Professional bookseller's independent website

‎Xixth century‎

Main

Parent topics

‎History‎
Number of results : 3,612 (73 Page(s))

First page Previous page 1 ... 67 68 69 70 71 [72] 73 Next page Last page

‎WUARIN Louis‎

‎Le socialisme anglo Saxon et son nouveau prophète,. Extrait de la Revue des Deux Mondes‎

‎Extrait de La Revue des deux mondes, s.l. [Paris] 1886, 15,5x25cm, agrafé.‎

‎Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 18664

‎WYZEWA Téodor de.‎

‎Beethoven et Wagner‎

‎essai d’histoire et de critique,musicales,nouvelle édition, entièrement refondue,avec des portraits et d’autres illustrations inédites.Petit in 8 demi-toile lie de vin à la bradel et à coins.Titre,filets dorés.Faux-titre, portrait en frontispice,titre,XV,382 pages,illustrations hors-texte.Librairie Académique Perrin et Cie Libraires éditeurs 1914.Bon exemplaire.La jeunesse de Beethoven et Thérèse Malfati,Beethoven et Shubert,Richard Wagner,un nouveau recueil de lettre,l’amitié de Nietzche et de Richard Wagner‎

Bookseller reference : 7804

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
[Books from Charbonnel]

€40.00 Buy

‎XANROF Léon‎

‎chansons sans gène‎

‎in 12 demi-chagrin vert à 4 nerfs,titre et fers dorés,faux-titre,frontispice,titre et,286 pages,1 feuillet de table, illustrations de T.SAINT–MAURICE dans et hors texte de BOMBLED,Marcel CAPY,J GRUN etc.. Georges ONDET 1890 une réparation ancienne en marge extérieure de la table des matières,un manque au coins supérieur droit de la page 287 sinon très bon état,bien relié‎

Bookseller reference : 3482

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
[Books from Charbonnel]

€40.00 Buy

‎YEVES Y LARIO, Carlos (1822-1882).‎

‎Guía del Ama de Casa ó Principios de Economía e Higiene Domésticas con aplicación a la moral, relacionados con todos los demas deberes de la madre de familia, y reglas generales para cumplir con ellos.‎

‎Madrid, Librería de Hernando, 1879. 4to. menor; 139 pp., 1 h. Encuadernación original en media tela.‎

‎YRIARTE Charles‎

‎Campagne de France 1870-1871. La retraite de Mézières effectuée par le 13ème corps d'armée aux ordres du général Vinoy‎

‎Henri Plon, Paris 1871, 10x16,5cm, relié.‎

‎Edition originale de cette thèse. Reliure en demi veau marine, dos lisse légèrement bruni orné de filets dorés et à froid, monogramme doré du comte Henri de Greffulhe en queue du dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins très légèrement émoussés, reliure de l'époque non signée. Envoi autographe signé du général Vinoy au comte Henri de Greffulhe. Agréable exemplaire joliment établi. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 48937

‎YRIARTE Charles‎

‎Les portraits cosmopolites‎

‎E. Lachaud, Paris 1870, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale publiée sous le pseudonyme du marquis de Villemer. A propos de T. Gautier, Garibaldi, C. Baudelaire, H. Berlioz... Quelques petites rousseurs sans gravité affectant le premier plat et les tous premiers feuillets. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 29460

‎YRIARTE Charles‎

‎Paris grotesque les célébrités de la rue (Paris de 1830 à 1863)‎

‎in 8 demi-cuir marron à nerfs et à coins,titre,fers dorés. filets dorés sur le plats.Faux-titre,frontispice,titre,une vignette,avant propos,368 pages, non rogné,tête dorée,30 illustrations hors-texte de L’Hernault,Lix,de Montault, Yriarte Dupray de la Mahtérie 1864,édition originale‎

Bookseller reference : 5312

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
[Books from Charbonnel]

€150.00 Buy

‎YXART I MORAGAS, Josep (1852 - 1895).‎

‎Àngel Guimerà. A cura de Rosa Cabré i Monné.‎

‎Barcelona, Edicions 62, 1974. 4to. menor; 78 pp., 4 hs. Cubiertas originales.‎

‎YXART Y DE MORAGAS, José (1852-1895).‎

‎Fortuny. Ensayo biográfico-crítico.‎

‎Barcelona, Editorial Maucci, Biblioteca "Arte y Letras", s.a. (hacia 1900). 4to.; 288 pp. y 23 ilustraciones. Encuadernación original en tela estampada.‎

‎YXART Y DE MORAGAS, José.‎

‎Fortuny. Noticia biográfica crítica.‎

‎Barcelona, Biblioteca "Arte y Letras" de Domenech y Compañía, 1882. 4to.; 174 pp. y 23 ilustraciones en cabeceras y láminas aparte. Encuadernación original en tela estampada.‎

‎YÁÑEZ, María Paz.‎

‎La Historia, inagotable temática novelesca. Esbozo de un estudio sobre la novela histórica española hasta 1834, y análisis de la aportación de Larra al género.‎

‎Bern, Peter Lang, 1991. 4to. alargado; 275 pp. Cubiertas originales.‎

‎ZABALA ARGOTE, Valentín (1823 - 1869).‎

‎Discursos y disertaciones para Reválidas, Oposiciones y Exámenes, y Distribución de Premios.‎

‎Barcelona, Juan Bastinos e Hijo, Editores, 1865-1867. Dos tomos en un volúmen en 4to. menor; 256 pp. y 375 pp. Encuadernación de la época, en media piel, con lomera ornada.‎

‎ZABALA Y LERA, Pío (1879-1968).‎

‎Historia de España y de la Civilización Española en la Edad Contemporánea, 1808 - 1923. Tomo I: Reinados de Fernando VII e Isabel II. Tomo II: La revolución de 1868. La Restauración borbónica.‎

‎Barcelona, Sucesores de Juan Gili, 1930. Dos volúmenes en 4to.menor; 2 hs., 521 pp. + 444 pp., con 212 ilustraciones entre el texto. Encuadernación en tela.‎

‎ZABALA Y LERA, Pío.‎

‎España bajo los Borbones.‎

‎Barcelona, Editorial Labor, 1945. 4to.; VII-472 pp., con 130 ilustraciones entre el texto y 20 láminas. Encuadernación original en media tela y cartoné.‎

‎ZABALA Y LERA, Pío.‎

‎España bajo los Borbones.‎

‎Barcelona, Editorial Labor, 1955. 4to.; 522 pp., con 128 ilustraciones entre el texto y 24 láminas. Encuadernación original en tela.‎

‎ZAMANILLO, María.‎

‎Mella, Guión de España. Pensamientos escogidos de las Obras completas de don Juan Vázquez de Mella y Fanjul por...‎

‎San Sebastian, Editorial Española, 1939. 4to.; IX-285 pp., 6 hs. Cubiertas originales.‎

‎ZAMBRANO, María.‎

‎La España de Galdós.‎

‎Barcelona, La Gaya Ciencia, 1982. 4to. alargado; 148 pp., 2 hs. Ilustraciones de Ramón Gaya. Cubiertas originales.‎

‎ZAMORA Y CABALLERO, Eduardo (1835-1899).‎

‎La Niña Espósita. [sic]. Novela.‎

‎Madrid, Imprenta de Don Hilarión de Zuloaga, 1867 [Biblioteca de "La Correspondencia"]. 4to. mayor; 88 pp., impresas a doble columna. Cubiertas mudas en cartulina.‎

‎ZAPATA, Marcos (1842-1914).‎

‎Poesías. Con un prólogo del Doctor Santiago Ramón y Cajal.‎

‎Madrid, Librería de Fernando Fe, 1902. 8vo.; 247 pp., y una lámina con el retrato de Marcos Zapata. Bella encuadernación en pergamino a la romana.‎

‎ZARANDONA, Juan Miguel.‎

‎Los "Ecos de las Montañas" de José Zorrilla y sus fuentes de inspiración: de Tennyson a Doré.‎

‎Valladolid, 2004. 4to. alargado; 230 pp. Ilustraciones. Cubiertas originales.‎

‎ZAVALA Y ZAMORA, Gaspar (1762-1824).‎

‎Obras narrativas. Edición de Guillermo Carnero.‎

‎Barcelona, Quaderns Crema, 1992. 4to.; 269 pp. Cubiertas originales.‎

‎ZOLA Emile (GILLES DE LA TOURETTE Georges)‎

‎"Un rendez-vous avec Gilles de La Tourette" : Lettre autographe datée et signée adressée à son ami le médecin Maurice de Fleury‎

‎Paris 15 octobre 1893, 13,5x20,5cm, une page 1/4 sur un bifeuillet.‎

‎| Un rendez-vous avec Gilles de La Tourette |<br>* Lettre autographe datée et signée d'Emile Zola, adressée à son ami le médecin Maurice de Fleury, datée de sa main du 15 octobre 1893. 1 page 1/4, 19 lignes à l'encre noire sur un double feuillet. Plis transversaux inhérents à l'envoi.Tache au verso, n'affectant pas le texte.Tache au verso, n'affectant pas le texte. Une très insolite invitation du maître du Naturalisme, qui souhaite organiser un déjeuner avec ces deux éminents spécialistes des maladies nerveuses : "Vous êtes bien aimable de m'inviter à déjeuner. Mais cela va vous faire perdre du temps et à moi aussi [...] pourquoi ne prendriez-vous pas un rendez-vous pour deux heures et demie par exemple, avec M. Gille de la Tourette, soit jeudi, soit vendredi. Nous irions chez lui, simplement [...]" Zola s'est appuyé sur l'expertise et la connaissance scientifique de Maurice de Fleury, élève de Charcot, afin de nourrirle travail d'écriture des Rougon Macquart. De Fleury partagea notamment les publications de sa bibliothèque relevant de l'hérédité, sujet au coeur de la grande fresque sociale zolienne -tout particulièrement la transmission générationnelle des maladies nerveuses, des accès de violence et de l'alcoolisme. Maurice de Fleury est également célèbre pour avoir fait, dix ans après cette lettre, une étude médico-psychologique de Zola lui-même, au prisme de ses habitudes de travail : "De dix heures à midi, Zola rédige encore - moins facilement et moins bien que pendant l'heure initiale - et c'est fini pour toute la journée, il ne sera plus bon qu'à écrire des lettres. C'est là la puissance du plus puissant cerveau dans le domaine littéraire, à la fin du siècle. Avec ce tout petit traintrain modeste, trois heures par jour en deux séances, cet homme dont l'attention est modique [...] trouve moyen de nous donner, tous les dix mois, un de ces livres où ne manquent ni la solidité de la charpente [...] ni rien de ce qui constitue la force créatrice, le génie, pour dire le mot". "[Maurice de Fleury] entretient des relations étroites avec Émile Zola et Joris-Karl Huysmans, avec lesquels il correspond dans les années1880-1890. Fervent admirateur de l'auteur desRougon-Macquart, Fleury conseille Zola pourLe Docteur Pascal(1893) et confie son admiration dans un article duFigaro, en 1896. Très «à la mode» parmi les «intellectuels» (selon le mot de Victor Segalen), le jeune médecin figure également dans la liste des auteurs symbolistes -aux côtés de Paul Adam, Henri de Régnier et Gustave Kahn- dans un essai d'André Barre, en 1911" (Lola Kheyar Stibler) Lettre autographe datée et signée d'Emile Zola, adressée à son ami le médecin Maurice de Fleury, datée de sa main du 15 octobre 1893. 1 page 1/4, 19 lignes à l'encre noire sur un double feuillet. Plis transversaux inhérents à l'envoi. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 86093

‎ZOLA Emile‎

‎Germinal‎

‎Charpentier, Paris 1885, 11,5x18,5cm, relié.‎

‎Édition originale, un des 150 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers après 10 japon. Reliure à la bradel en demi maroquin rouge à coins, dos lisse, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, reliure début XXe signée Alfred Farez. Provenance : Fondation Napoléon, Bibliothèque de Martial Lapeyre avec son timbre à sec sur la couverture et l'étiquette de sa bibliothèque au dos de la première garde blanche. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe signée de deux pages d'Émile Zola à Octave Mirbeau, datée du 15 mars 1885, en réaction à l'article que ce dernier fit paraître dans La France le 11 mars 1885 : « Je lis seulement aujourd'hui votre article sur Germinal et j'ai à vous remercier bien vivement des choses aimables qui s'y trouvent. » L'article de Mirbeau, bien que favorable à l'ouvrage, n'est pas dithyrambique : « L'écriture de Zola n'est pas toujours parfaite ; elle a des incorrections qui irritent, des recherches qui fatiguent, et pourtant c'est un maître écrivain. Écrivain du moment, qui passera malheureusement, car nos fils n'en comprendront pas la langue, et ne verront plus l'intérêt de ses livres, tout d'actualité, et par conséquent fugitif ». Si Mirbeau salue le choix du sujet du roman (« Zola a merveilleusement indiqué, et par des réalités impitoyables, ce qu'il y a d'insalubre et, pour ainsi dire, de fatal dans les disproportions des destinées humaines. D'un côté, la révolte que la misère et la besogne maudite arment, et qui finit par les boucheries sanglantes et les tueries effrayantes ; d'un autre côté, l'indifférence bourgeoise et son incapacité à déplacer le mécanisme de la vie sociale, si injustement doux aux uns, si injustement cruel aux autres. ») Il déplore la vulgarité de l'ouvrage, selon lui emblématique du mouvement naturaliste : « Je n'ai point de répugnance pour le mot cru. Je prétends au contraire qu'il faut savoir ne pas reculer devant lui, quand il est nécessaire à l'effet. [...] M. Zola l'étale avec une sorte de complaisance agaçante ; il y revient avec persistance, comme s'il éprouvait une joie d'enfant à défier le « bégueulisme » bourgeois, à envoyer des pieds de nez à ses pudeurs qui s'effarouchent. Le mot cru finit par emplir le livre ; on ne voit que lui, on ne sent plus que son odeur. Il gâte le plaisir et fige l'admiration ; pourquoi Zola, qui est un maître et un grand esprit ne laisse-t-il pas ces procédés démodés à l'insatiable naturalisme des Trublots, qui barbotent toute leur vie dans la crotte ? Le naturalisme n'a, jusqu'ici produit que M. Paul Alexis et M. Henry Céard - de quoi, j'imagine, il n'y a point lieu de se vanter. » L'article prend progressivement la tournure d'un pamphlet condamnant vivement le courant naturaliste : « Ce qu'on appelle naturalisme est une école singulière, où l'on apprend à ne voir des choses que le détail inutile. [...] Je sais que ce mot de naturalisme a beaucoup servi la fortune de Zola, car, en France, il est nécessaire que le succès, pour être accepté, se colle une étiquette sur le ventre, même une étiquette fausse, et on serait tenté de lui pardonner à cause de cela. Mais aujourd'hui cette fortune est acquise, le succès est éclatant. Zola ne devrait-il pas abandonner cette direction du naturalisme, laquelle ne dirige rien d'ailleurs, et laisse à sa réputation je ne sais quoi d'amoindrissant qui irrite ? Cet admirable écrivain, qui sait donner de la vie au plus petit et au plus fugitif de ses rêves, est un poète aux larges coups d'aile, qui l'emportent malgré lui vers les pures et splendides régions de l'art. Par quelle déraison veut-il faire croire à la foule qu'il a coupé ses ailes, et qu'il rampe tristement sur ses moignons dans la boue du chemin ? » La réponse de Zola, bien que polie et circonstanciée est cinglante : « Mais pourquoi dites-vous que je conduis le naturalisme ? Je ne conduis rien du tout. Voici bientôt quatre ans que je n'ai écrit une ligne dans un journal, je travaille dans mon coin, en laissant rouler le monde où il lui plaît. Quant à mon parti pris d'ordures, y croyez-vous réellement ? Laissez donc cela aux insulteurs impuissants, faites-moi l'honneur de croire à des convictions de ma part. Je puis être dans une erreur détestable, mais j'ai le droit de bûcher, car c'est une foi entêtée que je professe. » Rare et bel exemplaire, enrichi d'une importante lettre autographe signée de Zola témoignant de la réception de son plus emblématique roman : Germinal - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 82388

‎ZOLA, Emile‎

‎L'assommoir. Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire.‎

‎1981 Chez Jean de Bonnot, tenant négoce de libraire à l'enseigne du canon - 1981 - In-8, plein cuir éditeur marron foncé décoré (décor à froid à motif urbain sur les deux plats / décor de rues doré sur le dos), tranche supérieur dorée - 461 p. - Très nombreuses gravures in-texte en N&B‎

‎Bon état‎

Bookseller reference : 120156

Livre Rare Book

Librairie Le Père Pénard
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Le Père Pénard]

€30.00 Buy

‎ZOLA Emile‎

‎L'Affaire Dreyfus - La vérité en marche‎

‎Eugène Fasquelle, Paris 1901, 11,5x18,5cm, relié.‎

‎Édition originale de ce recueil d'articles qu'Émile Zola écrivit durant l'Affaire Dreyfus, notamment le fameux «?J'Accuse...?!?» qui paraît pour la première fois en volume. La dernière partie intitulée Mon Père est une compilation d'articles en hommage à François Zola. Reliure souple en plein papier à motif floral dans le goût art-nouveau, dos lisse, pièce de titre de maroquin brun, couvertures conservées, reliure signée Thomas Boichot. Envoi autographe d'Émile Zola à l'historien et journaliste Maurice Dreyfous. «?Je crois nécessaire de recueillir, dans ce volume, les quelques articles que j'ai publiés sur l'affaire Dreyfus, pendant une période de trois ans, de décembre 1897 à décembre 1900, au fur et à mesure que les événements se sont déroulés. Lorsqu'un écrivain a porté des jugements et pris des responsabilités, dans une affaire de cette gravité et de cette ampleur, le strict devoir est pour lui de mettre sous les yeux du public l'ensemble de son rôle, les documents authentiques, sur lesquels il sera permis seulement de le juger.?» (Préface) Précieux exemplaire enrichi d'un envoi autographe de l'auteur. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 86777

‎ZOLA, Emile‎

‎La conquête de Plassans. Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. Tome IV.‎

‎1983 Chez Jean de Bonnot, tenant négoce de libraire à l'enseigne du canon - 1983 - In-8, plein cuir éditeur marron foncé décoré (décor à froid à motif urbain sur les deux plats / décor de rues doré sur le dos), tranche supérieur dorée - 497 p. - Très nombreuses gravures in-texte en N&B‎

‎Bon état‎

Bookseller reference : 58266

Livre Rare Book

Librairie Le Père Pénard
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Le Père Pénard]

€25.00 Buy

‎ZOLA, Emile‎

‎La curée. Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. Tome II.‎

‎1982 Chez Jean de Bonnot, tenant négoce de libraire à l'enseigne du canon - 1982 - In-8, plein cuir éditeur marron foncé décoré (décor à froid à motif urbain sur les deux plats / décor de rues doré sur le dos), tranche supérieur dorée - 507 p. - Très nombreuses gravures in-texte en N&B‎

‎Bon état‎

Bookseller reference : 58268

Livre Rare Book

Librairie Le Père Pénard
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Le Père Pénard]

€25.00 Buy

‎ZOLA Emile‎

‎La débâcle‎

‎Charpentier, Paris 1892, 12,5x19cm, relié.‎

‎Edition originale. Reliure en demi maroquin rouge, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, restauration en tête d'un mors, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, ex-libris encollé en tête d'un contreplat, tête dorée, reliure de l'époque. Rares rousseurs. Exemplaire agréablement établi. Envoi autographe signé d'Emile Zola à Léopold Kahn qui fut le principal collaborateur de Calmann-Lévy. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 84801

‎ZOLA Emile‎

‎La terre‎

‎G. Charpentier & Cie, Paris 1887, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale sur papier courant. Fortes rousseurs, principalement en début et fin de volume. Exemplaire broché tel que paru. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 85323

‎ZOLA Emile‎

‎La république et la littérature‎

‎Charpentier, Paris 1879, 14x23cm, relié.‎

‎Edition originale sur papier courant. Reliure en plein maroquin fauve, dos à quatre nerfs sertis de filets noirs comportant de petites taches en pied, encadrement d'un filet doré sur les contreplats de maroquin bordeaux, gardes de soie moirée marron, gardes suivantes de papier marbré, couvertures conservées, toutes tranches dorées, élégante reliure signée de Georges Cretté. Rousseurs éparses, plats maerginalement et légèrement éclaircis. Envoi autographe signé d'Emile Zola au peintre et photographe Eugène Montrosier en tête de la page de titre. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87597

‎ZOLA Emile‎

‎Le docteur Pascal‎

‎Charpentier, Paris 1893, 12x19cm, relié.‎

‎Edition originale sur papier courant. Le tableau généalogique fait défaut à notre exemplaire. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs orné de triples caissons dorés, nom doré en queue, endadrement de filets à froid sur les plats de cartonnage rouge, gardes et contreplats de papier caillouté, reliure de l'époque. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 85495

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe datée et signée adressée au magnat de la presse Arthur Meyer à qui il recommande Louis de Robert "... vous trouveriez sans doute en lui un excellent rédacteur pour "Le Gaulois"‎

‎Paris 5 Avril 1893, 13,5x20,5cm, une page et demie.‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Emile Zola, 23 lignes à l'encre noire sur une page et demie, adressée au patron de presse Arthur Meyer Pliures inhérentes à l'envoi postal. Emile Zola intervient auprès d'Arthur Meyer, patron du journal à grand tirage "Le Gaulois", en faveur de son ami Louis de Robert : "Vous sentirez comme moi que c'est un garçon d'avenir, et je suis convaincu que vous l'utiliserez... Je le connais et je désire qu'il travaille." en qui il reconnait un écrivain de talent : "Me permettrez-vous de vous recommander un de mes jeunes confrères Louis de Robert, dont j'ai lu les chroniques charmantes. Je crois que vous devriez l'encourager, le mettre à l'essai, car vous trouveriez en lui un excellent rédacteur pour "Le Gaulois"..." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 84893

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe datée et signée adressée à son ami le médecin Maurice de Fleury "je crois bien que j'ai trouvé quelque chose pour le supplément du Figaro"‎

‎Paris 22 oct[obre] 1891, 13,3x20,5cm, une page sur un bifeuillet.‎

‎Lettre autographe datée et signée d'Emile Zola, adressée à son ami le médecin Maurice de Fleury, datée de sa main du 22 octobre 1891. 16 lignes à l'encre noire sur une page. "Mon cher de Fleury, je crois bien que j'ai trouvé quelque chose pour le supplément du Figaro. Venez donc causer entre cinq et dix heures [...] Si vous étiez au Théâtre libre samedi soir, je songe que nous pourrions en causer dans un entr'acte, ce qui vous éviterait de vous déranger [...]". Fleury tenait en effet la chronique médicale du Figaro - c'est peut-être à la suite de de cette lettre et de leurs "causeries" que Fleury rédige ces lignes, dans le supplément du 31 octobre 1891 : "toute l'école naturaliste ayant fait de la médecine, les médecins, logiquement, ont fait de la littérature". Zola s'est appuyé sur l'expertise et la connaissance scientifique de Maurice de Fleury, élève de Charcot, afin de nourrirle travail d'écriture des Rougon Macquart. De Fleury partagea notamment les publications de sa bibliothèque relevant de l'hérédité, sujet au coeur de la grande fresque sociale zolienne -tout particulièrement la transmission générationnelle des maladies nerveuses, des accès de violence et de l'alcoolisme. Maurice de Fleury est également célèbre pour avoir fait, dix ans après cette lettre, une étude médico-psychologique de Zola lui-même, au prisme de ses habitudes de travail : "De dix heures à midi, Zola rédige encore - moins facilement et moins bien que pendant l'heure initiale - et c'est fini pour toute la journée, il ne sera plus bon qu'à écrire des lettres. C'est là la puissance du plus puissant cerveau dans le domaine littéraire, à la fin du siècle. Avec ce tout petit traintrain modeste, trois heures par jour en deux séances, cet homme dont l'attention est modique [...] trouve moyen de nous donner, tous les dix mois, un de ces livres où ne manquent ni la solidité de la charpente [...] ni rien de ce qui constitue la force créatrice, le génie, pour dire le mot". "[Maurice de Fleury] entretient des relations étroites avec Émile Zola et Joris-Karl Huysmans, avec lesquels il correspond dans les années1880-1890. Fervent admirateur de l'auteur desRougon-Macquart, Fleury conseille Zola pourLe Docteur Pascal(1893) et confie son admiration dans un article duFigaro, en 1896. Très «à la mode» parmi les «intellectuels» (selon le mot de Victor Segalen), le jeune médecin figure également dans la liste des auteurs symbolistes -aux côtés de Paul Adam, Henri de Régnier et Gustave Kahn- dans un essai d'André Barre, en 1911" (Lola Kheyar Stibler) - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 86092

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe datée et signée à propos de l'Affaire Dreyfus : "mon seul but est le peu de vérité que nous réussirons sans doute à faire encore"‎

‎Médan, 10 avril 1898, 13,5x20,5cm, une page et demie sur un bifeuillet.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola, datée de sa main du 10 avril 1898. Une page et demie à l'encre noire sur un bifeuillet, adressée à Octave Mirbeau. Traces de plis inhérentes à l'envoi, quelques rousseurs en marge extérieure. Publiée dans sa Correspondance, éd. B. Bakker, Presses de l'Université de Montréal et Editions du CNRS, 1978-1995, t. IX, p. 186; les bibliographes sont partagés sur l'identité du destinataire, et proposent également son éditeur Charpentier, qui était resté à ses côtés et avait joué le rôle de garde du corps au mois de février 1898, pendant le premier procès. Immense missive de l'écrivain justicier, résilient et même enjoué après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !", et conséquemment relaxé après la cassation de l'arrêt le condamnant. Sans surprise après "J'accuse !", le ministre de la Guerre poursuit Émile Zola pour diffamation devant la cour d'assises de la Seine. Le procès se déroule à Paris du 7 au 23 février dans un contexte de tension extrême et de menaces de guerre civile.Zola écope d'un an de prison et trois mille francs d'amende, sous les hourras de la foule féroce: "Mon sacrifice est fait"affirme-t-il dans cette lettre. Comme l'indique justement Alain Pagès, "intervenir au nom de l'autorité de sa plume et de sa renommée littéraire relève tout à la fois de l'audace et de la nécessité."Zola est conscient des risques encourus, alors que son article a l'effet escompté et fait redémarrer l'affaire, lui donnant une nouvelle dimension sociale et politique. Transporté par sa totale abnégation, il prend la décision de justice avec philosophie: "Nous nous attendions à la nouvelle secousse, et elle nous a laissé très gais, heureux du repos que nous prenons ici." Parti de la capitale après un procès d'une violence inouïe, Zola jouira bien peu du repos de sa maison de Médan : le lendemain même de cette lettre, lors d'une sortie à vélo, l'écrivain est pris à partie par neuf soldats et quelques jeunes gens qui crient 'À bas Zola! Vive l'armée!'en lui jetant des pierres. "je ne suis très fort que parce que je m'attends à tout et que mon seul but est le peu de vérité que nous réussirons sans doute à faire encore. Après, mon Dieu, qu'importe !" Cette courageuse tirade se rapproche indéniablement des mots qu'il eut au commencement de l'affaire, après ses premiers articles défendant le capitaine : "Tant pis pour les conséquences, je suis assez fort, je brave tout !". Désormais condamné pour son engagement, l'écrivain réitère ici sa décision de faire éclore la vérité à tout prix, qu'il avait déjà répétée comme une litanie dans les lignes de "J'accuse !" . Précieuse et exceptionnelle lettre d'un Zola loin d'être découragé par sa première condamnation, dont la confirmation en appel le contraindra à l'exil. Il mourra avant de voir le fruit de ses combats et la réhabilitation de Dreyfus. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 86710

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe datée et paraphée, en exil pendant l'Affaire Dreyfus : "je souffre ici, moralement, intellectuellement, dans l'impuissance d'agir"‎

‎15 décembre 1898, 13,5x20,5cm, quatre pages sur un bifeuillet.‎

‎| «L'homme nerveux et passionné que je suis n'est pas fait pour l'exil, pour la résignation et le silence» |<br>* Lettre autographe paraphée d'Emile Zola, datée de sa main du 10 avril 1898. Quatre pages à l'encre noire sur un bifeuillet, adressée à la femme d'Octave Mirbeau. Trace de pli horizontal inhérent à l'envoi, de très rares et discrètes rousseurs sur le premier feuillet. Particularité de cette correspondance d'exil, Zola choisit d'omettre sa signature dans ses lettres - ou comme ici, de parapher seulement, se prévenant de la censure ou des enquêtes de police. Publiée dans ses uvres complètes, t. XXV, éd. F. Bernouard, 1927, p. 820. Déchirante lettre de Zola écrite dans l'exil le plus total, la retraite la plus ignorée, le silence le plus absolu. L'écrivain justicier est reclus en Angleterre, contraint de quitter Paris après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !" Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée. Le soir même de sa sortie mouvementée du Palais de Justice, Clémenceau et son avocat Labori lui conseillèrent de quitter le pays avant que le jugement ne pût devenir exécutoire. L'écrivain peine à supporter cet exil volontaire, si contraire à son caractère, et s'épanche dans cette missive qu'il adresse à la femme de Mirbeau, qui fut pour lui un inconditionnel soutien aux côtés de son mari. Il ne cache pas le sentiment de culpabilité qui le ronge, et expose sa stratégie: «Chère Madame et amie, quelle bonne et réconfortante lettre vous m'avez écrite! J'avoue que j'avais un peu besoin de ce cordial, car l'homme nerveux et passionné que je suis n'est pas fait pour l'exil, pour la résignation et le silence. Vous avez parfaitement deviné que ma torture est d'être à l'abri, dans trop de paix et de sécurité, pendant que les autres se battent. Et vous savez que ma résolution était prise de ne rien dire à personne et de rentrer un beau matin. Maintenant, voilà que vous m'écrivez, et vous n'êtes pas la seule, tout le monde m'écrit que je dois rester où je suis sous peine de déchaîner les pires catastrophes. Je n'en crois rien, je l'avoue, je reste convaincu que mon projet était brave, même utile, et que nous aurions été une fois de plus vainqueurs. Mais, devant l'opinion unanime, je dois m'incliner. Comme je l'écris à Labori, c'est le plus gros sacrifice que j'aie encore fait à la cause, car on n'imagine pas tout ce que je souffre ici, moralement, intellectuellement, dans l'impuissance d'agir où je me trouve. Ét je ne parle pas de mon pauvre cur, arraché à tout ce qu'il aimé. Quant à quitter ce pays, je ne le tenterai même pas. Toute ma souffrance en serait renouvelée. J'y ai longuement réfléchi, toutes les bonnes raisons sont que je reste où je suis, même si l'affaire doit durer encore des mois. Il me semble que cela est mieux, car il ne manquerait plus que j'aille me divertir au soleil, pendant qu'on se bat. Vous devinez déjà les articles de la presse immonde, la France vendue à l'Italie, pour les trente deniers de Judas. Dites à votre mari combien je l'aime et l'admire. Le voilà jeté dans l'action, lui aussi, et if s'y comporte superbement. Merci aussi à tous les deux pour l'affection dont vous entourez ma chère femme, vous dévouant à nos intérêts, veillant à ce qu'elle ne soit pas seule, à Paris au milieu de la bataille. Je suis infiniment touché de votre tendresse, et c'est une de mes grandes consolations. Je me permets de vous embrasser, chère madame et amie, et d'embrasser aussi votre vaillant mari, de tout cur.» Alors que son propre camp le contraint à l'exil, les événements s'enchaînent en France à la suite de l'acte héroïque de Zola. Dans les six mois écoulés depuis son départ, le colonel Henry avouait son forfait à Cavaignac et se suicidait dans sa cellule auMont-Valérien; en octobre, la révision du procès de Dreyfus était déclarée recevable. Témoignage exceptionnel d'un moment clé de l'affaire Dreyfus, et de l'état d'esprit de Zola, impatient et isolé pendant ces heures cruelles. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 86750

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe datée et signée, en exil pendant l'Affaire Dreyfus : "je crois que c'est la fin du monde"‎

‎[Weybridge] 19 août 1898, 13,5x20,5cm, quatre pages sur un bifeuillet.‎

‎| « Dans la lâcheté universelle, vous ne sauriez croire combien je suis ému de sentir quelques fidèles autour de moi » | * Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Octave Mirbeau, datée de sa main du 19 août1898. Quatre pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Trace de pli horizontal, inhérente à l'envoi. Publiée dans ses uvres complètes, t. XLIX, éd. F. Bernouard, 1927, p. 808. Superbe missive d'amitié et d'abnégation d'Emile Zola en exil, après avoir été condamné à la peine maximale pour avoir écrit "J'accuse !" Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée. Après sa sortie mouvementée du Palais de Justice, Clémenceau et son avocat Labori lui conseillèrent de quitter le pays avant que le jugement ne pût devenir exécutoire. Il partit le soir même par le dernier train, avec pour seul bagage une chemise roulée à la hâte dans du papier journal. Un mois après son départ, l'écrivain rédige cette superbe réponse à une lettre de son fidèle soutien, Octave Mirbeau, qui lui écrit quelques jours auparavant : «Nous ne pensons qu'à vous; il n'est pas une minute de notre existence que vous ne la remplissiez tout entière » (14 août 1898). Installé à Weybridge dans la banlieue londonienne, il reçoit avec colère les"échos de Paris" et enrage de voir Esterhazy encore blanchi, cette fois par la justice civile. « Mon cher ami, Merci de votre bonne lettre[...] Dans la lâcheté universelle, vous ne sauriez croire combien je suis ému de sentir quelques fidèles autour de moi. Mon existence, ici, est devenue possible; depuis que j'ai pu me remettre au travail. Le travail m'a toujours réconforté, sauvé. Mais mes pauvres mains n'en restent pas moins tremblantes d'un frisson qui ne peut finir. Vous ne sauriez croire la révolte où me jettent les échos de France qui m'arrivent. Le soir, quand le jour tombe, je crois que c'est la fin du monde. Vous pensez que je dois rentrer et me constituer prisonnier, sans retourner à Versailles. Cela serait trop beau, d'avoir ainsi la paix de la prison, et je ne crois pas que cela soit possible. Je ne suis pas parti pour rentrer ainsi, notre attitude ne serait ni logique, ni belle. Je crois plutôt que c'est pour moi l'exil indéfini, à moins de courir l'abominable risque d'un nouveau procès. D'ailleurs nous ne pourrons prendre un parti qu'en octobre. Et d'ici là, qui sait ? bien que je ne compte plus que sur un miracle, auquel je ne crois guère. Soyons donc braves, mon ami, et que notre oeuvre se fasse ! Si je puis continuer à travailler, tout n'ira encore pas trop mal. [...] Je vous embrasse vous-même, mon bon ami, l'ami fidèle et rare des jours mauvais» Poignante confession manuscrite de l'écrivain justicier contraint à l'exil. La mort viendra le frapper en pleine gloire, sans qu'il puisse connaître le dénouement de l'Affaire à laquelle il a consacré de longues années de lutte. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 86837

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe datée et signée à l'actrice qui créa le rôle de Thérèse Raquin‎

‎Paris 16 décembre 1896, 13,5x20,5cm, 1 page et demi sur un bifeuillet.‎

‎| « J'aurais été fort heureux de vous être agréable et je regrette l'obstacle qui m'en empêche » |<br>* Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à l'actrice Marie Laurent, datée de sa main du 16 décembre 1896. Une pages et demi à l'encre noire sur un bifeuillet. Traces de pli horizontal et vertical, inhérentes à l'envoi. Trace d'encre violette en marge extérieure gauche du premier feuillet, sans atteinte au texte. Publiée dans sa Correspondance, éd. Bard H. Bakker, Colette Becker, octobre 1893-septembre 1897, p. 371. Zola tente de venir en aide à l'actrice Marie Laurent qui créa le rôle de Thérèse Raquin au théâtre, et se heurte au refus de Fernand de Rodays, administrateur du Figaro. Présidente de l'Orphelinat des Arts, l'actrice Marie Laurent avait sollicité l'écrivain pour appuyer la publication d'un article à propos de l'oeuvre de charité dans les colonnes du Figaro. Zola essuie un refus catégorique de la part de l'administrateur du journal Fernand de Rodays : "Chère Madame, Je n'ai pas de bonne nouvelle à vous donner. M. de Rodays ne m'a pas même laissé achever, et il m'a déclaré qu'il était résolu à ne publier dans le Figaro aucun article sur l'Orphelinat des Arts. Il m'a été impossible même d'insister, devant son parti pris formel.J'aurais été fort heureux de vous être agréable et je regrette l'obstacle qui m'en empêche. Je le répète, toute insistance est inutile. Veuillez me croire quand même, chère Madame, votre fidèle et dévoué" Belle missive d'Emile Zola à l'actrice qui, selon les dires de l'écrivain, "a véritablement créé le rôle de Madame Raquin [...] c'est elle qui a trouvé tout cet admirable personnage du quatrième acte, cette haute figure du châtiment implacable et muet, ces deux yeux vivants cloués sur les coupables et les poursuivant jusque dans l'agonie." (Préface deThérèse Raquin,Drame en quatre actes, Charpentier, 1875). - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87117

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe datée et signée au journaliste dreyfusard Henry Leyret‎

‎Paris 16 mars 1898, 13,5x20,5cm, 1 page sur un bifeuillet.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Leyret, datée de sa main du 16 mars 1898. Une page à l'encre noire sur un bifeuillet. Traces de pli horizontal et vertical, inhérentes à l'envoi. Publiée dans sa Correspondance, éd. Bard H. Bakker, Colette Becker, octobre 1897-septembre 1899, p. 174. Esthétique missive de Zola, "très désireux de causer" avec son confrère le journaliste dreyfusard Henry Leyret, deux mois après la publication de«J'accuse !». Son correspondant Henry Leyret mena lui-même, dans les pages de L'Aurore, un combat couronné de succès contre les injustes condamnations au bagne infligées aux anarchistes. Quelques semaines après cette lettre d'invitation, Leyret s'implique directement dans l'engagement dreyfusard du journal en signant un important article sur les grands principes de la Ligue des Droits de l'Homme nouvellement créée, le 10 avril 1898. Cette même année, il rassemble la correspondance d'Esterhazy, pour servir à la postérité: «Qu'ils lisent maintenant les Lettres d'un coupable, qu'ils les lisent à leurs femmes, à leurs fils... Ah! je les défie bien de ne pas s'indigner, de ne pas surprendre dans les yeux de leurs auditeurs un éclair de colère, une expression de dégoût,et de ne pas s'écrier: 'Non! cet acquitté n'est pas un innocent!'». Beau témoignage d'amitié entre deux défenseurs de la justice, en plein coeur de l'Affaire Dreyfus. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87122

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe datée et signée à Octave Mirbeau : "Labori va tenter une démarche pour tâcher de rattraper les sept mille et quelques francs que vous avez versés en mon nom"‎

‎Paris 4 Mars 1901, 13,5x20,5cm, deux pages sur un bifeuillet.‎

‎| « J'ai fini mon écrasante besogne, et je vais me reposer un peucar je suis fourbu » | * Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Octave Mirbeau, datée de sa main du 4 Mars 1901. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Trace de pli horizontal inhérente à l'envoi postal. Publiée dans saCorrespondance, t. X, p. 242. Précieuse lettre de Zola à son grand soutien Octave Mirbeau, qui avait payé pour lui son amende au terme de son deuxième procès pour"J'accuse !". Désormais amnistié, l'écrivain tente - en vain - de récupérer la somme pour le rembourser. Après son historique cri du cur dans l'Aurore, Zola est condamné une première fois par le jury de la Seine le 23 février 1898 à un an de prison et troismille francs d'amende. Le jugement est annulé en cassation, et l'affaire est renvoyée devant les assises de Versailles, qui ne retiennent que trois lignes sur les huit cent que comptent "J'accuse !" comme chef d'accusation. Pour ne pas accepter un tel étouffement des débats, la défense de Zola décida de faire défaut, et la condamnation fut confirmée le 18 juillet - Zola part le soir même pour Londres afin d'éviter la prison. Le tribunal lui réclame par ailleurs 7555 francs, que Mirbeau décide spontanément de payer de ses propres deniers. C'est aussi Octave Mirbeau qui permit d'éviter la saisie des meubles de Zola, enobtenantdeJoseph Reinachles 40 000 francs de dommages qu'on avait condamné Zola à payer aux trois pseudo-experts en écriture qu'ilavait "diffamés" dans J'accuse!... Suite à la loi d'amnistie qui met fin aux poursuites judiciaires de « tous les faits criminels ou délictueux connexes à l'affaire Dreyfus », Zola est relaxé mais n'est pas remboursé pour autant. Cette lettre atteste du désir de l'écrivain de rétribuerMirbeau pour son acte de générosité : "Labori [son avocat] va tenter une démarche pour tâcher de rattraper les sept mille et quelques francs que vous avez versés en mon nom, pour l'affaire de Versailles. Il désire seulement à avoir une lettre de vous, afin de la montrer et d'être ainsi autorisé à parler en votre nom. Vous n'avez certainement pas là bas le reçu qui vous a été délivré. Peut-être vous en rappelez-vous les termes. En tous cas, s'il faut attendre, on attendra, car rien ne presse en somme. L'important est seulement aujourd'ui de tâter le terrain, pour voir si l'on nous rendra l'argent". Pourtant, le parquet lui refusera sa requête. Furieux,Zola écriradeux jours plus tard une lettre à Labori lui demandant de renoncer à réclamer le moindre centime - il la publiera dans L'Aurore sous le titre "Qu'ils gardent l'argent": "on torture le texte de la loi et l'Etat lui aussi garde l'argent. Si le parquet s'entête à cette interprétation, ce sera une monstruosité encore, dans l'indigne façon dont on m'a refusé toute justice [...] Je ne veux pas être complice en acceptant quoi que ce soit de leur amnistie [...]". Selon Pierre Michel, ces tentatives infructueuses de recouvrement, dont atteste cette lettre, ont "incité Zola à adopter une attitudequi souligne davantage encore son désintéressement et celui de son "ami", qui n'est pas désigné [dans l'article de L'Aurore], sans doute à la demande de Mirbeau." La grâce de Dreyfus et l'amnistie de ses soutiensne satisfait pasl'écrivain, mais marque néanmoins la fin de longues années de lutte :"J'ai fini mon écrasante besogne, et je vais me reposer un peucar je suis fourbu". Frappé en pleine gloire l'année suivante, il ne pourra être témoin de la réhabilitation du capitaine Dreyfus. De belles lignes de Zola à Mirbeau qui lui a donné les moyens de poursuivre son combat pour la justice. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87263

‎ZOLA Emile‎

‎Lettre autographe datée et signée à Octave Mirbeau le remerciant pour sa bienveillante critique de Travail : "... je tâche de vivre heureux dans l'injustice et dans la haine..."‎

‎Paris 14 Mai 1901, 13,5x20,5cm, deux pages sur un bifeuillet.‎

‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Octave Mirbeau, datée de sa main du 14 Mai 1901. 25 lignes sur deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Trace de pli horizontal inhérente à l'envoi postal. Précieuse lettre de Zola à son grand soutien pécuniaire et littéraire Octave Mirbeau (ce dernier avait payé pour lui son amende au terme de son deuxième procès pour"J'accuse ! ") Emile Zola tient à louer la protection intellectuelle de son ami : "Merci, mon ami, des pages si généreuses et si touchantes que vous venez d'écrire sur "Travail". J'y sens bien votre tendre amitié, j'y fais la part de votre affection pour moi ; mais que voulez-vous? l'homme a tant besoin d'être loué, que je suis tout fier et tout content des choses trop belles que vous dites de mon livre." Affecté et désabusé par les déboires judiciaires et financiers inhérents à l'Affaire Dreyfus, Emile Zola n'en reste pas moins sensible à la fidélité de sescamaradesde combat : "je tâche de vivre heureux dans l'injustice et dans la haine, et ça n'empêche pas que, le matin où je lis un article comme le vôtre, je me sens reconforté, ensoleillé." Afin de couronner leur inextinguible fraternité, l'auteur de J'accuse ! achève sa missive par une dernière marque de reconnaissance pour Octave Mirbeau : "Merci, mon ami, de tout mon coeur pour la bonne joie et le bon courage que vous me donnez." - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87798

‎ZOLA, Emile‎

‎Mes voyages. Lourdes. Rome. Journaux inédits, présentés et annotés par René Ternois.‎

‎1958 Editions Fasquelle - 1958 - In-8, broché - 302 p. - Pages non coupées‎

‎Bon état - Deux discrètes traces de doigts sur la première de couverture (voir photos)‎

Bookseller reference : 112583

Livre Rare Book

Librairie Le Père Pénard
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Le Père Pénard]

€45.00 Buy

‎ZOLA Emile.‎

‎NANA‎

‎NANA Edition illustrée par André GILL, BERTALL, G BELLENGER, BIGOT, CLAIRIN etc.. In 8 demi cuir marron titre et filets dorés, 190x275mm, faux-titre, titre, 456 pages, nombreuses illustrations hors texte. Paris C. FLAMMARION et E. FLAMMRION éditeurs 1882. Première édition illustrée. Nombreuses rousseurs en marges, fortes à certaines pages une déchirure réparée‎

Bookseller reference : 14108

Livre Rare Book

Charbonnel
Bar le Duc France Francia França France
[Books from Charbonnel]

€70.00 Buy

‎ZOLA Emile‎

‎Nouvelle campagne 1896‎

‎Charpentier, Paris 1897, 12,5x19cm, relié.‎

‎Edition originale. Reliure en à la bradel demi percaline verte, dos lisse orné d'un fleuron central doré, date et double filet dorés en queue, pièce de titre de maroquin bordeaux comportant de très légères éraflures marginales, plats de papier marbré, une petite tache claire sur le premier plat, couvertures conservées, reliure de l'époque signée Vié & Sevin. Gardes partiellement ombrées. Envoi autographe d'Emile Zola à Henri Lavedan. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 82383

‎ZOLA Emile‎

‎Photographie originale dédicacée au critique d'art Vittorio Pica‎

‎Benque & Cie, Paris s.d. (ca 1880), 10,5x16,5cm, une feuille.‎

‎Photographie originale dédicacée représentant Emile Zola de face, la tête légèrement tournée vers la droite. Tirage argentique d'époque. La photographie est encollée sur un carton. Au verso, cachet du studio Benque & Cie. Piqûres au verso de la photographie. Petite tache en marge inférieure gauche de la photographie et une claire tache d'empreinte digitale en marge inférieure droite. Envoi autographe signé d'Emile Zolaau critique d'art et grand ami des frères Goncourt Vittorio Pica. Critique d'art d'origine napolitaine, Vittorio Pica s'intéresse très tôt aux mouvements naturalistes et symbolistes français : "Curieux de tous les mouvements d'avant-garde, il s'était d'abord occupé des naturalistes - il a entretenu des rapports suivis avec Maupassant, Huysmans et Zola -, ensuite il s'intéressa aux symbolistes, à Mallarmé et à Verlaine surtout, auxquels il a consacré des études d'une justesse admirable" (Petralia, Bibliographiede Rimbaud en Italie cit., p. 37). Collaborateur des plus prestigieuses revues nationaleset internationales de tendance moderniste, il est l'un des premiers fondateursde la Biennale de Venise, dont il sera le secrétaire général de 1920 à 1926. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87792

‎ZOLA Emile‎

‎Portrait photographique original dédicacé à Otto Eisenschitz‎

‎Eugène Pirou, Paris s.d. (ca 1890), 10,7x15,5cm, une feuille.‎

‎Photographie originale dédicacée représentant Emile Zola de face, la tête légèrement tournée vers la gauche. Tirage d'époque sur papier albuminé contrecollésur un carton au cachet du studio Eugène Pirou, rue Royale à Paris. Envoi autographe signé d'Emile Zolaà Otto Eisenschitz :"à M. Otto Eisenschitz / cordialement / Emile Zola". Otto Eisenschitz, grand journalisteartistique et culturel dans de nombreux périodiques viennois, dramaturge et metteur en scène du théâtre de Josefstadt fut l'auteur de nombreuses pièces de théâtre et de romans. Il s'est également fait connaître pour ses traductions des auteurs et dramaturges italiens naturalistes tels que Roberto Bracco, Guglielmo Ferrero, Antonio Fogazzaro, Marco Praga et Giovanni Verga. D'origine juive, il perdit la vie au ghetto-camp de concentration de Theresienstadt en 1942. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 87793

‎ZOLA, Emile‎

‎Pot-Bouille. Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. Tome X.‎

‎1983 Chez Jean de Bonnot, tenant négoce de libraire à l'enseigne du canon - 1983 - In-8, plein cuir éditeur marron foncé décoré (décor à froid à motif urbain sur les deux plats / décor de rues doré sur le dos), tranche supérieur dorée - 530 p. - Très nombreuses gravures in-texte en N&B‎

‎Bon état‎

Bookseller reference : 58258

Livre Rare Book

Librairie Le Père Pénard
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Le Père Pénard]

€25.00 Buy

‎ZOLA, Emile‎

‎Son excellence Eugène Rougon. Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. Tome VI.‎

‎1983 Chez Jean de Bonnot, tenant négoce de libraire à l'enseigne du canon - 1983 - In-8, plein cuir éditeur marron foncé décoré (décor à froid à motif urbain sur les deux plats / décor de rues doré sur le dos), tranche supérieur dorée - 494 p. - Très nombreuses gravures in-texte en N&B‎

‎Bon état‎

Bookseller reference : 107719

Livre Rare Book

Librairie Le Père Pénard
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Le Père Pénard]

€25.00 Buy

‎ZORRILLA, José (1817-1893).‎

‎Granada. Poema oriental, precedido de La Leyenda de Al-Hamar.‎

‎Paris, Imprenta de Pillet Fils Ainé, 1852. Dos volúmenes en 4to.; 383 pp. + 383 pp. Primera edición completa. Encuadernación de época en media piel, con lomeras ornadas.‎

‎ZORRILLA, José.‎

‎Album de un loco. Prólogo de Antonio Ferrer del Río.‎

‎Madrid, Alonso Gullón, Editor, 1867. 4to.alargado; IX-440 pp., con un retrato grabado del autor, firmado por Payá y P. Ross. Encuadernación de épca en media piel.‎

‎ZORRILLA, José.‎

‎Composiciones varias. [Margarita la tornera. A buen juez mejor testigo. Para verdades el tiempo y para justicia Dios. Gloria y orgullo. El reloj. Napoleón. La márgen del arroyo. Oriental].‎

‎Madrid, Libreria y Casa Editorial Hernando, 1926. 16vo; 192 pp. Cubiertas originales.‎

Number of results : 3,612 (73 Page(s))

First page Previous page 1 ... 67 68 69 70 71 [72] 73 Next page Last page