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BAUDELAIRE Charles
Les Fleurs du mal
Poulet-Malassis & de Broise, Paris 1857, 12,1x18,8cm, relié sous étui.
Bookseller reference : 65388
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe datée et signée de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer concernant l'intrigante Léontine B.
Paris 25 Juin 1854, 11,5x18,5cm, une page recto-verso.
Bookseller reference : 68690
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe datée et signée de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer concernant l'intrigante Léontine B.
- Paris 25 Juin 1854, 11,5x18,5cm, une page recto-verso. - Handwritten letter dated and signed by Charles Baudelaire to Philoxène Boyer concerning the intriguing Léontine B. Paris 25 Juin 1854 | 11.5 x 18.5 cm | one page recto-verso Handwritten two-page letter, dated 25 June 1854, and signed by Charles Baudelaire to Philoxène Boyer, whom he calls «my dear Lyrique,» in which he apologises for having missed a meeting with him, he confesses his impecuniosity to him and reports to him on the efforts made by Léontine B., an intriguing person who will end up compromising Philoxène Boyer because of his debts, to attend a party to which she is not invited and which holds a certain jealousy: «You surely assume my dear Lyrique, that yesterday something serious happened for me to have missed this meeting. Here is what I would have told you: 1 - my money has not come; but it will come. / 2 - Léontine is obstinate. I am convinced that I have fulfilled my confidence mission very well. I came back three times. When I finally could explain to her carefully that this party was for family, secret, that Boyer himself was supposed to ignore it, - she replied: Well it's no longer a secret since I know.» Finally, while recognising Léontine as «a very original turn of mind» and although the attitude of this troublesome scheme: «causes you worry and I understand...,» Charles Baudelaire pleads for indulgence and leniency: «since she persists so proudly, I would urge you to let the event run. It is after all only the homage of a dizzy mind.» [FRENCH VERSION FOLLOWS] Lettre autographe, datée du 25 Juin 1854, et signée de deux pages de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer, qu'il surnomme "mon cher Lyrique", dans laquelle il s'excuse d'avoir manqué un rendez-vous avec lui, lui avoue son impécuniosité et lui rend compte des efforts déployés par Léontine B., une intrigante qui finira par compromettre Philoxène Boyer en raison de ses dettes, pour assister à une fête à laquelle elle n'est pas conviée et qui en retire une certaine jalousie : "Vous présumez bien, mon cher Lyrique, qu'il a fallu hier quelque chose de grave pour que j'aie manqué ce rendez-vous. Voici ce que je vous aurais dit : 1 - mon argent n'est pas venu ; mais il viendra. / 2 - Léontine s'entête. Je suis persuadé que je me suis très bien acquitté de ma commission de confiance. Je suis revenu à la charge trois fois. Quand enfin j'ai pu lui expliquer soigneusement que cette fête était familiale, secrète, que Boyer lui-même était censé l'ignorer, - elle m'a répondu : Eh bien, ce n'est plus un secret puisque je le sais." Enfin, tout en reconnaissant à Léontine "un tour d'esprit très original" et bien que l'attitude de cette encombrante intrigante : "... vous cause de l'inquiétude et je le comprends...", Charles Baudelaire plaide pour l'indulgence et la clémence : "puisqu'elle s'entête si fièrement je vous engagerais à laisser courir l'évènement. Ce n'est après tout que l'hommage d'un esprit étourdi."
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à Narcisse Ancelle. "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"
30 mai 1865, 13,7x21,1cm, une page sur un feuillet.
Bookseller reference : 76795
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à Narcisse Ancelle. "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"
- 30 mai 1865, 13,7x21,1cm, une page sur un feuillet. - Lettre autographe signée de Charles Baudelaire adressée à Narcisse Ancelle, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi, trois infimes petits trous sans atteinte au texte. Cette lettre a été retranscrite dans les Oeuvres complètes volume 11 publiées en 1949 par L. Conard. Emouvante missive bruxelloise adressée au célèbre notaire familial devenu en 1844 le conseil judicaire de Charles chargé de gérer sa rente et ses dettes exponentielles. Une relation complexe s'établit entre le poète et son tuteur, mêlant nécessité et défiance, mais témoignant néanmoins d'un véritable respect mutuel entre les deux hommes. Cette correspondance, dépourvue de l'affectivité des lettres à sa mère ou des circonvolutions dans ses échanges avec les créanciers, constitue une des plus précieuses sources biographiques du poète. En effet, la dépendance financière de Baudelaire le contraint à une très grande transparence avec son tuteur et chacune de ses lettres à Ancelle résume admirablement ses pérégrinations. Ainsi, cette lettre évoque-t-elle le terrible enlisement du poète en Belgique et son retour sans cesse reporté à Paris: . Lorsqu'il écrit, Baudelaire est encore à Bruxelles à l'Hôtel du Grand Miroir, « 28 rue de la Montagne » (mais il ne faut pas écrire le nom de l'hôtel, sinon les lettres ne lui parviennent pas directement), où il se meurt d'ennui, de maladie et de rancur contre un pays dans lequel, innocemment, il croyait trouver la gloire. Cette annonce de départ imminent pour Paris, "Deux ou trois jours après votre réponse je partirai", fait écho à toutes les promesses similaires que le poète adresse depuis près d'un an à ces correspondants. Celle-ci sera avortée, comme toutes les autres car, comme il l'avoue à Ancelle un quelques mois plus tôt, Paris lui « fait une peur de chien ». Ce n'est qu'en août 1865 qu'il accomplira un ultime et court séjour en France avant son apoplexie fatale. Son retour, "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur" était pourtant motivé par une raison impérieuse : négocier avec un éditeur, grâce à l'intervention de Manet, la publication de son recueil de réflexions sur ses contemporains qu'il a déjà intitulé « mon cur mis à nu » et dont le manuscrit est en partie chez sa mère à Honfleur. Nouvel échec, l'uvre ne paraîtra qu'en 1897, 30 ans après la mort de Baudelaire. Mais c'est sans doute la référence aux « deux grands tableaux [qu'il veut] expédier à Honfleur », qui donne tout son sel à cette lettre. Baudelaire évoque en effet sa volonté de rapatrier des peintures de sa collection déposés chez divers prêteurs ou restaurateurs, et dont il avait déjà envoyé une liste à Ancelle quelques mois plus tôt. Parmi ceux-ci, quels sont ceux qu'il voulait ramener à sa mère ? Le portrait de son père, le Boilly, le Manet, un Constantin Guys ? Il n'est fait aucune mention dans les autres lettres de ce transport artistique et du « reste » auquel seront joints les tableaux. Cette volonté d'"expédier à Honfleur" ses biens précieux, témoigne pourtant du désir du poète affaibli de s'installer définitivement dans la « maison-bijou » de sa mère à Honfleur, ilot de sérénité dans lequel Baudelaire rêve d'une paisible retraite où tout ne serait à nouveau « qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Il y retournera en effet, paralysé et muet, mais pour une dernière année d'agonie après sa crise syphilitique. L'hôtel du Grand Miroir, quant à lui, restera sa dernière véritable demeure comme cela sera noté le mardi 3 avril 1866, sur le registre des entrants à la Clinique Saint-Jean : « Nom et prénoms : Baudelaire Charles. « Domicile : France et rue de la Montagne, 28. « Profession : homme de lettres. « Maladie : apoplexie. » Belle lettre à celui qui fut à la fois le persécuteur et le protecteur de Baudelaire. Il accompagna le poète jusqu'à sa mort, avant de devenir l'éxécuteur testamentaire de la famille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à sa mère : «Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans»
Biponti (Aux deux ponts) Vendredi 12 mai 1865, 13,2x20,8cm, 1 page sur un feuillet remplié.
Bookseller reference : 62589
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à sa mère : «Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.»
[Paris] 13 [juillet] 1858 (mal datée « juin »), 13,3x20,6cm, 2 pages sur un feuillet remplié.
Bookseller reference : 62164
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à sa mère : « Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans »
- [Bruxelles] Vendredi 12 mai 1865, 13,2x20,8cm, 1 page sur un feuillet remplié. - Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée à l'encre, adressée à sa mère. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans Charles Baudelaire, Dernières lettres inédites à sa mère en 1926. Ancienne collection Armand Godoy n° 197. Précieuse lettre de l'époque bruxelloise, exil volontaire du poète à la fin de sa vie. «?Il est douteux que j'habite quelque part à Paris. Je crois que j'habiterai surtout une voiture dans laquelle je ferai, si je peux, toutes mes courses en un ou deux jours.?» Angoissé par Paris - cité des vices et des créanciers - il appréhende cette brève visite. L'exil bruxellois est en effet synonyme d'échec pour le poète qui ne cesse, depuis son arrivée en Belgique, de repousser son retour en France. Pourtant, impatient de quitter le plat pays qu'il exècre, il raille ses autochtones?: «?On est lent ici.?» Le poète, comme jadis l'élève de dix-sept ans qui affirmait à sa mère qu'il allait se ressaisir, promet : «?Me voici en mesure d'accomplir tous mes plans. Je ne sais comment t'exprimer ma reconnaissance ; et je crois que la meilleure manière sera d'exécuter mes promesses.?» Littéralement obsédé par cette mère sacrée «?qui hante [son] cur et [son] esprit?», le «?fils reconnaissant?» s'estime incapable d'atteindre sa destinée poétique sans une attention maternelle exclusive. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à sa mère : « Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise. »
- [Paris] 13 [juillet] 1858 (mal datée « juin »), 13,3x20,6cm, 2 pages sur un feuillet remplié. - [Paris] 13 [July] 1858 (wrongly dated "June"), 13.3 x 20.6cm, 2 pages one folded leaf. Signed letter hand-written to his mother: "Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise," "You know, however, that my destiny is bad." Signed letter hand-written by Charles Baudelaire, written in paper pencil, addressed to his mother. Dry-stamped headed paper from the Grand Hôtel Voltaire, Faubourg Saint-Germain. Madame Aupick's address in Honfleur (Calvados) in the author's hand, as well as several postage stamps dated 13 and 14 July 1858. Some highlighting, crossing out and corrections by the author. Signs of a wax seal with Charles Baudelaire's initials in pencil, likely written by the author. A small section of paper from the second leaf has been removed, without affecting the text. This letter was published for the first time in the Revue de Paris on 15 September 1917. Former collection Armand Godoy, n° 102. Precious document, testimony of a decisive moment in the poet's life?: the reconcilliation with now widowed Aupick, this sacred mother "qui hante le cur et l'esprit de son fils," "who haunts the heart and spirit of her son." The victorious Baudelaire has overcome the obstacle that was his cumbersome step-father, whose death he had even wished for?: he is ready to resume his place next to his mother, from whom he often felt abandoned. After the death of her husband in April 1857, the latter invited her son to come and live with her in her "maison-joujou," "toy house" in Honfleur. This letter shows us a Baudelaire beset by complex feelings?: torn between his aspiration to a live perfectly together and his inexorable attraction to the spleen. For the "bas bohème," "low bohemian," (as the Goncourt call him), harassed by creditors, Honfleur and the exclusive attention of his mother, it is the promises of fulfilling his poetic destiny. It is in these terms that the poet shares this hope with his friends, Antoine Jaquotot in particular (who is also quoted at the end of this letter that we have to offer)?: "Je veux décidément mener cette vie de retraite que mène un de mes amis, [...] qui, par la vie commune qu'il entretient avec sa mère a trouvé un repos d'esprit suffisant pour accomplir récemment une fort belle uvre et devenir célèbre d'un seul coup." (20 février 1858) "I truly want to lead this life of retirement, led by one of my friends, [...] who, by living with his mother has found sufficient peace of mind to accomplish recently a very beautiful piece of work and become famous in one fell swoop." (20 February 1858) "Tu vas, dans peu de jours, recevoir le commencement de mon déménagement [...]. Ce seront d'abord des livres - tu les rangeras proprement dans la chambre que tu me destines. » "In a few days, you will receive the beginning of my move [...]. Firstly, this will be books - you will strictly put them in the room that you have assigned for me." With these books, he entrusts his mother with the task of making him a perfect place in which to be creative. However, on the edge of his promises and hopes for a life that is finally calm and serene, Baudelaire's attachment to his life as a cursed poet betrays him?: "Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise," "You know only too well that my destiny is bad." Beyond his "nouveaux embarras d'argent," "his new money predicament," it is now his work that keeps him in capital?: "Si mon premier morceau à la Revue contemporaine a été retardé, c'est uniquement parce que je l'ai voulu ; j'ai voulu revoir, relire, recommencer et corriger," "If my first piece for the Revue Contemporaine was delayed, it is only because I wanted it; I wanted to review, reread, restart and correct." The "premier morceau," "first piece," that Baudelaire writes of is non other than "De l'Idéal artificiel, le Haschisch," the first text in the forthcoming Paradis artificiels (1860), which will appear on
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire : «L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise.»
Biponti (Aux deux ponts) Dimanche matin 14 [août 1864], 13,4x20,6cm, 3 pages sur un feuillet remplié.
Bookseller reference : 59356
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire : « L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise. »
- [Bruxelles] Dimanche matin 14 [août 1864], 13,4x20,6cm, 3 pages sur un feuillet remplié. - Autograph letter signed addressed to his mother by a fading Baudelaire: "L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise" N. p. [Bruxelles] Sunday morning 14 [August 1864], 13,4 x 20,6 cm, 3 pages on a folded leave Autograph letter signed in black ink, addressed to his mother and dated "Sunday morning the 14th." A few underlinings, deletions and corrections by the author. Formerly in the collection of Armand Godoy, n°188. A fading Baudelaire: "The state of disgust in which I find myself makes everything seem even worse." Drawn by the promise of epic fame, Baudelaire went to Belgium in April 1864 for a few conferences and in the hope of a fruitful meeting with the publishers of Les Misérables, Lacroix and Verboeckhoven. The meeting didn't happen, the conferences were a failure and Baudelaire felt boundless resentment for "Poor Belgium". Nonetheless, despite numerous calls to return to France, the poet would spend the rest of his days in this much-castigated country, living the life of a melancholic bohemian. Aside from a few short stays in Paris, Baudelaire, floored by a stroke that left him paralyzed on one side, would only return to France on 29 June 1866 for a final year of silent agony in a sanatorium. Written barely a few months after his arrival in Brussels and his initial disappointments, this letter shows us all the principal elements of the mysterious and passionate hatred that would keep the poet definitively in Belgium. In his final years in France, exhausted by the trial of The Flowers of Evil, humiliated by the failure of his candidacy to the Académie Française, a literary orphan after the bankruptcy of Poulet-Malassis and disinherited as an author by the sale of his translation rights to Michel Lévy, Baudelaire was above all deeply moved by the inevitable decline of Jeanne Duval, his enduring love, while his passion for la Présidente had dried up, her poetic perfection not having withstood the prosaic experience of physical possession. Thus, on 24 April 1864, he decided to flee these "decomposing loves", of which he could keep only the "form and the divine essence." Belgium, so young as a country and seemingly born out of a Francophone Romantic revolution against the Dutch financial yoke, presented itself to the poet phantasmagorically as a place where his own modernity might be acknowledged. A blank page on which he wanted to stamp the power of his language while affirming his economic independence, Belgium was a mirror onto which Baudelaire projected his powerful ideal, but one that would send him tumbling even more violently into the spleen of his final disillusionment. Published in the Revue de Paris in November 1917, without the sensitive passage about his cold enemas, this emblematic letter evokes all of Baudelaire's work as poet, writer, artist and pamphleteer. The first such reference is via the reassuring, mentor-like figure of the publisher of The Flowers of Evil, Poulet-Malassis: "If I was not so far from him, I really think I'd end up paying so I could take my meals at his." This is followed by a specific reference to the "venal value" of his Aesthetic Curiosities: "all these articles that I so sadly wrote on painting and poetry" . Baudelaire then confides in his mother his hopes for his latest translations of Poe which, to his great frustration "are not getting published by L'Opinion, La Vie Parisienne, or in Le Monde illustré". He concludes with his Belgian Letters, which Jules Hetzel had just told him had been, after negotiations with Le Figaro, "received with great pleasure." Nonetheless, as Baudelaire literally underlined, they were "only to be published when I come back to France." His perennially imminent return to France is a leitmotiv of his Belgian correspondence: "Certainly, I think I'll go to Paris on Thursday." It is nonetheless always put off ("I'm putting off going
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée à Poulet-Malassis à propos de Sainte-Beuve : « voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller»
Honfleur 28 février 1859, 13,1x20,5cm, 3 pages sur un feuillet remplié.
Bookseller reference : 65117
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée à Poulet-Malassis à propos de Sainte-Beuve : « voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller »
- Honfleur 28 février 1859, 13,1x20,5cm, 3 pages sur un feuillet remplié. - Précieuse lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Auguste Poulet-Malassis, éditeur des Fleurs du Mal, datée du 28 février 1859 et écrite à Honfleur. 64 lignes à l'encre noire, quelques passages soulignés, présentée sous une chemise en demi-maroquin noir moderne. Baudelaire semble obsédé par «?l'affaire Sainte-Beuve/Babou?». Il s'agit d'une des innombrables querelles qui suivirent le procès des Fleurs du Mal, dans laquelle l'écrivain Hippolyte Babou accuse Sainte-Beuve de ne pas avoir pris la défense de Baudelaire lors du procès. Des passages de cette lettre furent cités par Marcel Proust dans son célèbre Contre Sainte-Beuve, déplorant la lâcheté de Sainte-Beuve dans l'affaire du procès des Fleurs du Mal et l'attachement immérité que Baudelaire portait à l'écrivain. Le poète écrit à son éditeur de Honfleur, où il s'est retiré depuis janvier auprès de sa mère, figure sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». La lettre est écrite huit jours après un autre rebondissement dans l'affaire du procès des Fleurs du mal. Baudelaire, en proie à des sentiments complexes, se confie à Malassis alors que le 20 janvier, son ami Hippolyte Babou avait attaqué Sainte-Beuve dans un article de La Revue française. Il l'accusait de ne pas avoir défendu Baudelaire lors du procès du recueil?: «?Il glorifiera Fanny [d'Ernest Feydeau], l'honnête homme, et gardera le silence sur Les Fleurs du Mal?» écrivit-il. Car malgré les prières de Baudelaire, Sainte-Beuve n'avait finalement jamais publié d'article défendant Les Fleurs du Mal. à la suite de cette attaque de Babou, Baudelaire reçut une «?lettre épouvantable?» de Sainte-Beuve?: «?Il paraît que le coup [...] avait frappé vivement [Sainte-Beuve]. Je dois lui rendre cette justice qu'il n'a pas cru que je puisse insinuer de telles choses à Babou?». Bien qu'indigné par de telles accusations, Sainte-Beuve n'en tint pas Baudelaire responsable. La virulence dont fait preuve Sainte Beuve étonne Baudelaire, qui déclare à Poulet-Malassis?: «?Décidément, voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller [...] Vous ne pouvez pas vous faire une idée de ce que c'est que la lettre de Sainte-Beuve. Il paraît que depuis douze ans il notait tous les signes de malveillance de Babou?». Baudelaire assiste, impuissant, à la querelle entre deux hommes estimés, et témoigne surtout de son attachement à Sainte-Beuve, qui est mis en danger par l'article de Babou?: «?Ou Babou a voulu m'être utile (ce qui implique un certain degré de stupidité), ou il a voulu me faire une niche ; ou il a voulu, sans s'inquiéter de mes intérêts, poursuivre une rancune mystérieuse?». Baudelaire vouait en effet une admiration sans bornes à «?l'oncle Beuve?», sénateur, académicien et maître incontesté de la critique, dont l'avis faisait loi dans les cénacles littéraires parisiens. Il guettait depuis des années un encouragement officiel de Sainte-Beuve, qui aurait conforté sa carrière chancelante, entachée par le scandale des Fleurs du Mal. Le poète se trouve donc tiraillé entre sa vénération pour Sainte-Beuve et son amitié de longue date pour Hippolyte Babou - qui, selon la légende, lui aurait suggéré le titre Les Fleurs du Mal. Il confie son désarroi à Poulet-Malassis?: «?Ce qu'il y avait de dangereux pour moi là-dedans, c'est que Babou avait l'air de me défendre contre quelqu'un qui m'a rendu une foule de services?». On peut se demander à quels services Baudelaire pouvait faire référence, sachant que Sainte-Beuve fit en somme assez peu pour sa carrière. Cette lettre fut citée dans le Contre Sainte-Beuve, célèbre et terrible réquisitoire de Marcel Proust publié à titre posthume en 1954. Proust y accuse Sainte-Beuve de méconnaître l'incontestable génie poétique de Baudelaire, et souligne sa lâcheté durant le procès des Fleurs du Mal. En effet, afin de protéger ses fonctions sénatoriales, Sainte-Beuve n'avait rien écrit en faveur de Baude
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BAUDELAIRE Charles
Oeuvres complètes enrichies d'une lettre autographe : Les Fleurs du Mal - Curiosités esthétiques - L'art romantique - Petits Poèmes en prose - Histoires extraordinaires - Nouvelles Histoires extraordinaires - Aventures d'Arthur Gordon Pym. Eurêka
Michel Lévy frères, Paris 1868-1870, 11x18cm, 7 volumes reliés et une lettre montée sur onglet.
Bookseller reference : 79508
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BAUDELAIRE Charles & HUGO Victor
Théophile Gautier. Notice littéraire précédée d'une lettre de Victor Hugo
Poulet-Malassis et de Broise, Paris 1859, 11,5x18cm, relié.
Bookseller reference : 68622
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BAUDELAIRE Charles - VAN DONGEN Kees
LES FLEURS DU MAL. Illustrations de Kees VAN DONGEN. Signature autographe de Kees VAN DONGEN.
Pierre De Tartas Paris 1966-1968 In-folio ( 400 X 300 mm ), en feuilles sous couverture imprimée rempliée et étui-boîte de toile bordeaux. Préface de Jean-Paul SARTRE. 15 gravures originales de Kees VAN DONGEN ( 2 eaux-fortes et aquatintes à double-page, 13 eaux-fortes dont 10 in-texte et 3 hors-texte à pleine page ). Elégante publication tirée à 270 exemplaires numérotés, celui-ci 1 des 177 exemplaires sur vélin d'Arches comportant l'état définitif des illustrations. ( N°136 ). Signatures de Kees VAN DONGEN et de Pierre DE TARTAS sur le faux-titre. Dos de l'étui-boîte insolé, bel exemplaire.Roger Michel a composé ces poèmes en Bodoni de corps 30 des Fonderies Nébiolo et a procédé à l'impression de ceux-ci. Tandis que le tirage sur presses à bras des gravures sur cuivre a été confié aux ateliers Crommelynck. Ce livre a été conçu et réalisé par Pierre de Tartas au Centre Artistique et Culturel du Moulin de Vauboyen à Bièvres dans l'Essonne.
Bookseller reference : 89544
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BAUDELAIRE Charles.
L'Art Romantique.
Paris, Michel Lévy Frères, Librairie Nouvelle, 1885( la couverture porte 1891) ; grand in-18° broché, couverture jaune imprimée en noir; ( 4), 442pp.Petite étiquette de classement au 1er plat, ex -libris manuscrit au 1er plat et au titre.Petite rongeure en marge du 2ème plat de la couverture et des 5 derniers feuillets sans aucune atteinte au texte, pale trace de mouillure dans la marge supérieure des premiers feuillets
Bookseller reference : c6556
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BAUDELAIRE Charles; SAINTE-BEUVE; MUSSET Alfred de; MOUQUET Jules (intr. et notes):
Vers latins avec trois poèmes en fac-simile suivis de compositions latines de Sainte-Beuve et Alfred de Musset.
Paris, Mercure de France, 1933. Petit in-8 broché de 155-[4] pages, couverture imprimée. Petite tache au premier plat se reportant au contreplat et sur la première garde.
Bookseller reference : 7556
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Baudelaire, Charles, French artist (1889-1963).
Autograph letter signed. No place, 15. II. [1865].
12mo. 1 p. To Louis Marcelin, artistic director of La Vie parisienne: "Cher Monsieur, Un extrême besoin d'argent me servira d'excuse auprès de vous si je vous reprends les habitations imaginaires, et si je vous prie de les remettre à Julien Lemer qui en fera ce qu'il voudra. - En vérité je n'ai pas de chance auprès de vous. J'espère que je me dédommagerai chez vous par un paquet de poèmes en proses. J'en ai bien une trentaine sur ma table mais ce sont des horreurs et des monstruosités qui feraient avorter vos lectrices enceintes [...]".
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Baudelaire, Charles, French poet (1821-1867).
Autograph letter signed "Carlos". [Lyon], 23. XI. 1833.
4to. 3 pp. on bifolium. With autograph address. In French. Beautiful juvenile letter to his half-brother Alphonse, thanking him for a "beautiful edition of Juvenal" and promising to study so as to achieve good grades. Baudelaire, then a 12-year-old schoolboy at the Collège Royal de Lyon, had received gifts and awards for his good performance, although he must "shamefully admit" that he "obtained these advantages without much effort". Therefore, he promises to improve: "this year I want to cram heavily so that if I do not succeed, I shall have nothing for which to blame myself". He describes the excitement of receiving the awards and gifts that motivated him: "It is really nice to hear your name proclaimed for an award, to which you add this sentence 7 times nominated! Nominated in all subjects! And then it's your mother or father who crowns you! [...] With these prizes, one accumulates book after book, and then the gifts of the parents and then those of the brother too. Because they are beautiful". Finally, he explains with the help of three sketches the gift of a phenakistiscope that he had received from his stepfather Jacques Aupick: "This word is as strange as the invention. [...] It is a cardboard box in which there is a small mirror that is placed on a table between two candles. There is also a handle to which a cardboard circle with small holes all around is adapted. On top of it we add another cardboard drawing, the drawing turned towards the mirror. Then one makes turn, and one looks by the small holes in the mirror where one sees very pretty drawings". The phenakistiscope was the first widespread animation device that created a fluent illusion of motion. It was invented in 1832, only one year before the young Charles Baudelaire received this novelty from his stepfather. - A fascinating letter that provides a valuable insight into Baudelaire's childhood. Good grades without much effort is a fitting summary of his school career. While his high intelligence and intellectual precociousness were obvious, he was also erratic in his studies and was often scolded for idleness. - Traces of folds. With a tear from breaking the seal and minor tears to the folds but no text loss. Some browning and somewhat creased overall. Published in: Correspondance (Pléiade), vol. I, p. 21; Exposition Baudelaire, Petit Palais 1968 (no. 37).
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Baudelaire, Charles, French poet (1821-1867).
Autograph letter signed ("Ch. Baudelaire"). [Paris], 29. IX. 1858.
8vo. 2 pp. on bifolium. With autograph address. To the journalist and editor Paul Mantz (1821-95), apologizing for a further delay in the completion of his famous article on Théophile Gautier for "L'Artiste". Baudelaire cites obligations for "La Revue Contemporaine" as the cause but promises to finish immediately afterwards. He hopes that the article will be "good enough" for Mantz and Gautier, himself an editor at "L'Artiste", to excuse "such tardiness". In closing, Baudelaire announces that he is keen to write a review of Charles Asselineau’s "La double vie" as soon as the Gautier article is done: "Il faut que vous m'excusiez une fois, une seule fois encore. Je suis repris par la Revue Contemporaine pour 5 jours et l'article Gautier n'est qu'à moitié chemin. Je ne pourrai donc m'y remettre que mardi, et la journée de mardi suffira pour le finir. Il y a encore du caricaturisme à l'imprimerie, et c’est même la partie la plus ennuyante; croyez que je suis très honteux, mais j’espère que l’article sera assez bien fait pour que Théophile et vous me pardonniez tant d’inexactitude. Je tiens vivement à me charger du livre d'Asselineau (la Double vie). L’article sera fait le lendemain du Gautier [...]". - Baudelaire’s article on Théophile Gautier ultimately appeared on 13 March 1859, whereas the review of "La double vie" appeared as early as 9 January 1859, both in "L'Artiste". Later in 1859, the Gautier article would appear as a monograph with a congratulatory letter by Victor Hugo to Baudelaire serving as its preface. Charles Asselineau (1820-74) was one Baudelaire's closest friends and had supported the first publication of "Les Fleurs du Mal" in 1857. He also wrote the first biography of Baudelaire, published in 1869. - Traces of folds. A tear from breaking the seal; insignificant tears and some browning.
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Baudelaire, Charles, French poet (1821-1867).
Autograph letter signed ("Ch. Baudelaire"). [Paris], 18. VIII. 1862.
8vo. 3 pp. on bifolium. In French. Important letter to Arsène Houssaye, desperately requesting an advance on articles or a loan, as he is facing eviction, and offering valuable hints at his current work, which mostly remained unpublished during Baudelaire's lifetime: "If you do not come to my rescue today, I will find myself today even without lodging, and in a situation in which I will no longer have the necessary rest to work a little. I always hoped that La Presse would begin [to print] my Variétés [a section of his diary] and would slowly continue week by week or fortnight by fortnight. It is, I assure you, with deep regret that I address myself to your purse but to whom do I address myself at this moment? No one is in Paris. It will be, if you wish, an advance, which you will repay, or a loan; for if I consider the work finished, I know someone who will advance me the whole amount. The sum I need is too great for me to have any right to ask you for it, but 250 fr., which probably represents two large Variétés-articles that you have, might allow me to put off my man for a few days. Permit me, I beg you, to insist vigorously, as on a serious matter, and not to speak of recognition. It is the fashion of those who forget" (transl.). In a long postscript, Baudelaire mentions his "Petits Poèmes en prose", better known under the later title "Le Spleen de Paris", his posthumously published diatribe "L'esprit et le style de M. Villemain", ideas for new titles that feature in his diaries and the autobiographical fragment "Mon cœur mis à nu" and he announces to visit Houssaye: "It is not surprising that I torment you to try [to have] a work of mine in La Presse. I have many other things in my mind than the Poèmes and Villemain. Everything could be broken up. I found two new titles: Fusées et Suggestions / Soixante Six Suggestions. I did not know until yesterday that I would be obliged to assail you in this way; do all you can, not to get me out of trouble but to help me lengthen the belt. I still have a little bit of copy with me but I would have liked to extend it. I will go and see you today". - Baudelaire's plea was successful, as Arsène Houssaye published some of the "Petits Poèmes" in La Presse on 26 August, 27 August, and 24 September 1862. - With several small tears and one larger tear due to ink corrosion affecting the text. Somewhat brittle.
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Baudelaire, Charles, French writer (1821-1867).
Autograph letter signed ("C. B."). No place, [1861].
8vo. 1 page on bifoium. In French, to his publisher Eugène de Broise, advertising the second edition of "Les Fleurs du Mal": "Note for Mr. De Broise, to be given to Mr. Arsène Houssaye, at the same time as the authorization to print the portrait of Bracquemond. 'The portrait of Charles Baudelaire that we offer to our subscribers, drawn and engraved by Mr. Bracquemond, decorates the second edition of the Flowers of Evil, which has just appeared in the bookshop Malassis and De Broise, increased by thirty five new poems'. Moreover, one must remember that the portrait is not accompanied by the name, and that if it is useless for the volume, it is indispensable for the newspaper". He adds: "Mr. Arsène Houssaye will arrange the advertisement as he sees fit" (transl.). - Somewhat browned and spotty; small tear to one corner (not touching text).
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Baudelaire, Charles, French writer (1821-1867).
Autograph letter signed ("Ch. Baudelaire"). [Bruxelles, 2 June 1864].
Small 4to. 1 page on bifolium. To the writer Noël Parfait, then editor Michel Lévy's, about his work on the translation of Edgar Allan Poe's "Tales of the Grotesque and Arabesque" and "The Mystery of Marie Rogêt", which Baudelaire considered "un chef-d'oeuvre, une merveille" (Letters): "Mille remerciements! vous me tirez d'angoisse. Toutes les fois que je croirai pouvoir me dispenser de lire une 2e épreuve, j'écrirai sur l'épreuve: M. Parfait relira et donnera le bon à tirer. J'ai reçu d'Honfleur ma grosse édition. J'ai un bon texte sous les yeux. Quand Marie Roget sera tirée, n'oubliez pas de transmettre les bonnes feuilles à Pauchet, secrétaire de l'Opinion nationale, qui m'a payé le manuscrit et à qui je l'ai repris. - Prière à lui de publier au plus vite. Ce sera une excellente annonce pour le livre. Hier soir pour me soulager du tintouin Marie Roget, je me suis livré à l'ale et au porto, et dans cet état, j'ai écrit à Michel une lettre un peu vive. S'il est offensé, demandez-lui pardon pour moi!" (transl.: "A thousand thanks! You've saved me from anguish. Whenever I think I can dispense with reading a second proof, I will write on the proof: Mr. Parfait will reread it and give me the right one to print. I received my big edition from Honfleur. I have a good text in front of me. When Marie Roget is printed, don't forget to send the right sheets to Pauchet, Secretary of National Opinion, who paid me for the manuscript and from whom I took it back. - Please ask him to publish as soon as possible. It will be an excellent announcement for the book. Last night, to relieve myself of the tintouin Marie Roget, I gave myself over to ale and port, and in this state, I wrote a rather lively letter to Michel [Lévy]. If he is offended, ask him to forgive me"). - Some paper flaws from ink corrosion.
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BAUDELAIRE]. ROYERE (Jean).
Poèmes d'amour de Baudelaire, le génie mystique.
Albin Michel 1927 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée, non rogné, 253 pp. Edition originale ornée d'un portrait-frontispice et de 11 planches hors texte (dont une dépliante). Un des 110 exemplaires numérotés sur vélin pur fil (seul papier après 40 Hollande), celui-ci enrichi d'un superbe envoi de Jean Royère en latin (couvrant toute la page). L'identité du dédicataire reste un mystère : "cher ami, je n'écris plus en latin que pour vous". En très belle condition.
Bookseller reference : 83754
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BAUDELAIRE]. ROYERE (Jean).
Poèmes d'amour de Baudelaire, le génie mystique.
Albin Michel 1927 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée, non rogné, 253 pp. Edition originale ornée d'un portrait-frontispice et de 11 planches hors texte (dont une dépliante). Un des 110 exemplaires numérotés sur vélin pur fil (seul papier après 40 Hollande), celui-ci enrichi d'un superbe envoi de Jean Royère en latin (couvrant toute la page). L'identité du dédicataire reste un mystère : "cher ami, je n'écris plus en latin que pour vous". En très belle condition.
Bookseller reference : 83754
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BAUDENET Xavier.
Notice sur la famille de Vezon.
1894 Auxerre, 1894; brochure in-8° couverture bleue imprimée en noir; pp. 289-308; 1 planche de 2 blasons hors texte. Extrait du Bulletin de la Société des Sciences de l'Yonne , 2ème semetre 1893.
Bookseller reference : 9393
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Baudert, Friedrich, Publizist und SPD-Politiker (1860-1942).
Ms. Sentenz mit eigenh. U. Weimar, o. D.
1 S. Folio (223:282 mm). Albumblatt mit gedruckter Bordüre und gedr. Fußzeile "Beitrag zum Selbstschriftenalbum 'Deutschlands Zukunft'", aufgezogen auf einen Bogen Pergamentpapier (ca. 330:344 mm). In Gedichtform zu sechs Zeilen: "Der Erde Glück, der Sonne Pracht, / Des Geistes Licht, des Wissens Macht, / Dem ganzen Volke sei's gegeben. / Wenn alles sich das hat erfüllt, / Der Menschheit Sehnen ist gestillt, / Dann erst wird Deutschland glücklich leben! [...]". Geschrieben als Beitrag für die von Friedrich Koslowsky im Berliner Eigenbrödler-Verlag herausgegebene Faksimile-Anthologie "Deutschlands Köpfe der Gegenwart über Deutschlands Zukunft" (1928). Koslowsky 99.
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BAUDET, Jean
Aquarelle signée sur carte avec voeux manuscrits de Jean Baudet
Carte datée de décembre 1980, format 21,5 x 16 cm, avec texte manuscrit : "Cher Monsieur, Je vous remercie et suis très touché de vos voeux. A mon tour, je vous adresse, pour vous, et ceux qui vous sont chers, les miens les plus chaleureux. En espérant que 1981 nous permettra de vous réunir".
Bookseller reference : 57544
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BAUDET, Jean
Aquarelle signée sur carte avec voeux manuscrits de Jean Baudet
Carte datée de décembre 1980, format 21,5 x 16 cm, avec texte manuscrit : "Cher Monsieur, Je vous remercie et suis très touché de vos voeux. A mon tour, je vous adresse, pour vous, et ceux qui vous sont chers, les miens les plus chaleureux. En espérant que 1981 nous permettra de vous réunir". Peintre français de l'école de Paris, Jean Baudet (1914-1989) obtint le prix Puvis de Chavanne en 1981 Français
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BAUDIN Pierre
La vérité sur l'Arménie par un témoin oculaire
P.B. d'Allauch, Paris 1895, 14,5x22,5cm, broché.
Bookseller reference : 66796
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BAUDINAT Charles
Le petit homme et le grand journal
Julliard, Paris 1973, 10,5x21cm, broché.
Bookseller reference : 80838
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Baudissin, Adalbert Heinrich Graf von (1820 Hovedgaard - 1870 Wiesbaden)
Schriftsteller.-
Eh. Brief m.U., o.O. 1 Feb. 1867.-. 8°. 4 SS. Etw. gebräunt, Einriß im Falz.
Bookseller reference : 204
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Baudissin, Adalbert Heinrich Graf von (1820 Hovedgaard - 1870 Wiesbaden)
Schriftsteller.-
Eh. Brief m.U., Altona 15. Oktober 1861.-. 8°. 1 1/2 SS. (Doppelblatt).
Bookseller reference : 188
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Baudissin, Eva von, Schriftstellerin (1869-1943)
Eigenh.Briefkarte mit U.
o.J. München, 16. IV. (um 1930), 8°. 2 Seiten.
Bookseller reference : 59734
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Baudissin, Ulrich von, Schriftsteller und Maler (1816-1893).
Gedr. Formular, eigenh. ausgefüllt und eigenh. Brief mit U. O. O. u. D., [nach 1871].
1 S. 8vo. An einen namentlich nicht genannten Adressaten: "Das Brieflein wegen Storkloffs & Binzers habe ich nicht erhalten. Die von Ihnen aufgezeichneten biographischen Notizen sind ganz richtig. Da ich aber von meiner Frau geschieden bin, und mein Sohn im Kriege gefallen ist, braucht wohl von meiner Heirath überhaupt nicht die Rede zu sein. Werden Werke aufgeführt, so bitte ich, meinen Vater als den Verfasser einer philosophischen Schrift, betitelt 'Die Natur im Geiste' zu nennen; sie ist mehr werth als Alles, was seine lieben Söhne geschrieben haben. Mein Bruder Adalbert starb im Frühjahr 71 in Wiesbaden [...]". - Neben dem Formular eh. biographische Informationen.
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Baudissin, Wolf Graf von, Schriftsteller (1789-1878).
Eigenh. Brief mit U. Dresden, 4. XII. 1876.
4 SS. 8vo. An den Schauspieler Josef Lewinski (1835-1907): "Es ist eine starke Zumuthung die ich an Ihr zwar gewiß vortreffliches Gedächtniß richte, wenn ich voraussetze dass Sie sich meiner noch entsinnen: ich kann aber der Versuchung nicht widerstehen Ihnen zu erzählen, wie wohlthuend ich vor einigen Tagen an Sie erinnert worden bin, und würde mich sehr glücklich schätzen, wenn meine Mittheilung Ihnen gleichfalls nicht unwillkommen wäre. Ich hatte meinen kleinen Kreisen, zu welchem Frau Marie Seebach, Herr von Heidler, Gesandschafts-Secretär der österreichischen Legation und einige Herren gehörten die vor Kurzem in Wien gewesen waren, eine eben fertig gewordene Übersetzung von Coppée's Luthier de Crémone vorgelesen und nach deren Beendigung geäußert ich wolle sie der hiesigen Theater Intendanz zur Aufführung vorschlagen. Da rief Frau Seebach, und alle genannten stimmten ihr bei: Lieber doch in Wien! Herr Lewinski würde den Filippo geben, wie kein anderer in Deutschland! Hier in Dresden ist keiner der die Rolle übernehmen könnte […]. Ich weiß das das Stück seinen Erfolg auf dem theatre francais ganz vorzüglich dem vortrefflichen Spiel des Schauspielers Coquelin verdankt, und weiß noch gewisser, dass Sie es eben so zur Geltung bringen würden, wie Jener […]". - Das Stück des französischen Schriftstellers François Edouard Joachim Coppée (1842-1908) war im selben Jahr erschienen; die erwähnte Übersetzung von Wolf Graf Baudissin erschien im Jahr darauf unter dem Titel "Der Geigenmacher von Cremona".
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Baudit, Amédée, Landschaftsmaler (1825-1890).
Eigenh. Brief mit U. [Paris, Februar 1863].
1½ SS. auf Doppelblatt. 8vo. In französischer Sprache an einen Freund mit Dank für dessen Angebot, dass er aufgrund seiner finanziellen Situation schweren Herzens ablehnen müsse, und mit Grüßen an dessen Familie sowie einer Einladung zum gemeinsamen Frühstück am folgenden Tag: "Mille remerciements mon cher ami pour votre proposition, mais en vérité ce serait une folie de ma part de me passer une aussi belle fantaisie, quelque betante que soit l'occasion. J'ai déjà fait plus de dépenses qu'un homme raisonnable n'en doit faire. Il est temps que je mette un frein à mes caprices! Et pourtant ... si ... mais ... encore ... non! decidément Non! Mille choses aimables à votre aimable compagne & à votre petite famille. Pourquoi ne viendriez vous pas dejeuner demain matin avec moi? [...]".
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BAUDOIN Louis.-
Histoire générale de La Seyne-sur-Mer et de son Port depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle.-Précédé d'un abrégé historique des annales de l'ancienne métropole de Six-Fours des temps ligures au XVIIe siècle.
1965 (La Seyne. L'Auteur). 1965. Edition originale. Fort in-8 (165 x 251 x 64mm) broché, couverture bleutée imprimée en bleu, 908, (6) pages, 24 planches hors texte,bon exemplaire. Edition originale tirée à 1000 exemplaires sur Bouffant Véga, celui-ci n°47, un des 100 numérotés. Bel envoi de l'auteur.Bon état.
Bookseller reference : 24007
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BAUDOIN Louis.-
Ma Vie: Journal Intime.-
Recueil de souvenirs. La Seyne. L'Auteur. 1972. Gd in-8 br.160pp. Portrait de l'auteur en frontispice.
Bookseller reference : ORD-851
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Baudon de Mony, Adolphe Charles Louis, franz. Philanthrop (1819-1888)
Eigenh. Brief m. Unterschrift.
Paris, 7. X. 1879. 1 S., 8°.
Bookseller reference : 41233
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Baudrillard Jean 1929 2007 philosophe
Lettre autographe sign�e � l'�crivain Christian Maurel
Lettre. Tr�s bon. Couverture souple. Ed. originale. Slnd ca 1975 . 1 p. in-8 10 lignes. Il a re�u le texte de Christian Maurel avant de partir trois mois aux Etats-Unis. Il lui donne son num�ro de t�l�phone et lui demande de le rappeler pour en discuter. Les autographes de Jean Baudrillard sont rares. Petite d�chirure 2 cm sans manque au pli de la lettre. Paperback
Bookseller reference : 2592
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BAUDRILLARD (Jean).
L'Échange impossible.
Paris Galilée, coll. "L'espace critique" 1999 1 vol. Broché in-8, broché, couverture à rabats, 189 pp. Édition originale avec un envoi autographe signé de l'auteur à Maurice Nadeau. En excellent état.
Bookseller reference : 43929
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BAUDRILLARD (Jean).
L'Échange impossible.
Paris Galilée, coll. "L'espace critique" 1999 1 vol. Broché in-8, broché, couverture à rabats, 189 pp. Édition originale avec un envoi autographe signé de l'auteur à Maurice Nadeau. En excellent état.
Bookseller reference : 43929
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BAUDRILLARD Jean
Amérique
Grasset, Paris 1986, 15x24cm, broché.
Bookseller reference : 85986
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BAUDRILLARD Jean
Ecran total
Galilée, Paris 1997, 15x24cm, broché.
Bookseller reference : 65692
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BAUDRILLARD Jean
Le crime parfait
Galilée, Paris 1995, 13,5x21,5cm, broché.
Bookseller reference : 83109
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BAUDRILLARD Jean
Les stratégies fatales
Grasset, Paris 1983, 13,5x20,5cm, broché.
Bookseller reference : 85985
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BAUDRILLART Alfred - (Paris 1859 - 1942) - Ecrivain et Cardinal français
Carte de visite autographe - le 31 janvier 1899 -
Carte format 5,5 x 9,5 cm - bon état -
Bookseller reference : GF21582
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BAUDRILLART André (Monseigneur - Cardinal)
MOEURS PAIENNES, MOEURS CHRETIENNES
1929 2 volumes, reliure demi chagrin rouge in-octavo, dos 5 nerfs - titre frappé or, tête jaspée, autographe manuscrit sur la page de titre, 235 + 302 pages, 1929 Paris Librairie Bloud et Gay,
Bookseller reference : 2800
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