettre à Georges Duthuit 1952. Lorsqu'il rencontre Geer en 1937 « Beckett traverse une crise existentielle majeure il vient de remodeler son premier roman Murphy refusé par un grand nombre d'éditeurs il sombre dans l'alcoolisme quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris » Le Pictural dans l'œuvre de Beckett Lassaad Jamoussi. Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'œuvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre les Deux hommes contemplant la lune de Caspar David Friedrich à l'origine de En attendant Godot. L'art est alors au cœur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sœur Jacoba avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les œuvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition qui suit celle de Kandinsky il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que « si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes à commencer par Geer Van Velde. » in Beckett p. 474 Enigmatique la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge : « Believes painting should mind it on business i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius Vermeer. Or inversely.  » « Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires c'est-à -dire la couleur c'est-à -dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. »  Plus lents à croître son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque dix ans après sa première rencontre avec les frères il écrit Le Monde et le Pantalon Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde c'est l'œuvre « imparfaite » de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948 Peintres de l'empêchement Derrière le miroir n° 11/12 : « L'un d'eux dira : Je ne peux voir l'objet pour le représenter parce qu'il est ce qu'il est. L'autre : je ne peux voir l'objet pour le représenter parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement l'empêchement-objet et l'empêchement-œil. . Geer Van Velde est un artiste de la première sorte . Bram Van Velde de la seconde. ». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste cette fable « véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen » P. Vilar se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'œuvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dans Fin de Partie dont Roger Blin note par ailleurs la similitude avec l'œuvre de Geer : « Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyait Fin de partie comme un tableau de Mondrian avec des cloisons très nettes des séparations géométriques de la géométrie musicale. » R. Blin Conversations avec Lynda Peskine in Revue d'Esthétique.   L'affinité grandissante de Beckett avec l'œuvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami l'historien d'art Georges Duthuit se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant malgré quelques malentendus leur amitié ne sera jamais rompue ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'œuvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles : « Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai. » lettre à Georges Duthuit mars 1950 « Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois. » lettre à Mania Péron août 1951 La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un « grand ménage » dans sa demeure pour vivre entre des « murs gris comme le propriétaire ». Confiant ses états d'âme à son amie la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans : « plus de toiles sous les yeux y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano ». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui depuis le premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité : « C'est qu'au fond la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse c'est la condition humaine. Nous reviendrons là -dessus. » Beckett à propos des frères Van Velde in Le Monde et le Pantalon Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 51869
|
|
BECKETT SAMUEL
FIN DE PARTIE
MINUIT EDITIONS 1957. New. MINUIT EDITIONS unknown
Bookseller reference : BD4-9782707300706 ISBN : 2707300705 9782707300706
|
|
Beckett Samuel
Fin de partie suivi de Acte sans paroles
Les Editions de Minuit 1969. Book. Very Good. Soft cover. 12mo - over 6�" - 7�" tall. In-12 broch� Tr�s Bon Etat. Les Editions de Minuit Paperback
Bookseller reference : 75492
|
|
BECKETT SAMUEL
For to End Yet Again
London: Calder 1976. First Edition. Hard Cover. Dust Jacket. First UK Edition. Publisher's brown boards with gilt spine lettering. A near fine copy in like D/W. Unusually the D/W is NOT price-clipped as most copies seem to be. A very nice copy indeed. Photographs/scans available upon request. Calder hardcover
Bookseller reference : 355490718353
|
|
BECKETT Samuel
FROM AN ABANDONED WORK.
London Faber and Faber 1958. In-8 p. cartoncino sovrac. illustr. a colori pp. 22. �"From an abandoned work" a meditation for radio was first broadcasted by the B.B.C. in the Third Programme on December 14th 1957. It was spoken by P. Magee; and the producer was D. McWhinnie�. "Prima edizione" a stampa. Ben conservato. Faber and Faber, unknown
Bookseller reference : 59683
|
|
BECKETT Samuel
FROM AN ABANDONED WORK.
London Faber and Faber 1958. In-8 p. cartoncino sovrac. illustr. a colori pp. 22. �"From an abandoned work" a meditation for radio was first broadcasted by the B.B.C. in the Third Programme on December 14th 1957. It was spoken by P. Magee; and the producer was D. McWhinnie�. "Prima edizione" a stampa. Ben conservato. Faber and Faber, unknown
Bookseller reference : 59683
|
|
BECKETT Samuel
From an Abandoned Work
Londoin: Faber & Faber 1958. published by Faber as card covered pamphlet with black red and blue illustrated front cover some fading/browning to edges of covers o/w very good 22pages. 1st. Card Covers. Good. 8 Ins x 5.25ins. Faber & Faber Hardcover
Bookseller reference : 31381
|
|
Beckett Samuel
GODOTEN ESPEROAN
2001. Paperback. Very Good-New. Rare book paperback
Bookseller reference : 614605 ISBN : 8495589168 9788495589163
|
|
Beckett Sarah
HERBS FOR CLEARING THE SKIN
Thorsons 1983. 64pp. Soft covers. A very good copy with B/w illustrations Thorsons, 1983 paperback
Bookseller reference : 12826 ISBN : 0722502117 9780722502112
|
|
Beckett Sarah
HERBS TO SOOTHE YOUR NERVES
Thorsons 1977. 64pp. Soft covers. A very good copy with B/w illustrations. Thorsons, 1977 paperback
Bookseller reference : 12828 ISBN : 0722502095 9780722502099
|
|
Beckett Sarah
HERBS TO SOOTHE YOUR NERVES
Thorsons 1975. 64pp. Soft covers. A very good copy with B/w illustrations Thorsons, 1975 paperback
Bookseller reference : 12824 ISBN : 0722502095 9780722502099
|
|
BECKETT Samuel
Imagination morte imaginez EDITION ORIGINALE Tirage de tête
Paris: Les éditions de minuit 1965. Fine. Les éditions de minuit Paris 1965 145x195cm broché. - 43641 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale de la traduction française imprimée à 612 exemplaires numérotés sur B.F.K. de Rives. Bel exemplaire. Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 67533
|
|
BECKETT Samuel
Imagination morte imaginez EDITION ORIGINALE Tirage de tête ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1965. Fine. Les éditions de minuit Paris 1965 145x195cm broché. - 42382 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale un des 50 exemplaires hors commerce numérotés sur B.F.K. de Rives seuls grands papiers avec 562 autres B.F.K. de Rives. Précieux envoi autographe daté d'Octobre 1965 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer Van Velde et à sa femme Lise. Agréaéble exemplaire. « Que dire de ces plans qui glissent ces contours qui vibrent ces corps comme taillés dans la brume ces équilibres qu'un rien doit rompre qui se rompent et se reforment à mesure qu'on regarde Comment parler de ces couleurs qui respirent qui halètent de cette stase grouillante de ce monde sans poids sans force sans ombre Ici tout bouge nage fuit revient se défait se refait. Tout cesse sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon in Cahiers d'Art n°11-12 Paris 1945  Beckett ne parle pas ici malgré les apparences de son œuvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde ajoutant quelques lignes plus loin : « Bram Van Velde peint l'étendue. Geer Van Velde peint la succession. » Cet éloge publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public : « On ne fait que commencer à déconner sur les frères Van Velde. J'ouvre la série. C'est un honneur. » Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett composé à l'aube de sa carrière littéraire instaure dès l'origine une relation fondamentale entre son œuvre en gestation et la peinture de ses amis : « Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux ou en miroir comme une des rares désignations de la poétique à venir de Beckett par lui-même une sorte de programme anamorphique d'écriture » Un pantalon cousu de fil blanc : Beckett et l'épreuve critique par Pierre Vilar Véritable déclaration d'intention du dramaturge ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective : « avec les mots on ne fait que se raconter » - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par « la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs figuratifs ou poétiques. » Pascale Casanova in Beckett l'abstracteur L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs dont Gilles Deleuze Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde de Geer puis de Bram que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pour En attendant Godot car : « Il faut que le décor sorte du texte sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram ou voir autre chose que lui  » Lettre à Georges Duthuit 1952. Lorsqu'il rencontre Geer en 1937 « Beckett traverse une crise existentielle majeure il vient de remodeler son premier roman Murphy refusé par un grand nombre d'éditeurs il sombre dans l'alcoolisme quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris » Le Pictural dans l'œuvre de Beckett Lassaad Jamoussi. Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'œuvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre les Deux hommes contemplant la lune de Caspar David Friedrich à l'origine de En attendant Godot. L'art est alors au cœur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sœur Jacoba avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les œuvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition qui suit celle de Kandinsky il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que « si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes à commencer par Geer Van Velde. » in Beckett p. 474 Enigmatique la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge : « Believes painting should mind it on business i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius Vermeer. Or inversely.  » « Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires c'est-à -dire la couleur c'est-à -dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. »  Plus lents à croître son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque dix ans après sa première rencontre avec les frères il écrit Le Monde et le Pantalon Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde c'est l'œuvre « imparfaite » de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948 Peintres de l'empêchement Derrière le miroir n° 11/12 : « L'un d'eux dira : Je ne peux voir l'objet pour le représenter parce qu'il est ce qu'il est. L'autre : je ne peux voir l'objet pour le représenter parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement l'empêchement-objet et l'empêchement-œil. . Geer Van Velde est un artiste de la première sorte . Bram Van Velde de la seconde. ». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste cette fable « véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen » P. Vilar se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'œuvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dans Fin de Partie dont Roger Blin note par ailleurs la similitude avec l'œuvre de Geer : « Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyait Fin de partie comme un tableau de Mondrian avec des cloisons très nettes des séparations géométriques de la géométrie musicale. » R. Blin Conversations avec Lynda Peskine in Revue d'Esthétique.   L'affinité grandissante de Beckett avec l'œuvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami l'historien d'art Georges Duthuit se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant malgré quelques malentendus leur amitié ne sera jamais rompue ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'œuvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles : « Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai. » lettre à Georges Duthuit mars 1950 « Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois. » lettre à Mania Péron août 1951 La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un « grand ménage » dans sa demeure pour vivre entre des « murs gris comme le propriétaire ». Confiant ses états d'âme à son amie la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans : « plus de toiles sous les yeux y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano ». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui depuis le premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité : « C'est qu'au fond la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse c'est la condition humaine. Nous reviendrons là -dessus. » Beckett à propos des frères Van Velde in Le Monde et le Pantalon Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 51866
|
|
Beckett Samuel:
Krapp's Last Tape and Embers
London. Faber and Faber. 1973 . Paperback book with 39pp. Play script in good condition. London. Faber and Faber. 1973 paperback
Bookseller reference : 8688
|
|
BECKETT SAMUEL
L INNOMMABLE ROMANS
MINUIT 1983. Paperback. Very Good. Disclaimer:A copy that has been read but remains in excellent condition. Pages are intact and are not marred by notes or highlighting but may contain a neat previous owner name. The spine remains undamaged. At ThriftBooks our motto is: Read More Spend Less.Dust jacket quality is not guaranteed. MINUIT paperback
Bookseller reference : G270730669XI4N00 ISBN : 270730669X 9782707306692
|
|
BECKETT Samuel
L'innommable EDITION ORIGINALE Service de presse ENVOI AUTOGRAPHE
Paris: Les éditions de minuit 1953. Fine. Les éditions de minuit Paris 1953 12x19cm relié. - 42305 - FRENCH VERSION FOLLOWS Edition originale un des exemplaires du service de presse. Reliure à la bradel en demi box bleu turquoise date dorée en queue plats de papier à décor gardes et contreplats de papier uni couvertures et dos conservés tête dorée reliure signée de Goy & Vilaine. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Monsieur Bjurström. Exemplaire parfaitement établi. Les éditions de minuit unknown
Bookseller reference : 50653
|
|
BECKETT Samuel.
La Dernière bande suivie de Cendres.
S.l. Les Editions de Minuit 1973. Un vol. au format pt in-12 162 x 118 mm de 71 pp. broché. ''Comme chaque année le jour de son anniversaire Krapp s'apprête à enregistrer les souvenirs qui l'ont marqué sa vie durant l'année écoulée. Réécoutant une bande enregistrée trente ans auparavant Krapp prend conscience du fossé qui le sépare de celui qu'il était jadis et se moque de lui-même en évoquant la solitude les renoncements et un amour irrémédiablement perdu.'' Très belle condition. S.l., Les Editions de Minuit, (1973). Un vol. au format pt in-12 (162 x 118 mm) de 71 pp., broché. unknown
Bookseller reference : 13533
|
|
Beckett Samuel
La derni�re bande suivi de Cendres
Les Editions de Minuit 1969. Book. Very Good. Soft cover. 12mo - over 6�" - 7�" tall. In-12 broch� Tr�s Bon Etat. Les Editions de Minuit Paperback
Bookseller reference : 77355
|
|