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Number of results : 55,476 (1110 Page(s))

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‎(SIMENON Georges) RENE-BAZIN Louis‎

‎Les coteaux de Saint-Saturnin‎

‎Editions La douzaine, Paris 1964, 11,5x18cm, broché.‎

‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi de l'auteur à Georges Simenon, bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 7169

‎(SIMENON Georges) BLUM S.‎

‎Ne savoir rien‎

‎Julliard, Paris 1970, 13,5x20,5cm, relié.‎

‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands paiers. Déférent envoi de l'auteur à Georges Simenon. Bel exemplaire, jaquette manquante. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 7151

‎(SIMENON Georges) SCONA Wanda‎

‎Poésie‎

‎Editore Gabrieli, Roma 1973, 16x21,5cm, reliure de l'éditeur.‎

‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Reliure de l'éditeur en plein cartonage moiré violet, dos lisse. Exemplaire tendant à se dérelier et complet de sa jaquette dont le deuxième plat comporte des manques et des taches. Admiratif envoi autographe signé, en français, de Wanda Scona à Georges Simenon. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 70171

‎(SIMENON Georges) PRINCE S.‎

‎Sacha Guitry hors sa légende‎

‎Presses de la Cité, Paris 1959, 13,5x21,5cm, relié.‎

‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Bel envoi pleine page de l'auteur à Georges Simenon. Bel exemplaire, jaquette manquante. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 7170

‎(SIGNAC Paul) AJALBERT Jean‎

‎Sur les talus‎

‎Léon Vanier, Paris 1887, 15x23cm, relié.‎

‎Edition originale imprimée à 51 exemplaires numérotés et paraphés par l'auteur sur Whatman. Reliure à la bradel en plein papier, dos lisse, pièce de titre de maroquin noir, couvertures conservées, reliure pastiche moderne signée de Boichot. Ouvrage illustré, en frontispice, d'une lithographie originale de Paul Signac. Piqûres sur les plats, quelques rousseurs. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 21409

‎(SIMENON Georges) GAUTIER Jean-Jacques‎

‎Un homme fait...‎

‎Grasset, Paris 1965, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant. Agréable exemplaire malgré une petite tache affectant le deuxième plat de couverture. Bel envoi autographe signé de Jean-Jacques Gautier à Georges Simenon et à sa femme : "...avec l'admiration très affectueuses et les pensées fidèles d'un vieil ami qui ne les voit pas assez à son gré." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 75035

‎(SOREL Georges) ASCOLI M.‎

‎Georges Sorel‎

‎P.Delasalle, Paris 1921, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale, il n'a pas été tiré de grands papiers. Avant-propos de E. Berth, bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 7826

‎(SOULARY Joséphin) HIPP G.‎

‎Joséphin Soulary‎

‎Vve Remondet-Aubin, Aix 1876, 14x22,5cm, broché.‎

‎Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part de 'L'almanach du sonnet'. Envoi autographe signé de l'auteur. Rare et agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 13313

‎(SOUPAULT Philippe) KRAKOWSKI Edouard‎

‎Trois destins tragiques : Slowacki, Krasinski, Norwid‎

‎Firmin-Didot, Paris 1931, 14x19,5cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant. Précieux envoi d'Edouard Krakowski à Philippe Soupault. A propos des poètes du Printemps des peuples en Pologne, iconographie. Deux petits manques en tête et en pied du dos, légères déchirures marginales sur les plats. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 24281

‎(STENDHAL ) DEL LITTO V.‎

‎Album Stendhal‎

‎Gallimard, Paris 1966, 10,5x17,5cm, reliure de l'éditeur.‎

‎Edition originale parue dans la bibliothèque de La Pléiade. Reliure éditeur en plein mouton grainé marron, dos lisse orné de filets dorés, agréable exemplaire complet de son rhodoïd. Iconographie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 46220

‎(STENDHAL ) DEL LITTO V.‎

‎Album Stendhal‎

‎Gallimard, Paris 1966, 10,5x17,5cm, reliure de l'éditeur.‎

‎Edition originale parue dans la bibliothèque de La Pléiade. Reliure éditeur en plein mouton grainé marron, tête orange, dos lisse orné de filets dorés. Agréable exemplaire complet de son rhodoïd. Riche iconographie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 80460

‎(STEVENSON Robert Louis) GRAPPE Georges‎

‎R.L. Stevenson, l'homme et l'oeuvre‎

‎E. Sansot & Cie, Paris 1904, 12,5x19cm, broché.‎

‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 15328

‎(STENDHAL ) DEDEYAN C.‎

‎Stendhal chroniqueur‎

‎Didier, Paris 1962, 15x23,5cm, broché.‎

‎Edition originale. Ex-dono sur la page de garde, agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 11754

‎(STENDHAL ) DENIER André‎

‎Stendhal et les médecins‎

‎In Albums du Crocodile, Paris Novembre-Décembre 1958, 16,5x25,5cm, agrafé.‎

‎Edition originale non mise dans le commerce et imprimée à petit nombre. Une petite déchirure sans gravité en tête du dos. Iconographie, agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 12296

‎(STENDHAL ) MARTINEAU Henri‎

‎Stendhal méconnu‎

‎Les terrasses de Lourmarin, Lourmarin 1935, 11,5x19cm, broché.‎

‎Edition originale, un des 300 ex numérotés sur vélin. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 20144

‎(STRAVINSKY Igor) SIOHAN Robert‎

‎Stravinsky‎

‎Seuil, Paris 1959, 12x18cm, broché.‎

‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi de l'auteur. Iconographie, agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 32556

‎(SUPERVIELLE Jules) GONZALEZ VILLEGAS Maruja‎

‎Amor callado‎

‎Chez l'auteur, Montivideo 1955, 11x18cm, agrafé.‎

‎Edition originale imprimée à 500 ex numérotés. Envoi autographe signé de l'auteur à Jules Supervielle, une reproduction de photographie de l'auteur a été encollée au dessus de l'envoi. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 17362

‎(SUE Eugène) BORY Jean-Louis‎

‎Eugène Süe‎

‎Mercure de France, Paris 1963, 14x21cm, broché.‎

‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 31452

‎(SUREDA André) COLLECTIF‎

‎L'action africaine N°26 de la 3ème année‎

‎L'action africaine, Paris Février 1914, 23,5x28,5cm, broché.‎

‎Edition originale de cette revue consacrée au Maghreb. Contributions littéraires de Camille Mauclair "La Kasbah vue par Suréda", André Suréda, Jean Vignaud... Contributions picturales de André Suréda avec 10 lithographies originales en reproduction. Rare et agréable exemplaire malgré d'infimes déchirures marginales sans manque sur les plats. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 23728

‎(SUPERVIELLE Jules) MOGIN Jean‎

‎La vigne amère‎

‎La maison du poète, Bruxelles s.d., 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant. Bel envoi de l'auteur à Jules Supervielle. Dos passé, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 19233

‎(SUPERVIELLE Jules) MOGIN Jean‎

‎La vigne amère‎

‎La maison du poète, Bruxelles s.d., 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant. Dos passé, sinon agréable exemplaire. Envoi autographe signé de Jean Mogin à Jules Supervielle. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 69937

‎(SUPERVIELLE Jules) HERTZ Henri‎

‎Le jeu du paradis‎

‎Nrf, Paris 1927, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale, un des ex du service de presse. Envoi de l'auteur à Jules Supervielle et à sa femme. Un léger accroc sur le dos. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 20748

‎(SURVILLE Clotilde de) MACE A.‎

‎Les poésies de Clotilde de Surville, étude nouvelles suivies de documents inédits‎

‎Prudhomme & lib. du Dauphiné, Grenoble 1870, 14x22cm, broché.‎

‎Edition originale. Envoi de l'auteur. Un manque angulaire sur la page de garde, petites taches sans gravité sur le deuxième plat. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 14085

‎(SULLY PRUDHOMME )‎

‎Revue des poètes N°11 de la première année‎

‎La revue des poètes, Paris Avril 1899, 14x23cm, agrafé.‎

‎Edition originale de cette revue fondée par Ernest Prévost. Contributions de E. des Essarts, G. la Batie, H. Chantavoine, E. Prévost... Numéro agrementé d'une biographie de J. Aicard et illustré d'un portrait de ce dernier. Dos passé, agréable exemplaire de ce numéro en partie consacré à Sully-Prudhomme. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 21860

‎(SUPERVIELLE Jules) BOULTON Marjorie‎

‎The anatomy of prose‎

‎Routledge & P. Kegan, London 1954, 12,5x19cm, relié.‎

‎Edition originale. Reliure de l'éditeur en pleine toile bordeaux, dos lisse,exemplaire complet de sa jaquette. Envoi autographe signé et daté, en français, de Marjorie Boulton à Jules Supervielle : "... au cher archipoeta Jules Supervielle..." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 69934

‎(SWIFT Jonathan) FREDERIX Pierre‎

‎Swift le véritable Gulliver‎

‎Hachette, Paris 1964, 13,5x21,5cm, broché.‎

‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Couverture illustrée. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 31505

‎(TAILHADE Laurent) ROBBE Manuel‎

‎"Menuet d'automne" - Lithographie originale sur Japon - L'Estampe Moderne‎

‎Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Août) 1898, sujet : 24x33cm, planche : 40,8x55cm, une feuille et une serpente.‎

‎Rare lithographie originale, exécutée par Manuel Robbe pour L'Estampe Moderne, série numéro 16 publiée en août 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Japon à grandes marges, papier vélin contrecollé sur Japon, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, tampon numéroté du tirage de luxe au dos ; gravure précédée d'une serpente légendée du nom de l'artiste, du titre, et d'un texte. Lithographie inspirée d'un extrait de Vitrauxde Laurent Tailhade, reproduit sur la serpente de l'estampe. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899, L'Estampe moderne se constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues comme Les Maîtres de l'Affiche et tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur le plus prestigieux des papiers: le Japon. Epais, soyeux, satiné et nacré, il contribue à faire de chaque page une uvre à part entière. Sa qualité d'absorption de l'encre et son affinité avec les couleurs en font également le support idéal de ces très belles lithographies. L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans le style Art Nouveau. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 74567

‎(TAILHADE Laurent) ROBBE Manuel‎

‎"Menuet d'automne" - Lithographie originale sur Chine - L'Estampe Moderne‎

‎Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Août) 1898, sujet : 24x33cm, planche : 40,8x55cm, une feuille.‎

‎Rare lithographie originale, exécutée par Manuel Robbe pour L'Estampe Moderne, série numéro 16 publiée en août 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artiste dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, pâles rousseurs marginales. Lithographie inspirée d'un extrait de Vitrauxde Laurent Tailhade. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire dans le style Art Nouveau. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 74569

‎(TELLIER Jules) JEAN-AUBRY G. & MIOMANDRE Francis de‎

‎Essai sur Jules Tellier‎

‎Sansot & Cie, Paris 1904, 14x17,5cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 10 Hollande en grands papiers. Préface de Francis de Miomandre. Légères piqûres sur les plats. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 15028

‎(TEILHARD DE CHARDIN Pierre) TERRA Helmut de‎

‎Mes voyages avec Teilhard de Chardin‎

‎Seuil, Paris 1965, 14x20,5cm, broché.‎

‎Edition originale de la traduction dont il n'a pas été tiré de grands papiers, un des ex du service de presse. Envoi du traducteur. Plats très légèrement et marginalement passés, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 32270

‎(TEILHARD DE CHARDIN Pierre) COLLECTIF‎

‎Paléontologie et transformisme‎

‎Albin Michel, Paris 1950, 14,5x19cm, broché.‎

‎Edition originale. Contributions de Teilhard de Chardin, C. Arambourg, J. Piveteau, E.A. Stensiö, D.M.S. Watson... Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 26960

‎(TEILHARD DE CHARDIN Pierre) BARBOUR George B.‎

‎Teilhard de Chardin sur le terrain‎

‎Seuil, Paris 1965, 14x20,5cm, broché.‎

‎Edition originale de la traduction française dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Dos très légèrement passé, sinon agréable exemplaire. Couverture photographique, iconographie. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 32328

‎(TECLA ) & LANVIN Jeanne MOURGUE Pierre‎

‎Un collier Técla (Publicité, Volume 1, La Gazette du Bon ton, 1920 n°2) [suivi de] Robes du soir de Jeanne Lanvin‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris 1920, 18x24cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleur réalisée par Pierre Mourgue, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Planche publicitaire pour des robes de Jeanne Lanvin au verso. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 55372

‎(TECLA ) & LANVIN Jeanne MOURGUE Pierre‎

‎Un collier Técla (Publicité, Volume 1, La Gazette du Bon ton, 1920 n°2) [suivi de] Robes du soir de Jeanne Lanvin‎

‎Lucien Vogel éditeur, Paris 1920, 18x24cm, une feuille.‎

‎Estampe originale en couleur réalisée par Pierre Mourgue, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche. Planche publicitaire pour des robes de Jeanne Lanvin au verso. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 73135

‎(THIERS Adolphe) BULWER LITTON Edouard‎

‎Eugène Aram‎

‎Charles Gosselin, Paris 1842, 11,5x18,5cm, relié.‎

‎Edition originale de la traduction française établie par A.J.B. Defauconpret. Reliure en demi basane sapin, dos lisse orné de triples caissons dorés et décorés, de filets dorés et à froid, petites traces de frottements sans gravité sur les coiffes et les mors, plats de papier marbré, coins et tranches légèrement frottés, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Provenance : bibliothèque Adolphe Thiers avec sa signature manuscrite en guise d'ex-libris en tête d'une garde. Quelques petites rousseurs. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 25880

‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1987, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎

‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 62294

‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1987, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎

‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 62302

‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1981, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎

‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 62305

‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1987, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎

‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 62306

‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1987, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎

‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 62307

‎(THÉATRE et POESIE). BEAUMARCHAIS, VOLTAIRE, FLORIAN, DUSSIEUX, CHENIER, etc...‎

‎Recueil de 6 Oeuvres diverses en un volume.‎

‎1783 Renferme : (FLORIAN) . Le Bon ménage, ou la suite des Deux billets, comédie en un acte et en prose…Paris, Brunet, 1783. 32pp. Petite tache rousse au titre et à l'épitre / COURTIAL. La Piété filiale, pièce en cinq actes. Amsterdam et Paris, Le Jay, 1749; IX - 108pp. Taches rousses aux 1er et 2 derniers feuillets. / (VOLTAIRE). Don Pedre, roi de Castille. Tragédie et autres pièces par M. de V. A Londres, 1775; 124pp. Une des éditions parue en 1775 (année de l'originale) , renferme Discours à D'alembert, Don Pedre, Guesclin, Eloge historique de la raison, De l'Encyclopédie, Eloge de la Raison, Dialogue de Pégase, Notes de Monsieur de Morza, la Tactique. 2 feuillets un peu jaunis./ DUSSIEUX. Les grâces, imitation de l'allemand par M. d'Ussieux. Londres et Paris, Fetil, 1771; 74pp. Imité de l'allemand de Wieland / BEAUMARCHAIS M. de. Eugénie Drame en cinq actes en prose. Avignon Louis Chambeau, 1767; 62pp. Année de l'originale. Rousseur au titre / ( CHENIER Marie- Joseph) Charles IX ou l'Ecole des Rois, Tragédie. 88pp. Sans date ( vers 1790, sans la page de titre, ni épitre, ni discours, complet du texte de la pièce avec la distribution, et dans laquelle Talma tenait le rôle de Charles IX).‎

‎Liste des pièces manuscrite anciennement sur le 1er feuillet blanc. Volume in-8°, demi-basane fauve à très petits coins, dos lisse orné de filets et petits fers dorés avec mention de tomaison “2“, titre doré sur étiquette de maroquin citron, tranches mouchetées de rouge. Reliure frottée, très petits trous au dos en pied, manque de papier aux coupes. (Reu - CO2)‎

Bookseller reference : 10887

Livre Rare Book

Livres Anciens N. Rousseau
Reuilly France Francia França France
[Books from Livres Anciens N. Rousseau]

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‎(TISSEUR Clair) (dit NIZIER DU PUITSPELU ) & ANONYME‎

‎Histoire d'André‎

‎S.n., Lyon 1898, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale. La vie romancée d'un lyonnais au XIXème siècle. Très bel exemplaire. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 9676

‎(Tiedge, C. A. [Christoph August])‎

‎Urania. (Ein Gedicht in sechs Gesängen). Neue Auflage.‎

‎Halle, Rengersche Buchh. 1835. Ttelbl., 4 Bll., 208 S. Mit 1 Stahlstich-Frontispiz v. H. Schmidt und 6 gestoch. Zwischentitel-Vign. nach Zeichn. v. Aug. Dietze jun. v. Fr. Ed. Müller u. Gottschick. Kl.-8vo. 16 cm. Pp.d. Zt. mit Ganzgoldschnitt.‎

‎Von Ideen Kants und Schillers beeinflußtes Lehrgedicht "über Gott, Unsterblichkeit und Freiheit" (Titel der Erstausgabe 1801). - Christoph August, Tiedge (1752-1841). - Einband stark beschabt; Papier stärker stockfleckig. Widm. und Nr. v. alter Hand auf Vorsatz‎

Bookseller reference : 15339

‎(TOULOUSE-LAUTREC Henri de) COLLECTIF‎

‎Ensemble exceptionnel d'estampes originales, livres illustrés, important dessin aux crayons de couleur de Henri de Toulouse-Lautrec de la collection M.L‎

‎Galerie Charpentier, Paris 1958, 22x27cm, broché.‎

‎Edition originale de ce catalogue de vente s'étant déroulée, en deux parties, le mardi 2 Juin 1959 à la galerie Georges Charpentier. Catalogue illustré de fac-similés. Petites taches sans gravité et une déchirure marginales en pied du premier plat, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 23022

‎(TOPFFER Rodolphe) GEER C. de.‎

‎Rodolphe Töpffer bibliophile‎

‎S.n., s.l. 1911, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale non mise dans le commerce et imprimée à petit nombre sur vergé. Envoi de l'auteur. Ouvrage illustré de dessins de Töpffer et Raffet. Quelques rares petites piqûres sans gravité, agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 19103

‎(TOLSTOI Léon) SUARES André‎

‎Tolstoï‎

‎Union pour l'action morale, Paris 1898, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers. Dos et plats marginalement insolés comme généralement, sinon bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 6677

‎(TOLSTOI Léon) COLLECTIF‎

‎Tolstoï - In Europe N°379-380‎

‎Europe, Paris Novembre-Décembre 1960, 13,5x21,5cm, broché.‎

‎Edition originale. Contributions de R. Rolland, A. Maurois, F. Hellens, P. Abraham, P. Paraf, Z. Oldenbourg... Iconographie, couverture illustrée. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 31741

‎(TOPFFER Rodolphe) DUBOIS Charles‎

‎Töpffer le peintre‎

‎Imp. de Ramboz & Schuchardt, Genève 1858, 14x22cm, broché.‎

‎Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part. Envoi autographe signé de l'auteur sur le premier plat, le nom du dédicataire a été habilement gratté. Quelques petites rousseurs. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 19417

‎(UTRILLO Maurice) COQUIOT G.‎

‎Maurice Utrillo‎

‎A. Delpeuch, Paris 1925, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant, mention de deuxième mille. Iconographie, agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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‎(VALERY Paul) DAIRNVAELL Georges‎

‎Biographie impartiale de M. Despans-Cubières, Lieutenant Général, Pair de France, ancien ministre suivi de ses Lettres à M. Parmentier au sujet des mines de Gouhenans et le biographie de M. Teste‎

‎Jules Labitte, Paris 1847, 11,5x16,5cm, broché.‎

‎Edition originale parue l'année de l'affaire Teste-Cubières.Le général Amédée-Louis Despans de Cubières, le ministre Jean Baptiste Teste et le directeur de la compagnie des mines de sel de Gouhenans, un certain Parmentier furent compromis dans l'un des scandales les plus retentissants de la monarchie de Juillet.Deuxieme plat absent. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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