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PHILIPON, M.-M.
L'Evangile du Père [ Livre dédicacé par l'auteur ]
1 vol. in-8 br., Editions Saint-Paul, Paris, 1960, 71 pp. Belle dédicace de l'auteur : "Plus on est enfant, plus Dieu se montre Père, plus Marie est pour nous une mère". Etat satisfaisant (ancien cachet d'institution religieuse) Français
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GERALDY, Paul ; BECAT, P.-Emile
Toi et Moi [ Livre dédicacé par l'auteur et l'illustrateur ]
Exemplaire sur Marais avec double justification, sur Marais numéroté et nominatif, pointes sèches de P.E. Bécat, 1 vol. grand in-8 en feuillet sous chemise, chemise cartonnée et étui, Les Heures Claires, 1947, 151 pp. et tables, avec la suite des gravures avec remarques (sur divers papiers) Rare exemplaire de collaborateur, dédicacé par Bécat en justification ("Avec les souvenirs amicaux de P.-Emile Bécat") et en faux-titre par Paul Géraldy ("Pour Henriette Estrade, avec les compliments, la sympathie, le souvenir et les voeux de bonheur de Paul Géraldy"). On y a joint la suite avec remarques. Etat très satisfaisant (dos passé lég. frotté, bon exemplaire par ailleurs). Français
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MOLINS, Martin ; GALARD Notaire Royal
[ Reçu manuscrit d'un acte de transmission de propriété en Cerdagne, l'an 1788 : ] L'an 1788 le onzième décembre dans la ville de Vinça. Par devant nous notaire Roijal soussigné et témoins las nommés ont été présens J. Silja journalier habitant ay lieu de Finestret et Rose Puiguilhem son épouse lesquels ont déclaré n'avoir pas fait Contrat de mariage entre eux, de leur bon gré ont vendu et délaissé par ces présentes à Jacques Puiguilhem journalier habitant actuellement au lieu dit Bigardat leur frère et beau-frère ici présent et acceptant tous les droits qui compètent à ladite Rose Puiguilhem sa soeursur la succession de Raphaël Puiguilhem ... journalier habitant à St Pierre dels Forcats Serdagne française et de Marie Closca son épouse deffuncte morte ab intestat, Ce faisant avec la clause de Constitut et Cession de tous Droits et actions avec saisine et possession dont ils se démettent en faveur dudit Jacques Puiguilem son frère sans aucunement se réserver ou retenir à la Charge de la Directe Seigneurie Droits... en faveur de l'Abbaye Royale de St Michel de Cuixa aux Censives accoutumées [ ... ] Fait et Payé en présence du Sieur François Pallarès, bourgeois noble et étudiant de droit, et de François Marimon aubergiste, habitans en cette dite ville, témoins requis qui ont sogné, kes parties ont déclaré ne savoir écrire ni signer, les tous de ce requis par nous Martin Molins notaire soussigné".
1 pièce sur vélin format 34 x 16 cm rédigé recto-verso, avec signature de Molins et de Galard ("Infirmé" (?) le 1er févr. 1789). Rappel du titre complet : [ Reçu manuscrit d'un acte de transmission de propriété en Cerdagne, l'an 1788 : ] L'an 1788 le onzième décembre dans la ville de Vinça. Par devant nous notaire Roijal soussigné et témoins las nommés ont été présens J. Silja journalier habitant ay lieu de Finestret et Rose Puiguilhem son épouse lesquels ont déclaré n'avoir pas fait Contrat de mariage entre eux, de leur bon gré ont vendu et délaissé par ces présentes à Jacques Puiguilhem journalier habitant actuellement au lieu dit Bigardat leur frère et beau-frère ici présent et acceptant tous les droits qui compètent à ladite Rose Puiguilhem sa soeursur la succession de Raphaël Puiguilhem ... journalier habitant à St Pierre dels Forcats Serdagne française et de Marie Closca son épouse deffuncte morte ab intestat, Ce faisant avec la clause de Constitut et Cession de tous Droits et actions avec saisine et possession dont ils se démettent en faveur dudit Jacques Puiguilem son frère sans aucunement se réserver ou retenir à la Charge de la Directe Seigneurie Droits... en faveur de l'Abbaye Royale de St Michel de Cuixa aux Censives accoutumées [ ... ] Fait et Payé en présence du Sieur François Pallarès, bourgeois noble et étudiant de droit, et de François Marimon aubergiste, habitans en cette dite ville, témoins requis qui ont sogné, kes parties ont déclaré ne savoir écrire ni signer, les tous de ce requis par nous Martin Molins notaire soussigné". Jolie pièce manuscite (deux infimes manques) évoquant Vinça, Finestret, Saint-Pierre-dels-Forcats et l'abbaye royale de St Michel de Cuxa. Français
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DENTU, Jean-Gabriel ; DENTU, Gabriel-André
[ Exceptionnel document manuscrit pour l'histoire de l'édition française 1810-1846 : "Registre aux déclarations" des célèbres Imprimeurs-Libraires Dentu ] "Le présent livre contenant quarante feuillets, et destiné à recevoir l'Inscription par ordre de date du Titre de chaque Ouvrage que voudra imprimer le Sr. Dentu, Imprimeur rue du Pont de Lody n°3, & le nom de l'auteur s'il lui est connu, conformément à l'article 11 du Décret impérial du 5 février 1810, contenant règlement sur l'Imprimerie et la librairie, a été coté & paraphé ... par Nous Louis Nicolas Pierre Joseph Dubois, Commandant de la Légion d'Honneur, Comte de l'Empire, Conseiller d'Etat, Chargé dy 4eme arrondissement de la Police Générale, Préfet de Police du département de la Seine et des Communes de St Cloud, Sevran et Meudon du département de Seine & Oise"
1 manuscrit in-folio br., 1er mars 1810 à septembre 1846, 40 ff. paraphés. . Rappel du titre complet : [ Exceptionnel document manuscrit pour l'histoire de l'édition française 1810-1846 : "Registre aux déclarations" des célèbres Imprimeurs-Libraires Dentu ] "Le présent livre contenant quarante feuillets, et destiné à recevoir l'Inscription par ordre de date du Titre de chaque Ouvrage que voudra imprimer le Sr. Dentu, Imprimeur rue du Pont de Lody n°3, & le nom de l'auteur s'il lui est connu, conformément à l'article 11 du Décret impérial du 5 février 1810, contenant règlement sur l'Imprimerie et la librairie, a été coté & paraphé ... par Nous Louis Nicolas Pierre Joseph Dubois, Commandant de la Légion d'Honneur, Comte de l'Empire, Conseiller d'Etat, Chargé dy 4eme arrondissement de la Police Générale, Préfet de Police du département de la Seine et des Communes de St Cloud, Sevran et Meudon du département de Seine & Oise" Exceptionnel "Registre aux déclarations" d'imprimeur du célèbre Libraire-Imprimeur Dentu, dont la dynastie s'imposa dans l'édition durant 3 générations. Morceau d'histoire de l'édition, et de la grande histoire tout court, il est difficile d'exposer la richesse de contenu du présent registre. "Imprimeur-libraire", Jean-Gabriel Dentu avait commencé en 1782 comme ouvrier-imprimeur. Il établit d'abord sa librairie dans une des boutiques de la galerie de bois du Palais-Royal, avant de s'installer, après divers déménagements, rue du Pont-de-Lodi en 1807. Le présent manuscrit détaille l'intégralité des ouvrages imprimés par les Dentu, pour leur compte ou pour celui de tiers, entre le 1er mars 1810 et septembre 1846. On y trouve à la suite d'un numéro d'ordre, le titre des ouvrages, le nom de leurs auteurs, la date d'impression, l'indication très précieuse du tirage et parfois, le bénéficiaire de l'impression (l'essentiel des impressions étant réalisée directement pour le compte de la Librairie Dentu, et cette dernière indication manque souvent). Avec le premier retour des Bourbons, on note le soudain changement de ton. Le premier ouvrage imprimé après le 20 janvier 1814 l'est le 8 avril, 2 jours après l'abdication de Napoléon : il s'agit d'un in-8 tiré à 500 exemplaires, intitulé : "Robespierre et Bonaparte, ou les deux tyrannies". Légitimiste convaincu, Dentu imprime une "Défense de la Constitution" par Malville, de nombreux ouvrages à la gloire de Louis XVI ("Son Testament et sa Mort" ou encore "Nouvel Elysée ou Monument à la Mémoire de Louis XVI et de sa famille" par Amaury Duval, ouvrage ayant valu à l'auteur de figurer dans le Dictionnaire des Girouettes) et nombre de pamphlets anti-napoléonien. En 1815, pendant les Cent-Jours, tout va très vite : imprimeur et éditeur de "Des lois existantes, et du décret du 9 mai 1815", par Louis-Florian-Paul de Kergorlay (premier tirage le 24 mai à 1000 exemplaires, puis le 27 mai à 2000 exemplaires), Jean-Gabriel Dentu est emprisonné sans jugement. Mais dès le 28 juin, à la chute de l'Aigle, les impressions reprennent (Conspiration de Buonaparte contre Louis XVIII par La Martelière, tiré à 500 exemplaires). Jusqu'en 1819, la plupart des tirages oscillent entre 500 et 2000 exemplaires. Rares sont les tirages qui sortent du lot. Succédant à un premier tirage de 1250 exemplaires imprimés quelques jours auparavant, la deuxième édition de la "Proposition faite à la Chambre des Pairs" par le Vicomte de Chateaubriand tirée à 10000 exemplaires le 19 décembre 1816 puis la troisième imprimée à 6000 exemplaires le 3 janvier 1817 font figures d'exception. A partir de Janvier 1819, il imprime les premières livraisons du journal royaliste "Le Drapeau Blanc" (tirage croissant, passant de 2000 à 3000 puis 4000 exemplaires). Afin de contourner la censure, le journal n'est alors qu'une simple brochure. A partir de juin, les impressions du "journal" cessent chez Dentu (en coïncidence avec la transformation en vrai journal quotidien). A partir de 1820, tirages confidentiels ("Naissance de S.A.R. Mgr. le duc de Bordeaux" par O'Mahony tiré à 100 exemplaires) alternent avec des tirages à 10000 exemplaires (ainsi en est-il des trois tirages du "Petit Catéchisme Politique" de Méjan). Les années suivantes, on relève le 18 décembre 1822 le tirage à 10000 exemplaires du prospectus intitulé "Observations sur la saisie du Journal intitulé "Le Régulateur", puis en mai 1830, celui à 30000 exemplaires du prospectus publicitaire du journal "L'Oriflamme", remplaçant du défunt "Régulateur". A compter de décembre 1823, le registre précise le format et le nombre de feuilles nécessaires pour l'impression. Les 60 feuilles in-8 nécessaires à "L'histoire de la Révolution d'Espagne de 1820 à 1823" (septembre 1824, tirage à 1500 exemplaires) font plutôt figures d'exception, car l'impression de brochures, pamphlets et prospectus domine nettement. Malgré ses amitiés légitimistes, Jean-Gabriel Dentu n'échappe pas aux poursuites et aux agaceries de la justice, mais il sait sortir les griffes si nécessaires : en mars 1826, il imprime son Mémoire en défense contre le Procureur du Roi Jacquinot de Pampelune à 10000 exemplaires (15 feuilles in-8). A compter d'avril 1828, la présentation se resserre fortement. Ce changement d'époque, bientôt changement de régime, coïncide avec le passage de témoin de Jean-Gabriel à son fils Gabriel-André Dentu, plus ardent légitimiste encore que son père. Les "Cancans" imprimés à partir de 1831 ("Cancans français", "cancans patriotiques", "cancans officiels", prémonitoira "cancans en prison"...) lui vaudront 6 mois de prison en 1833 (pour les "Cancans fleurissants", "décisifs" et "inflexibles", tirage de 23000 exemplaires le 30 mai 1832 pour ce dernier). Depuis 1835, on relève en fin de chaque année le visa des autorités de police. A partir de 1838, les numéros d'ordre, suivis jusque-là, vont désormais reprendre à zéro chaque année. De mars 1810 à décembre 1837, on peut compter 1559 impressions différentes. Mais les difficultés qui s'accumulaient pour les Dentu en cette décennie sont visibles dans le manuscrit, car les publications s'essouflent. En juin 1845, la mention suivante est portée de la main du commissaire de police Demoulin : "Nous commissaire de police inspecteur de l'imprimerie et de la librairie A. Demoulin, conformément à l'instruction de Monsieur le Ministre de l'intérieur du 20 juin 1845, transcrivons au présent registre aux déclarations l'article de la loi du 21 octobre 1844 relative à la presse soit l'article 14 de ladite loi : Nul imprimeur ne pourra faire imprimer un écrit avant d'avoir déclaré qu'il se propose de l'imprimer... avant d'avoir fait le dépôt en nombre prescrit d'exemplaires, savoir : à Paris, au Secrétariat de la Direction Générale". Le registre se termine au 36ème feuillet, le 9 septembre 1846 ("Sur l'organisation d'une caisse nationale pour les salariés". On sait par ailleurs que l'imprimerie sera liquidée aux enchères en décembre 1847, le matériel étant repris par Plon, Chaix et Lorilleux. L'imprimeur Dentu est mort, mais l'éditeur lui survivra, en la personne du petit-fils, Edouard Dentu. Français
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REYBAUD, Charles
Les Républiques de La Plata et le Brésil [ Manuscrit autographe signé de l'article publié en 1860 dans La Revue Européenne ]
Manuscrit in-8 en 30 feuillets, s.d. [ 1860 ], 30 pp. Manque le premier feuillet, le reste du manuscrit est parfaitement complet. Cet article fut publié en 1860 dans le Tome 10 de La Revue Européenne (pp. 817 à 838). Important manuscrit autographe d'un des rares articles informant alors du détail de la situation politique en Amérique latine. Le journaliste marseillais Charles Reybaud (1801-1864) était le frère de Louis Reybaud, auteur de "Jérôme Paturot". Spécialiste de l'Amérique du Sud, il est l'auteur de divers articles et monographies consacrés au Brésil, mais aussi à l'Argentine, au Paraguay et à l'Uruguay Français
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CHADEUIL, Gustave
Manuscrit autographe d'un article consacré à Saint Vincent de Paul [ Texte d'un chapitre de l'ouvrage Le Panthéon des Hommes Utiles, par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 ]
1 manuscrit autographe signé de 12 ff. rédigés au recto, format à l'italienne, s.d. (circa 1862) Le texte en a été publié dans l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, E. Dentu, 1862, pp. 101-116 Ecrivain et journaliste français né à Limoges en 1823, Gustave Chadeuil, publia vite des romans et nouvelles dans une foule de journaux. Entré au Siècle comme critique musical, il sera l'un des fondateurs du Journal le XIXe siècle en 1871. Il rédigea le "Panthéon des Hommes Utiles" en collaboration avec Hippolyte Lucas, chaque auteur se partageant les biographies. Dans ce manuscrit autographe, abondamment corrigé, du chapitre consacré à Saint Vincent de Paul, on observe de nombreuses différences avec la version imprimée. Bon état (noms des typographes portés en marge) Français
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CHADEUIL, Gustave
Manuscrit autographe d'un article consacré à Jenner [ Texte d'un chapitre de l'ouvrage Le Panthéon des Hommes Utiles, par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 ]
1 manuscrit autographe signé de 12 ff. rédigés au recto, format à l'italienne, s.d. (circa 1862) Le texte en a été publié dans l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et -Hippolyte Lucas, E. Dentu, 1862, pp. 279-290 Ecrivain et journaliste français né à Limoges en 1823, Gustave Chadeuil, publia vite des romans et nouvelles dans une foule de journaux. Entré au Siècle comme critique musical, il sera l'un des fondateurs du Journal le XIXe siècle en 1871. Il rédigea le "Panthéon des Hommes Utiles" en collaboration avec Hippolyte Lucas, chaque auteur se partageant les biographies. Dans ce manuscrit autographe du chapitre consacré au scientifique et médecin anglais Edward Jenner (1749-1823), le découvreur de la vaccination, on observe de nombreuses corrections et repentirs de l'auteur. Bon état (noms des typographes et abréviations destinées à l'imprimeur portés en marge) Français
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CHADEUIL, Gustave
Manuscrit autographe : Conclusion du Panthéon des Hommes Utiles [ Texte du chapitre de conclusion de l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 Il évoque : Saint Bernard des Alpes, Jacques Coeur, Wilhelm Buckels, Amerigo Vespuce, Galilée, Jean Bouvet, Ch Rollin, Turgot, W Howes, Constantin Périer, Valentin Haüy, Bertholet, Jecker, Clarkson, Wilberforce, Dupuytren, Carcel, Franchot, Daguerre, Niepce, Sauvage, Morton, Simpson, Chappe, Morse ]
1 manuscrit autographe signé de 13 ff. rédigés au recto, format à l'italienne, s.d. (circa 1862) Le texte en a été publié dans l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et -Hippolyte Lucas, E. Dentu, 1862, pp. 279-290. Rappel du titre complet : Manuscrit autographe : Conclusion du Panthéon des Hommes Utiles [ Texte du chapitre de conclusion de l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 Il évoque : Saint Bernard des Alpes, Jacques Coeur, Wilhelm Buckels, Amerigo Vespuce, Galilée, Jean Bouvet, Ch Rollin, Turgot, W Howes, Constantin Périer, Valentin Haüy, Bertholet, Jecker, Clarkson, Wilberforce, Dupuytren, Carcel, Franchot, Daguerre, Niepce, Sauvage, Morton, Simpson, Chappe, Morse ] Ecrivain et journaliste français né à Limoges en 1823, Gustave Chadeuil, publia vite des romans et nouvelles dans une foule de journaux. Entré au Siècle comme critique musical, il sera l'un des fondateurs du Journal le XIXe siècle en 1871. Il rédigea le "Panthéon des Hommes Utiles" en collaboration avec Hippolyte Lucas, chaque auteur se partageant les biographies. Il s'agit du manuscrit autographe de la conclusion de cet ouvrag. Chadeuil évoque les savants suivants : Saint Bernard des Alpes, Jacques Coeur, Wilhelm Buckels, Amerigo Vespuce, Galilée, Jean Bouvet, Ch Rollin, Turgot, W Howes, Constantin Périer, Valentin Haüy, Bertholet, Jecker, Clarkson, Wilberforce, Dupuytren, Carcel, Franchot, Daguerre, Niepce, Sauvage, Morton, Simpson, Chappe, Morse. On observe de nombreuses corrections et repentirs de l'auteur. Bon état (noms des typographes et abréviations destinées à l'imprimeur portés en marge, piqûres d'aiguilles en marge gauche) Français
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CHADEUIL, Gustave
Manuscrit autographe d'un article consacré à Brémontier [ Texte d'un chapitre de l'ouvrage Le Panthéon des Hommes Utiles, par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 ]
1 manuscrit autographe signé de 9 ff. rédigés au recto, format à l'italienne, s.d. (circa 1862) Le texte en a été publié dans l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et -Hippolyte Lucas, E. Dentu, 1862, pp. 247-258 Ecrivain et journaliste français né à Limoges en 1823, Gustave Chadeuil, publia vite des romans et nouvelles dans une foule de journaux. Entré au Siècle comme critique musical, il sera l'un des fondateurs du Journal le XIXe siècle en 1871. Il rédigea le "Panthéon des Hommes Utiles" en collaboration avec Hippolyte Lucas, chaque auteur se partageant les biographies. Dans ce manuscrit autographe du chapitre consacré à l'ingénieur français Nicolas Brémontier (1738-1809), célèbre pour avoir fixé les dunes de Gascogne, on observe de nombreuses corrections et repentirs de l'auteur. Bon état (noms des typographes et abréviations destinées à l'imprimeur portés en marge) Français
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CHADEUIL, Gustave
Manuscrit autographe d'un article consacré à Fulton [ Texte d'un chapitre de l'ouvrage Le Panthéon des Hommes Utiles, par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 ]
1 manuscrit autographe signé de 9 ff. rédigés au recto, format à l'italienne, s.d. (circa 1862) Le texte en a été publié dans l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et -Hippolyte Lucas, E. Dentu, 1862, pp. 301-312 Ecrivain et journaliste français né à Limoges en 1823, Gustave Chadeuil, publia vite des romans et nouvelles dans une foule de journaux. Entré au Siècle comme critique musical, il sera l'un des fondateurs du Journal le XIXe siècle en 1871. Il rédigea le "Panthéon des Hommes Utiles" en collaboration avec Hippolyte Lucas, chaque auteur se partageant les biographies. Dans ce manuscrit autographe du chapitre consacré à l'ingénieur américain Robert Fulton (1765-1815), l'inventeur du bateau à vapeur, on observe de nombreuses corrections et repentirs de l'auteur. Bon état (noms des typographes et abréviations destinées à l'imprimeur portés en marge) Français
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CHADEUIL, Gustave
Manuscrit autographe d'un article consacré à Joseph Marie Jacquard [ Texte d'un chapitre de l'ouvrage Le Panthéon des Hommes Utiles, par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 ]
1 manuscrit autographe signé de 8 ff. rédigés au recto, format à l'italienne, s.d. (circa 1862) Le texte en a été publié dans l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et -Hippolyte Lucas, E. Dentu, 1862, pp. 291-300 Ecrivain et journaliste français né à Limoges en 1823, Gustave Chadeuil, publia vite des romans et nouvelles dans une foule de journaux. Entré au Siècle comme critique musical, il sera l'un des fondateurs du Journal le XIXe siècle en 1871. Il rédigea le "Panthéon des Hommes Utiles" en collaboration avec Hippolyte Lucas, chaque auteur se partageant les biographies. Dans ce manuscrit autographe du chapitre consacré à Joseph Marie Jacquard (1752-1834), l'inventeur du métier à tisser, on observe de nombreuses corrections et repentirs de l'auteur. Bon état (noms des typographes et abréviations destinées à l'imprimeur portés en marge) Français
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MAUGET, Irénée
Avec les Gloires de mon temps... 77 ans de souvenirs. De François Coppée à Charles de Gaulle en passant par Lénine et Trotsky. [ Livre dédicacé par l'auteur ]
1 vol. in-12 br., Edition de la "Maison des Intellectuels", La Celle Saint Cloud, 1963, 308 pp. Bel envoi de l'auteur : "Pour M. et Madame Soulier, les pages vécues d'un limousin (pendant 2 ans) à l'ancienne caserne des Bénédictins, en hommage bien amical et en espérant un compte-rendu". Etat très satisfaisant Français
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LUCAS, Hippolyte ; (CHADEUIL, Gustave)
Extraits du manuscrit autographe des articles rédigés par Hippolyte Lucas consacrés à Blaise Pascal, l'Abbé de l'Espée, Washington, Gutenberg, Sully, Pestallozi, Davy, Saint Ignace de Loyola [ Texte de chapitres de l'ouvrage Le Panthéon des Hommes Utiles, par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 ]
Extraits de manuscrits autographes signés de 38 ff. rédigés au recto, format in-8, s.d. (circa 1862) Les feuillets sont le plus souvent intégralement manuscrits, une partie propose les corrections manuscrites portées sur les épreuves d'imprimerie. Rappel du titre complet : Extraits du manuscrit autographe des articles rédigés par Hippolyte Lucas consacrés à Blaise Pascal, l'Abbé de l'Espée, Washington, Gutenberg, Sully, Pestallozi, Davy, Saint Ignace de Loyola [ Texte de chapitres de l'ouvrage Le Panthéon des Hommes Utiles, par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, publié chez Dentu, 1862 ] Le texte de ces manuscrits a été publié dans l'ouvrage "Le Panthéon des Hommes Utiles", par Gustave Chadeuil et Hippolyte Lucas, E. Dentu, 1862. Aucun des articles n'est ici complet. On relève quelques corrections autographes par Gustave Chadeuil. Ecrivain et critique, Hippolyte Lucas (1807-1878) fut un temps bibliothécaire à la Bibliothèque de l'Arsenal. Il collabora comme critique au Charivari. Un important fonds de ses manuscrits est conservé à la Bibliothèque de Rennes Métropole. Ecrivain et journaliste français né à Limoges en 1823, Gustave Chadeuil, publia vite des romans et nouvelles dans une foule de journaux. Entré au Siècle comme critique musical, il sera l'un des fondateurs du Journal le XIXe siècle en 1871. Prix du lot. Français
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DENTU, Léonie ; [ FAURE DECAMP Veuve DENTU, Léonie ; CHARAVAY, Etienne ]
Dossier de plus de 330 feuillets manuscrits, rédigés par la Veuve d'Edouard Dentu, Léonie Faure Decamps : Catalogue des autographes de la Collection Dentu [ Numéros 768 à 1085 et 2537 à 3249 ]
1 dossier sous cartonnier usé à dos de cuir marqué "Autographes" recueillant plus de 330 feuillets (de divers formats, le plus souvent format in-folio) rédigés au recto, s.d. [ circa 1887 ]. On relève les initiales V.E.D. (Veuve Edouard Dentu) au numéro 3031. Dossier préparatoire partiel du Catalogue de la "Collection Dentu". On notera l'impressionnant travail de rédaction de Louise Léonie Faure Decamps (dite Léonie Dentu), veuve du fameux libraire mais aussi grand collectionneur d'autographes Edouard Dentu (1830-1884). Le présent manuscrit comprend approximativement les numéros 768 à 1085, puis va des numéros 2537 au numéro 3249 (avec quelques trous et quelques compléments non indiqués) du Catalogue publié par Dentu sous la direction d'Etienne Charavay. La dernière partie correspond Au tome II, IIIe fascicule, IVe série : Littérateurs, Grands Ecrivains des XVIIe et XVIIIe siècles, Poètes et Auteurs Dramatiques ; la précédente à une partie du catalogue consacrée aux Souverains et Hommes d'Etat. La copie a été corrigée et réorganisée d'une main rapide, vraisemblablement celle de l'expert ou de l'un de ses collaborateurs. On relève sur de nombreux feuillets les noms des typographes, payés à la ligne. Prix du lot, non séparable. Français
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PERRIN, Emile
Chronique Musicale. [ Manuscrit autographe signé de 12 pp. in-8, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860 ] "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique."
Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862). Français
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MONVAL, Georges [MONDAIN-MONVAL, Georges ]
Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, au Général Brunon [ à propos des pièces de Talma jouées à la Comédie Française ] Mardi 15 décembre 1885 "Monsieur, j'ai l'honneur de vous informer qu'aucune pièce de Talma n'a été représentée ni soumise au Comité de lecture de la Comédie-Française. Je dois ajouter que, dans sa jeunesse, Talma a écrit quelques pièces et que, plus tard, il a remanié plusieurs tragédies, notamment l'Hamlet de Ducis, son ami. J'ai vu passer, il y a quatre ans, en vente publique, une lettre à Talma, datée de 1786 (il avait alors 23 ans), dans laquelle il dit avoir une pièce de théâtre à l'examen et d'autres en tête". Jointe contrecollée en tête le duplicata de la lettre du Général Brunon adressée à Jules Claretie, Directeur du théâtre de la Comédie-Française : "Monsieur, je possède le manuscrit d'une tragédie en trois actes de Talma qui est je crois inédite. Elle porte le titre de Gunide [ ? ] et faisait parti d'un recueil plus volumineux puisque la pagination de la tragédie ne commence qu'à 574 pour finir à la page 688 sur laquelle est écrit le mot : Fin. La page 573 termine une pièce de vers qui semble faite à l'occasion du couronnement de Napoléon Ier. Le mot fin n'y figure pas ce qui paraît indiquer que la tragédie termine le recueil des oeuvres de Talma. Étant naturellement désireux d'avoir à ce sujet des renseignements plus complets, je ne saurais mieux faire que de m'adresser à votre obligeance pour les obtenir. Le Théâtre-Français doit en effet posséder des données sur ce qu'a pu faire l'artiste admirable [ ... ]
1 L.A.S. de Georges Monval adressée au Général Brunon, relative à Talma, 2 pp. in-8 sur papier à en-tête de la Comédie-Française, 15 décembre 1885, avec le duplicata de la lettre du Général Brunon contrecollé en tête, 3 pp. in-12. Rappel du titre complet : Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, au Général Brunon [ à propos des pièces de Talma jouées à la Comédie Française ] Mardi 15 décembre 1885 "Monsieur, j'ai l'honneur de vous informer qu'aucune pièce de Talma n'a été représentée ni soumise au Comité de lecture de la Comédie-Française. Je dois ajouter que, dans sa jeunesse, Talma a écrit quelques pièces et que, plus tard, il a remanié plusieurs tragédies, notamment l'Hamlet de Ducis, son ami. J'ai vu passer, il y a quatre ans, en vente publique, une lettre à Talma, datée de 1786 (il avait alors 23 ans), dans laquelle il dit avoir une pièce de théâtre à l'examen et d'autres en tête". Jointe contrecollée en tête le duplicata de la lettre du Général Brunon adressée à Jules Claretie, Directeur du théâtre de la Comédie-Française : "Monsieur, je possède le manuscrit d'une tragédie en trois actes de Talma qui est je crois inédite. Elle porte le titre de Gunide [ ? ] et faisait parti d'un recueil plus volumineux puisque la pagination de la tragédie ne commence qu'à 574 pour finir à la page 688 sur laquelle est écrit le mot : Fin. La page 573 termine une pièce de vers qui semble faite à l'occasion du couronnement de Napoléon Ier. Le mot fin n'y figure pas ce qui paraît indiquer que la tragédie termine le recueil des oeuvres de Talma. Étant naturellement désireux d'avoir à ce sujet des renseignements plus complets, je ne saurais mieux faire que de m'adresser à votre obligeance pour les obtenir. Le Théâtre-Français doit en effet posséder des données sur ce qu'a pu faire l'artiste admirable [ ... ] Bon état. Archiviste bibliothécaire de la Comédie-Française, Georges Monval (1845-1910) est l'un des plus fameux moliéristes de son temps. Français
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CAILLAUX, Joseph ; LEYGUES, Georges
Lettre signée par Joseph Caillaux, à en-tête du Ministère des Finances, Cabinet du Ministre. Débits de Tabac et Recettes Buralistes, le 29 avril 1900 [ Sollicité par son confrère Georges Leygues, Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts, Joseph Caillaux accueille favorablement la recommandation de la Veuve d'un Chef de Bataillon de Chasseur à pied postulant pour un débit de Tabac] Contresignée par Georges Leygues avec la mention autographe "Transmis avec mes sentiments respectueux".
1 document officiel pré-remplié complété par un secrétaire du Cabinet, 1 p. in-4, signée par Joseph Caillaux, contresigné par Georges Leygues avec 5 mots autographes, 29 avril 1900 On connaît la pratique de l'époque consistant à privilégier veuves et orphelins de fonctionnaires et militaires aux postes de débitants de tabac. Ce système prendra fin 6 ans plus tard, en 1906. Bon état Français
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Collectif ; [ DENTU, Edouard ]
[ L'éditeur Edouard Dentu poursuit son confrère libraire et éditeur Adolphe Delahays. Recueil de 4 actes d'huissier agissant en recouvrement d'une somme de 250 francs due par Adolphe Delahays ] Protêt daté du 11 novembre 1862 : "A la demande de M. Edouard Dentu, éditeur demeurant à Paris Palais Royal Galerie d'Orléans, [... ] j'ai Charles Pierre Dayan Tribunal de Première Instance [ ... ] somme et interpellé Mr. Delahays au domicile [...] rue Voltaire n°4 ou étant et parlant à la dame son épouse ainsi déclaré de présentement payer au requérant ou à moi Huissier, pour lui porteur, la somme de 250 fr. [... ] laquelle a répondu que son mari ne lui avait remis aucun fonds pour payer les essais présentés" - Assignation au Tribunal de commerce daté du 13 novembre 1862 [ de Mr. Delahays, pour le mardi suivant ] - Demande par l'avoué d'Edouard Dentu maître Sibire de la saisie conservatoire des "meubles, effets mobiliers et marchandises qui seront trouvés au domicile de la boutique du Sr Delahays", "l'exposant à tout lieu de craindre que le Sr Delahays ne fasse disparaître les meubles et les marchandises qui sont la somme garantie de ses créanciers ; qu'il a le plus grand intérêt à empêcher cette disparition" - Ordonnance de saisie et acte d'huissier relatif à la saisie (après mle 19 novembre 1862)
4 actes et formulaires souvent pré-imprimés, sur papier timbrés, 1862, totalisant 5 feuillets in-8 Bel état. Où l'on voit que les relations confraternelles n'étaient pas toujours faciles... Edouard Dentu et Adolphe Delahays ont dû parvenir à un arrangement (ce dernier ayant dû s'acquitter de sa dette) car le dernier imprimé d'huissier n'est complété que partiellement et ne détaille pas le résultat de la saisie. Prix du lot. Français
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JOUAUST, Charles [ Imprimeur-Libraire, 1801-1864 ]
1 billet autographe signé sur papier à en-tête de l'Imprimerie de Ch. Jouaust daté du 20 mars 1863 : "M., le prote m'affirme vous avoir envoyé non seulement les feuilles 5 et 6 après les corrections que nous avons demandées d'accord à P. L., mais de plus la feuille 7. d j'ai reçu dudit l'épreuve de tout le reste avec des corrections qui devront, selon la lettre ci-jointe, vous donnez toute satisfaction. Aviez donc à ce que je puisse plutôt passer au tirage. 1000 civilités empressées."
1 L.A.S. format in-12, 20 mars 1863 Courrier provenant du fonds Dentu et très vraisemblablement adressé au célèbre éditeur et libraire Edouard Dentu. Bel état. Français
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ALCAN-LEVY
Lettre à en-tête de l'Imprimerie Alcan-Lévy, adressée à Monsieur Sauvaistre [ Premier commis de l'éditeur Edouard Dentu ] : "Paris, le 27 mai 1882. Monsieur Sauvaitre, M. Ch. Gaeck, banquier à Vimoutiers (Orne), ami du marquis de Lonlay, chargé de faire imprimer ce petit volume de Poésies : Epis & Bluets, demande à M. Dentu l'autorisation de mettre son nom sur le titre et la couverture. Nous ferons parvenir à la librairie, aussitôt la correction faite et le Bon à tirer de l'auteur, une épreuve définitive avant le tirage". [
1 Lettre manuscrite, signé pour M. Alcan-Lévy, par un tiers (signature illisible), 27 mai 1882, papier à en-tête de l'Imprimerie Alcan-Lévy, 61 rue de Lafayette, Hôtel du Petit Journal On trouve trace d'une édition d'Epis & Bluets publiée chez Dentu en 1882, sous le pseudonyme de Marie Parfait. Petite document intéressant l'histoire culturelle normande. Français
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JACOB, Georges ; DENTU, Edouard
3 Lettres autographes signées sur papier à en-tête de l'Imprimerie Georges Jacob, Cloître St-Etienne, Orléans [ Adressées à Edouard Dentu, évoquant le travail d'impression d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly, très vraisemblablement l'édition originale des Diaboliques : ] - Première L.A.S. : " Orléans le 27 août 1873. Monsieur, je vous adresse le spécimen pour le volume de M. d'Aurevilly. Il y a énormément de matières : le spécimen est encore neuf sur une justification assez large comme vous le voyez, interligne à deux points, et nous formerons 10 feuilles pleines à 10 feuilles 1/2. Il faudra évidemment un faux titre pour chaque partie. Le caractère sera très bon, très net. Mais la quantité de matière et le nombre limité de feuilles nous forcent à être compact, trop compact pour faire un volume élégant. Il faudrait pouvoir blanchir davantage et s'étendre jusqu'à 19 feuilles au moins. Je ne vous parle pas du corps 10, nous faisons d'emblée 11 feuilles et plus. Je pourrais me mettre en mesure de vous livrer pour paraître dans la première quinzaine d'octobre". - Seconde L.A.S. : "Orléans, le 1 septembre 1873. Monsieur, Je prends la liberté de venir troubler la tranquillité de votre villégiature pour vous mettre un peu au courant de mes travaux. J'ai envoyé à Monsieur Assollant ses 5 et 6e feuilles. La 7e sera prête sous trois jours au plus. [...] Barbey d'Aurevilly est commencé et d'ici 4 jours j'ajouterai trois compositeurs jusqu'à épuisement de la lettre disponible. Cardenio va partir en ballots chez le brocheur. Veuillez être assez bon pour donner des ordres pour l'expédition du papier pour achever Rachel et commencer le nouveau [... avec les commentaires autographes d'Edouard Dentu à la suite, pour son commis Sauvaitre : ] "La lettre ci-jointe vous mettra au courant des travaux chez Jacob. Envoyez-lui sans tarder le papier qu'il demande. Le volume de Barbey fera onze feuilles. [ ... ] Je vous retourne les deux traites acquittées. Envoyez à Emile Gaboriau, hôtel d'Orléans à Royan (Charente-Inférieure) quinze cents francs [... ] Il est en effet préférable de ne faire paraître l'affiche qu'au moment de la mise en vente des Mémoires de Paul de Kock". -Troisième L.A.S. "Orléans le 10 septembre 1873. Monsieur, J'expédie à M. Barbey d'Aurevilly la dernière feuille de son travail, et la troisième sera finie lundi et expédiée le jour même ou mardi au plus tard. Vous ne m'avez pas fixé de nombre ; prendra-t-on empreintes ? Monsieur Assolant ne renvoie pas plus les épreuves que par le passé. Je lui avais écrit directement le conjurant de hâter sa lecture des épreuves. Ainsi que je vous l'ai dit dans ma dernière lettre j'ai expédié Cardenio chez le brocheur et la facture du volume que M. Sauvaistre doit avoir sous les yeux. Je serai à Paris la semaine prochaine vers le 16. Je serai très heureux de vous y rencontrer [ etc... ]"
3 L.A.S. totalisant 4 ff. in-12 rédigés recto-verso,datées des 27 août, 1er septembre et 10 septembre 1873 : détail du texte : Première L.A.S. : " Orléans le 27 août 1873. Monsieur, je vous adresse le spécimen pour le volume de M. d'Aurevilly. Il y a énormément de matières : le spécimen est encore neuf sur une justification assez large comme vous le voyez, interligne à deux points, et nous formerons 10 feuilles pleines à 10 feuilles 1/2. Il faudra évidemment un faux titre pour chaque partie. Le caractère sera très bon, très net. Mais la quantité de matière et le nombre limité de feuilles nous forcent à être compact, trop compact pour faire un volume élégant. Il faudrait pouvoir blanchir davantage et s'étendre jusqu'à 19 feuilles au moins. Je ne vous parle pas du corps 10, nous faisons d'emblée 11 feuilles et plus. Je pourrais me mettre en mesure de vous livrer pour paraître dans la première quinzaine d'octobre". - Seconde L.A.S. : "Orléans, le 1 septembre 1873. Monsieur, Je prends la liberté de venir troubler la tranquillité de votre villégiature pour vous mettre un peu au courant de mes travaux. J'ai envoyé à Monsieur Assollant ses 5 et 6e feuilles. La 7e sera prête sous trois jours au plus. [...] Barbey d'Aurevilly est commencé et d'ici 4 jours j'ajouterai trois compositeurs jusqu'à épuisement de la lettre disponible. Cardenio va partir en ballots chez le brocheur. Veuillez être assez bon pour donner des ordres pour l'expédition du papier pour achever Rachel et commencer le nouveau [... avec les commentaires autographes d'Edouard Dentu à la suite, pour son commis Sauvaitre : ] "La lettre ci-jointe vous mettra au courant des travaux chez Jacob. Envoyez-lui sans tarder le papier qu'il demande. Le volume de Barbey fera onze feuilles. [ ... ] Je vous retourne les deux traites acquittées. Envoyez à Emile Gaboriau, hôtel d'Orléans à Royan (Charente-Inférieure) quinze cents francs [... ] Il est en effet préférable de ne faire paraître l'affiche qu'au moment de la mise en vente des Mémoires de Paul de Kock". - Troisième L.A.S. "Orléans le 10 septembre 1873. Monsieur, J'expédie à M. Barbey d'Aurevilly la dernière feuille de son travail, et la troisième sera finie lundi et expédiée le jour même ou mardi au plus tard. Vous ne m'avez pas fixé de nombre ; prendra-t-on empreintes ? Monsieur Assolant ne renvoie pas plus les épreuves que par le passé. Je lui avais écrit directement le conjurant de hâter sa lecture des épreuves. Ainsi que je vous l'ai dit dans ma dernière lettre j'ai expédié Cardenio chez le brocheur et la facture du volume que M. Sauvaistre doit avoir sous les yeux. Je serai à Paris la semaine prochaine vers le 16. Je serai très heureux de vous y rencontrer [ etc... ]" Provenant du fonds Dentu, ces 3 très intéressantes lettres autographes signées de l'imprimeur orléanais Georges Jacob, évoquent son travail de composition d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly. Il ne peut s'agir que de l'édition originale de l'ouvrage majeur de Barbey, "Les Diaboliques", qui paraîtra en 1874 chez Dentu, imprimé par Georges Jacob en 2200 exemplaires (Vicaire, I, 305). On y évoque aussi que le roman "Cardenio", oeuvre de Gustave Aimard parue chez Dentu en 1874. Quant au roman d'Assolant évoqué par Jacob, s'agit manifestement de "Rachel" publié chez Dentu en 1874. Rare courrier d'imprimeur évoquant le long labeur préparatoire à l'édition d'un des chefs-d'oeuvre de la littérature française. La seconde des 3 lettres est enrichie de 2 pages d'annotations autographes par Edouard Dentu à l'attention de son premier commis Sauvaistre. Français
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SAUVAITRE, Louis ; Anonyme ; [ FAURE-DECAMPS Veuve Edouard DENTU, Léonie ]
[ Remarquables archives réunissant 4 pièces manuscrites relatives au litige opposant l'héritière de la Librairie Edouard Dentu, sa veuve Louise Léonie Faure-Decamps, au premier commis d'Edouard : M. Louis Sauvaître ] I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant auteur par auteur les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr."
4 documents in-4 et in-folio à savoir : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884, acte notarié de 4 feuillets in-4 signé du Notaire Duluard ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884, acte notarié de 2 feuillets in-4 signé du notaire Duluard ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884, 1 dossier in-folio de 10 feuillets sous chemise, tampon de copie conforme du commissaire de police daté du 7 mai 1886.; IV : Constat manuscrit du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître, 14 feuillets in-folio dont 23 pp. sont rédigés, manifestement par le Conseil juridique de Léonie Faure-Decamps, Veuve Decamps. Détail de la Notice : I : Dépôt d'Ordonnance nommant M. Sauvaître administrateur du fonds de Librairie Dentu, le 17 avril 1884 ; II : Procuration donnée par Mme Veuve Dentu à M. Sauvaitre devant notaire, le 15 juillet 1884 ; III : Copie conforme du Livre de Caisse de M. Sauvaître du 1er Avril 1884 au 11 Juillet 1884 [ Mention des sommes versées à de nombreux auteurs dont Victor Tissot, Henri Bataille, Alfred Assollant, Catulle Mendès, Allard (pour "L'araignée rose"), Hector Malot (6600 francs pour "Marichette"), Robert Halt, de Gastyne, Pierre Véron, Ponson du Terrail, Xavier de Montépin, Ferdinand du Boisgobey, Henri de Bornier, Alphonse Daudet (5090 fr. en compte de droits d'auteur)] ; IV : Constat du 1er Janvier 1886 détaillant les Abus de Pouvoir de M. Sauvaître : [ Très important dossier de 22 pp. in-folio détaillant les accusations pour abus de pouvoir visant Sauvaître, auteur par auteur : "Assollant : Lettre du 7 septembre 1885. M. Sauvaître n'en a donné connaissance à personne et a engagé l'affaire sans mandat. - Auguste Barbier : Lemerre 1er mai 1884. Hons-Olivier 5 mai 1884, demandant le droit de reproduction de pièces de poésies de Barbier. Lettre gardées et vraisemblablement non répondues. [...] Biard : 2 et 26 août 1884. Répondu par Sauvaître qui a traité en dehors de Mme Dentu pour impression et vente d'une brochure, et encaissé 270 fr. de provisions sans ouvrir un compte spécial. [...] Bourcard : correspondance pour la réception et l'impression compte à demi d'un volume Estampes au XVIIIe siècle publications onéreuses pour la maison. [...] Champfleury : Au lendemain de la mort de Dentu cet auteur réclame des comptes et ses lettres restant sans réponse, même recommandé, il fait intervenir le Comité de la Société des Gens de Lettres. Depuis cette affaire, Sauvaître lui fait attendre un an et demi la réimpression de divers volumes, entre autres l'Histoire de l'Imagerie Populaire et la publication de plusieurs annoncés depuis longtemps, tels que Le Musée secret de la Caricature, etc. Tous ces faits et toute cette correspondance restée entre les mains de Sauvaître n'ont jamais été communiqués à Mme Dentu [...] Claretie : Correspondance personnelle avec Sauvaître restée ignorée de Mme Dentu et de ses représentants, ayant trait aux mises en vente d'ouvrages inédits ou réimprimés, à des modifications aux traitées, etc. M. Claretie a fait faire des démarches par M. Decaux, éditeur, depuis le renvoi de Sauvaître, pour obtenir la résiliation amiable de son traité, prétendant qu'il n'est plus lié depuis la mort de Dentu : il a refusé de livrer à l'impression son dernier roman, "Succession Charvet", déjà paru dans l'Illustration, sous prétexte que la qualité semi-officielle lui interdit actuellement de publier un ouvrage qui a le caractère d'une satire politique ! Se référer pour éclaircir ce point au rôle douteux joué par l'intermédiaire de M. Claretie, Decaux, tant en cette affaire que celle des Scandales de Lundi et de son compte de dépôt chez Dentu, ainsi qu'à propos de l'édition de romans à 60 centimes [etc...] Contentieux : Calmann-Lévy : Réclamation relative au titre d'un volume de Mme Carette, "L'Outrage", 9 mai 1885. M. Sauvaître n'en a rien dit à personne est a dû payer 148 fr. à Calmann. Recours contre lui. Rouveyre : même date. Réclamation concernant le titre de Montépin, "Le Rastaquouère", et réponse insolente de M. Sauvaître, sans autorisation [ etc... ] Alphonse Daudet : Lettres de M. Hetzel se refusant à indemniser Mme Dentu pour la publication de Tartarin de Tarascon, faite au mépris de tout droit. M. Sauvaître a laissé sans réponse la dernière, datée du 4 février 1885, trouvée dans le volume d'Hetzel. M. Daudet a fait interdire la publication du Tartarin illustré, qui devait paraître en 1886, et dont les illustrations ont été payées à M. Jeanniot, dont M. Daudet a approuvé le dessin. Cette affaire est en suspens depuis trois ans bientôt, et M. Hippeau en a rédigé le prospectus en juillet 1885, M. Sauvaître s'étant engagé à le lancer dans la saison d'automne. M. Daudet a négocié avec M. Sauvaître la rupture du traité de Goncourt et s'est entremis dans diverses démarches dont l'objet était de procurer à la maison Charpentier des avantages au détriment des intérêts et en violation du droit de Mme Dentu [...] Debay : les ouvrages de cet auteur forment une section très important du catalogue Dentu, et leur vente est toujours très fructueuse et constante. La correspondance de M. Debay avec Sauvaître laisse voir des négligences dans le terme des comptes et dans la publication des éditions de cet auteur [...] Dubut de Laforest : grave affaire qui, intervenant après tant d'autres, a déterminé le renvoi de M. Sauvaître, aussitôt la citation du juge d'instruction à propos de la publication du "Gaga". [...] Eden Théâtre : Le traité d'annonce pour le rideau de scène a été signé par M. Sauvaître [...] Ferdinand Fabre : une note de cet auteur portant engagement de retirer de la librairie à des dates déterminées les six volumes qui appartiennent à la maison. En vertu de quel pouvoir M. Sauvaître a-t-il conclu un pareil arrangement [...] Mme Fould : Un volume, "Le Sphinx des Perles", était en manuscrit au moment de la prise de possession de Mme Dentu. M. Sauvaître s'est permis de le rendre, par l'entremise d'Olympe Audouard, prétendant que la veuve Dentu ne voulait pas le publier. Ce n'était pas vrai : elle n'en savait pas le premier mot. [...] Gaboriau : en juin 1895, M. Sauvaître se permet de déchirer les traités avantageux pour la reproduction de romans de cet auteur et de priver de ses bénéfices la librairie. [...] Galopin : pour le livre "Le Parfum de la femme", M. Sauvaître écrit à l'auteur [...] qui lui offre 40 centimes par volume, condition supérieure à celle des traités ordinaires .[...] De Goncourt : M. Sauvaître s'est pressé de rompre le traité qui liait cet auteur, pour la série des "Actrices du XVIIIe siècle". La lettre du 24 octobre 1884, citée par Goncourt, donne à ce dernier le droit de réimprimer ailleurs. De quel droit ? Pourquoi ce dommage pour la maison et sans consulter même le traité, dont M. Faure avait seul l'interprétation et le dépôt ? Recours formel contre Sauvaître ! [...] Guides Dentu : ... " Dommages à la maison alors que cette publication promettait de réaliser une somme de bénéfices considérables." [...] Abel Hermant : recommandé par M. Alphonse Daudet, cet auteur a publié deux livres, "M. Rabosson" et "la Mission de Cruchod", dont les manuscrits ont été livrés à l'impression par M. Sauvaître sans avoir été mis en lecture. [...] Lorédan-Larchey : réclamation par le canal de la Société des gens de lettres, 1er juillet 1895, restée sans réponse. [...] Malot : depuis la rupture du traité avec cet auteur M. Sauvaître a traité seul la réimpression de ces ouvrages et conservé de nombreux documents sans lesquels Mme Dentu ne pouvait en rien être au courant des affaires le concernant,... [...] Catulle Mendès : nombreuses lettres à Sauvaître qui se mêle sans cesse des affaires de cet auteur, lequel un moment donné en vient à lui dire : Si mon traité ne vous convient pas, rompez-le vous-même. [...] Montépin : c'est dans une lettre de cet auteur qu'on trouve la trace d'une opération entamée par M. Sauvaître pour la publication d'une série de romans bon marché et sur laquelle il n'a jamais voulu s'expliquer vis-à-vis de Mme Dentu [...] Ponson du Terrail : conflits occasionnés par les agissements de Sauvaître entre la veuve et la belle-soeur de Ponson du Terrail [...] Société des Gens de Lettres [ idem...] Victor Tissot : nombreuses lettres gardées et répondues par M. Sauvaître, qui semble avoir fait tout son possible pour brouiller cet auteur avec Mme Dentu. Il a même dépassé la mesure en s'efforçant de rompre le traité avec cet auteur pour la publication et la collection des chefs-d'oeuvre à 1 fr." A la mort de son époux, le fameux éditeur Edouard Dentu, sa veuve Léonie Faure-Decamps s'efforça de remédier à une situation difficile. Mais elle fut confronté aux agissements de Louis Sauvaître, principal commis de son défunt mari, auquel elle avait confié l'administration du fonds. Ce dossier est remarquable en ce qu'il présente une version sinon impartiale, mais du moins approfondie, des relations des auteurs avec la Librairie Dentu au lendemain de la mort d'Edouard. La simple lecture des extraits que nous proposons suffira à donner une idée de la richesse de ces documents. Français
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FAURE-DECAMPS Veuve DENTU, Mme Léonie ; BINOT DE VILLIERS
[ La fin d'une Dynastie de Libraire-Editeur : Importantes archives réunissant 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50 000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500 000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]
Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50 000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500 000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ] Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable. Français
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DE LA BATUT, Pierre ; [ CHAUMELIN, Marius ; DAYOT, Armand ; TREMBLOT, Jean; DAVID, F. ]
[ Important lot d'archives, correspondance et documentation réunis par l'écrivain Pierre de La Batut sur son aïeul le peintre Alexandre-Gabriel Decamps :] Marius Chaumelin : Decamps, Sa vie, Son Oeuvre [ Edition originale ] Vente par suite de licitation après le décès de M. Decamps. Tableaux, dessins, Etudes & Croquis par Decamps. Vente les Lundi 23 & Mardi 24 Janvier 1865 [ Edition originale ] Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais National le 30 décembre 1850 [ Edition originale ] 5 monographies anciennes ou extraits consacrés à Decamps - Lot de 39 catalogues de Ventes contenant des oeuvres de Decamps - Lot de notes manuscrites de Pierre de La Batut sur le sujet, et correspondance avec de nombreux interlocuteurs (L.A.S. d'Armand Dayot, Jean Tremblot, le peintre F. David, E. de Boccard, André Chancerel, etc.., nombreuses réponses de musées français et européens)
[ Important lot d'archives, correspondance et documentation réunis par l'écrivain Pierre de La Batut sur son aïeul le peintre Alexandre-Gabriel Decamps, dont :] Marius Chaumelin : Decamps, Sa vie, Son Oeuvre, 1 vol. in-8 br., Camoin Frères, Marseille, 1861, 44 pp. [ Edition originale ] Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais National le 30 décembre 1850 [ Edition originale ] Vente par suite de licitation après le décès de M. Decamps. Tableaux, dessins, Etudes & Croquis par Decamps. Vente les Lundi 23 & Mardi 24 Janvier 1865, 1 brochure in-8, Escribe et Petit, 1865, 26 pp. [ Edition originale ] 5 monographies anciennes ou extraits consacrés à Decamps - Lot de 39 catalogues de Ventes contenant des oeuvres de Decamps - Lot de notes manuscrites de Pierre de La Batut sur le sujet, et correspondance avec de nombreux interlocuteurs (L.A.S. d'Armand Dayot, Jean Tremblot, etc.., nombreuses réponses de musées européens), circa 1920-1940 Intéressant lot d'archives et de documentation par l'écrivain périgourdin Pierre de La Batut, sur son ancêtre le peintre orientaliste Alexandre Gabriel Decamps (Léonie Decamps, sa fille, épousera le libraire Edouard Dentu, et leur fille Jeanne convolera en juste noce avec le Comte Henri de La Batut). On trouvera là des documents rares telle la monographie de Chaumelon tirée à seulement 200 exemplaires, ou l'introuvable catalogue de la vente après décès d'Alexandre Decamps. Prix du lot Français
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DE LA BATUT, Jeanne et Pierre
Carnet Manuscrit de "Souvenirs et anecdotes de Tante Lair", Angèle Lair, fille du peintre Alexandre-Gabriel Decamps, vraisemblablement notés par sa nièce Jeanne Dentu Epouse De La Batut puis son petit neveu Pierre de La Batut.[ Anecdotes sur Decamps, Gambetta, Emile Gaboriau, etc. ] : [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]
1 cahier d'écolier, Imprimerie Emile Flouret, Bergerac, 7 pages manuscrites, s.d. (circa 1900-1930 ?) [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, Dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ] Intéressant recueil d'anecdotes diverses, rédigé d'après les témoignages de la tante Angèle Lair par Jeanne Dentu ou par son fils Pierre de La Batut. Français
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DE LA BATUT, Pierre ; PAULHAN, Jean ; SUPERVIELLE, Jules ; COPEAU, Jacques ; GARRICK, Yvonne ; ACHARD, Paul ; DAYOT, Armand ; DEKOBRA, Maurice ; ANTOINE, André ; FOLEY, Charles ; SERVAIS, Jean ; BIRABEAU, André ; JOINARD, Achille ; ARMORY ; SARMENT, Jean
[ Lot de courriers d'intérêt littéraire dont nombreuses lettres autographes signées adressées ou relatifs à l'écrivain Pierre de La Batut dont : ] Jean Paulhan : L.S. (non datée) : "Merci de votre lettre et des deux manuscrits. La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise. Pour l'homme d'affaires, vous avouerai-je, si les changements de composition me semblent heureux, que je ne suis pas sans regrtetter le ton de la première version". - Jacques Copeau (21 février 1941 : "Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu sous les yeux l'ouvrage dont vous me parlez. [ ...] ) - Jules Supervielle, 2 L.A.S. (à Pierre puis à son fils : ) "24 janvier 1949 : J'ai gardé un excellent souvenir de votre père qui était en effet un de mes bons amis. Mais je n'ai jamais écrit de préface [ ...]) - Achille Joinard, Président de La Rose Blanche, Directeur du Mousquetaire (LAS sur carte de visite, recommandation de Pierre de la Batut au Général Rebillot) - Plusieurs prospectus de pièces de théatre de Pierre de La Batut, un bulletin de déclaration à la SACD - Paul Achard : 2 LAS (... il est convenu que vous me donnez une option d'un an pour céder à une maison de production cinématographique [ ...] les droits d'adaptation de votre roman L'homme d'Affaires) - Yvonne Garrick : 2 LAS (On m'offre un rôle dans la pièce qu'on monte de suite à l'Oeuvre mais il n'y a qu'une scène avec Fresnay, croyez(vous que je doive accepter ? Moreno s'est bien rendu célèbre avec 1 scène !" - Courrier de la Société des Gens de Lettres ("Pourriez-vous joindre au portrait un autographe d'Edouard Dentu) - Armand Dayot (2 L.A.S.) - Plusieurs courriers de Journaux et Maisons d'Edition (NRF, Echo de Paris, J. Dupuis et Cie, Art et Connaissance ) - Jean Servais : 3 LAS (il sollicite auprès de Pierre de La Batut puis auprès de son fils leur accord pour une adaptation cinémétographique du roman "Le Consentement" - André Birabeau : 2 L.S. à Francis de La Batut : "Les héritiers de René Boylseve vienne d'autoriser un musicien et un librettiste à tirer une opérette de "La leçon d'Amour dans un Parc". J'ai obtenu que la comédie que votre père et moi avions faite autrefois [ ...] soit utilisée pour cette adaptation musicale". (on joint une LAS de Gérard Failly exécuteur testamentaire de René Boylesve) - André Antoine : 1 L.S. (13 juillet 1913 : sur une pièce passant au comité de lecture du Théatre National de l'Odéon) - Pierre de La Batut : Contrat sur papier timbré signé avec le directeur du Théâtre de Verdun du Pré Catelan, 18 avril 1914. - Albert Pestour, rédacteur en chef du "Salut National" : "28 janvier 1930 [...] M. de Choiseul a eu peu d'un procès [ ...] j'ai tripoté votre texte au galop, car l'heure pressait [ ...] - Armory, L.S. 1941 - Jean Sarment, 1 L.A.S. et 1 L.S. (1939) - Charles Foley, 1 L.A.S. 1925 - Louis Gillet, 1 L.A.S. (16 août 1934) - Charles Maurras, 1 L.S. à en-tête de l'Action Française ( 5 mars 1938)
Ensemble de plus de 40 pièces, entre 1914 et 1951 dont : Jean Paulhan : L.S. (non datée) : "Merci de votre lettre et des deux manuscrits. La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise. Pour l'homme d'affaires, vous avouerai-je, si les changements de composition me semblent heureux, que je ne suis pas sans regrtetter le ton de la première version". - Jacques Copeau (21 février 1941 : "Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais eu sous les yeux l'ouvrage dont vous me parlez. [ ...] ) - Jules Supervielle, 2 L.A.S. (à Pierre puis à son fils : ) "24 janvier 1949 : J'ai gardé un excellent souvenir de votre père qui était en effet un de mes bons amis. Mais je n'ai jamais écrit de préface [ ...]) - Achille Joinard, Président de La Rose Blanche, Directeur du Mousquetaire (LAS sur carte de visite, recommandation de Pierre de la Batut au Général Rebillot) - Plusieurs prospectus de pièces de théatre de Pierre de La Batut, un bulletin de déclaration à la SACD - Paul Achard : 2 LAS (... il est convenu que vous me donnez une option d'un an pour céder à une maison de production cinématographique [ ...] les droits d'adaptation de votre roman L'homme d'Affaires) - Yvonne Garrick : 2 LAS (On m'offre un rôle dans la pièce qu'on monte de suite à l'Oeuvre mais il n'y a qu'une scène avec Fresnay, croyez(vous que je doive accepter ? Moreno s'est bien rendu célèbre avec 1 scène !" - Courrier de la Société des Gens de Lettres ("Pourriez-vous joindre au portrait un autographe d'Edouard Dentu) - Armand Dayot (2 L.A.S.) - Plusieurs courriers de Journaux et Maisons d'Edition (NRF, Echo de Paris, J. Dupuis et Cie, Art et Connaissance ) - Jean Servais : 3 LAS (il sollicite auprès de Pierre de La Batut puis auprès de son fils leur accord pour une adaptation cinémétographique du roman "Le Consentement" - André Birabeau : 2 L.S. à Francis de La Batut : "Les héritiers de René Boylseve vienne d'autoriser un musicien et un librettiste à tirer une opérette de "La leçon d'Amour dans un Parc". J'ai obtenu que la comédie que votre père et moi avions faite autrefois [ ...] soit utilisée pour cette adaptation musicale". (on joint une LAS de Gérard Failly exécuteur testamentaire de René Boylesve) - André Antoine : 1 L.S. (13 juillet 1913 : sur une pièce passant au comité de lecture du Théatre National de l'Odéon) - Pierre de La Batut : Contrat sur papier timbré signé avec le directeur du Théâtre de Verdun du Pré Catelan, 18 avril 1914. - Albert Pestour, rédacteur en chef du "Salut National" : "28 janvier 1930 [...] M. de Choiseul a eu peu d'un procès [ ...] j'ai tripoté votre texte au galop, car l'heure pressait [ ...] - Armory, L.S. 1941 - Jean Sarment, 1 L.A.S. et 1 L.S. (1939) - Charles Foley, 1 L.A.S. 1925 - Louis Gillet, 1 L.A.S. (16 août 1934) - Charles Maurras, 1 L.S. à en-tête de l'Action Française ( 5 mars 1938) Intéressant lot d'archives familiales réunissant courriers autographes de personnalités littéraires et documents d'intérêt littéraire adressés à Pierre de la Batut (ou relatif à lui et adressés à son fils). On croise dans ces courriers quelques pseudonymes de l'écrivain : Pierre Tantare et Jean Dentu (du nom de sa mère, Jeanne Dentu, fille de l'éditeur Edouard Dentu). Français
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DE LA BATUT, Pierre
[ Remarquable lot de 10 cahiers manuscrits autographes : Journaux intimes, Poèmes et Notes de romans ] I : Cahier de 70 feuillets contenant : Fragments de Journal (1905). Evocation des cousins Hons-Ollivier, de la Tante Zoé, la danseuse Zambelli. Notes de Voyages Biarritz et pays basque (1906). Lou Revenir. Moeurs et Coutumes du Périgord. Nombreux récit, contes et poèmes dont "A Madame Sarah Bernhardt, pour lui demander un autographe sur une de ses photographies". Bagnères de Luchon. Deux excursions. Au gouffre d'enfer. Au port de Venasque et au pic de Sauvegarde. Portraits : Maurice Donnay. Edmond Rostand. Flers et Caillavet. Octave Mirbeau. Jules Bois. André Rivoire. Jean Richepin. Abel Hermant. Paul Hervieu. Eugène Brieux. Henry Bernstein. Alfred Capus. 1909. L'aéroplanomanie - II : Cahier de 50 feuillets : Notes et arguments de romans (1909-1933) ; III : Cahiers de 50 feuillets dont la moitié manuscrits. Recueil de poésies dont un "A Jean Balde", ou "L'Agenais" (1922-1931) ; IV : Cahiers de 50 feuillets dont une trentaine manuscrits. Recueil de poésies intitulé "Chansons pour ses yeux" (1910-1912) ; V : Cahiers d'environ 60 feuillets "Prose et poésies mêlées". Sur la mariage de ma cousine Andrée. Tsoushima. etc... (1905-1906) ; VI : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Premiers Rêves. Poèmes (1904-1906) ; VII : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes (1904-1909) ; VIII : Cahier dont 12 ff. sont manuscrits : Voyage aux Pyrénnés (sic) ; IX : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes 1912-1919 ; X : Cahiers de 50 feuillets manuscrits ayant pour Titre "Jean Dentu" [pseudonyme de Pierre de La Batut ] Carnet de notes de romans.
10 cahiers d'écoliers dont 1 cartonné et 9 brochés, 1904-1940 : I : Cahier de 70 feuillets contenant : Fragments de Journal (1905). Evocation des cousins Hons-Ollivier, de la Tante Zoé, la danseuse Zambelli. Notes de Voyages Biarritz et pays basque (1906). Lou Revenir. Moeurs et Coutumes du Périgord. Nombreux récit, contes et poèmes dont "A Madame Sarah Bernhardt, pour lui demander un autographe sur une de ses photographies". Bagnères de Luchon. Deux excursions. Au gouffre d'enfer. Au port de Venasque et au pic de Sauvegarde. Portraits : Maurice Donnay. Edmond Rostand. Flers et Caillavet. Octave Mirbeau. Jules Bois. André Rivoire. Jean Richepin. Abel Hermant. Paul Hervieu. Eugène Brieux. Henry Bernstein. Alfred Capus. 1909. L'aéroplanomanie - II : Cahier de 50 feuillets : Notes et arguments de romans (1909-1933) ; III : Cahiers de 50 feuillets dont la moitié manuscrits. Recueil de poésies dont un "A Jean Balde", ou "L'Agenais" (1922-1931) ; IV : Cahiers de 50 feuillets dont une trentaine manuscrits. Recueil de poésies intitulé "Chansons pour ses yeux" (1910-1912) ; V : Cahiers d'environ 60 feuillets "Prose et poésies mêlées". Sur la mariage de ma cousine Andrée. Tsoushima. etc... (1905-1906) ; VI : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Premiers Rêves. Poèmes (1904-1906) ; VII : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes (1904-1909) ; VIII : Cahier dont 12 ff. sont manuscrits : Voyage aux Pyrénnés (sic) ; IX : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes 1912-1919 ; X : Cahiers de 50 feuillets manuscrits ayant pour Titre "Jean Dentu" [pseudonyme de Pierre de La Batut ] Carnet de notes de romans. Important lot de 10 cahiers (plus de 850 pages) de notes autographes ( dont nous n'avons donné qu'un aperçu très succinct) rédigées par l'écrivain d'origine périgourdine Pierre de La Batut. Prix dut lot, non séparable. Français
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DE LA BATUT, Pierre ; [ LECONTE, Georges ]
La Fille aux Diables [ Tapuscrit enrichi de très nombreuses corrections autographes. On joint une Lettre signée adressée à l'auteur par Georges Leconte, Président de la Société des gens de Lettres : ] "15 décembre 1944. Monsieur et Cher Confrère. Votre roman "la Fille aux diables" a deux originalités : celle du sujet, celle de la forme. Sujet émouvant : car nos coeurs battent toujours un peu plus vite dès qu'il s'agit des Vosgiens, de leurs calamités, des ressources de leur endurance, de leur fidélité. Vous avez traité votre sujet, je dirais presque, en vitrail, à cause des couleurs chatoyantes et profondes de votre style. Mais il serait plus juste de dire que vous l'avez traité en légende, car nous croyons pénétrer dans une légende dorée"... [ Avec : ] Prospectus NRF pour "La Fille aux diables" : "On sait que, dès les premières heures des hostilités, des villages entiers de la zone frontière furent vidés de leurs habitants, ceux-ci étant envoyés vers les départements de l'intérieur. On put, à ce sujet, parler "d'exil", car, encore qu'ils n'aient pas quitté le sol de France, ces Lorrains et ces Alsaciens brusquement transplantés dans le midi durent s'adapter [ ... ] Pierre de La Batut a symbolisé cetteétrange aventure dans l'attachante histoire de cette Elsa Schwartz et de sa mère Catherine, du bourg de Lokenheim, que le hasard a conduites dans un petit village de la Doirdogne"
1 tapuscrit de 127 pp., avec très nombreuses corrections autographes de l'auteur, s.d. (circa 1944) On joint une Lettre signée de Georges Leconte, Président de la Société des gens de Lettres : ] "15 décembre 1944. Monsieur et Cher Confrère. Votre roman "la Fille aux diables" a deux originalités : celle du sujet, celle de la forme. Sujet émouvant : car nos coeurs battent toujours un peu plus vite dès qu'il s'agit des Vosgiens, de leurs calamités, des ressources de leur endurance, de leur fidélité. Vous avez traité votre sujet, je dirais presque, en vitrail, à cause des couleurs chatoyantes et profondes de votre style. Mais il serait plus juste de dire que vous l'avez traité en légende, car nous croyons pénétrer dans une légende dorée"... Avec : ] Prospectus NRF pour "La Fille aux diables" : "On sait que, dès les premières heures des hostilités, des villages entiers de la zone frontière furent vidés de leurs habitants, ceux-ci étant envoyés vers les départements de l'intérieur. On put, à ce sujet, parler "d'exil", car, encore qu'ils n'aient pas quitté le sol de France, ces Lorrains et ces Alsaciens brusquement transplantés dans le midi durent s'adapter [ ... ] Pierre de La Batut a symbolisé cetteétrange aventure dans l'attachante histoire de cette Elsa Schwartz et de sa mère Catherine, du bourg de Lokenheim, que le hasard a conduites dans un petit village de la Doirdogne" Rare exemplaire de ce tapuscrit abondamment corrigé par le romancier bergeracois Pierre de La Batut. "La Fille aux diables" romance l'épreuve des alsaciens de 1939-1940 réfugiés dans le Périgord. Il s'agit d'un des tous meilleurs romans de l'auteur , et l'on songe à ce courrier de Jean Paulhan adressé à l'auteur : "La Fille aux diables m'a intéressé, et j'attendrai impatiemment la deuxième version promise". L'ouvrage fut publié chez Gallimard en 1944. Français
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FEYDEAU, Ernest
Manuscrit autographe : Deuxième partie du roman "Catherine d'Overmeire. Etude"
Manuscrit autographe de 58 feuillets in-folio (de formats divers), foliotés de 69 à 126, repliés en liasse, s.d. (circa 1859-1860). qq. petits accrocs à qq. ff., mais bon état par ailleurs Manuscrit autographe provenant du fonds de l'éditeur Edouard Dentu, chez lequel l'édition originale du roman fut publiée en 1860 (Vicaire, III, 698) ; on relève les noms des typographes apposés au crayon sur les feuillets. Le manuscrit est très abondamment corrigé et annoté par Ernest Feydeau, avec de nombreuses additions marginales, des passages biffés, de nouvelles rédactions contrecollées sur les versions antérieures. Il contient l'intégralité de la seconde partie (sur les 4 composant l'ouvrage), correspondant aux pages 159 à 288 du premier Tome, dans l'édition Dentu. L'ouvrage d'Ernest Feydeau (ami de Gustave Flaubert, père de Georges Feydeau) lui valut une défense de Sainte-Beuve (Lettre sur la morale et l'art, Le Moniteur, 20 février 1860) ) et un éreintement par Barbey d'Aurevilly (Les Oeuvres et les Hommes. Les Romanciers) qui mérite d'être cité : "Déjà M. Sainte-Beuve l'avait ondoyé sur le front byronien de Daniel, mais aujourd'hui il l'a tenu sur les fonts de baptême de la publicité, dans la personne de Catherine d'Overmeire, et il a répondu, à haute et intelligible voix, de son talent devant les hommes et devant Dieu" [... ] "Catherine d'Overmeire n'est pas une idée comme Fanny, mais de l’art pour l’art, un conte pour un conte, c’est le récit d’une séduction que rien, à coup sûr, n’empêche d’être vraie. En d’autres termes, c’est cette vieille et éternelle histoire, toujours vulgaire et toujours nouvelle, d’une femme séduite, enlevée et trahie par un homme, et que le romancier le moins éloquent, le moins pathétique et le moins habile, pourra toujours recommencer avec une inépuisable chance de succès, tout le temps que les hommes seront ce qu’ils sont, à si peu d’exceptions près, — de vrais jeunes gens jusqu’à la tombe. Née d’une séduction, Catherine d’Overmeire est victime d’une autre. Seulement, une fois parfaitement déshonorée, elle est épousée par un moraliste plein d’ampleur, qui n’y fait pas tant de façons, et qui tient la faute de la jeune fille bien moins pour une honte que pour un malheur." Français
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LAIR, Angèle ; [ FAURE DECAMPS, Angèle fille du peintre Alexandre-Gabriel DECAMPS ; PHILIPON, Charles ]
[ Archives familiales : Correspondance, photos, carnets de dessins et Bel album intime d'Angèle Lair-Decamps, fille du peintre Alexandre Decamps ] I : Bel album intime : copie de poésie ou de texte d'auteurs divers sur une trentaine de pages (circa 1880-1893), 35 dessins ou aquarelles contrecollés ou joints, dont : 5 esquisses de bonne facture, dont un singe et un bédouin, au crayon signées DC (attribuable à son père le peintre Alexandre Decamps ?) ; 8 belles miniatures au lavis, scènes romantiques tirées de Mme Collin d'Harleville (nom de Ch. Philipon indiqué deux fois sous deux des lavis) ; 4 belles aquarelles (scènes champêtres avec jeune fille dont une flûtiste et une joueuse de mandoline, dont une signée A DC) - II : 4 Carnets de dessins (encre et crayon, rares aquarelles) format in-12, reliure pleine toile, 1887-1888-1893 (Rouen, Avon, Fontainebleau, Mont Cenis, etc.) - III : 4 Photographies dont deux des époux Lair en leur propriété du château d'Epinay (indications manuscrites de la nièce d'Angèle Decamps, de Jeanne Dentu de La Batut, au verso) - IV : 4 L.A.S. (dont une C.P.) d'Angèle Lair-Decamps dont 3 à sa soeur Léonie (Veuve de l'éditeur Edouard Dentu) et une à sa nièce Jeanne Dentu, 1882-1914 [ dans la lettre à "Jane" elle évoque "la présence de notre cousine Gillois près de l'Impératrice Eugénie ; Madame Gillois était bien en Cour, je me suis trouvée avec mon père et ma mère au théâtre du château de Fontainebleau avec elle et sa soeur Mme Abeille" ... "Au sujet des objets que tu désirerais avoir dans l'antichambre, il y a peut-être le portrait de notre père fait par lui en caricature. Je ne sais pas si c'est une gravure ou un original". ] - V : 5 pièces manuscrites diverses, dont un billet manuscrit rédigé par son père ou sa mère (3 acrostiches formés avec les prénoms des 3 enfants : "Léonie est bonne fille, Empressée, assez gentille, On ne peut plaire avec cela, N'exigez rien au-delà, Il est certain qu'obligeance, En elle passe science" ou "Angèle ma cadette, à chacun pourrait plaire, N'était son affreux caractère, Gourmande, à 14 ans, qui ne le fut un peu, Et sans son peu de soin, la paresse et le jeu, L'étude, le travail, aidan un coeur plus ferme, En elle d'un talent ferait poindre le germe") et notes sur Angèle Lair de la main de sa nièce Jeanne Dentu
[ Correspondance, photos, carnets de dessins et Bel album intime d'Angèle Lair-Decamps, fille du peintre Alexandre Decamps ] I : Bel album intime format petit in-4 à l'italienne plein chagrin bordeaux à fermoirs, de la "Maison Giroux breveté de l'Empereur", toutes tranches dorées, copie de poésie ou de texte d'auteurs divers sur une trentaine de pages (circa 1880-1893), 35 dessins ou aquarelles contrecollés ou joints, dont : 5 esquisses de bonne facture, dont un singe et un bédouin, au crayon signées DC (attribuable à son père le peintre Alexandre Decamps ?) ; 8 belles miniatures au lavis, scènes romantiques tirées de Mme Collin d'Harleville (nom de Ch. Philipon indiqué deux fois sous deux des lavis) ; 4 belles aquarelles (scènes champêtres avec jeune fille dont une flûtiste et une joueuse de mandoline, dont une signée A DC) - II : 4 Carnets de dessins (encre et crayon, rares aquarelles) format in-12, reliure pleine toile, 1887-1888-1893 (Rouen, Avon, Fontainebleau, Mont Cenis, etc.) - III : 4 Photographies dont deux des époux Lair en leur propriété du château d'Epinay (indications manuscrites de la nièce d'Angèle Decamps, de Jeanne Dentu de La Batut, au verso) - IV : 4 L.A.S. (dont une C.P.) d'Angèle Lair-Decamps dont 3 à sa soeur Léonie (Veuve de l'éditeur Edouard Dentu) et une à sa nièce Jeanne Dentu, 1882-1914 [ dans la lettre à "Jane" elle évoque "la présence de notre cousine Gillois près de l'Impératrice Eugénie ; Madame Gillois était bien en Cour, je me suis trouvée avec mon père et ma mère au théâtre du château de Fontainebleau avec elle et sa soeur Mme Abeille" ... "Au sujet des objets que tu désirerais avoir dans l'antichambre, il y a peut-être le portrait de notre père fait par lui en caricature. Je ne sais pas si c'est une gravure ou un original". ] - V : 5 pièces manuscrites diverses, dont un billet manuscrit rédigé par son père ou sa mère (3 acrostiches formés avec les prénoms des 3 enfants : "Léonie est bonne fille, Empressée, assez gentille, On ne peut plaire avec cela, N'exigez rien au-delà, Il est certain qu'obligeance, En elle passe science" ou "Angèle ma cadette, à chacun pourrait plaire, N'était son affreux caractère, Gourmande, à 14 ans, qui ne le fut un peu, Et sans son peu de soin, la paresse et le jeu, L'étude, le travail, aidan un coeur plus ferme, En elle d'un talent ferait poindre le germe") et notes sur Angèle Lair de la main de sa nièce Jeanne Dentu Important recueil de souvenirs d'Angèle Lair née Faure-Decamps, fille du célèbre peintre orientaliste Alexandre Decamps. L'album de dessin contient 5 notamment esquisses signées DC, 8 belles miniatures romantiques (lavis) et 4 belles aquarelles (l'album a été manipulé et plusieurs dessins décollés, accrocs à plusieurs feuillets). Français
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EL DIB, Moustapha ; Mohamed Abou Brak Omar
Correspondance égyptienne en arabe et en français datée de juillet 1893, adressée à un Comte (vraisemblablement le Comte de La Borie de La Batut) [ 2 lettres en français rédigées par le drogman et 5 feuillets en arabe ] Le Caire, le 8 Juillet 1893 : "Monsieur le Comte" .... "Selon votre ordre je me suis présenté chez Mohamed Abou Bakr Omarle marchand d'essence de géranium. Je lui ai demandé tous les renseignements que vous désiriez avoir au sujet de la qualité d'essence ; lequel m'a délivré une lettre en arabe pour vous et signée par lui que j'ai l'honneur de vous remettre ci-joint avec traduction littérale en français" ... "dans la boîte en fer blanc j'ai l'honneur de vous envoyer trois pierres antiques dont deux scarabés & une statue. J'ai pu obtenir ces pierres d'Edfou, & j'ai l'honneur de les présenter à Madame la Comtesse comme cadeau" .... [ et la traduction de la lettre : ] Le Caire, le 6 juillet 1893 : "Monsieur le Comte, J'ai reçu votre lettre par laquelle vous voulez vous renseigner sur l'essence & le prix de chaque 100 kilos franco à Marseille. En réponse, je vous dis qu'il n'existe pas pour le moment de la vraie essence de géranium qui nous arrive de l'étranger, & même s'il en existe ce ne serait pas de la bonne qualité ; mais la bonne qualité nous arrive dans trois mois & même plus. J'ai en magasin au caire une bonne qualité d'essence identique à celle que je vous avais vendu & je peux vousdonner le kilo au prix de 20 francs" ... "Moustafa Effendi Mohamed le Drogman s'est présenté chez moi. Je lui ai remis l'échantillon de l'essence qui se trouve chez moi"...
2 lettres de 2 pages chacune (sur 2 ff. chacune) en français et 5 ff. en arabe, 1893 Curieuse petite correspondance évoquant l'Egypte, l'essence de géranium et... les pillages archéologiques du temps ? Français
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DE SCIBOR RYLSKI, Comtesse ; DENTU, Edouard
Mystérieuse correspondance d'une jeune femme exaltée avec l'éditeur Edouard Dentu [ 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est (sic) votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris". III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"
3 lettres signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, 1872, format in-12 de 2 ff. (4 pages), 2 ff. (4 pages), et 4 ff. (7 pages) et 1 brouillon autographe d'Edouard Dentu, s.d., format in-12, 1 f. (une page) : Suivent qq. extraits : 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris". III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta" Etonnante correspondance dont on ne sait s'il faut réellement l'imputer à la Comtesse de Scibor Ryslki (Agnès Veth ?) qui signe par la suite "Augusta". Mais curieux lot, révélateur de la passion que pouvait alors (toujours ?) susciter un éditeur célèbre du temps. Un mystère à élucider... Français
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ANONYME ; [ SAUVESTRE, Charles ; SAUVAITRE, Nicéphore Charles ]
Manuscrit : Monita Secreta Societatis Jesu. Notes sur les Similitudes et 1er Cahier : différences existant entre trois éditions de 1718, 1824 et 1861 ; 2ème Cahier : Comparaison entre les traductions de 1845 et 1861
2 cahiers manuscrits in-8 format à l'italienne, de 15 et 13 feuillets, premier cahier daté du 14 septembre 1861 La provenance (du fonds de l'éditeur Edouard Dentu) et la date tendent à attribuer le manuscrit à l'écrivain Charles Sauvestre, qui publia plusieurs diverses éditions des Monita Secreta chez Dentu à partir de 1861. Les deux cahiers semblent avoir rédigés par Sauvestre et communiqués à l'éditeur, dans le cadre d'une défense contre des accusations de plagiat dans sa traduction. Français
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ANONYME ; [ DUPUTEL, Pierre ]
Bagatelles poétiques.
Nouvelle édition, 1 vol. in-8 br. d'époque, s.n. [ de l'Imprimerie de J. Duval ], Rouen, 1816, 4 ff., 111 pp. et 1 f. Rare exemplaire de cette édition rouennaise signée par l'auteur et tirée à seulement 80 exemplaires. Etat très satisfaisant (petits mq. en dos, bel exemplaire par ailleurs) pour cette rare édition rouennaise. Pierre Duputel (1775-1851), bibliophile et homme de lettres, était membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Français
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D***, Léonard ; [ DUPUIS, Léonard ] [ FILLEUL-PETIGNY, Clara ; FILLEUL, Clara ]
Episode tiré des Confessions d'un habitant du Grand-Perche [ Edition originale ]
1 brochure in-8 sous couv. d'origine, Chez les Marchands de Nouveautés, Paris, 1823, 2 ff. 52 pp. Rare exemplaire, annoté et et signé par C. Filleul Pétigny, très vraisemblablement Clara Filleul (1822-1878), écrivain et artiste peintre. Elle était native de Nogent-le-Rotrou, commune du Perche. Français
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GENCE, Jean-Baptiste-Modeste
Biographie Littéraire de Jean-Baptiste-Modeste Gence, ancien archiviste au dépôt des Chartes, éditeur et traducteur du Livre des Consolations Intérieures dit vulgairement De Imitatione Christi [ Avec : ] Coup d'oeil sur l'édition d'un Codex De Imitatione Christi supposé du XIIIe s. d'apr. les noms de ses possesseurs (au XVIe siècle), membres d'une famille dont un Joseph "De Advocatis" [ Avec : ] 2 extraits du Journal de la Littérature de France [Avec : ] Dieu, l'Etre Infini ou le Principe vers lequel tendent l'Intelligence Humaine. Ode [ Avec : ] Liste des Travaux et Productions littéraires de l'auteur [ Editions originale - Livre dédicacé par l'auteur ]
4 titres et deux coupures de presse ensemble en 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane marron, Biographie Littéraire de Jean-Baptiste-Modeste Gence, ancien archiviste au dépôt des Chartes, éditeur et traducteur du Livre des Consolations Intérieures dit vulgairement De Imitatione Christi, Moquet et Comp., Paris, 1835, 43 pp. [ Avec : ] Coup d'oeil sur l'édition d'un Codex De Imitatione Christi supposé du XIIIe s. d'apr. les noms de ses possesseurs (au XVIe siècle), membres d'une famille dont un Joseph "De Advocatis"..., , Chez l'diteur-interprète du Texte de L'Imitation, Paris, octobre 1833, 8 pp. [ Avec : ] 2 extraits du Journal de la Littérature de France, 1833 et 1834, 1 f. chacun [Avec : ] Dieu, l'Etre Infini ou le Principe vers lequel tendent l'Intelligence Humaine, Migneret, Paris, 1825, 79 pp. avec un tableau dépliant [ Avec : ] Liste des Travaux et Productions littéraires de l'auteur, s.d., 7 pp. Très rare recueil original d'oeuvres de J.B.M. Gence, dédicacé à la Veuve De Manne. Etat très satisfaisant (dos frotté, galerie de vers superficielle à un mors, bon état par ailleurs). Jean-Baptiste Gence (1755-1840), archiviste au dépôt des Chartes, correcteur du Bulletin des Lois, membre de la Société des Antiquaires, eut un parcours quelque peu tortueux. Intéressé par Mesmer et Saint-Martin qu'il avait connu, il finit sa vie entiché de la princesse Eldir. Français
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DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; VALAORITIS, Aristote ; [ VALAORITY, Aristote ]
[ Recueil d'articles de Critique littéraires, tirés-à-part, et compte-rendus divers par le Comte Adolphe de Circourt, avec une L.A.S. d'Aristote Valaoritis ] Recension de : Noticia Intorno, etc. Notice sur les travaux historiques d'Ibnu-Khaldin, par le Chev. Graberg de Hemso, Florence, 1834 [ Suivi de : ] Recension de :Chronique d'Abou-Djafar-Mohammed Tabari par Louis Dubeur [ Suivi de : ] Recension de : Les PSaumes d'après l'Hébreu par F. de La Jugie [ Suivi de : ] Recension de : Island, Hvitramannaland, Groenland, und Vinland, von Karl Wilhelmi, Heidelberg, 1842. Chroniques Scandinaves, Episode de Björn et Thurid [ Suivi de : ] La Saga de Viga Glum, par Adolphe de Circourt [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko [ Suivi de : ] Recension de : Poésies populaires de l'Italie. Agrumi. Egeria. Saggio di Canti Populari [ Suivi de : ] Chronique : Littérature Populaire de l'Espagne. [ Suivi de : ] Recension de : Le Comte Lucanor. Apologues et fabliaux du Quatorzième siècle, traduits pour la première fois de l'Espagnol par M. Adolphe de Puibusque [ Suivi de : ] Chronique : Le Brésil Littéraire. Recension de Histoire de la Littérature brésilienne par Ferdinand Wolf [ Suivi de : ] De Braziliaansche letterkunde door A. de Circourt [ Suivi de : ] Appréciations des Poëmes d'Aristote Valaoritis par M. le Comte A. de Circourt [ Avec une L.A.S. d'Aristote Valaoritis ] [ Suivi de : ] Recension : Literarische Bilder aus Russland. Tableaux de la Littérature Russe, par M. Koenig [ Suivi de : ] Compte-Rendu de : Boris Godounoff, Drame historique par Alexandre Pouchkine [ Suivi de : ] Recension : Rimes inédites ou dispersés de Torquato Tasso, par le Professeur Rosini [ Suivi de : ] Recension : Torquato Tasso, par le Professeur Rosini [ Suivi de : ] Recension : Luisa Strozzi, histoire du seizième siècle, par Giovanni Rosini [ Suivi de : ] Recension : Poètes allemands contemporains. Poésies par Ernest baron de Feuchtersleben [ Suivi de : ] Recension : Poésies de Ferdinand Freiligrath [ Suivi de : ] Recension : Poésies Allemanniques de Hebel [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko [ Suivi de : ] Recension de : Poésies lyrique d'Auguste, Comte de Platen [ Suivi de : ] Recension de : Yarrow revisited and other poems, by William Wordsworth. Nouveaux Poëmes de Wordworth [ Suivi de : ] Recension de : Athéanis ou la Première Croisade par William Stigand [ Suivi de : ] Recension de : Poems etc. Poésies de William Cullen Bryant, Philadelphie 1847 [ Suivi de : ] Recension de : La Littérature Française à l'Etranger pendant le dix-huitième siècle [ Suivi de : ] Recension de : Histoire de la Littérature française sous la Restauration et Histoire de la Littérature française sous le Gouvernement de Juillet [ Suivi de : ] Recension de : Historic Devices, Badges and War Cries by Mrs Bury Palliser [ Suivi de : ] Recension de : Origine et Histoire de la Langue Anglaise. The origin and history of the English language and of the early literature it embodies
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "7 - Critique, Littérature" : Recension de : Noticia Intorno, etc. Notice sur les travaux historiques d'Ibnu-Khaldin, par le Chev. Graberg de Hemso, Florence, Tiré de la Bibliothèque Universelle, 1834, 6 pp. et 1 f. [ Suivi de : ] Recension de :Chronique d'Abou-Djafar-Mohammed Tabari par Louis Dubeur, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Novembre 1836, 12 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Les Psaumes d'après l'Hébreu par F. de La Jugie, Revue Critique, pp . 242-426 [ Suivi de : ] Recension de : Island, Hvitramannaland, Groenland, und Vinland, von Karl Wilhelmi, Heidelberg, 1842. Chroniques Scandinaves, Episode de Björn et Thurid, s.n., pp. 469-479 [ Suivi de : ] La Saga de Viga Glum, par Adolphe de Circourt, Aux Bureaux de la Revue Britannique, 1867, 15 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko, Tiré de la Bibliothèque de Genève, Juin 1844, 18 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poésies populaires de l'Italie. Agrumi. Egeria. Saggio di Canti Populari, Etudes Provinciales, pp. 57-75 [ Suivi de : ] Chronique : Littérature Populaire de l'Espagne, Novembre 1860, pp. 534-554 [ Suivi de : ] Recension de : Le Comte Lucanor. Apologues et fabliaux du Quatorzième siècle, traduits pour la première fois de l'Espagnol par M. Adolphe de Puibusque, Tiré de la Bibliothèque de Genève, Juin 1854, 12 pp. [ Suivi de : ] Chronique : Le Brésil Littéraire. Recension de Histoire de la Littérature brésilienne par Ferdinand Wolf, pp.91-115 [ Suivi de : ] De Braziliaansche letterkunde door A. de Circourt, De Globe, 1866, pp. 40-61 [ Suivi de : ] Appréciations des Poëmes d'Aristote Valaoritis par M. le Comte A. de Circourt, Imprimerie Wiesener, Lutier et Compagnie, Paris, 1869, Extrait de ka Revue Moderne, Livraison du 25 Septembre 1869, 15 pp. [ Avec une L.A.S. d'Aristote Valaoritis ] [ Suivi de : ] Recension : Literarische Bilder aus Russland. Tableaux de la Littérature Russe, par M. Koenig, Extrait de la Revue Française et Etrangère, 36 pp. [ Suivi de : ] Compte-Rendu de : Boris Godounoff, Drame historique par Alexandre Pouchkine, pp. 352-393 [ Suivi de : ] Recension : Rimes inédites ou dispersés de Torquato Tasso, par le Professeur Rosini, Tiré de la Bibliothèque, Août 1832, 39 pp. [ Suivi de : ] Recension : Torquato Tasso, par le Professeur Rosini, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Octobre 1832, 27 pp. [ Suivi de : ] Recension : Luisa Strozzi, histoire du seizième siècle, par Giovanni Rosini, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Avril 1834, 25 pp. [ Suivi de : ] Recension : Poètes allemands contemporains. Poésies par Ernest baron de Feuchtersleben, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Janvier 1841, 20 pp. [ Suivi de : ] Recension : Poésies de Ferdinand Freiligrath, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Août 1842, 27 pp. [ Suivi de : ] Recension : Poésies Allemanniques de Hebel, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Juin 1844, 21 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poèmes Populaires des Persans, des Tourkmans, des Tatares d'Astrakhan et des Kalmouks par Alexandre Chodzko, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Juin 1844, 17 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Poésies lyrique d'Auguste, Comte de Platen, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Mars et Avril 1843, 52 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Yarrow revisited and other poems, by William Wordsworth. Nouveaux Poëmes de Wordworth, pp. 427-443 [ Suivi de : ] Recension de : Athéanis ou la Première Croisade par William Stigand, pp. 259-312 [ Suivi de : ] Recension de : Poems etc. Poésies de William Cullen Bryant, Philadelphie 1847, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 12 pp. [ Suivi de : ] Recension de : La Littérature Française à l'Etranger pendant le dix-huitième siècle, 32 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Histoire de la Littérature française sous la Restauration et Histoire de la Littérature française sous le Gouvernement de Juillet, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 1856, 38 et 35 pp. [ Suivi de : ] Recension de : Historic Devices, Badges and War Cries by Mrs Bury Palliser, pp. 373-378 [ Suivi de : ] Recension de : Origine et Histoire de la Langue Anglaise. The origin and history of the English language and of the early literature it embodies, pp. 461-483 Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt, dont plusieurs avec sa signature autographe et ses annotations. Une lettre autographe signée du poète grecque Aristote Valaoritis a été insérée en tête de l'article qui lui a été consacré par le Comte de Circourt : "Sainte Maure, 25 Juin 1870. Monsieur le Comte. J'ai lu dans l'Annuaire de l'Association pour l'Enseignement des Etudes Grecques le charmant article sur mes deux derniers poèmes Athanase Diakos et Astropagiannos. Ce n'est pas la première fois, Monsieur le Comte, que vous m'honorez de votre précieuse sympathie. Mais dans un temps où la pauvre Grèce est devenu le but de tant d'injures et de calomnies, permettez-moi de vous dire que votre bonté pour moi a été ma seule consolationet que c'est à elle que je dois l'adoucissement de toutes les douleurs morales que nous avons endurées après le massacre d'Oropès". Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). . Etat très satisfaisant (mq. de papier au second plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud. Français
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DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; DE CIRCOURT, Anastasie ; [Anastasie de KLUSTINE, Comtesse de CIRCOURT ] ; TICKNOR, Anna
[ Recueil d'articles et tirés-à-part de critique littéraires et artistiques, récits de voyages, et compte-rendus divers par le Comte Adolphe de Circourt, avec une L.A.S. de la Veuve de George Ticknor ] Lettre sur l'Etat actuel de la Littérature Russe adressée à Mr. *** [ par Anastasie de Circourt ] ; Recension de : George Miloslawsky, ou Les Russes en 1612. Roman historique par Mr. Zagoskine [ par Anastasie de Circourt ] ; Relation d'une course à Bénévent et à Amalfi (Fragment d'une lettre de Madame de ***) ; Messire Louis Arioste sans son gouvernement. Aventure du Seizième siècle. ; Le Crucifix de Baden par M. le Cte Ad. de Circourt ; Le Mystère des Alpes ou la Comtesse de St-Gervais ; Gérardmer, Légende lorraine ; Chants Populaires de la Campagne de Rome ; Sur les romances espagnoles ; Romances des Maurisques de Grenade ; Poètes de la première Renaissance italienne. Guido Cavalcanti. Cino da Pistoia. ; Essai sur Michel-Ange, considéré comme Poète ; Etude sur Michel-Ange ; Louise de Medicis ; Poésies lyriques de Victoire Colonna ; Catherine d'Atayde ; William H. Prescott ; Recension de : L'historien Prescott (sa biographie par George Ticknor) ; Alessandro Manzoni ; Prosper Mérimée ; Un littérateur américain. George Ticknor. [ With an autograph letter by Anna Ticknor ]
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "1 - Littérature, Biographie" : Lettre sur l'Etat actuel de la Littérature Russe adressée à Mr. ***, Bibl. Univ. Octobre 1828, 20 pp. [ par Anastasie de Circourt ] ; Recension de : George Miloslawsky, ou Les Russes en 1612. Roman historique par Mr. Zagoskine, Bibl. Univ. Avril 1831, 23 pp. [ par Anastasie de Circourt ] ; Relation d'une course à Bénévent et à Amalfi, Bibl. Univ. Juillet 1832, 16 pp. (Fragment d'une lettre de Madame de ***) ; Fragmens de Lettre de Mad. *** contenant la Relation de quelques excursions dans le Royaume de Naples, Bibl. Univ. Novembre 1832, 20 pp. ; Messire Louis Arioste sans son gouvernement. Aventure du Seizième siècle. pp. 126-140 puis 214-242 et 328-348 ; Le Crucifix de Baden par M. le Cte Ad. de Circourt, Imprimerie Librairie de Mme Veuve Brugnot, Dijon, 1837, 17 pp. ; Le Mystère des Alpes ou la Comtesse de St-Gervais, Imprimerie de Mme Veuve Brugnot, Dijon, 1838, 24 pp. ; Gérardmer, Légende lorraine, pp. 163-186 ; Chants Populaires de la Campagne de Rome, 15 pp. ; Sur les romances espagnoles, Bibl. Univ. Mars 1831, 38 pp. et 1832 36 pp. ; Romances des Maurisques de Grenade, 26 pp. ; Poètes de la première Renaissance italienne. Guido Cavalcanti. Au Bureau de la Revue Contemporaine, Paris, 1855, 21 pp. ; Cino da Pistoia, Bib. Univ. 1858, 35 pp. ; Essai sur Michel-Ange, considéré comme Poète, Bib. Univ., Mars 1833, 35 pp. ; Etude sur Michel-Ange, Revue Française et Etrangèr, 82 pp. ; Louise de Medicis, Bib. Univ. décembre 1845, 28 pp. ; Poésies lyriques de Victoire Colonna, Bib. Univ. de Genève, 48 pp. ; Catherine d'Atayde, Imprimerie Ferd. Ramboz et Cie, Genève, 1853, 29 pp. ; William H. Prescott, Bib. Univ. 1859, 24 pp. ; Recension de : L'historien Prescott (sa biographie par George Ticknor), pp. 127-162 ; Alessandro Manzoni, pp. 462-472 ; Prosper Mérimée, pp. 336-342 ; Un littérateur américain. George Ticknor. [ With an autograph letter by Anna Ticknor ], Bib. Univ. pp.507-525 et 693-712 Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt, dont plusieurs avec sa signature autographe et ses annotations. Un lettre autographe signée de 3 pp. par Anna Ticknor, veuve de George Ticknor, est relié avec l'article que lui a consacré le Comte de Circourt. With an autograph letter by Anna Ticknor, George Ticknor's widow :"Newport, July 22 '77. My Dear Count Circourt. The arrival of the number of the Bibliothèque you so kindly sent me was a moment of great interest. Ever since the publication of our volumes, my desire to know your estimate of them, has been strong and constant. Your familiarity with [... ] the work, and your faithful interest in Mr. Ticknor would induce you to demand a suitable presentation [ ... ] I thank you sincerely for the care & attention you have given to the work. [ ... ] Their reception in England & France, has given us the greater pleasure& a request lately received from Mme Tardieu that she may translate them into French is a great satisfaction [ ... ] I hope the peace & beauty of La Celle are refreshing your spirits & adding to your strength. We are enjoying quiet & freedom, joined to social & easy intercourse, with old friends, & new acquaintance, for Newport then intelligent & cultivated visitor from all path of the country. The come of the New administration is watched with the deepest interest, & strong hopes ; best my advanced age, makes me regard it, almost as I do a portion of part his long , as a scene that cannot influence my future. [ ... ]". Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). . Etat très satisfaisant (mq. de papier au second plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud. Français
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DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; DE CIRCOURT, Anastasie ; [Anastasie de KLUSTINE, Comtesse de CIRCOURT ]
[ Recueil d'articles et tirés-à-part de récits de voyages, et de critique artistique par le Comte Adolphe de Circourt ] Novgorod-Véliki ; L'Hermitage ; La Néva 1844 ; Troitsa ; Esquisses russes. Monastère de la Nouvelle Jérusalem. Le Patriarche Nikon. Les staravertsi ; Poésie russe. Souvenir de la solennité du 30 août par M. B. A. Joukoffsky ; Carisbroooke. Fragment d'un Voyage en Angleterre ; Exposition des Trésors de l'Art à Manchester pendant le Printemps de 1857 ; Une visite au champ de bataille de Hastings ; Lettre sur un Voyage en Prusse et en Russie adressée à M. le Directeur de la Bibliothèque Universelle ; La Monarchie Prussienne au moment de la Convocation des Etats-Généraux ; Frédéric-Guillaume IV Roi de Prusse ; La Suisse en 1847. Des Révolutions et des Partis de la Confédération helvétique ; La Première Coalition. Ses Résultats politiques d'après les travaux récents
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "3 - Voyages, Politique" :Novgorod-Véliki, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Janvier 1838, 31 pp. ; L'Hermitage, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Juin 1837, 23 pp. ; La Néva 1844, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Avril et Mai 1845, 57 pp. ; Troitsa, Revue de Bourgogne, pp. 177-188 et 290-310 ; Esquisses russes. Monastère de la Nouvelle Jérusalem. Le Patriarche Nikon. Les staravertsi, s.n., 27 pp. ; Poésie russe. Souvenir de la solennité du 30 août par M. B. A. Joukoffsky, s.n., 27 pp. ; Carisbroooke. Fragment d'un Voyage en Angleterre ; Exposition des Trésors de l'Art à Manchester pendant le Printemps de 1857, Tiré de la Bib. Univ. de Genève, Octobre et Novembre 1857, 79 pp. ; Une visite au champ de bataille de Hastings, Extrait des Nouvelles Annales des Voyages, Octobre 1858, 59 pp. ; Lettre sur un Voyage en Prusse et en Russie adressée à M. le Directeur de la Bibliothèque Universelle, Tiré de la Bib. Univ. de Genève, Décembre 1844, 53 pp. ; La Monarchie Prussienne au moment de la Convocation des Etats-Généraux, 48 pp. ; Frédéric-Guillaume IV Roi de Prusse, Tiré de la Bib. Univ. de Genève, Février et Mars 1861, ; La Suisse en 1847. Des Révolutions et des Partis de la Confédération helvétique, s.n., 60 pp. ; La Première Coalition. Ses Résultats politiques d'après les travaux récents, pp. 145-194 Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt. On imagine aisément que les nombreux articles relatifs à la Russie furent rédigés en collaboration étroite avec sa célèbre épouse d'origine russe. Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). Etat très satisfaisant (mq. de papier au second plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud. Français
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DE CIRCOURT, Comte Adolphe
[ Recueil d'articles et tirés-à-part de critique historique et politique, et compte-rendus divers par le Comte Adolphe de Circourt ] Bibliographie ; Recension de : Histoire des Etats-Unis par George Bancroft ; Recension de : Les Etats-Unis d'Amérique par Frédéric de Raumer ; Les Origines de la République des Etats-Unis ; Recension de : Une Nouvelle Vie de Jefferson ; Recension de : Demeures d'hommes d'Etat américains. Homes of American Statesmen ; Recension de : Les Demeures des Auteurs et des Hommes d'Etat de l'Amérique. Homes of American Authors. Homes of American Statesmen ; Recension de : Memoirs of the war in the Southern Department of the United States ; Recension de : Pioneers of France in the North World, France and England in North America ; Recension de : The Jesuits in North America in the seventeenth Century, by Parkman ; Recension de : France and England in North America. Part Third ; Recension de : L'Ancie Régime au Canada. The Old Regime in Canada, by Francis Parkman ; Recension de : Madame Swetchine, sa Vie et ses Oeuvres, par le Comte de Falloux ; Article : Le Chancelier Pasquier ; Notice historique du Général Vicomte Talon ; Lord Elgin. In Memoriam ; Recension de : Leaves from the Journal of our life in the Highlands, from 1848 to 1861 ; Recension de : Les annales de la Cathédrale de Saint-Paul de Londres. Annals of Saint-Paul's cathedral ; Recension de : Canterbury. Mémoires historiques de Canterbury ; Recension de : L'Abbaye de Westminster. Historical Memorials of Westminster Abbey ; Recension de : Oestreich und Preussen gegenüber der franzosischen Revolution par Huffer ; La Politique des Puissances allemandes pendant les Guerres de la Révolution française ; Recension de : Past and Present Policy, etc. De la Conduite tenue autrefois et maintenant par l'Angleterre au sujet de l'Irlande.
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "6 - Critique, Histoire" : Bibliographie, pp. 469-474 ; Recension de : Histoire des Etats-Unis par George Bancroft, Imprimerie de Ferdinand Ramboz, Genève, 1846, 45 pp. puis Tiré de la Bib. Univ. de Genève, 20 , 28 et 28 pp. ; Recension de : Les Etats-Unis d'Amérique par Frédéric de Raumer, Die Vereignigten Staaten von Nord-America, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 62 pp. ; Les Origines de la République des Etats-Unis ; Recension de : Une Nouvelle Vie de Jefferson, s.n., pp. 238-245 ; Recension de : Demeures d'hommes d'Etat américains. Homes of American Statesmen, 35 pp. ; Recension de : Les Demeures des Auteurs et des Hommes d'Etat de l'Amérique. Homes of American Authors. Homes of American Statesmen, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 36 pp. ; Recension de : Memoirs of the war in the Southern Department of the United States ; Recension de : Pioneers of France in the North World, France and England in North America, pp. 347-368 ; Recension de : The Jesuits in North America in the seventeenth Century, by Parkman, pp. 152-155 ; Recension de : France and England in North America. Part Third, Annales des Voyages, mai 1870 pp.141-164 ; Recension de : L'Ancien Régime au Canada. The Old Regime in Canada, by Francis Parkman, RQH, 1876, pp. 617-623 ; Recension de : Madame Swetchine, sa Vie et ses Oeuvres, par le Comte de Falloux, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, décembre 1860, 36 pp. ; Article : Le Chancelier Pasquier, pp. 612-618 ; Notice historique du Général Vicomte Talon ; Lord Elgin. In Memoriam ; Recension de : Leaves from the Journal of our life in the Highlands, from 1848 to 1861 ; Recension de : Les annales de la Cathédrale de Saint-Paul de Londres. Annals of Saint-Paul's cathedral, Au Bureau de la Revue Britannique, Paris, 1869, 40 pp. ; Recension de : Canterbury. Mémoires historiques de Canterbury, 39 pp. ; Recension de : L'Abbaye de Westminster. Historical Memorials of Westminster Abbey, 46 pp. ; Recension de : Oestreich und Preussen gegenüber der franzosischen Revolution par Huffer ; La Politique des Puissances allemandes pendant les Guerres de la Révolution française ; Recension de : Past and Present Policy, etc. De la Conduite tenue autrefois et maintenant par l'Angleterre au sujet de l'Irlande, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 13 pp. Recueil original d'articles (souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt. Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). Etat très satisfaisant (mq. de papier au second plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud. Français
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DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; DE CIRCOURT, Anastasie ; [Anastasie de KLUSTINE, Comtesse de CIRCOURT ]
[ Recueil d'articles et tirés-à-part de critique artistique, historique et archéologique par le Comte Adolphe de Circourt et son épouse Anastasie ] Giovanni Bellini et les peintres ses Contemporains. Almanach vénitien pour 1834 [ par Anastasie de Circourt ] ; Recension de : La sculpture à Venise, par M. l'abbé Giovanantonio Moschini, chanoine de Saint-Marc ; Recension de : Histoire de la Peinture en Italie. Storia della pittura italiana par Rosini ; Du Musée Espagnol ; Recension de : Le Palais Mazarin par le Comte de Laborde ; Recension de : Notice des Emaux, Bijoux et Objets divers exposés dans le Musée des Galeries du Louvre par le Comte de Laborde ; Recension de : La Toscane et le Midi de l'Italie par F. de Mercey ; Recension de : Etudes sur les Beaux-Arts par De Mercey ; Recension de : Die Gens Langobardorum und ihre Herkunft ; Recension de : Die Etrusker. Les Etrusques par le prof. Ottfried Müller ; Recension de : Phidias, sa vie et ses ouvrages ; Recension de : Etudes sur le Péloponnèse par Beulé [Etude sur le Péloponèse ] ; Recension de : L'Acropole d'Athènes par Beulé ; Recension de : Les Monnaies d'Athènes par Beulé ; Recension de : L'Architecture au temps de Pisistrate par Beulé ; Recension de : Géographie du Talmud par Adolphe Neubeuer ; Recension de : Athènes aux Xve, XVIe et XVIIe siècles par le Comte de Laborde ; Recension de : Le Mont Olympe et l'Acarnanie par L. Heuzey ; Recension de : Topographie et plan stratégique de l'Iliade par Nicolaïdès ; Recension de : Ithaque, le Péloponèse et Troie par Schliemann
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "8 - Critique, Beaux-Arts, Archéologie" : Giovanni Bellini et les peintres ses Contemporains. Almanach vénitien pour 1834 [ par Anastasie de Circourt ], Tiré de la Bibliothèque Universelle, Février 1834, 13 pp. ; Recension de : La sculpture à Venise, par M. l'abbé Giovanantonio Moschini, chanoine de Saint-Marc, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Avril 1839, 14 pp. ; Recension de : Histoire de la Peinture en Italie. Storia della pittura italiana par Rosini, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Mai 1839-1844, 8, 17, 15, 12, 33 pp. ; Du Musée Espagnol, s.n., pp. 38-63 ; Recension de : Le Palais Mazarin par le Comte de Laborde, Tiré de la Bibliothèque Universelle, 19 pp. ; Recension de : Notice des Emaux, Bijoux et Objets divers exposés dans le Musée des Galeries du Louvre par le Comte de Laborde, Tiré de la Bibliothèque Universelle, Mars 1854, Imprimerie Ferd. Ramboz et Cie, 30 pp. ; Recension de : La Toscane et le Midi de l'Italie par F. de Mercey, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 227-238 puis 218-238 ; Recension de : Etudes sur les Beaux-Arts par De Mercey, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 198-244 ; Recension de : Die Gens Langobardorum und ihre Herkunft ; Recension de : Die Etrusker. Les Etrusques par le prof. Ottfried Müller, pp. 108-129 et 249-270 ; Recension de : Phidias, sa vie et ses ouvrages, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 355-368 ; Recension de : Etudes sur le Péloponnèse par Beulé [Etude sur le Péloponèse ], Nouvelles Annales des Voyages, 38 pp. ; Recension de : L'Acropole d'Athènes par Beulé, Nouvelles Annales des Voyages, 1856, 56 pp. ; Recension de : Les Monnaies d'Athènes par Beulé, Nouvelles Annales des Voyages, 1858, Arthus Bertrand, Paris, 36 pp. ; Recension de : L'Architecture au temps de Pisistrate par Beulé, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 294-340 ; Recension de : Géographie du Talmud par Adolphe Neubeuer, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 76-99 ; Recension de : Athènes aux Xve, XVIe et XVIIe siècles par le Comte de Laborde, Nouvelles Annales des Voyages, 1855, 29 pp. ; Recension de : Le Mont Olympe et l'Acarnanie par L. Heuzey, Nouvelles Annales des Voyages, 1861 pp. 211-241 ; Recension de : Topographie et plan stratégique de l'Iliade par Nicolaïdès, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 360-367 ; Recension de : Ithaque, le Péloponèse et Troie par Schliemann, Nouvelles Annales des Voyages, pp. 259-267 Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt et de son épouse la comtesse Anastasie. Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). Bon état (ex-libris Bibliothèque des Bruyères) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud. Français
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DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; DE CIRCOURT, Anastasie ; [Anastasie de KLUSTINE, Comtesse de CIRCOURT ]
[ Recueil d'articles et tirés-à-part de comptes-rendus historiques par le Comte Adolphe de Circourt ] Histoire sur le Voyage du Roi Harald, et l'établissement du Christianisme dans les provinces Danoises ; Sur une croisade des Norwégiens en Palestine, au commencement du douzième siècle, tiré des sources originelles ; La Confédération Suisse ; Le Général Le Fort, son Temps et sa Vie ; Gustave-Adolphe ; Recension de : Episode de l'Histoire du Hanovre. Les Koenigsmark par Henri Blaze de Bury ; L'Autriche sous Marie-Thérèse ; Un épisode de la guerre d'Allemagne de 1866. Les Hanovriens en Thuringe et la Bataille de Langensalza ; Recension de : Les quatre Conquêtes de l'Angleterre par M. Emile de Bonnechose ; Une Nouvelle Histoire d'Angleterre. Recension de : Histoire d'Angleterre jusqu'à l'époque de la Révolution française par De Bonnechose ; Recension de : Macaulay. Histoire du règne de Guillaume III ; Recension de : Histoire de la Corse. Historia di Corsica par l'archidiacre Filippini ; Publications récentes de l'Ecole historique de Turin ; Le Codex Cavensis ; Recension de : Histoire du Règne de Ferdinand et d'Isabelle la Catholique, Souverains de l'Espagne par Willima Prescott ; Recension de : Histoire de la Conquête du Mexique par William Prescott ; Recension de : The life of Prince Henry of Portugal surnamed the Navigator by Richard Henry Major ; Recension de : Fernand Colomb, sa vie et ses travaux, par Harrisse ; Recension de : Charles-Quint, son abdication, son séjour et sa mort au monastère de Juste, par M. Mignet ; Retraite et mort de Charles-Quint
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "5 - Critique - Histoire" :Novgorod-Véliki, ; Histoire sur le Voyage du Roi Harald, et l'établissement du Christianisme dans les provinces Danoises, pp. 149-167 ; Sur une croisade des Norwégiens en Palestine, au commencement du douzième siècle, tiré des sources originelles, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Juin 1831, 14 pp. ; La Confédération Suisse, Extrait du Correspondant, Charles Douniol, Paris, 1970, 32 pp. ; Le Général Le Fort, son Temps et sa Vie, Extrait de la Revue de Paris, du 15 janvier 1868, De l'Imprimerie L. Toinon et Cie, Saint-Germain, 1868, 22 pp. ; Gustave-Adolphe, pp. 434-453 ; Recension de : Episode de l'Histoire du Hanovre. Les Koenigsmark par Henri Blaze de Bury, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Décembre 1855, 15 pp. ; L'Autriche sous Marie-Thérèse, pp. 490-514 ; Un épisode de la guerre d'Allemagne de 1866. Les Hanovriens en Thuringe et la Bataille de Langensalza, pp. 460-474 ; Recension de : Les quatre Conquêtes de l'Angleterre par M. Emile de Bonnechose, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 1852, 7 pp. ; Une Nouvelle Histoire d'Angleterre, 23 pp. ; Recension de : Histoire d'Angleterre jusqu'à l'époque de la Révolution française par De Bonnechos, 28 pp. ; Recension de : Macaulay. Histoire du règne de Guillaume III, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, novembre 1858, 38 pp. ; Recension de : Histoire de la Corse. Historia di Corsica par l'archidiacre Filippini, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, mai 1852, 18 pp. ; Publications récentes de l'Ecole historique de Turin, 35 pp. ; Le Codex Cavensis, pp. 633-636 ; Recension de : Histoire du Règne de Ferdinand et d'Isabelle la Catholique, Souverains de l'Espagne par Willima Prescott, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, 1838-1839, 48, 35, 31, 27, 40 pp. ; Recension de : Histoire de la Conquête du Mexique par William Prescott, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, novembre 1844, 23 pp. ; Recension de : The life of Prince Henry of Portugal surnamed the Navigator by Richard Henry Major, pp. 332-360 ; Recension de : Fernand Colomb, sa vie et ses travaux, par Harrisse, Revue des Questions Historiques, pp. 520-524 ; Recension de : Charles-Quint, son abdication, son séjour et sa mort au monastère de Juste, par M. Mignet, Tiré de la Bibliothèque Universelle de Genève, Mars 1855, 41 pp. ; Retraite et mort de Charles-Quint, pp. 740-752 Recueil original d'articles (souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt. Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). Etat très satisfaisant (mq. de papier au premier plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud. Français
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BESSON, Georges ; MARQUET, Marcelle
Marquet [ Avec une Lettre autographe signée de Marcelle Marquet au Docteur Raoul Germain : ] "18 février 1964. Cher Docteur et ami, Je vous remercie de penser à la tombe de la mère d'Albert. Je ne l'ai pas connue mais je sais l'importance qu'elle a eu dans sa vie et l'aide qu'elle lui a apportée dans ses débuts. [ ... ] Je n'ai pas l'adresse des Mano [ ? ]. Je sais qu'elles ont une petite toile de St Jean de Luz mais j'ignore ce que sont devenues les autres après le passage des Allemands. Puisque vous vous intéressez vivement à l'oeuvre de Marquet, je vous signale le Marquet paru au Cercle d'Art, le texte est de Francis Jourdain qui fut son ami, et les illustrations sont nombreuses et bien choisies. Il y a aussi un Marquet aux Editions Spes Lausanne texte de François Daulte pour le peintre, de moi pour l'homme et si vous aimez ses dessins Bubu de Montparnasse de Ch. L. Philippe, nombreux croquis au pinceau. Il vient de sortir "Les animaux" par Marquet dessins et le texte aussi de moi [ ... ]
1 L.A.S. de 2 pp. dans un volume in-4 cartonnage éditeur, Les Editions G. Crès, Paris, s.d.. Rappel du titre complet : Marquet [ Avec une Lettre autographe signée de Marcelle Marquet au Docteur Raoul Germain : ] "18 février 1964. Cher Docteur et ami, Je vous remercie de penser à la tombe de la mère d'Albert. Je ne l'ai pas connue mais je sais l'importance qu'elle a eu dans sa vie et l'aide qu'elle lui a apportée dans ses débuts. [ ... ] Je n'ai pas l'adresse des Mano [ ? ]. Je sais qu'elles ont une petite toile de St Jean de Luz mais j'ignore ce que sont devenues les autres après le passage des Allemands. Puisque vous vous intéressez vivement à l'oeuvre de Marquet, je vous signale le Marquet paru au Cercle d'Art, le texte est de Francis Jourdain qui fut son ami, et les illustrations sont nombreuses et bien choisies. Il y a aussi un Marquet aux Editions Spes Lausanne texte de François Daulte pour le peintre, de moi pour l'homme et si vous aimez ses dessins Bubu de Montparnasse de Ch. L. Philippe, nombreux croquis au pinceau. Il vient de sortir "Les animaux" par Marquet dessins et le texte aussi de moi [ ... ] L'ouvrage est orné de l'ex-libris gravé du Docteur Germain. La L.A.S. de la veuve d'Albert Marquet était contrecollé à l'adhésif en garde de l'ouvrage. Le Docteur Raoul Germain fut le maire de Mios, sur le bassin d'Arcachon, de 1925 à 1944. Ami de très nombreux peintres, il accumula une superbe collection éclectique, rassemblant tableaux, livres, tsubas, etc... Français
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DELAUNAY, Gabriel
L'Herbe et le Vent. Feuillets du temps volé. [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]
Un des 55 exemplaires sur vélin du Marais numérotés, 1 vol. in-12 reliure demi-chagrin à coins maroquiné bordeaux, dos à 4 nerfs orné, tête dorée, couv. et dos conservé, Editions Albin Michel, Paris, 1970, 268 pp. Edition originale. Belle dédicace de Gabriel Delaunay : "A mon collègue et successeur André Faure, qui, je le sais, était encore plus prophète que moi, je dédie l'essai de la page 47 et celui de la page 49". Bel exemplaire en superbe état. Français
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LACOUTURE, Jean ; GUILLARD, Michel
Le piéton de Bordeaux [ Livre dédicacé par l'auteur ]
1 vol. grand in-8 br., ACE Editeur, 1981, 126 pp. Bel envoi de Jean Lacouture. Bon état, bien complet du guide joint. Français
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AUFORT, Jean
Un Grand Ecrivain et un Peintre. Rencontres et Souvenirs. [ Livre dédicacé par l'auteur - Edition originale ]
Textes, dessins et Aquarelles de Jean Aufort, un des 435 exemplaires sur Vélin blanc pur chiffon des Papeteries Johannot numéroté (n° 74), 1 vol. in-8 br., Chez l'Auteur, 1982, 177 pp. Envoi de l'auteur : "Pour Raymonde Faure, en souvenir de François Mauriac, bien cordial hommage". Bel exemplaire Français
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MOUSSAT, Emile
Les Sonnets clandestins [ Livre dédicacé par l'auteur - Edition originale ]
1 vol. in-8 br., Editions Messein, Paris, s.d. [ 1949], 283 pp. Bel envoi de l'auteur : "Suzanne B..., votre charmante mère / vous fait en ce livre un bien triste présent / J'ai vécu durement la période amère / Où nous annihilait l'ennemi malfaisant / Et c'est pour vous que j'ai souhaité la victoire / Pour que votre destin plus heureux s'accomplît / Vous lirez ce bouquin comme un livre d'Histoire / Et l'Histoire on le sait, personne ne la lit". Bon état Français
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CALVET, E. [ Calvet, Emile ]
Dans Mille Ans [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]
140 illustrations par V. Nehlig, 1 vol. in-4 reliure éditeur demi-chagrin vert au plat historié (avec aéronef et fontaine au premier plat), toutes tranches dorées, Librairie Ch. Delagrave, Paris, s.d. [ 1884 ], 2 ff., 447 pp. Exceptionnel exemplaire dédicacé par l'auteur au président de la Bolivie de 1884 à 1888, Gregorio Pacheco : "Offert avec ses hommages respectueux à son Excellence el Senor Pacheco, président de la République de Bolivie, par l'Auteur, Professeur de Sciences Mathématiques et Physiques, Examinateur des Hautes Etudes au Collège Supérieur des Frères de la Doctrine Chrétienne à Paris, Membre de la Presse scientifique, et Professeur du Fils de son Excellence, à l'Institution Trochet à Paris". Exceptional copy autographed by the author to the president of Bolivia from 1884 to 1888, Gregorio Pacheco. It's known that, fearing reprisals against his family, as a president, Gregorio Pacheco sent them to Europe during his tenure. Etat très satisfaisant (deux accrocs avec mq. au dos en tête et queue, anciennes marques d'humidité au second plat) Français
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CLARY, Zénaïde
Sentiments Religieux [ Suivi de : ] Résolutions de Zénaïde Clary [ Manuscrit autographe de Zénaïde Clary daté de mars 1827 ]
1 vol. in-12 reliure de l'époque plein maroquin vert protégé sous un étui à carte, dos à 5 faux nerfs dorés estampés à froid, roulette d'encadrements sur plats estampée à froid, encadrée de deux filets dorés, toutes tranches dorées, coupes ornés d'un semis d'étoiles, chasses ornées, 1827 [ le premier manuscrit lég. antérieur), 213-122 pp. et 6 ff. blancs Très beau manuscrit autographe calligraphié par Zénaïde Clary (1812-1884), daté de sa main de mars 1827 en page de titre des "Résolutions". Fille du Général Comte Justinien Clary et par là-même nièce de Julie (l'épouse de Joseph Bonaparte) et de Désirée Clary, la célèbre maîtresse de Napoléon et épouse du Roi de Suède Bernadotte, Zénaïde Clary épousera le 29 juin 1831 Napoléon-Alexandre de Wagram, fils du Maréchal Berthier et Pair de France. Un beau manuscrit établi dans une reliure de très grande qualité, d'une provenance prestigieuse. Français
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REMBRANDT ; SERRES, Raoul
Autoportrait au béret et gorget [ Gravure dédicacé par le graveur ]
1 gravure format 45 x 32 cm, 1898 La gravure porte au crayon les mentions et dédicaces suivantes : "Mention honorable, Salon de 1898. A M. de Selvres Préfet de la Seine, hommage respectueux d'un jeune graveur toulousain. Raoul Serres. Elève de l'Ecole Supérieure Municipale Professionnelle Estienne (4me Année) Paris Juin 98. Etat satisfaisant (petits frott. et accroc) Raoul Serres (1881-1971) est né à Cazères-sur-Garonne (Haute-Garonne). Graveur et illustrateur français, élève de Jules Jacquet, Henri-Joseph Dubouchet et Léon Bonnat, il expose au Salon des Artistes Français, où il obtient la mention honorable en 1898 (médaille de troisième classe en 1906, prix de Rome en 1906). Il est connu comme illustrateur de nombreux livres. Français
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