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Number of results : 64,615 (1293 Page(s))

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‎BARTHES Roland‎

‎Lettre autographe signée à Georges Raillard‎

‎- Paris 16 avril 1967, 21x13,5cm, une feuille et son enveloppe. - Lettre autographe signée de Roland Barthes adressée à Georges Raillard. Neuf lignes à l'encre bleue sur un papier à en-tête de l'Ecole pratique des hautes études. Enveloppe avec cette même en-tête jointe. "Cher Ami, Je trouve votre lettre du 1er mars à mon retour du Japon ; d'où mon retard à vous répondre, ne m'en veuillez pas. Je n'ai reçu aucune invitation du Congrès pour la liberté ; de toutes manières, voyez-vous, je ne pourrai me libérer en juin, maintenant c'est saturé - terriblement. Et non plus aucune nouvelle de la parution des Essais critiques...Donc, ce sera, je l'espère, pour l'année prochaine ; à moins que l'on ne se voie avant à Paris, si vous voulez bien me faire signe à votre passage. A vous, R. Barthes" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BARTHES Roland‎

‎Lettre autographe signée à Georges Raillard‎

‎- Stock, Baltimore 20 novembre 1967, 13,7x21,5cm, 1 page et 1/4 sur un feuillet. - Lettre autographe signée de Roland Barthes adressée à Georges Raillard. Une page et 1/2 rédigée au feutre noir sur un papier à en-tête de l'université Johns Hopkins de Baltimore. Enveloppe présentant la même en-tête jointe. Deux pliures centrales inhérentes à la mise sous pli du courrier. "Cher ami, Votre lettre m'a suivi avec retard ici où je suis visiting professr pour quelques temps encore. Je vous remercie vivement de votre confiance fidèle mais cette année encore je ne pourrai venir en Espagne : en janvier, je ne serai pas encore rentré des Etats-Unis (excusez-moi auprès de l'Univ. d'Oviedo et remerciez les pour moi), et plus tard, étant donné ma longue absence, je ne pourrai plus quitter Paris - ne serait-ce que pour des raisons administratives. Pardonnez-moi de sembler sans cesse me dérober ce n'est qu'une malchance ; et gardons l'espoir d'arriver à nous joindre. Je vous dis mes sentiments très fidèlement cordiaux. Roland Barthes" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BARTHES Roland‎

‎Lettre autographe signée à Georges Raillard‎

‎- Paris 16 décembre 1968, 21x27cm, 2 pages sur un feuillet. - Longue lettre autographe signée de Roland Barthes adressée à Georges Raillard. Deux pages rédigées à l'encre bleue rédigée sur un feuillet à en-tête de l'Ecole pratique des hautes études. Enveloppe à en-tête identique jointe. Deux pliures centrales inhérentes à la mise sous pli de l'enveloppe. "Cher ami, Merci pour votre bonne lettre, merci pour la liste des notabilités et merci pour le chèque. Le hasard veut que je vais repasser quelques heures à Barcelone à la fin de la semaine. Je n'ai pas pu avoir de place le samedi 21 dans l'avion Genève. Casablanca, qui n'a lieu qu'une fois par semaine et tenu par des dates compliquées, j'ai été obligé, pour aller au Maroc, de prévoir d'aller de Genève à Barcelone, puis de Barcelone à Madrid et à Tanger. Si tout va bien - car avec les avions on ne sait jamais, j'arriverai à Barcelone, de Genève, le samedi 21 à 19h40, je coucherai à l'hôtel Colon (dont j'ai un bon souvenir), je repartirai pour Madrid le dimanche après-midi 22. Je ne veux en rien vous déranger (j'ai même hésité à vous dire mon passage), et au reste je serai pris, en principe le samedi soir - mais si par hasard, vous étiez à Barcelone le dimanche et que vous n'ayez vraiment rien de mieux à faire, on pourrait déjeuner ensemble ; mais surtout ne changez rien à vos projets, fussent ils de repos. Vous pouvez me laisser un mot à l'hôtel Colon d'où je vous téléphonerai samedi soir, à l'Institut ou chez vous. Je n'ose dire que j'espère vous revoir - car c'est aussi risquer de vous déranger ; de toutes manières, à bientôt. Amitiés autour de vous - et pour vous. Roland Barthes" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎HARTUNG Hans‎

‎Carte postale autographe adressée à Georges Raillard‎

‎- 29 août 1977, 15x10,5cm, une carte postale. - Carte postale autographe d'Hans Hartung adressée à Georges Raillard. Neuf lignes à l'encre noire au verso d'une carte postale bleue monochrome légendée "Vacances méditerranéennes sous un ciel d'azur". "Cher Ami, ce n'est que dernièrement que j'ai reçu une copie de votre article à propos de ma peinture dans la Quinzaine Littéraire ; merci mille fois de vous rappeler de moi, et aussi gentiment ! Comment allez-vous ? Où êtes-vous ? Je vous envoie bien des amitiés d'Anna Eva et les miennes. Hans Hartung" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎HARTUNG Hans‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Georges Raillard‎

‎- Madrid 29 juin 1970, 15x10cm, une carte postale. - Carte postale autographe signée d'Hans Hartung adressée à Georges Raillard. Sept lignes au stylo à bille au verso d'une carte postale représentant des danseurs de sardane. "Mille fois merci et un bon souvenir de "votre" ville ! En espérant de vous revoir bientôt un jour. Bien à vous, Anna-Eva et Hans Hartung" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎PREVERT Jacques‎

‎La pluie et le beau temps‎

‎- Gallimard, Paris 1955, 14x19,5cm, broché. - Nouvelle édition postérieure de quelques mois à l'édition originale. Agréable exemplaire en dépit de claires décharges de papier adhésif en têtes et en pieds des gardes, armoiries frappées à froid en tête de la première garde. Envoi autographe daté et signé de Jacques Prévert à Pierre Thebeault couvrant la page de titre et celle en son regard agrémenté d'un petit dessin représentant un soleil flamboyant surmonté de quelques traits de pluie. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎SADE Donatien Alphonse François, Marquis de‎

‎Enveloppe rédigée de la main du Marquis de Sade‎

‎- Paris s.d. (1790), 10x6cm, une enveloppe. - Enveloppe rédigée de la main du Marquis de Sade destinée à sa femme Renée-Pélagie née Cordier de Launay de Montreuil, Marquise de Sade. Epouse fidèle et dévouée tout au long de l'incarcération de son mari qu'elle quitta à sa libération, la mystérieuse Madame de Sade inspira Yukio Mishima pour sa pièce éponyme. Provenance : archives de la famille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎SADE Louis, Chevalier de‎

‎Ensemble complet des archives du Chevalier de Sade‎

‎- s.l. (Londres, Paris, Toulon...) 1791-1832, 12 000 feuillets de divers formats, en feuilles. - The Complete Archives of Louis, Chevalier de Sade 1791-1832 | ca 12,000 leaves | various format Unpublished political, scientific and historical archives The complete manuscript unpublished papers of Louis, Chevalier de Sade (1753-1832), author of the Lexicon politique and cousin of the famous Marquis. The important geopolitical, historical, and scientific archives of a learned aristocrat, a privileged witness of the end of the Ancien Régime, the French Revolution, the Consulate, Empire, and Restoration. A unique fund of research on the implementation of a constitutional monarchy. Exceptional collection of the Chevalier Louis de Sade's personal archives, the cousin of the Marquis de Sade, representing 12,000 handwritten pages, including several thousand unpublished and written by his hand. The Chevalier shows a thought system that he describes as «holistic,» including historical, political and scientific reflections. Louis, Chevalier de SADE If we take the French Revolution as the birth of an experiment, both secular and political, the Chevalier de Sade was without doubt one of its early critics. Not only of the Revolution, which had many other detractors, but of its political ideology, which would go on profoundly to impact the two hundred years that followed. What he calls «positive politics» is «based on reasoning and experience». «The theory did have some attractions for me; I studied it with care, I savored its principles. Now, I see their value only in terms of the impact of their implementation, what we've seen them produce in the peoples of which history has given me knowledge. This is my method; I know that it is, all in all, the opposite of the methods utilized by the men who have governed us and written our constitutions to this very day without deviation. This continuous divergence between what has been done and what should never have been done increased my confidence in the path to be followed and at the same time fortified my determination to keep to the views I had adopted, of judging laws by the historic consequences they entail rather than by the lyrical, supposedly conclusive, metaphysical arguments with which these innovators continually, and still to this day, assault us.» The Chevalier de Sade, who saw the world in terms of his own time and place, could be nothing other than a Royalist. There were practically no examples of democracy in the history known to the Chevalier, apart from the Classical democracies of Greece and Rome which had been experiments only in very elitist forms of democracy. These were very well known to this political scientist, whose papers contain 7,000 pages dedicated to the history of the Classical world. The republic ushered in by the Revolution, was more than just a political system - it was the realization of a philosophical political ideal. And while most of those opposed to the new regime saw in it above all a threat to their personal situations, their religious beliefs or even more simply their habits, the writings of the Chevalier de Sade show no such dogmatic influence; or at least, he never uses dogma to justify his arguments. Louis de Sade, a gentleman without a fortune and without significant ties, was conservative through philosophical and historical conviction and not out of interest. It is with this perfect intellectual honesty that he studies the essays, memoirs and political or theoretical works of his contemporaries. Running counter to Enlightenment thought, the Chevalier's view of society owed very little to philosophy. Though he puts together a serious theoretical history of the development of Man from the condition of «savages» to the forging of various societies, he does not posit Man's ideal nature, as some of his contemporaries did. Rather, the Chevalier examines the gap between nature and the civilized being without passing moral or philosophical judgment‎

‎SUARES André‎

‎Marsiho‎

‎- Grasset, Paris 1933, 12x19cm, broché. - Première édition dans le commerce, un des 300 exemplaires numérotés sur alfa et réservés à la presse. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé de André Suarès à Monsieur Fabre. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎CAILLOIS Roger‎

‎Obliques précédé de Images, images...‎

‎- Stock, Paris 1975, 13,5x21,5cm, broché. - Edition originale collective. Agréable exemplaire. Envoi autographe daté et signé de Roger Caillois à Alain Bosquet : "... ces obliques que je voudrais plus près de l'aigu que de l'obtus..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎PIRON Aimé‎

‎Le festin des Eta, poëme bourguignon (1706)‎

‎- Chez tous les libraires, Dijon 1888, 12x19,5cm, broché. - Nouvelle édition imprimée à petit nombre sur vergé. Petites taches sans gravité sur les plats, agréable état intérieur. Envoi autographe signé d'Aimé Piron à monseigneur Urbain en tête du verso du premier plat. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎RICARDOU Jean‎

‎Bristol postal autographe signé concernant le projet d'organisation d'un colloque sur Raymond Roussel‎

‎- Paris 5 Octobre 1975, 8x12,5cm, une feuille avec enveloppe. - Bristol autographe signé de Jean Ricardou à Georges Raillard, critique littéraire et professeur à l'université de Vincennes-Saint Denis, à propos d'un colloque sur Raymond Roussel organisé à l'initiative de Gilbert Lascault et Georges Raillard et auquel Jean Ricardou a été convié de participer. 20 lignes au feutre, enveloppe jointe. "P, le 5/10/75. D'accord, en principe, cher Raillard, pour participer à un Arc sur Roussel. Et merci à Lascault et à vous d'avoir songé que j'y pourrais prendre place. Pour moi, ce sera en fait une question de temps; encore que les délais soient des plus raisonnables. Au premier abord, ce que j'e"ntrevois, c,est un rapport RR / NR à différents niveaux mais peut-être que, entre temps, j'aurais envie de faire un peu autre chose... A vous, bien." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎LAMBERT Jean-Clarence‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Georges Raillard‎

‎- Lagorce 27 Décembre 1967, 13,5x9cm, une carte postale. - Carte postale autographe signée de Jean-Clarence Lambert adressée à Georges Raillard depuis le mas de La Rouvière le Lundi 27 Décembre 1967. Six lignes au stylo à bille au verso d'une carte postale représentant le village de Lagorge en Ardèche afin de présenter ses voeux de bonnes fêtes de fin d'année à Georges Raillard, alors directeur de l'Institut français de Barcelone, et sa femme Alice. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎RICARDOU Jean‎

‎Lettre autographe signée à Georges Raillard à propos d'une erreur s'étant glissée dans un article qu'il a rédigé pour un numéro de la revue L'Arc consacré à Raymond Roussel‎

‎- 25 Mars 1977, 16x21,5cm, une feuille avec enveloppe. - Lettre autographe signée de Jean Ricardou à Georges Raillard, critique littéraire et spécialiste du Nouveau roman, initiateur, avec Gilbert Lascault, du numéro 68 de la revue L'Arc consacré à Raymond Roussel et son oeuvre. 24 lignes au feutre noir, enveloppe jointe. Ricardou, après s'être félicité de la réception du numéro de la revue auquel il a contribué : "Je reçois le "Roussel" de l'ARC et vous remercie de votre amabilité, dans l'ouverture, à l'égard de mon texte", se plaint d'une erreur d'impression rendant "un passage, assez peu secondaire, tout à fait incompréhensible". Il prie donc Georges Raillard de remédier au plus tôt à la rectification de l'erreur : "Est-il possible, dans l'intérêt de tous, d'inclure d'urgence dans la revue un erratum ?" Enfin, Jean Ricardou, dans un souci de précision et de compréhension de son article, fait part du texte de l'erratum que Georges Raillard devra expressément faire figurer dans un souci de précision et de compréhension de son article. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MALET Léo‎

‎Lettre autographe signée à son photographe et ami Bruno de Monès‎

‎- 7 Juin 1983, 21x29,5cm, une feuille. - Amusante lettre autographe signée d'une page (11 lignes) de Léo Malet à son ami le photographe Bruno de Monès à propos d'un photo-montage à caractère érotique qu'il entend lui demander. Ainsi en lui faisant parvenir quelques uns de ces derniers livres : "Les bouquins joints sont destinés à vous corrompre", Léo Malet "soudoie" Bruno de Monès afin de lui demander "au risque d'abuser de votre gentillesse" ... "un petit travail technico-photographique comme vous en avez déjà effectué un sur une petite photo de ma copine azuréenne..." Enfin Léo Malet lui communique ses coordonnées téléphoniques afin de mettre en branle ce projet si Bruno de Monès l'accepte. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Symbolique lettre de Léo Malet qui réunit par ces quelques mots deux de ses univers de prédilection : l'humour et l'érotisme. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎(BOSSCHERE Jean de)‎

‎Photographie originale dédicacée de Jean de Bosschère au poète Guy Lavaud‎

‎- S.n., s.l. 1949, 8,5x11,5cm, une feuille. - Photographie originale, tirage albuminé d'époque, représentant Jean de Bosschère légèrement de profil posant la tête penchée en arrière. Envoi autographe daté de signé de Jean de Bosschère au verso de la photographie : "Pour le poète Guy Lavaud. / Jean de Bosschère. : Photo. G. Ballereau 1949". [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎TORRES Antonio‎

‎Carte postale autographe signée adressée à sa traductrice en français Alice Raillard‎

‎- Coimbra 25 Janvier 2000, 14,5x10,5cm, une carte postale. - Carte postale autographe datée et signée de l'écrivain brésilien Antonio Torres adressée à la traductrice de ses oeuvres en français Alice Raillard depuis Coimbra le 25 Janvier 2000 représentant une vue de la ville. "Alice, une pensée à toi, ici, à Coimbra, où ja parle pour le public de l'université. (Pardon pour mon pauvre français...) Abracos pare voce e Georges, mon officier !" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MONTHERLANT Henri de‎

‎Carte postale adressée à Noël B. de la Mort à propos d'un ouvrage de Michel Mohrt récemment paru‎

‎- S.n., Paris 19 Janvier 1943, 10,5x14,5cm, une feuille. - Carte postale datée du 19 Janvier 1943 et adressée à l'écrivain, journaliste et chroniqueur Noël B. de la Mort à propos de l'ouvrage tout récemment paru de son ami Michel Mohrt "Les intellectuels français devant la défaite de 1870". Henri de Montherlant désire attirer l'attention de son correspondant sur cet ouvrage qui "me parait d'une actualité brûlante et je crois que rien ne serait plus facile que de le citer au cours d'une de vos brillantes chroniques". Enfin il le remercie d'avance pour le service qu'il rendra à son ami dont c'est le troisième ouvrage et qui fit paraitre la même année 1943 l'ouvrage intitulé : "Montherlant, homme libre". [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎COURTELINE Georges‎

‎Carte de visite autographe de Georges Courteline‎

‎- s.d. (circa 1900), 9x5,5cm, feuillet recto. - Carte de visite imprimée de Georges Courteline sur laquelle il a ajouté ses mots : "Avec les meilleures amitiés" et corrigeant son ancienne adresse imprimée de la rue Lepic pour le 13 de la Cour des Dames [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎COSSERY Albert‎

‎Mendiants et orgueilleux‎

‎- Joëlle Losfeld, Paris 1995, 15x21cm, broché. - Nouvelle édition. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé d'Albert Cossery à Jacques Chevallier. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MOHRT Michel‎

‎Lettre autographe signée à un journaliste à propos d'un article qu'il entend modifier et dans lequel il se moque du "Figaro" et de son éditorialiste François Mauriac‎

‎- s.l. s.d. (circa 1950), 13,5x21cm, une feuille recto-verso. - Lettre autographe signée d'une page et demie dans laquelle Michel Mohrt fait part de son indisponibilité, pour raison de santé, de se rendre à la direction d'un journal pour modifier un article qu'il a donné et dans lequel il éreinte François Mauriac. Michel Mohrt déplore son immobilité due à son état de santé : "Une grippe légère (attrapée sans doute à la séance de poésie de samedi : on ne m'y reprendra plus !) m'oblige à garder la chambre ; ce qui l'oblige à demander à son correspondant "de modifier une phrase de mon article". Article dans lequel il attaque François Mauriac et le "Figaro" (dont il fut l'éditorialiste de 1946 à 1953) tout en évoquant en filigrane les avanies du Victor Hugo polémiste et politicien : "Guernesey est un lieu plus inspiré que le fortin du "Figaro". Mais ici, il y a de l'espoir. Regrettant ce ton acide et péremptoire, Michel Mohrt voudrait tempérer son propos et sa vision des choses : "C'est cette dernière phrase que je voudrais changer. J'ai l'air, en effet, de souhaiter à François Mauriac les mêmes mésaventures - emprisonnement, proscription, exil - qu'il a souhaité si fort pour les autres. J'ai plus de charité que cela. De toute façon cette phrase est un peu "charié", comme on dit. Je voudrais la transfomer ainsi : "Mais, ici, tout est possible..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎MOHRT Michel‎

‎Lettre autographe signée à un journaliste à propos d'un article qui, malgré toutes ses précautions, n'est pas encore parvenu à la rédaction du journal‎

‎- s.l. s.d. (circa 1950), 21x27cm, une feuille recto-verso. - Lettre autographe signée de deux pages dans laquelle Michel Mohrt s'explique et se dédouane de l'impossibilité pour le journal de publier un article qu'il a pourtant écrit et qui est prêt depuis l'avant-veille, faute d'un grand retard indépendant de sa volonté. "Il est onze heures, et le cycliste de XXème siècle qui devait venir chercher mon article hier matin, puis hier après-midi, n'est pas encore venu. Il y a donc de grandes chances pour que cet article ne parvienne pas à temps pour le N° de jeudi. Il était pourtant prêt depuis dimanche soir." Il s'excuse et s'explique qu'en raison de sa fragile santé monentanée il ne l'ait pas porté lui-même au journal, puis s'étonne, nonobstant ses initiatives, que l'article ne soit toujours pas parvenu au journal : "Je suis pourtant descendu hier matin téléphoner (malgré un peu de fièvre) pour demander qu'on vienne prendre le papier... J'ai fait retéléphoner hier, dans l'après-midi... Je n'y comprends rien..." "Je m'excuse... mais vraiment il n'y a pas de ma faute..." Ensuite, il requiert auprès de son correspondant et ce, pour l'éditeur Robert Laffont, deux places pour assister à la représentation de la dernière pièce de Federico Garcia-Lorca : "La maison de Bernarda Alba" et lui demande, le cas échéant, d'avertir le secrétariat de Robert Laffont de la disponibilité de ces deux places qui ont été sollicitées. Enfin, Michel Mohrt indique, dans un post scriptum tout empreint de pugnacité et d'espoir, sa ferme volonté de voir l'article tant désiré arriver à bon port malgré l'imminence de la date butoir de la mise sous presse : "J'espère pouvoir faire porter l'article cet après-midi. Mais parviendra-t-il à temps?" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎RICARDOU Jean‎

‎Bristol autographe signé concernant la réception d'un article que Georges Raillard a écrit sur Nathalie Sarraute et à propos du prochain colloque de Cerisy et de son organisation‎

‎- Paris 7 Juin 1971, 7x10cm, une feuille recto-verso avec enveloppe. - Bristol autographe signé de 25 lignes de Jean Ricardou à Georges Raillard, critique littéraire du Nouveau Roman et professeur à l'université de Vincennes-Saint Denis, à propos de la bonne réception d'un article que ce dernier a écrit sur Nathalie Sarraute : "Je trouve le tiré à part de votre article sur Nath. Sarraute. Je vous en remercie aussitôt et vous dis, alors qu'un travail urgent m'empêche de le lire immédiatement, combien me paraissent alléchantes les constellations misogynique et métaphysique qu'un séduisant tableau propose." Jean Ricardou explique le déroulement et l'orgamisation du prochain colloque de Cerisy : "Il y aura à Cerisy, pour chaque participant, un petit dossier contenant, notamment des tirés à part sur le N.R. (Nouveau Roman)" et sollicite de Georges Raillard qu'il fournisse, s'il le peut, quelques exemplaires : "S'il vous en reste quelques uns, je crois qu'ils seraient très bien venus. Enveloppe jointe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎QUEVAL Jean‎

‎Lettre autographe signée à Georges Raillard‎

‎- s.l. 23 Avril 1960, 13,5x21cm, une feuille avec enveloppe. - Lettre autographe signée d'une page dans laquelle Jean Queval remercie Georges Raillard de sa lettre tout en moquant gentiment sa difficulté à comprendre son écriture : "Ravi par votre lettre, autant au moins que j'aie pu la lire. Vous savez tout, mais pas la calligraphie. C'est torturant pour ceux qui attachent du prix à votre correspondance." Après lui avoir transmis toutes ses amicales pensées et fait allusion à son déménagement intra-Héricy (ville de Seine-et-Marne où habitent les Queval), Jean Queval sollicite la critique de Georges Raillard pour deux de ses livres : "J'aimerais bien avoir votre avis sur mon Georges Sadoul (un vrai bénédictin) et sur mon petit livre." (probablement son essai sur Raymond Queneau paru en 1960). Enfin, Jean Queval achève sa lettre sur des voeux de discrétion : "J'ai des choses en chantier, mais je ne veux pas embêter le monde avec mes projets, et du reste je vais vous récrire." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎TORRES Antonio‎

‎Carte postale autographe signée adressée à sa traductrice en français Alice Raillard‎

‎- Coimbra 12 Novembre 1995, 14,5x10,5cm, une carte postale. - Carte postale autographe datée et signée de 11 lignes, et entièrement écrite en brésilien, de l'écrivain Antonio Torres adressée à la traductrice de ses oeuvres en français Alice Raillard depuis Rome le 11 Novembre 1995 représentant la place saint-Pierre. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎POURRAT Henri ANGELI François‎

‎Dans l'herbe des trois vallées‎

‎- Albin Michel, Paris 1943, 13,5x21,5cm, relié. - Première édition illustrée imprimée à 750 exemplaires numérotés sur Auvergne. Reliure en plein chagrin rouge, dos légèrement décoloré à trois gros nerfs, plats marginalement décolorés, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, couverture conservée, reliure de l'époque. Ouvrage illustré de bois gravés de François Angeli. Envoi autographe signé d'Henri Pourrat à Gilbert Kempf sur un morceau de papier Auvergne encollé sur une garde. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎DEGAS Edgar‎

‎Lettre autographe inédite signée‎

‎- Dieppe 1er septembre 1885, 22,4x17,7cm, 4 pages sur un double feuillet. - Unpublished autograph letter signed Dieppe | 1 September 1885 | 22.4 x 17.7 cm | one folded sheet under custom slipcase Unpublished signed autograph letter from Edgar Degas to an unknown correspondent. 4 pages in black ink on one folded sheet. Central fold inherent to the way the letter was folded.his letter is presented in a chemise and case with paper boards decorated with abstract motifs, the spine of the chemise in green morocco, pastedowns and endpapers of green suede, slipcase signed by Thomas Boichot. A handsome unpublished letter, testimony to Degas' other great passion after dance: song.he Parisian premiere of Ernest Rayer's Wagnerian opera Sigurd took place on 12 June 1885 at the Opera de Paris. Degas, overcome by the performance of the singer Rose Caron, saw the piece thirty-seven times: «I still love Sigurd and I like it more and more. I have never seen Reyer except once, in the street. And I made a point of telling him of the admiration it provoked in me far more immediately than in someone who, being neither maid nor washerwoman, was worthy of some consideration.» Degas paid homage to the beauty of Rose Caron in Sigurd by doing two drawings on fans, today in private hands in the US.Properly obsessed by this «admirable work that did [him] so much good, that [he] could not get over», the painter asked his famous neighbor to play him the score on the piano: «The young [Jacques-Emile] Blanche, our neighbor, plays it to me every day, in place of your wife.»he letter closes with a lyrical description of Mont-Saint-Michel, of which Degas had made several drawings: «Have you ever seen Mont-Saint-Michel? Could we go and spend a few days there together sometime? It's so pretty, so charming. In one month, I've been twice. The big tides at the end of September will take me back once more.» Degas' passion for opera is the subject of an exhibition for the 350th birthday of the Paris Opera, open from 24 September 2019 to 19 January 2020 at the Musée d'Orsay. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Lettre autographe inédite signée d'Edgar Degas à Albert Bartholomé, peintre et plus tard sculpteur et grand ami de Degas. Sa femme est Prospérie de Fleury, décédée en 1887, déjà malade en 1885.. 4 pages à l'encre noire sur un feuillet remplié. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli du courrier. Belle lettre inédite témoignant de l'autre grande passion de Degas après la danse?: le chant. La première parisienne de l'opéra wagnérien Sigurd d'Ernest Reyer eut lieu le 12 juin 1885 à l'Opéra de Paris. Degas, subjugué par la prestation de la chanteuse Rose Caron vit la pièce à trente-sept reprises?: «?J'aime toujours Sigurd et je l'aime aussi de plus en plus. Je n'ai vu Reyer qu'une fois et dans la rue. Et je n'ai pas oublié de lui parler de l'admiration qu'il avait provoquée beaucoup plus immédiatement sur moi que sur une personne qui, pour être ni bonne, ni blanchisseuse, méritait quelque considération.?» Degas rendit hommage à la beauté de Rose Caron dans Sigurd en réalisant deux dessins sur éventails, aujourd'hui en mains privées aux États-Unis. Véritablement obsédé par cette «?œuvre admirable qui [lui] fait tant de bien, qu['il] ne [peut] plus [s']en passer?», le peintre réclame à son célèbre voisin de lui en interpréter la partition au piano?: «?Le jeune [Jacques-Emile] Blanche notre voisin me la joue tous les jours, à défaut de votre femme.?» La lettre s'achève sur une description lyrique du Mont Saint Michel, dont Degas fit plusieurs dessins?: «?Avez-vous jamais vu le Mont Saint Michel?? Pourrions-nous un jour y aller passer quelques jours ensemble?? Que c'est beau, que c'est attachant. En un mois j'y suis allé deux fois. Les grandes marées de la fin de septembre vont m'y ramener une troisième.?» La passion de Degas pour l'opéra est retracée dans une exposition, en l'honneur du 350è anniversaire de l'Opéra de Paris, se déroulant du 24 septembre 2019 au 19 janv‎

‎DUNOYER DE SEGONZAC André‎

‎Lettre autographe signée concernant la reproduction de deux de ses oeuvres dans une revue‎

‎- Paris s.d. (circa 1930), 12,5x17cm, une feuille recto-verso. - Lettre autographe signée d'une page recto-verso dans laquelle il autorise, la reproduction de deux de ses oeuvres exposées aux "Indépendants" dans un numéro d'"Art et décoration" sous la condition que la reproduction lui convienne : "Je préfèrerais voir le dessin reproduit pas au trait mais en simili (même procédé que pour les photos des toiles). Le cliché au trait étant généralement difficile à imprimer - et faisant perdre beaucoup au dessin. Lettre légèrement et presque intégraement insolée. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎LAURENT Jacques‎

‎Lettre autographe signée dans laquelle il donne son adresse suisse et des recommandations typographiques‎

‎- Sils-Maria, Suisse 1970, 13,5x21cm, une feuille. - Lettre autographe signée d'une page (15 lignes) et rédigée depuis son lieu de villégiature de Sils-Maria, dans le canton des Grisons en Suisse. Jacques Laurent donne son adresse en Suisse afin que l'on puisse le joindre et recommande que l'on remplace par "Jeanne" plutôt que "madame" : "... "car je crois qu'elle est demoiselle." le mot devant un patronyme figurant dans un ouvrage bientôt publié. Un nom et un numéro de téléphone ont été inscrits à la fin de la lettre, probablement celui du correspondant de Jacques Laurent. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎CENDRARS Blaise‎

‎Enveloppe envoyée à son ami Jacques-Henri Levesque à son adresse parisienne‎

‎- Lourmarin 21 Février 1945, 14,5x11,5cm, une enveloppe. - Enveloppe adressée par Blaise Cendrars à son ami Jacques-Henri Levesque et postée le 21 Février 1945 depuis Aix-en-Provence. "Monsieur Jacques Levesque. 6 rue Armand Moisant Paris XV." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎ANONYME‎

‎(Prostitution) Brevet d'invention - Caisse d'Horloge‎

‎- Paris s.d. (circa 1800), 23,5x18,3cm, une feuille. - Brevet d'invention - Caisse d'Horloge [Patent of Invention - Clock Case] Paris [ca 1800] | 23.5 x 18.3 cm | single sheet A curious manuscript comprising fifteen or so lines in pencil on lined paper, bearing the title «Brevet d'invention - Caisse d'Horloge». «A noted physiognomist tells us that women of ill repute have the mark of their behavior on their faces. In giving over their bodies to a shameful use, the blood changes and becomes watery, decomposition begins and colors fade. The skin grows wrinkled, dark rings appear under the eyes, and the blood as changed by vice has no more of a sex than the case of a clok (sic). It is for this reason that an Association has been formed against the corruption of morals, which leads to the degeneration of the human race. It marks the easy of virtue with a clok case [sic] so that they will be exposed to public vilification. They can be recognized by their unusual toilet, the product of their criminal behavior and the shame of honest girls. The Repairer of Morals is dispatched by the Association, whose seat is in Paris.» A very rare manuscript document. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Curieux manuscrit d'une quinzaine de lignes sur une feuille lignée au crayon de papier, portant le titre "Brevet d'invention - Caisse d'Horloge". "Un Physionomiste célèbre a constaté que les Filles de mauvaise Vie avaient le cachet de leur inconduite sur leurs Figures. En livrant leur corps a une exploitation honteuse, le sang s'altere il devient aqueux, la décomposition arrive et les couleurs disparaissent. La peau se ride, les yeux deviennent Cernés, le sang altéré par le vice n'a pas plus de sexe qu'une Caisse d'Hologe (sic). Pourquoi une Société s'est Formée contre la Corruption des Mœurs cause de la dégénérescense de l'espèce humaine et qualifie les impudiques de Caisse d'Hologe (sic) afin qu'elles soient vouées à l'exécration publique. Par leurs toilettes excentriques, produit de leur conduite Criminelle, elles se font reconnaitre et font la honte des honnetes filles. Le réparateur des mœurs envoyé par la Société dont le siège est à Paris." Très rare document manuscrit.‎

‎BAUDELAIRE Charles‎

‎Lettre autographe datée et signée de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer concernant l'intrigante Léontine B.‎

‎- Paris 25 Juin 1854, 11,5x18,5cm, une page recto-verso. - Handwritten letter dated and signed by Charles Baudelaire to Philoxène Boyer concerning the intriguing Léontine B. Paris 25 Juin 1854 | 11.5 x 18.5 cm | one page recto-verso Handwritten two-page letter, dated 25 June 1854, and signed by Charles Baudelaire to Philoxène Boyer, whom he calls «my dear Lyrique,» in which he apologises for having missed a meeting with him, he confesses his impecuniosity to him and reports to him on the efforts made by Léontine B., an intriguing person who will end up compromising Philoxène Boyer because of his debts, to attend a party to which she is not invited and which holds a certain jealousy: «You surely assume my dear Lyrique, that yesterday something serious happened for me to have missed this meeting. Here is what I would have told you: 1 - my money has not come; but it will come. / 2 - Léontine is obstinate. I am convinced that I have fulfilled my confidence mission very well. I came back three times. When I finally could explain to her carefully that this party was for family, secret, that Boyer himself was supposed to ignore it, - she replied: Well it's no longer a secret since I know.» Finally, while recognising Léontine as «a very original turn of mind» and although the attitude of this troublesome scheme: «causes you worry and I understand...,» Charles Baudelaire pleads for indulgence and leniency: «since she persists so proudly, I would urge you to let the event run. It is after all only the homage of a dizzy mind.» [FRENCH VERSION FOLLOWS] Lettre autographe, datée du 25 Juin 1854, et signée de deux pages de Charles Baudelaire à Philoxène Boyer, qu'il surnomme "mon cher Lyrique", dans laquelle il s'excuse d'avoir manqué un rendez-vous avec lui, lui avoue son impécuniosité et lui rend compte des efforts déployés par Léontine B., une intrigante qui finira par compromettre Philoxène Boyer en raison de ses dettes, pour assister à une fête à laquelle elle n'est pas conviée et qui en retire une certaine jalousie : "Vous présumez bien, mon cher Lyrique, qu'il a fallu hier quelque chose de grave pour que j'aie manqué ce rendez-vous. Voici ce que je vous aurais dit : 1 - mon argent n'est pas venu ; mais il viendra. / 2 - Léontine s'entête. Je suis persuadé que je me suis très bien acquitté de ma commission de confiance. Je suis revenu à la charge trois fois. Quand enfin j'ai pu lui expliquer soigneusement que cette fête était familiale, secrète, que Boyer lui-même était censé l'ignorer, - elle m'a répondu : Eh bien, ce n'est plus un secret puisque je le sais." Enfin, tout en reconnaissant à Léontine "un tour d'esprit très original" et bien que l'attitude de cette encombrante intrigante : "... vous cause de l'inquiétude et je le comprends...", Charles Baudelaire plaide pour l'indulgence et la clémence : "puisqu'elle s'entête si fièrement je vous engagerais à laisser courir l'évènement. Ce n'est après tout que l'hommage d'un esprit étourdi."‎

‎RADIGUET Raymond‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Irène Lagut‎

‎- Carqueiranne Jeudi 3 mars 1921, 13,8x8,8cm, une carte postale. - Carte postale autographe signée de Raymond Radiguet adressée à son amie la peintre Irène Lagut. Treize lignes à l'encre violette au verso d'une représentation photographique des Salettes de Carqueiranne. « Maison Gilly et Jules Carqueiranne (Var) Jeudi 3 mars. Ma chère Irène, Je suis dans un endroit merveilleux et sauvage dont aucune carte postale ne peut naturellement donner l'idée. Il fait un temps divin ; décidément on ne peut vivre que sous le soleil. Travaillez-vous toujours beaucoup ? et le décor ? et la chasse aux papillons ? Ecrivez-moi quelques mots, cela fait tant plaisir de recevoir des lettres de personnes qu'on aime, quand on est seul. Je dois d'ailleurs vous dire que jusqu'ici je m'accommode très bien de la solitude. R.R. » Le travail dont il est question dans cette carte est la réalisation des décors des Mariés de la tour Eiffel que Cocteau lui a confiés en janvier 1921. Irène Lagut avait, la même année, illustré les Devoirs de vacances du jeune Radiguet. Elève et maîtresse de Picasso, amie d'Apollinaire et peintre reconnue, Irène Lagut séduit « monsieur bébé », de dix ans son cadet, à l'été 1919. « Mais Irène Lagut, si elle a une réelle sympathie pour l'adolescent et ne déteste pas les marques d'attention - fleurs, dessins, poèmes - dont il la couvre, au point de mimer une connivence légèrement ambiguë [...] elle ne manque par une occasion de lui signifier que son intérêt n'excède pas celui d'une sœur aînée face à un cadet brillant dont la dévotion la touche mais ne la séduit en rien. » [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎ALLATINI Eric WEGENER Gerda‎

‎Contes de mon père le jars‎

‎- L'édition française illustrée , Paris 1919, 25x33cm, broché. - Edition illustrée de 12 compositions originales de Gerda Wegener, un des 60 exemplaires numérotés sur Japon, tirage de tête après 2 Japon impérial Insetsu-Kioku. Bel exemplaire. Signature manuscrite de Gerda Wegener en dessous de la justification du tirage à l'instar des 60 exemplaires sur Japon. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎ANNUNZIO Gabriele d'‎

‎La figlia di iorio‎

‎- Presso i fratelli Treves, Milano 1904, 11,5x18,5cm, relié. - Edition de l'année de l'originale. Reliure en plein cartonnage façon vélin, dos lisse, pièce de titre de chagrin marron, plats frappés en leurs centres des armes dorées du comte Paul Biver, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque. Ouvrage illustré de 21 bois et de 143 lettrines d'Adolfo de Carolis. Bel exemplaire joliment établi aux armes estampées à l'or de Paul Biver. Envoi autographe daté et signé de Gabriele d'Annunzio au comte Paul Biver. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎STENDHAL‎

‎Lettre autographe adressée à sa soeur Pauline‎

‎- 26 mars 1808, 20x24,8cm, 3 pages 1/2 sur un double feuillet. - Longue lettre autographe de Stendhal, adressée à sa sœur Pauline, rédigée d'une écriture fine à l'encre noire. Adresse du père de Stendhal chez qui réside sa sœur, à Grenoble et tampon «?n°51 Grande Armée?». Cachet de cire rouge aux armes de Stendhal. Plusieurs pliures d'origine, inhérentes à l'envoi postal. Un manque de papier, dû au décachetage de la lettre, habilement comblé. Très belle lettre, empreinte de passion romantique, mêlant nostalgie de l'enfance et histoires sentimentales et préfigurant Le Rouge et le Noir. Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint le jeune Henri Beyle - ici âgé de vingt-cinq ans - avec sa sœur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un «?journal?» - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal?: «?Voilà mes rêveries, ma chère amie ; j'en ai presque honte ; mais, enfin, tu es la seule personne au monde à qui j'ose les dire.?» Dans cette lettre témoignant du lien fort entre frère et sœur, Stendhal, alors en Allemagne, fait part de toute sa nostalgie?: «?J'ai repassé dans ma mémoire tout le temps que nous avons passé ensemble?: comment je ne t'aimais pas dans notre enfance ; comment je te bâtis une fois à Claix, dans la cuisine. Je me réfugiai dans le petit cabinet de livres ; mon père revint un instant après, furieux, et me dit?: «?Vilain enfant?! Je te mangerais?!?». Ensuite, tous les maux que nous fit souffrir cette pauvre tatan Séraphie ; nos promenades dans ces chemins environnés d'eau croupissante, vers Saint-Joseph.?» Ces regrets d'un temps passé s'accompagnent d'une mélancolie toute stendhalienne?: «?Hélas?! Ce bonheur charmant que je me figurais, je l'ai entrevu une fois à Frascati, quelques autres à Milan. Depuis lors, il n'en est plus question ; je m'étonne de n'avoir pu le sentir. Le seul souvenir en est plus fort que tous les bonheurs présents que je puis me procurer.?» Cette évocation de l'Italie regrettée va de pair avec les femmes qu'il a aimées?: «?Je t'ai conté qu'étant à Frascati, à un joli feu d'artifice, au moment de l'explosion, Adèle s'appuya un instant sur mon épaule ; je ne peux t'exprimer combien je fus heureux. Pendant deux ans, quand j'étais accablé de chagrin, cette image me redonnait du courage et me faisait oublier tous mes malheurs. Je l'avais oubliée depuis longtemps ; j'ai voulu y repenser aujourd'hui. Je vois malgré moi Adèle telle qu'elle est ; mais, tel que je suis, il n'y a plus le moindre bonheur dans ce souvenir.?» Ce long passage concernant Adèle Rebuffet, sa cousine avec laquelle il vécut une histoire sentimentale forte avant d'entretenir des relations plus intimes avec sa mère, témoigne du sentimentalisme de Stendhal. Il évoque d'ailleurs une autre de ses brûlantes passions, Angelina Pietragrua, idéal de la femme italienne et incarnation de ses souvenirs milanais?: «?Madame Pietragrua c'est différent?: son souvenir est lié à celui de la langue italienne ; dès que, dans un rôle de femme, quelque chose me plait dans un ouvrage, je le mets involontairement dans sa bouche.?» Ce «?rôle de femme?» que mentionne Stendhal est un écho à l'essentiel de cette lettre, l'œuvre Il Matrimonio segreto du compositeur Cimarosa?: «?Joues-tu quelquefois le Matrimonio?? C'est le passage Cara sposa au commencement entre Carolina et Paolino. [...] Mais joue le Matrimonio pour l'amour de moi surtout Signor deh permettette et la finale Io rival de mia sorella.?» Cet opéra de Cimarosa, loin d'être une lubie passagère, jalonnera toute la vie et l'œuvre de l'écrivain. Dans ses Souvenirs d'égotisme (1832) il explique?: «?à Milan, en 1820, j'avais envie de mettre cela sur ma tombe [...] Je voulais une tablette de marbre de la forme d'une carte à jouer?: «?Errico Beyle - Milanese - Visse, scrisse, amò - Quest'anima adorava Cimarosa, Mozart e Shakspeare - Morì di anni..‎

‎GODET Robert J. PICASSO Pablo‎

‎L'âge de soleil‎

‎- Robert J. Godet , Paris 1950, 23x28,5cm, broché. - Edition illustrée, en frontispice, d'une gravure de Pablo Picasso sur un feuillet volant, un des 1000 exemplaires numérotés. Plats tachés, une pliure angulaire en pied du second plat. Nous joignons deux reproductions de photographies de prises de judo. Notre exemplaire est enrichi d'un dessin original de Robert J. Godet représentant un diablotin en kimono de judoka surmonté de deux katanas entrecroisés agrémenté de cet envoi autographe daté et signé : "Pourquoi ce jeune diablotin a-t-il l'air si piteux ? Parce qu'il sent que s'il continue à travailler courbé en deux, jamais il n'aura la ceinture noire. En la lui souhaitant pour bientôt. Robert J. Godet ceinture noire 18.11.50". [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎ANNUNZIO Gabriele d'‎

‎Lettre autographe signée de deux pages‎

‎- S.n., s.l. 25 Décembre 1913, 17,5x23cm, une feuille avec enveloppe. - Lettre autographe datée du 25 Décembre (1913, le cachet de la poste faisant foi) et signée de deux pages de Gabriele d'Annunzio remerciant sa correspondante madame L. Boulenger du présent qu'elle lui a fait parvenir et louant sa générosité. "Chère madame, j'ai reçu le tube avant votre billet, mais j'ai deviné sans hésitation que le cadeau me venait de vous. Je connais votre délicate bonté : elle me touche profondément, encore une fois. Merci. Je penserai à vous, là-bas, dans la lande, en réchauffant mes mains glacées, pendant mes promenades matinales. Au revoir, à dimanche prochain. Agréez mes souhaits les plus affectueux, chère madame, et croyez à mon dévouement profond. Gabriele d'Annunzio. Ce 25 Décembre." Enveloppe jointe. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎JOUVE Pierre Jean‎

‎Lettre autographe signée d'une page et demie‎

‎- S.n., Paris 1er août 1926, 14x21,5cm, une feuille. - Lettre autographe datée du 1er Août 1926 et signée d'une page et demie de Pierre Jean Jouve s'excusant auprès de son correspondant après que ce dernier eut frappé à sa porte et que Pierre Jean Jouve, alors alité et souffrant, n'a pu lui ouvrir. Embarrassé et éreinté, il souhaite revoir son interlocuteur à son retour à Paris qu'il quitte dans la journée et qu'il ne lui tiendra pas rigueur pour l'incident décrit précédemmment. "Cher monsieur, je suis très confus de ce qui est arrivé l'autre jour et vous prie de m'excuser. Quand vous avez sonné à ma porte j'étais bien chez moi, mais souffrant, et dans un malaise tel que je ne pouvais ni vous ouvrir ni vous faire un signe quelconque. J'ai essayé de vous joindre samedi et de vous expliquer les circonstances par téléphone, sans réussir à vous trouver. Je quitte Paris cet après-midi, très fatigué. J'espère que nous pourrons nous voir cet automne, et surtout que vous ne garderez aucun ressentiment contre moi, et je vous prie de croire à mes sentiments cordiaux." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎PONS Louis‎

‎Lettre autographe signée à son ami Georges Raillard enrichie de trois dessins originaux dont deux sur l'enveloppe jointe‎

‎- S.n., Paris 28 Octobre 2008, 20x20,5cm, une feuille. - Lettre autographe signée d'une page de Louis Pons, à son ami le critique d'art Georges Raillard, spécialiste des oeuvres de Joan Miro et Antoni Tapies, à propos d'un ouvrage sur Monticelli qu'il a reçu récement d'un de leur ami commun et pour lequel Georges Raillard à redigé le texte. Sur l'enveloppe jointe qu'il a recomposée à sa manière fantaisiste et ornithologique, Louis Pons a dessiné, à l'encre noire, au recto et au verso, deux curieuses bêtes : une pie en costume queue-de-pie et un rat dont juste la tête et la queue émergent de l'enveloppe, la place de son corps étant traversée par un clou. Enfin, en marge de la lettre manuscrite, Louis Pons a dessiné un personnage d'apparence humaine aux traits simiesques. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎BRETON André‎

‎L'amour fou‎

‎- Gallimard, Paris 1945, 14x19,5cm, broché. - Second printing limited to 2750 copies on chataignier paper. Pleasant copy. Autograph inscription dated and signed by André Breton to Claude Nerguy. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Deuxième tirage limité à 2750 exemplaires sur chataîgnier. Agréable exemplaire. Envoi autographe daté et signé d'André Breton à Claude Nerguy.‎

‎MALRAUX André MASSON André‎

‎Les conquérants‎

‎- Albert Skira, Paris 1949, 28,5x39cm, en feuilles. - Edition illustrée de 33 eaux-fortes originales d'André Masson et imprimée à 165 exemplaires numérotés sur pur fil. Agréable exemplaire incomplet de sa chemise et et de son étui. Signatures manuscrites d'André Malraux et d'André Masson à la justification du tirage. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎GUILLEMOT Maurice BEJOT Eugène‎

‎Entrac'tes de pierres‎

‎- Henri Floury, Paris 1899, 18,5x26cm, relié. - Edition illustrée de 11 eaux-fortes originales d'Eugène Béjot, un des 300 exemplaires numérotés sur vergé d'Arches, seul tirage après 25 Japon impérial diversement enrichis. Reliure en demi maroquin marron à coins, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, traces de frottements sur les mors, encadrement de filets dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins légèrement émoussés, couvertures conservées, tête dorée, ex-libris encollé sur un contreplat. Signatures manuscrites de Maurice Guillemot et Eugène Béjot en dessous de la justification du tirage. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎ALYSSAN DE CHAZET André René Polydore‎

‎Mémoires, souvenirs, oeuvres et portraits‎

‎- Postel & Allardin & Dentu & Tessier & Delloye, Paris 1837, 13,5x21,5cm, 3 volumes reliés. - Edition illustrée de 11 eaux-fortes originales d'Eugène Béjot, un des 300 exemplaires numérotés sur vergé d'Arches, seul tirage après 25 Japon impérial diversement enrichis. Reliures en demi basane fauve, dos lisses ornés d'arabesques romantiques dorées, petits manques et légers frottements en queues des dos, mors légèrement fendus en têtes et en queues, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l'époque. Quelques rousseurs. Ouvrage illustré de trois portraits en frontispice et de 6 fas-similés autographes. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe manuscrite en date du 15 Février (1826) d'A.R.P. Allysan de Chazet dans laquelle il rappelle à son correspondant, un haut fonctionnaire, qui n'a pas encore "cette malheureuse Madame d'Anthenay, son avis de paiement pour l'année 1826..." pour laquelle il se confond en éloges : "... je me hâte de vous rappeler qu'il est impossible de trouver femme plus intéressante, sous le rapport de l'infortune, des principes et du caractère..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎(VIGNY Alfred de) MARCELLUS Comte de‎

‎Un dernier mot sur la Vénus de Milo‎

‎- Bureau de la Revue contemporaine, Paris 1854, 16x25,5cm, relié. - Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part de la Revue contemporaine. Reliure à la bradel en demi percaline sable, dos lisse avec étiquette manuscrite comportant le nom de l'auteur et le titre de l'ouvrage, plats de papier à la cuve, couverture conservée, reliure de l'époque. Précieux envoi autographe signé du comte de Marcellus à Alfred de Vigny. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎DOYON René-Louis‎

‎L'enfant prodiguée. - O'Cédar‎

‎- La Connaissance, Paris 1929, 13,5x18cm, 2 volumes reliés en 1. - Deuxième édition en partie originale car remaniée par l'auteur, un des exemplaires sur alfa, le nôtre spécialement imprimée pour une proche amie de l'auteur pour le premier volume; édition originale "prudemment" imprimée à 200 exemplaires pour le second. Reliure en demi maroquin bordeaux à coins, dos quatre nerfs, date dorée en queue, encadrements de filets dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, couvertures et dos conservés pour le premier volume. Affectueux envoi autographe signée de l'auteur à une proche amie en dessous de la justification du tirage du premier volume. Deux petits trous en pieds de tous les feuillets du premier volume. Bel ensemble agréablement établi. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎DURRELL Lawrence‎

‎Carte de visite autographe adressée à Jani Brun‎

‎- Sommières 2 février 1979, 12,7x8,1cm, une carte de visite sous enveloppe. - Carte de visite autographe de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun. Quelques lignes à l'encre. Enveloppe jointe. L'encre a légèrement bavée, l'enveloppe ayant sans doute été mouillée. L'écrivain adresse cette carte depuis Sommières, sa retraite languedocienne, à son amante Janine Brun : "Janine est-ce que vos dates sont fixés [sic] ? Je ne sais pas si je suis de retour de Londres avant le 10 samedi - écris moi pour me dire - Love, Larry" Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuir Chypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de ses romans Bitter Lemons, il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la « maison Tartès », sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son œuvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée « Buttons » en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de « Buttons », louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des œuvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎DURRELL Lawrence‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Jani Brun : "Tout le monde cherche quelqu'un de fidèle tout en restant 'libre' en échange !"‎

‎- Sommières s.d. (circa 1970), 15x10cm, une carte postale. - Carte postale autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée au feutre noir, au verso d'une vue des bords de la Vidourle à Sommières. Admirable et humoristique confession de l'écrivain à sa jeune amante : "Tout le monde cherche quelqu'un de fidèle tout en restant 'libre' en échange ! Bientôt je serai impuissant et le problème n'existera plus !". Durrell revient sur ses nombreuses conquêtes féminines ("Pour l'instant je suis comblé de belles et j'en profite - pourquoi pas !") et donne de précieux conseils à sa destinataire, qui avait choisi de rester indépendante malgré les prières de l'écrivain : "Tu n'es pas heureuse en amour parce que tu es intéressée - tu cherche [sic] des combines toujours au lieu de te donner sans réserve ni réservation ! C'est quand on deviens [sic] esclave qu'on est vraiment heureux !" Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuir Chypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son roman Bitter Lemons of Cyprus (Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la « maison Tartès », sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son œuvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée « Buttons » en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de « Buttons », louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des œuvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎DURRELL Lawrence‎

‎Carte postale autographe signée adressée à Jani Brun‎

‎- Sommières 18 octobre 1971, 15x10,5cm, une carte postale. - Carte postale autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée au feutre bleu, au verso d'une citation de Nietzsche soulignant une image humoristique. Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuir Chypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son roman Bitter Lemons of Cyprus (Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la « maison Tartès », sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son œuvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée « Buttons » en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de « Buttons », louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des œuvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎DURRELL Lawrence‎

‎Carte de visite dactylographiée adressée à Jani Brun "je ne sais même pas si j'arriverai de [sic] garder la maison de Sommières. Ouf, quelle barbe"‎

‎- 23 novembre 1977, 13x8cm, une carte de visite sous enveloppe. - Carte de visite dactylographiée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun. Enveloppe jointe. Au retour de son premier séjour en Egypte depuis son départ d'Alexandrie en 1945, l'écrivain éprouvé adresse une courte missvie à sa jeune amante française : "tu sais que je suis en instance de div [sic] [...] je ne peut [sic] même pas me payé [sic] un secrétaire à ce moment -- je ne sais même pas si j'arriverai de [sic] garder la maison de Sommières. Ouf, quelle barbe. Love, Larry" Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuir Chypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son roman Bitter Lemons of Cyprus (Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la « maison Tartès », sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son œuvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée « Buttons » en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de « Buttons », louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des œuvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

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