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ARLAND Marcel
Où le coeur se partage
- Nrf, Paris 1929, 12x19cm, broché. - Nouvelle édition pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse. Envoi autographe signé de Marcel Arland à Robert Garric. Catholique réformiste, il fut le fondateur des « Équipes sociales » en 1920, qui visaient à constituer une élite sociale et à apporter la bonne parole sur la confraternité née des tranchées aux ouvriers, dans la tradition des patronages. Simone de Beauvoir, alors élève de Robert Garric en philosophie à l'Institut Sainte-Marie de Neuilly, se souvient de lui dans ses "Mémoires d'une jeune fille rangée" : « Garric parut ; j'oubliai tout le reste et moi-même ; l'autorité de sa voix me subjugua. À vingt ans, nous expliqua-t-il, il avait découvert dans les tranchées les joies d'une camaraderie qui supprimait les barrières sociales. [...] Nier toutes les limites et toutes les séparations, sortir de ma classe, sortir de ma peau : ce mot d'ordre m'électrisa. [...] Il faut que ma vie serve ! Il faut que dans ma vie tout serve ! » Dos insolé. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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POURRAT Henri ANGELI François
La veillée de novembre
- Aux éditions de la cigale, Uzès 1937, 14,5x19,5cm, broché. - Nouvelle édition imprimée sur vélin supérieur. Envoi autographe signé de Henri Pourrat à son ami auvergnat Robert Garric : "... cette histoire d'un poète qui vient du soleil à la lumière..." Catholique réformiste, il fut le fondateur des « Équipes sociales » en 1920, qui visaient à constituer une élite sociale et à apporter la bonne parole sur la confraternité née des tranchées aux ouvriers, dans la tradition des patronages. Simone de Beauvoir, alors élève de Robert Garric en philosophie à l'Institut Sainte-Marie de Neuilly, se souvient de lui dans ses "Mémoires d'une jeune fille rangée" : « Garric parut ; j'oubliai tout le reste et moi-même ; l'autorité de sa voix me subjugua. À vingt ans, nous expliqua-t-il, il avait découvert dans les tranchées les joies d'une camaraderie qui supprimait les barrières sociales. [...] Nier toutes les limites et toutes les séparations, sortir de ma classe, sortir de ma peau : ce mot d'ordre m'électrisa. [...] Il faut que ma vie serve ! Il faut que dans ma vie tout serve ! » Ouvrage illustré de bois originaux de François Angeli. Piqûres marginales en milieu du premier plat. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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LAURENT-PICHAT Léon
La sibylle
- Librairie nouvelle, Paris 1859, 11x18cm, relié. - Nouvelle édition. Reliure en plein chagrin caramel, dos à cinq nerfs serti de filets noirs orné de doubles caissons noirs, titre de l'ouvrage doré erronément orthographié "Sybille", roulettes dorées sur les coiffes, encadrement de doubles filets noirs sur les plats, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, gardes et contreplats de papier à la cuve, toutes tranches dorées, filet doré sur les coupes, élégante reliure de l'époque signée de Simier et exécutée pour l'auteur. Touchant envoi autographe signé de Léon Laurent-Pichat à sa soeur Rosine. Bel exemplaire parfaitement établi dans une pleine reliure de Simier et enrichi d'un émouvant envoi autographe signé de l'auteur à sa soeur. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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HALEVY Ludovic MORIN Edmond
Madame et monsieur Cardinal
- Michel Lévy frères, Paris 1872, 12x18cm, relié. - Troisième édition illustrée de 12 vignettes d'Edmond Morin. Reliure en demi maroquin vert, dos éclairci à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés agrémentés de motifs typographiques dorés, petites traces de frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins émoussés. Envoi autographe signé de Ludovic Halévy : " A mon ami Bertrand..." Exemplaire sans rousseur. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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FABRE Ferdinand
Un illuminé
- Charpentier, Paris 1890, 11x18,5cm, relié. - Nouvelle édition. Reliure en demi chagrin marron, dos à quatre nerfs sertis de filets dorés, petites taches noires sans gravité sur le dos qui comporte également de très légères éraflures sans gravité, un éraflure en tête du second plat, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Envoi autographe daté et signé de Ferdinand Fabre à monsieur Allard. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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CARCO Francis
La Bohême et mon coeur
- Albin Michel, Paris 1939, 12x19cm, broché. - Edition complète, un des exemplaires du service de presse. Précieux envoi autographe signé de Francis Carco, de l'Académie Goncourt, à Lucien Descaves : "... souvenir, souvenir..." Dos légèrement insolé, petits manques angulaires sur les plats. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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CARCO Francis
Le roman de François Villon
- Paris 1930, 19x28,5cm, broché. - Edition ornée de 65 illustrations d'après les documents de la Bibliothèque nationale, un des 400 exemplaires numérotés sur Arches, seul tirage après 20 Japon et 10 hors commerce. Précieux envoi autographe signé de Francis Carco à Lucien Descaves : "... pour ses nombreux lecteurs du Journal..." Deux manques en tête et en pied du dos, sinon agréable exemplaire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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DES FORETS Louis-René
Les mendiants
- Gallimard, Paris 1986, 14x20,5cm, broché. - Edition définitive pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé de Louis-René Des Forêts à Jean Pierre Salzas. Légères salissures en marges des plats. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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MANUEL Eugène
Les ouvriers
- Michel Lévy frères, Paris 1870, 13x19,5cm, relié. - Edition de l'année de l'originale. Reliure en demi cartonnage noir recouvert de papier moucheté, dos lisse, pièce de titre de chagrin rouge, plats de papier marbré, coins émoussés, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Eugène Manuel à ses amis et cousins Léon Philippe et sa femme. Rousseurs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SCHMIED François-Louis & BARTHOU Louis
François-Louis Schmied peintre graveur et imprimeur. Catalogue des livres de F.L. Schmied exposés en mars 1927 chez Arnold Seligmann suivi du catalogue général des livres de F.L. Schmied imprimés et sous presses au 28 février 1927
- Les presses de F.L. Schmied, Paris 1927, 24x31cm, broché. - First edition of 300 copies. Autograph inscription from François-Louis schmied to the Count Philippon in pencil : "... pour le délicat souvenir que m'a laissée sa visite." With 42 plates hors texte and full page. Rare spots mostly affecting the verso of some plates, internally good. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Edition originale imprimée à 300 exemplaires. Envoi autographe signé de François-Louis Schmied au comte Philippon au crayon de papier : "... pour le délicat souvenir que m'a laissée sa visite." Ouvrage illustré de 42 planches hors-texte et à pleine page. Rares piqûres affectant essentiellement le verso de certaines planches, agréable état intérieur.
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FARGUE Léon-Paul
Espaces
- Nrf, Paris 1929, 12x19cm, broché. - Edition originale collective, un des exemplaires du service de presse. Précieux envoi autographe signé de Léon-Paul Fargue : " A Henri Béraud qui se souvient de sa jeunesse". Petites rousseurs affectant essentiellement les gardes. Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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FARGUE Léon-Paul
Sous la lampe
- Nrf, Paris 1929, 12x19cm, broché. - Edition originale collective, un des exemplaires du service de presse. Précieux envoi autographe signé de Léon-Paul Fargue à Henri Béraud. Infimes piqûres sans gravité sur les gardes légèrement ombrées. Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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O'FLAHERTY Liam
M. Gilhooley
- Stock, Paris 1929, 12x19cm, broché. - Edition originale de la traduction française établie par Louis Postif,mention de deuxième édition. Précieux envoi autographe signé de Louis Postif à Henri Béraud. Dos gauchi comportant une déchirure en pied, piqûres sur les plats, petites rousseurs. Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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FERNANDEZ Ramon
Proust ou la généalogie du roman moderne
- Grasset, Paris 1979, 13x20,5cm, broché. - Nouvelle édition pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé de Dominique Fernandez à Maurice Paz. Dos légèrement ridé et insolé. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BALZAC Honoré de
Louis Lambert - Les proscrits - Séraphita
- Librairie nouvelle 1858, 11x17cm, relié. - Nouvelle édition, volume seul des uvres complètes. Reliure de lecture en demi percaline verte, dos carré, pièces de titre de papier encollées, habiles restaurations aux mors, coins émoussés, modeste reliure de l'époque. Exemplaire présenté sous chemise en demi veau tabac, dos lisse orné de double filets dorés, date en queue, étui bordé de veau tabac, ensemble signé de Goy & Vilaine. Précieux envoi autographe signé d'Ewelina Hanska, « Madame de Balzac, Princesse Hanska », à Angelo de Sorr. Angelo de Sorr, pseudonyme de Ludovic Sclafer, est un écrivain bordelais ami d'Aurélien Scholl, Charles Monselet et des frères Goncourt. Il publia en 1855 Les Pinadas qui connut un grand retentissement. Ce premier roman sur les landes de Bordeaux fut encensé, notamment par Théophile Gautier qui déclara : « Son auteur, disciple de Balzac, nous a révélé les superstitions et les murs de ces contrées étranges. » D'autres critiques relevèrent à la suite les influences balzaciennes du roman. Ainsi Paul d'Amby dans L'Artiste : « L'auteur des Pinadas s'est vivement préoccupé de la manière de Balzac, et nous l'approuvons dans le choix de son guide. » Lorsque Madame Hanska lui offre cette histoire d'un génie mort à la tâche, Angelo Sorr vient de publier Les Inutiles dont le style est à nouveau comparé, dans la presse, à son modèle : « On devine une préoccupation de la manière de Balzac ; la route du maître est la bonne ; nous n'en voulons détourner personne et nous estimons le talent de M. de Sorr » (in La Correspondance littéraire, 1858). Emouvant envoi de la célèbre amoureuse épistolaire et éphémère épouse de Balzac qui cultive ainsi le souvenir de son amant, mort quelques mois à peine après leur mariage. Leur histoire d'amour vécue à distance fut résumée ainsi par Gonzague Saint Bris : « dix-huit ans d'amour, seize ans d'attente, deux ans de bonheur et six mois de mariage ». Huit ans après la disparition du poète, cette émouvante dédicace de la légataire au disciple témoigne de la force d'un amour qui sut résister à toutes les séparations. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SAINTE-BEUVE Charles-Augustin
Volupté
- Louis Hauman & Cie, Bruxelles 1835, 10x15,5cm, 2 volumes reliés en 1. - Première édition belge postérieure d'un an à l'édition originale. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés et de fleurons typographiques dorés, petites traces de frottements sur la coiffe supérieure, plats de cartonnage châtaigne, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins très légèrement émoussés. Envoi autographe signé de Sainte-Beuve à Ulysse Marcillac en regard de la page de titre du premier volume. Agréable exemplaire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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COURTELINE Georges SIMEON Fernand & BELMONDO Paul
Boubouroche suivi de Contes divers
- Société littéraire de France, Paris 1921, 14,5x22,5cm, relié. - Edition illustrée d'en-têtes dessinés par Paul Belmondo et d'un frontispice gravé sur bois par Fernand Siméon, un des exemplaires numérotés sur vélin, seul tirage après 20 Japon. Reliure en demi chagrin noisette, dos à cinq nerfs comportant de légères traces de frottements, plats de papier, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée. Envoi autographe daté et signé de Georges Courteline à Albert Willemetz. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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LELY Gilbert
Ma civilisation
- Jean-Jacques Pauvert, Paris 1961, 13,5x19,5cm, broché. - Edition définitive imprimée sur alfa, il n'a été tiré que 9 Japon en grands papiers. Envoi autographe signé de Gilbert Lély au professeur Georges Blin : "... professeur à la Sorbonne, avec mes remerciements pour sa prompte et obligeante réponse, dans laquelle j'ai noté l'existence d'un panégyrique d'Hélène, par Isocrate, que j'ignorais, et dont le présent ouvrage est le commentaire implicite. Son dévoué et attentif..." Agréable exemplaire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SOLLERS Philippe
H
- Seuil, Paris 1973, 14x20,5cm, broché. - Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé de Philippe Sollers au professeur Georges Blin. Dos très légèrement insolé et comportant de petites taches claires. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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DUTOURD Jean
Journal intime d'un mort
- Plon, Paris 2004, 13x20cm, broché. - Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe daté et signé de Jean Dutourd à belle-soeur Aimée (Guérin née Lemercier) et à son mari Philippe (Guérin). Agréable exemplaire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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DUTOURD Jean
Les choses comme elles sont racontées à Jacques Paugam
- Stock, Paris 1978, 13x22cm, broché. - Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe daté et signé de Jean Dutourd à belle-soeur Aimée (Guérin née Lemercier) et à son mari Philippe (Guérin) : "A Ina, qui connait tout ça depuis bientôt 40 ans! Avec l'affection de Piouche" Agréable exemplaire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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NEMIROVSKY Irène
Les mouches d'automne
- Grasset, Paris 1931, 11,5x17,5cm, broché. - Deuxième édition parue la même année que l'originale, one advance (service de presse) copy. With an autograph inscription from Irène Némirovsky to Elie Richard. Spine slightly sunned with a repaired tear to head, copy retaining its advertising slip. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Deuxième édition parue la même année que l'originale, un des exemplaires du service de presse. Envoi autographe signé d'Irène Némirovsky à Elie Richard. Dos très légèrement insolé comportant un accroc restauré en tête, exemplaire complet de son prière d'insérer.
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PIEYRE DE MANDIARGUES André
L'ivre oeil suivi de Croiseur noir et de Passage de l'égyptienne
- Gallimard, Paris 1979, 12x18,5cm, broché. - Edition en partie originale, un des exemplaires du service de presse. Envoi autographe signé d'André Pieyre de Mandiargues à Henri Parisot. Deux petits accrocs en pied du premier plat, légères piqûres marginales sur les plats. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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PIEYRE DE MANDIARGUES André
La nuit séculaire
- Gallimard, Paris 1979, 14x20,5cm, broché. - Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Envoi autographe signé d'André Pieyre de Mandiargues à Henri Parisot. Piqûres marginales sur le premier plat. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SCRIBE Eugène
Proverbes et nouvelles
- Librairie de Charles Gosselin, Paris 1850, relié. - Nouvelle édition. Reliure en demi chagrin bleu marine, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés et orné de doubles caissons dorés décorés en angles de fleurons dorés, plats de cartonnage bleu marine comportant de très légères éraflures, gardes et contreplats de papier à la cuve, deux coins très légèrement émoussés, reliure de l'époque. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe datée et signée d'Eugène Scribe, montée sur onglet, qui a signé également pour Noël Parfait, à en-tête de la "Commision des auteurs et compositeurs dramatiques", dans laquelle il refuse une demande de subvention. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BYRON LORD George Noel Gordon CARTER Frederick
Manfred
- The Fanfrolico press, London 1929, 13x16,5cm, reliure de l'éditeur. - Edition ornée d'illustrations originales en violet et noir de Frederick Carter et imprimée à 550 exemplaires numérotés sur vélin. Reliure de l'éditeur en demi cartonnage crème façon vélin, dos lisse, plats de soie moirée violette, premier plat frappé d'une illustration dorée de Frederick Carter, tête dorée. Envoi autographe daté et signé de Frederick Carter au crayon de papier en dessous de la justification du tirage, le nom du dédicataire ayant été proprement effacé. Agréable exemplaire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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COURTELINE Georges
Théâtre I & II
- François Bernouard, Paris 1925, 14,5x21,5cm, relié. - Nouvelle édition parue dans les oeuvres complètes de l'auteur, un des 1240 exemplaires numérotés sur vergé de Navarre, le nôtre non justifié. Reliure en demi maroquin bordeaux à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de quintuples caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée de Kauffmann & Horclais. Envoi autographe signé de Georges Courteline à Jenny et Achille Sacerdote. Quelques rousseurs affectant principalement la première garde et quelques marges de certains feuillets. Exemplaire joliment établi. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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COURTELINE Georges
Les gaîtés de l'escadron
- François Bernouard, Paris 1926, 14,5x21,5cm, relié. - Nouvelle édition parue dans les oeuvres complètes de l'auteur, un des 1240 exemplaires numérotés sur vergé de Navarre, le nôtre non justifié. Reliure en demi maroquin bordeaux à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de quintuples caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée de Kauffmann & Horclais. Envoi autographe signé de Georges Courteline à Jenny Sacerdote. Quelques rousseurs affectant principalement la première garde et quelques marges de certains feuillets. Exemplaire joliment établi. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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GUITRY Sacha
Manuscrit autographe de "Correspondance de Paul Roulier-Davenel recueillie par Sacha Guitry" [ensemble] placards avec notes manuscrites. [ensemble] coupures de presse
- S.n, s.l. 1947, 39 feuillets. - Précieux et important manuscrit autographe signé de Sacha Guitry de Correspondance de Paul Roulier-Davenel recueillie par Sacha Guitry (1908-1910). Paul Roulier-Davenel est un auteur fictif, né dans l'esprit du jeune Guitry. En effet, celui-ci donna au journal Comoedia, entre octobre et novembre 1908, une série de « lettres » du pseudo-dramaturge introduites par plusieurs préfaces au ton cocasse. L'humour de cette correspondance n'a jamais trompé les journalistes ni les lecteurs sur l'origine de cette fantaisie, comme le révèlent les articles dans la presse de l'époque. Mais ce fut l'une des premières occasions pour Guitry de traiter de manière littéraire de ses deux sujets de prédilection : le monde du théâtre et les femmes. Sont réunis ici une partie du premier manuscrit paru en feuilleton dans Comoedia ainsi que les placards sur lesquels travailla Guitry pour préparer l'édition en volume, publiée en 1910 chez Dorbon l'Aîné. Ces documents révèlent combien il remania les lettres, ainsi que leur agencement, supprimant certains passages, changeant les noms, divisant une même épître en plusieurs. L'ensemble comprend 25 feuillets autographes rédigés à l'encre violette ou au crayon, bien lisibles, et 14 feuillets de placards tirés de Comoedia et largement annotés et complétés de la main de Guitry. Le manuscrit s'ouvre sur une prétendue bibliographie de « l'auteur », composée d'ouvrages pour le moins farfelus - À houille rabattue (moeurs minières), Le Turkestan belge, Manuel de zootechnie ou encore Prophylaxie des maladies vénéneuses (en préparation) -, qui fait écho aux titres non moins fantasques des premières pièces de Guitry (Chez les Zoaques, 1907 ; Le Kwtz, drame passionnel, 1907 ; C'te pucelle d'Adèle, 1909). Cette liste sera largement modifiée pour le livre. Suivent alors huit lettres censément adressées à Guitry par Roulier-Davenel. Dans l'ouvrage, elles seront publiées dans un ordre tout à fait différent que dans Comoedia, parfois même de manière fragmentaire. Ainsi, la première du manuscrit ouvrira le chapitre « Lettres d'Évreux » de l'ouvrage (p. 35) et révèle un Roulier-Davenel tourmenté : « Mon cher ami, Depuis votre départ, j'ai beaucoup pleuré. Votre présence m'avait fait énormément de bien, vos conseils étaient sages et m'avaient remonté, mais votre départ, fatal hélas !, m'a rejeté plus profondément dans la peine. » Mais la deuxième, datée du 27 octobre, est en partie inédite - on n'en retrouvera imprimées que les premières lignes (p. 46) : « Mon cher ami, Je ne sais pourquoi j'ai tardé à vous répondre, car votre lettre m'apporta du réconfort. Ah ! oui, vous avez raison, mille fois raison ! » De même, la troisième lettre n'apparaîtra que de manière parcellaire (p. 39) et la cinquième se trouvera dans la partie « Pneumatiques », considérablement réduite : « J'ai couché hier avec une petite femme très gentille et qui, dans ses rapports avec les messieurs, a l'habitude de remédier à sa maigreur par l'adjonction d'une de ses petites amies. » (p. 73). Dans sa version manuscrite, elle se poursuit par 95 lignes consacrées au directeur de théâtre Antoine : « La valeur d'Antoine est une des choses les moins contestables qui soient. C'est un travailleur admirable et il a fait faire à l'art théâtral un pas de géant. Nous devons à son obstination le silence respectueux du public aux représentations du Canard sauvage et des Revenants. » Dans le livre, Guitry choisira de faire paraître ce portrait, en les remaniant, sous le titre « Lettre où il est question d'Antoine ». Les 14 feuillets de placards avec corrections et variantes autographes comprennent une partie des parutions de Comoedia contrecollées sur deux colonnes. Ainsi, la deuxième préface est presque totalement réécrite, seules les dernières lignes seront conservées pour l'édition en volume. De la troisième préface d'origine, Guitry n'a rien conservé ; il reprend l'ensemble du texte et prévoit sur le feuillet l'e
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COURTELINE Georges
Théâtre III & IV
- François Bernouard, Paris 1926, 14,5x21,5cm, relié. - Nouvelle édition parue dans les oeuvres complètes de l'auteur, un des 1240 exemplaires numérotés sur vergé de Navarre, le nôtre non justifié. Reliure en demi maroquin bordeaux à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de quintuples caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée de Kauffmann & Horclais. Envoi autographe signé de Georges Courteline : " A Achille Sacerdote et à la grande Jenny, leur ami." Quelques rousseurs affectant principalement la première garde et quelques marges de certains feuillets. Exemplaire joliment établi. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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COURTELINE Georges
Théâtre V
- François Bernouard, Paris 1927, 14,5x21,5cm, relié. - Nouvelle édition parue dans les oeuvres complètes de l'auteur, un des 1240 exemplaires numérotés sur vergé de Navarre, le nôtre non justifié. Reliure en demi maroquin bordeaux à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de quintuples caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée de Kauffmann & Horclais. Envoi autographe signé de Georges Courteline : " A Jenny la grande, son humble ami..." Quelques rousseurs affectant principalement la première garde et quelques marges de certains feuillets. Exemplaire joliment établi. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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COURTELINE Georges
Le miroir concave suivis de rimes
- François Bernouard, Paris 1926, 14,5x21,5cm, relié. - Nouvelle édition parue dans les oeuvres complètes de l'auteur, un des 1240 exemplaires numérotés sur vergé de Navarre, le nôtre non justifié. Reliure en demi maroquin bordeaux à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de quintuples caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée de Kauffmann & Horclais. Envoi autographe signé de Georges Courteline : " A Jenny Sacerdote, souvenir infiniment affectueux de son bien dévoué et bien sincère ami..." Quelques rousseurs. Exemplaire joliment établi. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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COURTELINE Georges
Les Linottes suivies de Tante Henriette (nouvelle inédite)
- François Bernouard, Paris 1926, 14,5x21,5cm, relié. - Nouvelle édition parue dans les oeuvres complètes de l'auteur, un des 1240 exemplaires numérotés sur vergé de Navarre, le nôtre non justifié. Reliure en demi maroquin bordeaux à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de quintuples caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée de Kauffmann & Horclais. Envoi autographe signé de Georges Courteline : " A Jenny Sacerdote, entre artistes et de tout mon coeur." Quelques rousseurs. Exemplaire joliment établi. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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COURTELINE Georges
Philosophie suivie de Pochades et croquis
- François Bernouard, Paris 1927, 14,5x21,5cm, relié. - Nouvelle édition parue dans les oeuvres complètes de l'auteur, un des 1240 exemplaires numérotés sur vergé de Navarre, le nôtre non justifié. Reliure en demi maroquin bordeaux à coins, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de quintuples caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée de Kauffmann & Horclais. Envoi autographe signé de Georges Courteline : " Courteline à son amie la grande Jenny (Sacerdote), entre artistes..." Quelques rousseurs. Exemplaire joliment établi. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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AUDIBERTI Jacques
Monorail
- Egloff, Paris 1947, 12,5x18cm, broché. - Edition de l'année de l'originale, mention de neuvième édition. Envoi autographe signé de Jacques Audiberti à Pierre Verdier. Rousseurs sur les plats, papier jauni. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SADE Donatien Alphonse François, Marquis de
La fête de l'amitié. Manuscrit autographe complet et unique.
- S.n. , s.l. [1810-1812], in-8 (18,5x23,5cm), (1f.) 2 f. découpés (78f.), broché. - La Fête de l'amitié. Unique complete autograph manuscript [The Friendship's Party] [Charenton asylum] n. d. [ca. 1810-1812], in-8: 18,5 x 23,5 cm , (1 f.) 2 f shaved (78 f.), original wrappers The complete original manuscript of the last play by the Marquis de Sade, ruled in red throughout, comprising 78 leaves of 12 lines written recto and verso. This manuscript, like the other extant items from the Marquis, was dictated to a scribe and corrected by Sade himself. Two pages at the beginning of the notebook were excised before the text was written. Contemporary pink paper wrappers, a few lacks to head and foot of spine. Ink title to upper cover "5/ La Fête de l'amitié" including a prologue and a vaudeville sketch entitled Hommage à la reconnaissance, these forming two acts of mixed prose, verse, and vaudeville. This title is incorrect, as shown by the first page, on which the following title appears: "La Fête de l'amitié. Prologue. Encadrant l'Hommage à la reconnaissance. Vaudeville en un acte." Manuscript note by the Marquis to verso of upper cover, indicating the position he intended this work to occupy within his oeuvre. Several manuscript corrections, annotations and deletions in Sade's hand, including a quote from his own work as prelude to the vaudeville: "On est des dieux l'image la belle quand on travaille au bonheur des humains. Hommage à la reconnaissance. [We are in the finest image of the gods when we work for the good of humanity. Homage to recognition.]" "This piece, written by the Marquis in honor of the director of the Charenton Asylum, M. de Coulmiers, was played in the Charenton theatre between 1810 and 1812, approximately a year before the total ban on the plays there was introduced on the 6 May 1813. This late work is the only play of Sade's entire theatrical output at Charenton that has come down to us." The play is historic testimony of Sade's genuine respect - despite the inevitable tensions - for the director of his final home, whom the play lauds under the transparently anagrammatic name of Meilcour. But La Fête de l'amitié is also, by its very subject, a precious source of information on the progress of psychiatric medicine, just freeing itself from its repressive accoutrements in favor of new therapeutic methods, like the drama productions to which Sade contributed heavily and to which he here pays singular homage. The piece is particularly Sadean in its approach of casting madness not in the negative form of an illness, but quite the opposite, through the character of the benevolent God Momus, the focal point in this atypical vaudeville. Essentially, though the feast the play describes is a celebration in honor of the director of an asylum similar to Charenton located in ancient Athens, the central figure is the god of insanity himself, whose presence completely upends the relationship between the sane and the sick - much like with the players in the production itself, in which you couldn't distinguish the professional actors from the inmates of the asylum. The whole production, including both song and dance, is made up of two plays - a prologue/epilogue, La Fête de l'amitié, followed by a vaudeville: Hommage à la reconnaissance, played by the same characters as the prologue. The complete production was played at the "festival for the Director." Each dramatic layer is an allegorical variant on the real situation and there's no doubt that the actors, as they got deeper and deeper into the piece, were still playing their own parts. The work of a polished writer in full control of his subject and all the various dramatic and narrative tools, this seemingly frothy piece - by virtue of belonging to the literary genre of homage, which is very conventional and strictly codified - nonetheless contains the subversive elements so dear to the Marquis. And it's also a man who has suffered the regular confiscation and destructio
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SADE Donatien Alphonse François, Marquis de
Les antiquaires. Manuscrit autographe complet et unique.
- S.n. , s.l. août 1808, in-8 (17,5x21,5cm), (40f.) (3f. bl.), broché sous chemise et étui. - SADE Donatien Alphonse François, Marquis de Les Antiquaires. [The Antiquarians] Unique complete autograph manuscript [Charenton asylum] August 1808, in-8: 175 x 215 mm (6 7/8 x 8 7/16 "), (40 f.) (3f bl.), original wrappers The complete original manuscript of one of Sade's first works, ruled in pencil throughout, comprising 40 leaves written recto and verso. This manuscript, like the other extant items from the Marquis, was dictated to a scribe and corrected by Sade himself. Contemporary green paper wrappers with a small lack to middle of spine. Ink title, partly erased, to upper cover: 9/ Net et corrigé en août 1808 - bon brouillon. Les Antiquaires. Comédie en prose en 1 acte [Copied and corrected August 1808 - a good draft. The Antiquaries. A prose comedy in 1 Act]. This title is repeated on the verso of the upper cover. Numerous manuscript corrections, annotations and deletions in Sade's hand, principally adding blocking, and rich in both stage and acting directions. Written in 1776 and re-copied at Charenton in 1808, and most likely augmented at the time with various topical references - notably including an allusion to Napoleon, "of whom he was hoping, in vain, to receive permission to leave the asylum at Charenton as a free man" (p.94) - Les Antiquaires is one of the first theatrical pieces written by the Marquis and therefore one of his first literary works overall, written eight years before the Dialogue entre un prêtre et un moribond [Dialogue Between a Priest and a Dying Man]. Though the precise dating of these pieces is made difficult due to the lack of the original manuscripts, several clues have allowed bibliographers to date the initial composition of this piece to 1776, possibly with a corrected version during the Revolution and a few final changes at the time of this last edit, which is today the only extant manuscript of this play. These clues include the status of the Jewish and English characters, the style of the dialogues, and Sade's correspondence with theatres; the strongest clue being biographical in nature. Les Antiquaires can essentially be considered the true "theatrical version" of Sade's Voyage en Italie with which it shows a sustained intertextuality. The play is about an antiquary - in the 18th century sense of the term, which is to say a learned devotee of Classical culture - who wants to marry off his daughter to a friend with the same passion, who nonetheless finds a way of convincing him to let her marry her young lover. Whether it be in the learned dialogues of the antiquaries or in their eccentric parody by the young lover imitating them, Sade draws upon his own experience and observations from his travels, which he expands or twists, according to the viewpoint of his various characters. Hence, the description of Mount Etna by the lover - Delcour - is a parody of Sade's detailed description of the Pietra Malla volcano, and the made-up "subterranean tunnel linking Etna to America" is directly inspired by the tunnel of the Crypta Neapolitana, described by Sade in his Voyage. The Marquis would reach back to this same experience of volcanoes in one of the most famous scenes in his Histoire de Juliette. Barely returned from his latest grand tour and almost at the same time as writing his passionate and detailed account of the experience, Sade was thus also writing a satirical version of his own work (until his problems with the military authorities). The work is at the same time a social critique of pointless erudition and a self-mockery of his own passion for history and of his "zeal to see everything, his insatiable curiosity" (cf. Maurice Lever, preface to Voyage en Italie). This virulent satire is paradoxically twinned with a very erudite display of the author's knowledge of the latest architectural discoveries and the major contemporary questions in the field. This was, in fact, the element cr
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MILLER Henry
Correspondance manuscrite complète d'Henry Miller avec Béatrice Commengé
- Pacific Palisades (CA) 1976-1978, 23 pages A4. - Henry Miller's complete manuscript correspondence with Béatrice Commengé Pacific Palisades (CA) 1976-1978 | 23 pages 21 x 29.7 cm A superb complete set of 17 autograph letters signed by Henry Miller and addressed to the writer Béatrice Commengé, the author most notably of Henry Miller, ange, clown, voyou [Henry Miller: angel, clown, thug] and translator of a number of works by Anaïs Nin. With an autograph envelope addressed by Henry Miller to Béatrice Commengé and an autograph letter signed by Anaïs Nin to Béatrice Commengé. In 1976, Béatrice Commengé, then a young literature student, began writing a thesis on Anaïs Nin and Henry Miller. From her home village in the Périgord region, she wrote to both. Nin, who was very unwell, apologized for not being able to help her. Miller, though, let himself be seduced at the outset by the idea of exchanging letters with an inhabitant of Domme, the village whose beauty he had lauded in The Colossus of Maroussi. Very quickly, impressed with the student's style and determination, he entered into a correspondence with her that would last until - two years before his death - Miller's eyesight broke down completely, preventing him from reading and writing. At this time, Miller, then 85, was living almost as a recluse in Pacific Palisades in California, rejecting the American way of life and its illusions, and dreading all-too frequent offers and invitations. But the old writer was very quickly charmed by Commengé's outlook on his work: «You are a gem! One of the very few ''fanas'' to understand me. Merci! Merci mille fois!» he writes in his second letter. A true epistolary friendship then develops between the ageing writer and his young muse: «I think of you as some sort of terrestrial angel», and «what a delight to get a letter from you»; «Keep writing me, please!» In passionate letters that are written and re-written, with their English mixed with French, words underlined, copious brackets and exclamation points, and post-scriptums squeezed into the margins, Miller examines his work and his memories. He refuses a purely academic correspondence, «To be honest with you, I don't think either A.N. or I, who are naturally very truthful persons, really succeeded with truth as it is conventionally thought of. We are both confirmed 'fabulators'.» Miller recommends the young woman the books he's been reading recently and his old friends: «[Lawrence] Durrel is the friend to talk to about me, [...] he knows me inside out»; «[he] is wonderful when you get to know him. éblouissant même»; «that great master of the French language - Joseph Delteil»; «Delteil is almost a saint. But a lively one,»; «Alf[red Perlès] is the clown, the buffoon, who made me laugh every day». He goes on to congratulate her on abandoning her didactic project in favor of an «imaginary book about [him]» and launches on a much more intimate correspondence. He confesses his shock, as well: «Did you read about the French prostitutes protesting and demonstrating in Paris against my receiving [the legion of honor]? They say I did not treat them well in my books. And I thought I had!!». He also shares his literary tastes: «I prefer the Welsh. They are the last of the poets». He also warns the future translator of Anaïs Nin against his former mistress' duality: «She is or was a complete enigma, absolutely dual. [...] Actually, I suppose there is always this dichotomy between the person and the writer», and confides to her her secrets: «she is slowly dying (of cancer) she refuses to admit it. (This is entre nous!)». He also discusses his latest loves: «I am in love with a very beautiful Chinese actress [...]. I seem to go from one to another, never totally defeated, never wholly satisfied. But this is near 'eternal' love as I've never been.» Indeed, despite his advanced old age, the author of Sexus has lost nothing of his passion for the fairer sex and his correspondent's being a woman i
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BACHELARD Gaston
L'eau et les rêves. Essai sur l'imagination de la matière
- José Corti, Paris 1947, 12x18,5cm, broché. - Nouvelle édition pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Envoi autographe signé de Gaston Bachelard à Xavier Regnauld : "... les rêveries d'un philosophe champenois..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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GRATIEN-MARIN Patrick
Flore urbaine
- Ecume, Paris 1990, 30,5x41cm, en feuilles sous chemise. - Edition originale imprimée à 2000 exemplaires signés par Patrick Gratien-Marin. Cet ouvrage consiste en un portfolio contenant 20 photographies de Patrick Gratien-Marin. Quelques claires salissures sur le premier plat de la chemise, second plat sali en tête, deux petites déchirures sur le dos. Rare. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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LOTI Pierre & VEDEL Emile & SHAKESPEARE William
Le roi Lear
- Calmann-Lévy, Paris 1904, 11,5x18,5cm, broché. - Nouvelle édition de la traduction française établie par Pierre Loti et Emile Vedel. Envoi autographe signé d'Emile Vedel au docteur Belières enrichi de la signature manuscrite de Pierre Loti. Un petit manque comblé en pied d'un plat, traces de pliures et déchirures en marges des plats. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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LONDON Artur
L'aveu
- Hachette, Paris 1977, 15,5x22,5cm, reliure de l'éditeur. - Nouvelle édition de la version française établie par Artur et Lise London et éditée par la collection "Le club pour vous" chez Hachette. Envoi autographe daté et signé d'Artur London à un couple d'amis : "Pour Adèle et Roger ce témoignage d'une époque que nous voudrions révolue à jamais..." enrichi de la signature manuscrite de Lise London. Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée reprenant une scène de l'adaptation cinématographique dans laquelle figure Yves Montand. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SADE Donatien Alphonse François, Marquis de
Lettre autographe à sa femme. Hommages à la Présidente : « Faire noyer vive l'exécrable coquine qui depuis neuf ans (...) suce mon sang... »
- s.l. (Vincennes) s.d. (circa 1781), 15,7x20,1cm, une feuille. - SADE Donatien Alphonse François, Marquis de Autograph letter to his wife. Hommages à la Présidente: "Faire noyer vive l'exécrable coquine qui depuis neuf ans [...] suce mon sang..." N. p. [Vincennes Castle] n. d. (circa 1781), 157 x 201 mm (6 3/16 x 7 15/16 "), single leaf "The more I think about it, however, the more I think you have to have quite a nerve to dare write to a poor suffering unfortunate..." Autograph letter unsigned from the Marquis de Sade to his wife. One page, closely written in ink on 31 lines. This letter was written during Sade's imprisonment at Vincennes, probably in April 1781, if one is to believe the occasional indicators of date referenced by the writer. Sade mentions the end of his "exile from Marseilles", referring to the decision of the court in Aix-en-Provence to overturn his conviction for debauchery and libertinage on the 14 July 1778, but which nonetheless banned him from living in or visiting Marseilles for three years. Sade also mentions one of the defining episodes of his life, his flight to Italy between January and November 1776: "they may as well have killed me straight off as left me in that foreign country where I was." Sade also mentions the "amazing favor" that befell him of "moving house", which is to say his potential transfer to the fort at Montélimar. In April 1781, Madame de Sade, through the good offices of her friend Madame de Sorans, got authorization from the King for her husband to be transferred to the prison there. Sade explains in the letter: "I think you have to have quite a nerve to dare write to a poor suffering unfortunate who has been beset these nine years...telling him to thank, ever so humbly, the woman who obtained for him the amazing favor of moving house." Sade is here no doubt referring to the famous Madame de Sorans, a lady of Louis XVI's sister's bedchamber and a friend of his wife's who, out of a spirit of adventure, accepted the task of petitioning the King in his favor. It was to Commissioner Le Noir, referenced in this letter, that Renée-Pélagie left the task of breaking the news to the prisoner: "Ah, I see now what this nice little visit by M. Lenoir means, I'm used to seeing him in the middle of my incarcerations." Despite the fact that, as Pauvert points out in Sade vivant, this change of "house" occupied the Marquis' thoughts to a large extent, he was never actually moved, preferring to stay in the gaols of the keep at Vincennes. At this point, Sade had been imprisoned for several years and this letter, full of movement, reveals his thirst for freedom. This letter was written when Madame de Sade withdrew to the convent at Sainte-Aure. If she saw this act as a liberation from the yoke of her marriage, the Marquis for his part was obsessed by the idea of his own liberation and mentions a potential date: October 1783. His long incarceration, which began in 1777, would last till April 1790, when lettres de cachet were abolished. Madame de Sade's visits were not reauthorized by the prison authorities until 13 July 1781, after four years and five months of separation. Several important themes in Sade's correspondence already appear in this letter from his first years in prison. First of all, his hatred for his mother-in-law, the Présidente de Montreuil, an "execrable wretch who drinks [my] blood...disgraces [her] children, who has not yet done scattering her horrific deeds and platitudes" and whom he would like to "drown alive". The Marquis also complains of his poor physical health: "my head spins and in my condition I hardly need any more misery", using very Sadean epithets to express his despair. "A poor suffering unfortunate who has been beset these nine years"; "what have I done, what have I done dear Lord, to suffer for twelve years?". Provenance: family archives.
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SADE Donatien Alphonse François, Marquis de
Lettre autographe à sa femme. Souffrance et philosophie : « si l'on pouvait lire au fond de mon cur, voir tout ce qu'elle y opère cette conduite-là, je crois qu'on renoncerait à l'employer ! »
- s.n., s.l. 17 août 1780, 10x16cm, 2 pages sur un feuillet. - Handwritten letter to his wife. Sufferance and philosophy: "Punish as much as you like, but do not kill me: I did not deserve it [...] Ah! If you could read to the bottom of my heart, see everything that happens there, I think you would give up using it!" August 17, 1780, 10 x 16 cm, loose leaves Handwritten letter from the Marquis de Sade addressed to his wife. One recto-verso leaf written in fine, tight writing. It has the partial date at the top "ce jeudi 17" "this Thursday 17th." Two slight signs of folding. The end of the letter was mutilated at the time, probably by the prison administration which destroyed the Marquis' licentious correspondence. So, several months later, in March 1781 his wife wrote to him: "My dear, you really must change your style so that your letters can reach me whole. If you give the truth, it offends, turns against you. If you give any untruths, they say: this is an incorrigible man, always with the same head that ferments, ungrateful, false etc. In any case, your style can only harm you. So change it." The letter was found as it was when, in 1948, the Marquis' trunk, that had been sealed by the family since 1814, was open and it was published in this reduced form in the correspondence of the Marquis de Sade. Provenance: family archives. This letter was written on 17 August 1780, during the Marquis' incarceration in Vincennes Prison. Following the umpteenth altercation with the prison guard, the right to go for a walk was taken away from him on 27 June and was not reinstated until 9 March the following year. The Marquis' physical and mental health is strongly affected by not being able to go out and he constantly begs Renée-Pélagie for the right to be quickly reinstated: "I urge you to let me get some fresh air: I absolutely cannot take it any longer." The suffering caused by these deprivations is a pretext for setting up a mechanism of guilt and blackmail with his wife: "There, three days that I have felt an awful dizziness, with blood rushing to my head so much so that I do not know how I have not fainted. One of these days, they will find me dead and you will be responsible, after having warned you as I do and having asked you for the help which I need to avoid it." Here, the Marquis is intentionally pulling on Renée-Pélagie's heartstrings, really putting her Christian values to the test and giving her the role of grand inquisitor: "You can grant me what I ask for, whilst keeping, on your signal, the same strength." We note, as in Tancrède's letter, a new appearance of "signal," which masks completely different semantics. An essential component of the Marquis' prison mindset, this encoded language, like the fantasised interpretations of his correspondents' letters, feeds the theories of researchers, philosophers, mathematicians... and poet biographers. As such, Gilbert Lely estimates that, far from being symptomatic of psychosis, the return to signals is "his psyche's defence reaction, a subconscious struggle against despair where, without the help of such a distraction, his motivation could have declined." Missing from his correspondence during his eleven years of freedom, these enigmatic semantic depths, "a real challenge to semiological judgement" (Lever p.637), reappear in his Charenton diary. This letter is also an opportunity for the Marquis to deploy his rhetorical panel, confronting the sadistic antonyms in the same sentence. "Pleasure" is synonymous with "abominable" "revolting," "cemetery"and "garden" are superimposed, "I suffer" is conjugated as "I enjoy" and "softness" stands alongside "darkness." The mastered practice of this eloquence exercise is united with the depths of Sadian thought: sufferance and pleasure are closely mixed, simultaneously endured, inflicted and desired. Through these associations, we glimpse the sensitive Manicheism of the Marquis's philosophical thought, which reaches its climax at the en
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à sa mère par un Baudelaire crépusculaire : « L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise. »
- [Bruxelles] Dimanche matin 14 [août 1864], 13,4x20,6cm, 3 pages sur un feuillet remplié. - Autograph letter signed addressed to his mother by a fading Baudelaire: "L'état de dégoût où je suis me fait trouver toute chose encore plus mauvaise" N. p. [Bruxelles] Sunday morning 14 [August 1864], 13,4 x 20,6 cm, 3 pages on a folded leave Autograph letter signed in black ink, addressed to his mother and dated "Sunday morning the 14th." A few underlinings, deletions and corrections by the author. Formerly in the collection of Armand Godoy, n°188. A fading Baudelaire: "The state of disgust in which I find myself makes everything seem even worse." Drawn by the promise of epic fame, Baudelaire went to Belgium in April 1864 for a few conferences and in the hope of a fruitful meeting with the publishers of Les Misérables, Lacroix and Verboeckhoven. The meeting didn't happen, the conferences were a failure and Baudelaire felt boundless resentment for "Poor Belgium". Nonetheless, despite numerous calls to return to France, the poet would spend the rest of his days in this much-castigated country, living the life of a melancholic bohemian. Aside from a few short stays in Paris, Baudelaire, floored by a stroke that left him paralyzed on one side, would only return to France on 29 June 1866 for a final year of silent agony in a sanatorium. Written barely a few months after his arrival in Brussels and his initial disappointments, this letter shows us all the principal elements of the mysterious and passionate hatred that would keep the poet definitively in Belgium. In his final years in France, exhausted by the trial of The Flowers of Evil, humiliated by the failure of his candidacy to the Académie Française, a literary orphan after the bankruptcy of Poulet-Malassis and disinherited as an author by the sale of his translation rights to Michel Lévy, Baudelaire was above all deeply moved by the inevitable decline of Jeanne Duval, his enduring love, while his passion for la Présidente had dried up, her poetic perfection not having withstood the prosaic experience of physical possession. Thus, on 24 April 1864, he decided to flee these "decomposing loves", of which he could keep only the "form and the divine essence." Belgium, so young as a country and seemingly born out of a Francophone Romantic revolution against the Dutch financial yoke, presented itself to the poet phantasmagorically as a place where his own modernity might be acknowledged. A blank page on which he wanted to stamp the power of his language while affirming his economic independence, Belgium was a mirror onto which Baudelaire projected his powerful ideal, but one that would send him tumbling even more violently into the spleen of his final disillusionment. Published in the Revue de Paris in November 1917, without the sensitive passage about his cold enemas, this emblematic letter evokes all of Baudelaire's work as poet, writer, artist and pamphleteer. The first such reference is via the reassuring, mentor-like figure of the publisher of The Flowers of Evil, Poulet-Malassis: "If I was not so far from him, I really think I'd end up paying so I could take my meals at his." This is followed by a specific reference to the "venal value" of his Aesthetic Curiosities: "all these articles that I so sadly wrote on painting and poetry" . Baudelaire then confides in his mother his hopes for his latest translations of Poe which, to his great frustration "are not getting published by L'Opinion, La Vie Parisienne, or in Le Monde illustré". He concludes with his Belgian Letters, which Jules Hetzel had just told him had been, after negotiations with Le Figaro, "received with great pleasure." Nonetheless, as Baudelaire literally underlined, they were "only to be published when I come back to France." His perennially imminent return to France is a leitmotiv of his Belgian correspondence: "Certainly, I think I'll go to Paris on Thursday." It is nonetheless always put off ("I'm putting off going
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[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] SADE Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, Marquise de
Billet autographe de reconnaissance de dettes de 200 livres à la présidente de Montreuil.
- s.n., s.l. 18 janvier 1778, 16,3x5,1cm, une feuille. - Billet autographe signé de Madame de Sade, dans laquelle cette dernière reconnaît des dettes envers sa mère, Madame la présidente de Montreuil. Un tout petit trou sans gravité. Paraphes du notaire de Sade, Maître Gibert, précisant le nombre de pièces versées au verso de chaque billet. Tout au long de sa vie, le Marquis - fastueux et très dépensier - fut criblé de dettes et n'eut de cesse de chercher de l'argent, principalement auprès de ses beaux-parents par l'entremise de sa femme. Provenance : archives de la famille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] SADE Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, Marquise de
Billet autographe de reconnaissance de dettes de 200 livres à la présidente de Montreuil.
- s.n., s.l. 18 avril 1777, 11x17,1cm, un feuillet remplié. - Billet autographe signé de Madame de Sade, dans laquelle cette dernière reconnaît des dettes envers sa mère, Madame la présidente de Montreuil. Un petit trou sans manque de texte. Paraphe du notaire de Sade, Maître Gibert, précisant le nombre de pièces versées en dessous des trois lignes de texte. Tout au long de sa vie, le Marquis - fastueux et très dépensier - fut criblé de dettes et n'eut de cesse de chercher de l'argent, principalement auprès de ses beaux-parents par l'entremise de sa femme. Provenance : archives de la famille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] SADE Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, Marquise de
Billet autographe de reconnaissance de dettes de 48 livres à la présidente de Montreuil.
- s.n., s.l. 15 septembre 1777, 17,1x11,1cm, une feuille. - Billet autographe signé de Madame de Sade, dans laquelle cette dernière reconnaît des dettes envers sa mère, Madame la présidente de Montreuil. Un petit trou sans manque de texte. Paraphe du notaire de Sade, Maître Gibert, précisant le nombre de pièces versées au verso du feuillet. Tout au long de sa vie, le Marquis - fastueux et très dépensier - fut criblé de dettes et n'eut de cesse de chercher de l'argent, principalement auprès de ses beaux-parents par l'entremise de sa femme. Provenance : archives de la famille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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[SADE Donatien Alphonse François, Marquis de] SADE Renée-Pélagie Cordier de Montreuil, Marquise de
Billet autographe de reconnaissance de dettes de 150 livre à la présidente de Montreuil.
- s.n., s.l. 16 juin 1777, 17,1x11,1cm, une feuille. - Billet autographe signé de Madame de Sade, dans laquelle cette dernière reconnaît des dettes envers sa mère, Madame la présidente de Montreuil. Un petit trou sans manque de texte. Paraphe du notaire précisant le nombre de pièces en dessous des trois lignes de texte. Tout au long de sa vie, le Marquis - fastueux et très dépensier - fut criblé de dettes et n'eut de cesse de chercher de l'argent, principalement auprès de ses beaux-parents par l'entremise de sa femme. Provenance : archives de la famille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SADE Louis-Marie de
Billet autographe de délégation pour imposition
- s.n., s.l. 27 pluviose an 9 [27 février 1800], 18x5cm, une feuille. - Billet autographe signé de Louis-Marie de Sade, fils aîné du Divin Marquis, dans lequel ce dernier donne délégation à un percepteur pour l'imposition du bois de la résidence des Loges. Provenance : archives de la famille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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