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ARRABAL Fernando
En entierro de la sardina
- Ediciones Destino, Barcelona 1984, 14,5x21,5cm, broché. - Nouvelle édition pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire en dépit du dos très légèrement éclairci. Envoi autographe daté et signé de Fernando Arrabal à Claude Couffon, important traducteur des littérateurs hispanophones de la seconde moitié du XXème siècle. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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PEGUY Charles
Oeuvres complètes de Charles Péguy 1873-1914. Oeuvres en prose : Pierre avec ex-dono manuscrit de Charlotte Péguy, veuve de Charles
- Nrf, Paris 1934, 14,5x22,5cm, broché. - Nouvelle édition parue dans les oeuvres complètes de l'auteur. Claire décharge sans gravité de papier adhésif en pied du dos, une petite tache sur le premier plat, quelques rousseurs marginales. Précieux ex-dono manuscrit de Charlotte Péguy, veuve de Charles Péguy en tête de la page de faux-titre : "Madame Charles Péguy. 12 avenue du Parc de Sceaux. Sceaux." . [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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RAVACHOL François Claudius Koënigstein, dit
Testament politique autographe signé de Ravachol en grande partie inédit
- 1892, 20x29,5cm, 4 pages sur un double feuillet. - Exceptionnel manuscrit autographe complet signé du véritable testament de Ravachol - en grande partie inédit - inconnu sous cette forme, précédant sa réécriture par un tiers pour la publication dans la presse. Unique témoignage de la véritable pensée de l'icône de l'anarchie. Manuscrit de quatre pages in-4 lignées, entièrement rédigé à l'encre noire et doublement signé « Konigstein Ravachol » en pied de chaque feuillet. Corrections au crayon de papier dans le texte, peut-être de la main de son avocat. Quelques pliures transversales et très infimes déchirures marginales sans manque. Écrit en cellule durant le second procès de Montbrison qui mènera à sa condamnation à mort, ce texte, rédigé d'une écriture hâtive, sans ponctuation ni majuscules et à l'orthographe naïve, devait être prononcé par Ravachol lors de l'audience. « Ravachol avait une sacrée envie de coller son grain de sel dans la défense, non pour se défendre, mais pour s'expliquer. Y a pas eu mèche, nom de dieu ! à la quatrième parole, le chef du comptoir lui a coupé le sifflet. Sa déclaration n'est pas perdue, nom d'une pipe ! ». (Émile Pouget, in Père Peinard 3-10 juillet 1892). Le Rocambole de l'anarchisme ne sera en effet pas autorisé à déclamer son texte, mais il le remettra à son avocat Maître Lagasse et, dès le 23 juin, la déclaration interdite se retrouvera reproduite dans le journal Le Temps. Cette première parution dans un journal conservateur se veut fidèle au texte original jusqu'à reproduire l'orthographe fantaisiste de son auteur. Ce souci d'exactitude sera d'ailleurs dénoncé par Émile Pouget dans le Père Peinard du 3 juillet 1892, une semaine avant l'exécution de Ravachol : « Le Temps, le grand drap de lit opportunard l'a collée nature. En vrai jésuitard, il l'a même collée trop nature. Ravachol avait écrit le flanche pour lui ; il savait comment le lire, - mais y avait pas un mot d'orthographe, vu qu'il se connait à ça, autant qu'à ramer des choux. Le Temps a publié le flambeau sans rien changer, de sorte que c'est quasiment illisible [...]. C'est ce que les jean-foutre voulaient, nom de Dieu ! [...] Je colle ci-dessous, sans y changer un mot, m'étant contenté d'y mettre de l'orthographe. » Suit, dans ce même numéro du 3 juillet 1892, la reproduction exacte, mais sans les fautes, du discours initialement publié dans Le Temps. Cette double publication associée à la noble attitude de Ravachol devant la guillotine aura un impact considérable sur l'opinion publique. En effet, même les organes anarchistes avaient jusqu'à lors conservé une certaine distance avec ce criminel provocateur accusé d'utiliser la cause anarchiste à des fins crapuleuses. Mais après l'exécution, ce testament sera rapidement repris par de nombreux autres journaux et l'ultime cri de révolte de Ravachol deviendra bientôt un véritable hymne de l'anarchie pour les libertaires de toutes nations. Pourtant, la version reproduite par ces journaux, seule connue à ce jour mais dont la source manuscrite a disparu, diffère sensiblement du manuscrit en notre possession. En effet, le style a été légèrement amélioré, quelques tournures ont été arrangées, et surtout, de larges passages ont été supprimés, dont le paragraphe de conclusion qui a été entièrement remplacé. Notre manuscrit, comportant des ratures et des reprises semble ainsi être, à tout le moins, la version primitive de ce testament politique. Écrit d'une traite, d'une graphie compacte, sans ponctuation, ni paragraphe, ce manuscrit comporte deux longs passages révélant des préoccupations de santé publique totalement absentes de la version publiée. La première concerne un long passage, d'un tiers de feuillet, sur les « ingrédients dangereux » adjoints à la fabrication du pain : « n'ayant plus besoin d'argent pour vivre, plus de crainte que le boulanger introduise dans le pain des ingrédients dangereux pour la santé et dans l'intention de lui donner une belle apparence ou le ren
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MONTESQUIOU Robert de
Ensemble de 620 feuillets autographes composant le manuscrit inédit du recueil "Le dernier pli des neuf voiles", véritable testament poétique.
- s.d. (ca 1920), 620 ff. sous trois chemises de 25x33cm, en feuilles sous chemises. - Unpublished autograph manuscript of Le Dernier Pli des neuf voiles a true poetic testament [1892-1920] | 620 loose leaves under three custom slipcases A priceless poetic testament from Marcel Proust's mentor, hidden away and out of sight since the death of the author. The set of largely unpublished autograph poems by Robert de Montesquiou-Fezensac is brought together by the Count in a collection entitled Le Dernier Pli des neuf voiles, whose composition extends from his very first collection (Les Chauves-Souris, 1892) to his last trilogy (Offrandes, 1915). Set of 620 autograph leaves. 532 unpublished, first draught, handwritten on the recto and numbered in pencil, preserved in 3 chemises in half red contemporary morocco, red morocco labels with gilt author and title; the poems are then placed in the chemises with a handwritten title and a number for publication. According to a note from the author, "the differences in ink have no meaning, mere change of copy". Rare pages from the hand of his secretary Henri Pinard: p. 20 of "Huitième voile" and p. 29 of "Neuvième voile". 23 pages present the printed or typewritten texts of the poems and are enriched with Montesquiou's handwritten corrections. A set of printed proofs are found at the top of the first chemise, as well as a pencil tracing after Aubrey Beardsley drawn by the author and accompanied by his handwritten indications. Sublime ode to dandyism, to homosexuality and beauty, this worldly and poetic promenade by Montesquiou embarks the reader into the decadent, fin-de-siècle Paris described in In Search of Lost Time by his friend Marcel Proust. Imbued with his legendary enthusiasm for pictorial, decorative, theatrical and floral art, the collection also delivers hundreds of mournful verses after the disappearance of Montesquiou's lover Gabriel Yturri. Thanks to this collection of poems by Robert de Montesquiou-Fezensac, all of which had been lost since 1986, it is now possible to complete the rehabilitation of the aristocratic poet who has long embodied and shaped the Parisian spirit. In May 1920, Montesquiou left handwritten instructions for the posthumous publication of the collection, initially announced in two volumes, and never produced. On his death a year later, the poems were bequeathed to his secretary Henri Pinard, who in turn sold them on an unknown date. Auctioned on 24 November 1986, they were mentioned in the LoWire-Littérature colloquium in 1989. This considerable manuscript by Montesquiou forms a veritable "home of poetry" like his famous aesthetic apartments described by Huysmans. The series of Voiles contain dozens of unpublished poems written in parallel with his previous collections. The author himself indicated the kinship of each "voile" with a published set of poems, announcing here the total completion of his work by the addition of poems which still lay dormant in his papers. The three thick chemises contain rare and curious treasures, sometimes drawn on colored sheets, often pasted on larger sheets, rigorously ordered while awaiting their publication. The poems are written without crossings-out, they are fluid, with rounded and precious handwriting, and stand alongside other first-draught manuscripts: redactions and corrections also bear witness to the work in progress on the new poems; they were applied in the printed proofs of the work, present at the top of the manuscript's first chemise. Some poems are taken as they are from collections already published but are slightly modified, according to the explanations given by the author. Montesquiou also adds some handwritten notes detailing his intentions. The manuscript contains a poetic anthology of sacred art, of extremely rare flowers and of antique furniture adorning his famous Parisian apartments "around which so many legends were built" (Jacques Saint-Cère) which fuelled the personalities o
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DELACROIX Eugène
Lettre autographe inédite à "Julie" (Louise de Pron) : "trompe-moi si tu veux, je te croirai, je veux tant te croire et j'en ai si besoin"
- s.d. (ca 1823), 12x18,2 cm et 10x15,5cm, Six pages sur deux feuillets rempliés. - Unpublished handwritten letter to "Julie" (Louise de Pron): "Fool me if you want, I'll believe you, I want to believe you so much and I need it" [ca 1823] | 12 x 18,2 cm and 10 x 15,5 cm | six pages on two double leaves Almost entirely unpublished handwritten letter from the painter Eugène Delacroix to the love of his youth, the mysterious "Julie", now identified as being Madame de Pron, by her maiden name Louise du Bois des Cours de La Maisonfort, wife of Louis-Jules Baron Rossignol de Pron and daughter of the Marquis de La Maisonfort, Minister of France in Tuscany, patron of Lamartine and friend of Chateaubriand. 90 lines, 6 pages on two folded leaves. A few deletions and two bibliographical annotations in pencil on the upper part of the first page ("no114"). This letter is one of the last to his lover in private ownership, all of Delacroix's correspondence to Madame de Pron being kept at the Getty Research Institute (Los Angeles). Only nine of the ninety lines of this unpublished letter were transcribed in the Burlington Magazine in September 2009, alongside the long article by Michèle Hanoosh, Bertrand and Lorraine Servois, whose research finally revealed the identity of the famous recipient. Sublime love letter from twenty-four-year-old Eugène Delacroix, addressed to his lover Madame de Pron, twelve years his senior, who unleashed the liveliest passion in him. This episode of the painter's youth, then considered the rising star of Romanticism, for a long time remained a mystery in the biography of Delacroix, who was careful to preserve the anonymity of his lover thanks to various pseudonyms: "Cara", "the Lady of the Italians", and even "Julie", as in this letter, in reference to the famous epistolary novel Julie ou la Nouvelle Héloïse by Rousseau. For obvious reasons, Delacroix did not sign his name on any of the letters in correspondence with the lady. A great figure of the legitimate aristocracy, the recipient of this feverish letter is Madame de Pron, daughter of the Marquis de La Maisonfort, Minister of France in Tuscany, patron of Lamartine, friend of Chateaubriand. Her beauty was immortalized in 1818 by Élisabeth Vigée-Lebrun, who painted her portrait in pastel, with an oriental hairstyle. Delacroix and Madame de Pron met in April 1822 when the portrait of the latter's son, Adrien, was commissioned, a pupil at the Lycée Impérial (now Lycée Louis-le-Grand). Delacroix had been commissioned for the portrait by his close friend Charles Soulier, Madame de Pron's lover, who despite himself, served as an intermediary for Delacroix. In the absence of Soulier, who had gone to Italy, the painter and the young women established an intense romantic relationship. The portrait commission became a pretext for their tender meetings in his studio on rue de Grès, while no trace of the child's painting has been found to this day. Their adventure lasted a little over a year, but it was one of the most intense passions of the artist's life. Our letter undoubtedly corresponds to the last throes of their relationship, in the month of November 1823. After one of their visits at the end of a hiatus of several months, Delacroix writes to her again under the influence of emotion: "I come home with a shaken heart, what a wonderful evening! [...] Sometimes I say to myself: why did I see her again? In the calm sanctuary where I lived, even in the middle of the invisible places that I had formed [...] I managed to silence my heart". Madame de Pron had indeed decided to bring an end to their intimate relationship (see her letter from 10 November 1823: "I want sweet friendship [...] I do not want to torment you", (Getty Research Institute). Losing all discernment and with blind devotion, Delacroix attempts to revive their affair: "Make me lie, prove to me that your soul is indeed that of the Julie that I once knew, since mine has regained its charming
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DELACROIX Eugène
Lettre autographe à "Julie" (Louise de Pron) : "Je voudrais circuler avec ton sang dans les veines et aller dans ton cur, y voir si je l'occupe tout entier."
- mercredi 5 novembre [1823], 19,7x29,9cm, une feuille rempliée. - Handwritten letter to "Julie" (Louise de Pron): "I would like to circulate with your blood in my veins and go into your heart, to see if I occupy it entirely" Wednesday 5 November [1823] | 19,7 x 29,9 cm | one double leaf Handwritten dated letter from the painter Eugène Delacroix to the love of his youth, the mysterious "Julie", now identified as being Madame de Pron, by her maiden name Louise du Bois des Cours de La Maisonfort, wife of Louis-Jules Baron Rossignol de Pron and daughter of the Marquis de La Maisonfort, Minister of France in Tuscany, patron of Lamartine and friend of Chateaubriand. 27 lines on a folded leaf. Two marginal tears on the fold of the leaf. Discreet tears to the upper part. Note in pencil from a previous bibliographer on the upper right (« No 11 »). This letter remains one of the last to his lover in private ownership, all of Delacroix's correspondence to Madame de Pron being kept at the J. Paul Getty Research Institute (Los Angeles). It was only transcribed in the Burlington Magazine in September 2009, alongside the long article by Michèle Hanoosh, Bertrand and Lorraine Servois, whose research finally revealed the identity of the famous recipient. "Love me like I love you, as love wants us to love." Writing in the heat of passion, the young Eugène gave free rein to his amorous form in this true epistolary work of art, where desires and memories, romanticism and prosaicness combine, and from which the great pictorial themes of the genius Delacroix emerge. In April 1822, when he presented his first large painting Dante et Virgile aux Enfers, at the Salon, Delacroix discovered Paradise thanks to his meeting with Madame de Pron, mistress of his close friend Charles Soulier who asked him to paint the portrait of her son, Adrien. No one knows if this portrait that has never been found was ever completed, but it served as a pretext for the secret meetings of the two lovers in the studio on rue de Grès. Louise's beauty had been immortalized a few years earlier by the delicate stroke of Élisabeth Vigée-Lebrun, who painted a portrait of her with an oriental hairstyle in a naturally elegant pose. Their adventure lasted a little over a year, but it was one of the most intense passions of the artist's life. He was not, however, the only lover of this astonishing woman, whose alcoholic and violent husband had just been interned at the Royal House of Charenton after being declared insane. Alone, Madame de Pron found comfort in the arms of a group of lovers, including Soulier, a friend of Delacroix, and General de Coëtlosquet, whom she would marry after her divorce was finalized in 1829. These scandalous affairs could, under no pretext, been made public; and Delacroix, in his letters and notebooks, therefore nicknamed his lover "Julie" (in reference to La Nouvelle Héloïse), "J." or "Cara". His discretion was such that even his biographers could not until recently discover the mysterious identity of Delacroix's most burning passion. The future painter of harems from Algiers was himself, therefore, one of Madame de Pron's men. Although he respects his rivals, one of whom is a close friend and the other a future sponsor for whom he will later paint his surprising Nature morte au homard, (Louvre Museum), Delacroix suffers from the polyandry of his mistress, while he himself abandoned Émilie Robert, his lover and model for Scènes du Massacre de Scio. Delacroix's letters bear the mark of "Julie"'s painful inconsistency, and of the precariousness of this mad love for an aristocrat of high lineage, married, mother, twelve years his senior and already promised to her noble and rich cousin. But that is of little importance because "Love [...] is a tyrant: it wants everything, and when it has everything, it wants the impossible." The beauty of the lovers' love letters shares the same perfection of the painter's works; Delacroix multiplies his sketch
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SACHER-MASOCH Léopold de
Lettre manuscrite signée : "[J'ai] cessé depuis longtemps toute communication avec Mme Wanda de Sacher-Masoch"
- 1er juin 1893, 11,3x17,7cm, un feuillet. - Lettre manuscrite probablement inédite, rédigée par un secrétaire, datée du 1er juin 1893 et signée par Léopold de Sacher-Masoch à un destinataire inconnu, probablement un avocat. Mention manuscrite de la main de Sacher-Masoch en marge haute gauche de la lettre : «?Répondu le 1 mai 93?». Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet. L'écrivain se prépare à un éventuel procès intenté par sa première femme Wanda, l'inspiratrice de son célèbre roman La Vénus à la fourrure, qui tente de recouvrer ce qui lui est dû et se libérer du fantasme qu'elle avait incarné à travers les uvres de son mari. Wanda, de son vrai nom Angelika Aürora Rümelin, avait signé avec lui le fameux contrat stipulant qu'elle devait se couvrir de fourrure, et le fouetter ainsi vêtue, véritable évangile de ce qui deviendra le masochisme. Malgré cette union sacrée et actée, dès la fin des années 1870, Leopold fut las de la vie avec elle, Wanda étant incapable de combler ses désirs?: «?Courtisane malgré elle?» et «?infirmière?» selon Jean-Paul Corsetti, elle fut, nous dit Gilles Deleuze «?sa compagne à la fois docile, exigeante et dépassée?». Accablé par les difficultés d'argent, il revendit les fameuses fourrures et les robes de sa femme, et leur divorce fut prononcé en 1886. Poursuivie par son alter-ego de Vénus à la fourrure qui avait fait d'elle une Dalila impérieuse et vénale, il semble que Wanda ait voulu poursuivre en justice son ancien mari?: «?Ayant cessé depuis longtemps toute communication avec Madame Wanda de Sacher-Masoch, il m'est impossible de m'entendre avec elle à l'amiable [...] En cas échéant, ce sera contre moi que Mme de Sacher-Masoch pourra tenter un procès?». Le procès est sans aucun doute lié à la sortie de Kassya, un opéra de Léo Delibes sur un livret de Sacher-Masoch adapté par Henri Meilhac et Philippe Gilles, créé à l'Opéra-Comique la même année. Il est possible que Wanda, traductrice des uvres de Masoch pendant ses années de mariage, n'ait pas reçu ses droits de traduction qui lui étaient dus pour Kassya, tiré d'une nouvelle parue dans les Contes galiciens de son mari. Dans le même esprit que ses années de soumission absolue à Wanda, il tient à porter seul le fardeau des accusations de sa femme, moyennant une somme d'argent payée par les autres auteurs de l'opéra (Henri Meilhac et Philippe Gilles)?: «?Je déclarerai dans un acte notariel [sic] que, en touchant la somme dite, je me charge de toute responsabilité vis-à-vis de Mme de Sacher-Masoch?». étrange et pittoresque étape de l'histoire du fondateur du masochisme, encore inconnue de ses biographes. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BRANCUSI Constantin
Deux lettres autographes signées adressées au Préfet du département de Dolj
- Craïova (Roumanie) 9 octobre 1900, 14,7x22cm et 27x19,5cm, deux feuillets rédigées au recto. - Two handwritten signed letters addressed to the Dolj County Prefect Craïova (Romania) 9 October 1900 | 14.7 x 22 cm & 27 x 19.5 cm | two leaves written on the recto Two handwritten letters signed by Constantin Brâncu?i addressed to the Dolj County Prefect and written in brown and black ink, one on a piece of lined paper (14.7 x 22cm) and the other on larger size white paper (27 x 19,5 cm). The first letter is written in ink on a leaf and bears the registration number "12981" followed by the acronym "pPG" and is signed with the artist's full name: "Constantin Brâncu". At the bottom left of the page there is a handwritten note by Brâncu?i: "I received the prescription", followed by his signature "C. Brâncu" and not "Brâncusi" or "Brâncusi", as he signed after his arrival in Paris. The second letter is written in ink on half a sheet of notebook paper and contains the same message, the same signature and a similar inventory number. A 10 bani (centimes) stamp is glued to the top left. The left side below the stamp is cut out, as Brâncu?i used to do: he removed the stamps or erased information that he did not want to keep. These two important letters document a significant chapter of the artist's biography concerning his studies financed in part by the Craiova Department.On 28 September 1898, Brâncu?i successfully completed his five-year schooling at the Craiova Trade School - the capital of his native region - and enrolled at the Bucharest School of Fine Arts. He obtained scholarships from the Madonna Dudu church in Craiova, which helped him to continue his studies. He was quickly noticed by his teachers in Bucharest who awarded him prizes for making busts, such as Laocoon and the antique sculpture Study based on Mars Borghese. In October 1900, Brâncu?i sent a request for a scholarship to the Prefect of the Dolj County (the capital of which is Craiova) who helped him to follow "his studies during the October term" and specified that this scholarship was granted to him by the County Council 1900-1901 budget. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Deux lettres autographes signées de Constantin Brâncu?i adressées au Préfet du département de Dolj et rédigées à l'encre brune et noire, l'une sur un morceau de papier ligné (14,7x22cm) et l'autre sur papier blanc d'un format supérieur (27x19,5cm). La première lettre est rédigée à l'encre sur un feuillet et porte le numéro d'enregistrement «?12981?» suivi du sigle «?pPG?» et signée du nom entier de l'artiste?: «?Constantin Brâncu?». En bas à gauche de la page se trouve une annotation manuscrite de Brâncu?i?: «?j'ai reçu l'ordonnance?», suivie de sa signature «?C. Brâncu?» et non pas «?Brâncusi?» ou «?Brâncu?i?», comme il signera après son arrivée à Paris. La seconde missive est écrite à l'encre sur une demi-feuille de carnet et contient le même message, la même signature et un numéro d'inventaire similaire. Un timbre de 10 bani (centimes) est collé en haut à gauche. Le côté gauche en dessous du timbre est découpé, ainsi que Brâncu?i procédait?: il retirait les timbres ou effaçait une information qu'il ne souhaitait pas conserver. Ces deux importantes lettres viennent documenter un chapitre important de la biographie de l'artiste concernant ses études financées en partie par le département de Craïova. Le 28 septembre 1898, Brâncu?i achève avec succès sa scolarité de cinq ans à l'École des métiers de Craïova - chef-lieu de sa région natale - et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest. Il obtient des bourses de l'église Madona Dudu de Craïova qui l'aident à continuer ses études. Il est vite remarqué par ses professeurs à Bucarest qui lui accordent des prix pour la réalisation de bustes, tels Laocoon et la sculpture à l'antique Étude d'après Mars Borghese. En octobre 1900, Brâncu?i adresse une demande de bourse au Préfet du département de Dolj (dont la capitale est Craïova) qui l'aide à sui
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BRANCUSI Constantin
Déclaration autographe signée auprès de Mr. Costadi attaché à la légation roumaine à Paris
- Paris 17/30 janvier 1908, 21x35 cm, une page sur un feuillet. - Handwritten signed declaration to Mr Costadi, attached to the Romanian legation in Paris Paris 17/30 January 1908 | 21 x 35 cm | one page on a leaf Handwritten declaration dated and signed by Constantin Brâncu?i to Mr Costadi, attached to the Romanian legation in Paris, written in black ink on a leaf of white paper. Embossed stamp and a trace of a stamp. Some transverse folds. The declaration is signed with his full name that he will retain from then on: "C. Brâncu?i" and dated "17/30 January 1908" - the two dates reflect the coexistence of the Gregorian and the Julian calendar in Romanian principalities in the early 20th century. In this declaration written on 30 January 1908, Brâncu?i addresses the Romanian legation in Paris, represented by Mr Costadi. He hereby confirms receipt of the sum 1200 lei and specifies that he will no longer request assistance from the Maison des écoles (section of the future Ministry of Education and Culture) for the current year. This grant is the last he will be awarded by a Romanian establishment. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Déclaration autographe datée et signée de Constantin Brâncu?i à M. Costadi, attaché à la légation roumaine de Paris, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc. Timbre à sec et trace d'un tampon. Quelques pliures transversales. La déclaration est signée avec son nom complet qu'il gardera désormais?: «?C. Brâncusi?» et datée «?17/30 janvier 1908?» - les deux dates témoignent de la coexistence des calendriers grégorien et julien dans les principautés roumaines du début du XXè siècle. Dans cette déclaration rédigée le 30 janvier 1908, Brâncu?i s'adresse à la légation roumaine de Paris représentée par M. Costadi. Il confirme par la présente la réception de la somme de mille deux cents lei et précise qu'il ne sollicitera plus d'aide de la Maison des Ecoles (section du futur ministère de l'Enseignement et de la culture) pour l'année en cours. Cette subvention est la dernière qui lui sera accordée par un établissement roumain.
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BRANCUSI Constantin
Lettre autographe signée adressée au Ministère roumain des cultes
- Paris janvier 1914, 21x28,5 cm, une page sur un feuillet. - Handwritten signed letter addressed to the Romanian Ministry of Worship Paris January 1914 | 21 x 28.5 cm | one page on a leaf Very important handwritten letter signed by Constantin Brâncu?i addressed to the Romanian Ministry of Worship, written in black ink on a leaf of white paper. Embossed stamp and a trace of a stamp. Transverse folds from having been sent. In this letter dated January 1914 and addressed to the Ministry of Worship, the sculptor requests authorisation to bring some of his sculptures to Romania for the exhibition of the "Tinerimea Artistica" company (Artistic Youth). Brâncu?i was then in Paris, as evidenced by his address: « 54 rue du Montparnasse ». A list of works was visibly attached to the letter but, sadly, has disappeared. This letter testifies to the close links maintained between Brâncu?i and the Romanian artists of the "Tinerimea Artistica" who, since 1908, organized exhibitions bringing together paintings and sculptures. In March 1914 Brâncu?i presents six works, including La Prière (1907), Le Baiser (1907-08), Mademoiselle Pogany (1913), at the fourteenth exhibition of this important artistic company. He was already a renowned sculptor at that time: the presence of five of his works at the Armory Show in New York (17 February - 15 March 1913), where his sculpture Mademoiselle Pogany caused a scandal due it its modernity at the side of Marcel Duchamp's Nu descendant un escalier and allowed him to become one of the major artists of the second decade of the 20th century. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Très importante lettre autographe signée de Constantin Brâncu?i adressée au Ministère roumain des cultes, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier blanc. Timbre à sec et timbre postal à l'encre. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Dans cette lettre datée de janvier 1914 et adressée au ministre des Cultes, le sculpteur demande l'autorisation de faire entrer certaines de ses sculptures en Roumanie à l'occasion de l'exposition de la société «?Tinerimea Artistica?» (La Jeunesse artistique). Brâncu?i se trouve alors à Paris comme en témoigne son adresse?: «?54 rue du Montparnasse?». Une liste des uvres étaient visiblement jointe à cette lettre mais elle a, hélas, disparu. Cette missive témoigne des liens étroits entretenus entre Brâncu?i et les artistes roumains de la «?Tinerimea Artistica?» qui organise depuis 1908 des expositions regroupant peintures et sculptures. En mars 1914 Brâncu?i présente six uvres dont La Prière (1907), Le Baiser (1907-08), Mademoiselle Pogany (1913) à la quatorzième exposition de cette importante société artistique. Il est déjà à cette époque un sculpteur de renom?: la présence de cinq de ses uvres à l'Armory Show à New York (17 février - 15 mars 1913), où sa sculpture Mademoiselle Pogany a provoqué un scandale par sa modernité au côté du Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp et lui a permis de devenir l'un des artistes majeurs de la deuxième décennie du XXè siècle.
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POURRAT Henri
Dans l'Herbe des trois Vallées
- Albin Michel, Paris 1944, 12x19cm, broché. - Réédition. Ouvrage illustré de bois gravés de François Angeli. Deux infimes manques angulaires en pied des plats. Bel envoi autographe daté et signé d'Henri Pourrat à Louis Deux. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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AMADO Jorge
O menino grapiuna
- Editoria Record, Rio de Janeiro 1981, 13,5x20,5cm, broché. - Nouvelle édition ornée d'illustrations de Floriano Teixeira. Reliure de l'éditeur en demi skyvertex marron chocolat, plats de toile noisette. Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte de petites déchirures marginales. Envoi autographe signé de Jorge Amado, en portugais, à sa traductrice Alice (Raillard) et son époux le critique d'art Georges. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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AMADO Jorge
O pastores da noite
- Livraria Martins Editora, Sao Paulo 1981, 13,5x20,5cm, broché. - Nouvelle édition parue dans les oeuvres complètes illustrées de l'auteur. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé de Jorge Amado, en portugais, à sa traductrice (Alice) Raillard. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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REGISMANSET Charles
Contradictions. Maximes et anecdotes suivies de Guerre ou Paix et de Misère de l'homme. Exemplaire de Natalie Clifford-Barney
- G. Doin & Cie, Paris 1937, 12,5x23cm, broché. - Edition définitive. Petites rousseurs sans gravité en marges des plats. Agréable exemplaire complet de son prière d'insérer. Mention manuscrite de l'auteur ou de l'éditeur sur la page de faux-titre : exemplaire de Mrs N.C. Barney. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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NADAR Félix Tournachon dit
Histoires buissonnières
- Georges Decaux, Paris s.d. (1877), 11,5x18,5cm, relié. - Edition originale. Reliure de l'époque en demi chagrin vert bouteille, dos à cinq nerfs sertis de fleurons dorés, quelques petites traces de frottements sans gravité sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, reliure de l'époque. Quelques petites rousseurs sans gravité, une indication manuscrite de rangement de bibliothèque au crayon de papier sur une garde. Envoi autographe daté et signé de Nadar : "A M. Bertrand de main amie. Nadar. Nov 56". [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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MODIANO Patrick
Les Boulevards de Ceinture
- Gallimard, Paris 1972, 14x20,5cm, broché. - Deuxième édition postérieure d'un peu plus d'un mois à l'édition originale et pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Dos très légèrement insolé comportant une petite tache en tête. Rare envoi autographe signé de Patrick Modiano à Anne Germain sur ce texte. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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CLEMENCEAU Georges
Au pied du Sinaï
- Georges Crès & Cie, Paris 1920, 13x20cm, relié. - Nouvelle édition, un des 550 exemplaires numérotés sur vélin, seuls grands papiers. Couverture illustrée. Reliure en demi maroquin marron chocolat, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures conservées, tête dorée sur témoins, reliure signée P. Goy & C. Vilaine. Envoi autographe signé de Georges Clemenceau à son secrétaire Jean Martet en tête du premier plat de couverture. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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QUEFFELEC Henri
Raisons d'aimer... La Mer
- Wesmael-Charlier, Paris 1966, 12,5x18cm, broché. - Edition originale pour laquelle il n'est pas fait mention de grands papiers. Couverture photographique, agréable exemplaire. Envoi autographe daté et signé d'Henri Queffelec à un couple d'amis prénommés Bernard et Jacqueline : "et en souvenir du bel Ouragan sur le Caine et de Maître à bord après Dieu"... [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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QUEFFELEC Henri
Combat contre l'Invisible
- Fayard, Paris 1966, 12,5x18cm, broché. - Edition originale sur papier courant. Agréable exemplaire. Envoi autographe daté et signé d'Henri Queffelec à un couple d'amis prénommés Bernard et Jacqueline. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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HUGO Victor & [BANVILLE Théodore de]
Lettre autographe signée inédite adressée à Théodore de Banville : "Je m'accoutume à être absent de la mémoire comme de la patrie. "
- Hauteville House [Guernesey] 14 mars [1866], 10,4x13cm, une page sur un double feuillet. - Lettre autographe signée inédite de Victor Hugo adressée à Théodore de Banville, rédigée à l'encre noire sur la première page d'un double feuillet quadrillé, timbre à sec aux initiales de l'auteur. Petite bande de papier en marge basse de la pliure centrale du feuillet. Belle et poétique lettre, témoignage de l'admiration réciproque entre les deux poètes. Hugo félicite son ami pour sa contribution à l'« excellent livre de M. Charles Asselineau », Mélanges tirés d'une petite bibliothèque romantique. Banville et Baudelaire y ont en effet publié des vers à la gloire des Romantiques et plus particulièrement de leur chef de file Victor Hugo. Le parnassien compose à cet effet une épopée intitulée « L'aube romantique » dans laquelle il loue le talent de son ami poète : « Hugo, sombre, dédie / Sa morne tragédie / Aux grands coeurs désolés, / Aux exilés, / A la souffrance, au rêve. / Il embrasse, il relève / Et Marion, hélas ! / Et toi, Ruy Blas. / Et déjà, comme exemple, / David, qui le contemple, / Met sur son front guerrier / Le noir laurier. » Hugo, touché de cette intention, fait part de son émotion dans cette lettre : « Il n'y a que les poètes comme vous pour dire tant de choses avec un mot ! le noir laurier, que de profondeur dans cette épithète. » [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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HUGO Victor
Lettre autographe signée adressée à Zoé du Vidal de Montferrier
- s.l. 1er août [1840], 13,4x21,4cm, une page sur un double feuillet. - Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Zoé du Vidal de Montferrier, épouse du Pierre-Alexandre Louis, médecin de la famille Hugo. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier bleu clair portant le cachet à froid de la ville de Bath. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, un infime manque angulaire et deux déchirures au niveau de la pliure du second feuillet, sans gravité. Nous n'avons pas trouvé trace de cette lettre annonçant la nomination de M. Bazin au poste de "professeur titulaire" dans la correspondance de Victor Hugo. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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FLAUBERT Gustave
Manuscrit intitulé "De l'état de l'église en Gaule au Ve et VIe siècle"
- s.l. s.d. (ca 1860), 19,6x31,7cm, deux pages sur un feuillet. - Manuscrit autographe de Gustave Flaubert intitulé "De l'état de l'église en Gaule au Ve et VIe siècle", rédigé à l'encre noire des deux côtés d'une feuillet. Pliure transversale. Abondant manuscrit de notes probablement rédigées en vue de la rédaction de La Légende de Saint Julien l'Hospitalier. Précieux manuscrit, témoignage de la méthode de travail de l'écrivain. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SAND George
Lettre autographe signée adressée à René Biémont : "On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être."
- Nohant 14 mars 1863, 13,4x20,6cm, 3 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe signée de George Sand adressée à René Biémont. Trois pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet comportant en tête de la première page le timbre à sec des initiales de Sand. Enveloppe jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle missive de félicitations adressée à René Biémont après l'envoi de son ouvrage Le Petit Fils d'Obermann : "Votre petit livre est très original et vous y montrez des qualités de talent qui se développeront, si vous regardez en avant." En lectrice attentive et très sollicitée par ses jeunes pairs, Sand développe sa critique littéraire : "Obermann et son petit fils le moine appartiennent au passé. Ils sont vrais et le timide Jean est bien tracé. Il y a de la grandeur et de la vérité dans ce type exceptionnel. Mais Constant d'Heurs est trop passif des événements. Il devrait réagir contre cet impuissant et le guérir ou le plaindre davantage [...]" Sentencieusement, elle achève ainsi son courrier : "Ne vous plaignez pas du travail ingrat et acceptez-le comme une bonne chose, les trois quarts de la vie sacrifiés à un devoir quelconque font le dernier quart très fort et très vivant. Il est très bon d'être attachés à la poésie et contrarié dans la possession d'un beau rêve. Dès qu'on peut le savourer sans relâche, il s'efface ou se trouble. Je vous en parle par expérience. On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être." Très beau témoignage du rôle de premier plan que joua George Sand sur la scène littéraire du Second Empire. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SAND George
Lettre autographe signée adressée à Ernest Feydeau : "Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout."
- Nohant 16 août [18]59, 13,5x20,9cm, 4 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe signée de George Sand adressée à Ernest Feydeau. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle et longue lettre évoquant la littérature et l'amitié entre écrivains. D'abord courtier en bourse et spécialiste de l'Antiquité, Ernest Feydeau se lança sur le tard dans la fiction. Soucieux d'occuper un espace littéraire dans lequel il ne s'estimait pas justement apprécié, il fit jouer ses relations et entretint une relation épistolaire suivie avec d'illustres correspondants tels que Gustave Flaubert, Sainte-Beuve ou encore George Sand auxquels il adressa les ébauches de ses romans et dont il sollicita les avis. La présente lettre constitue une réponse de Sand qui vient d'achever la lecture de Daniel, deuxième roman de Feydeau. George Sand, alors à l'apogée de sa carrière littéraire, se décrit ainsi : « Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout. J'ai acquis le droit de n'être plus coquette, on m'a fait un assez grand reproche de ne l'avoir jamais été. Je vous dirai de moi tout ce que vous voudrez. » Comme à son habitude, très sollicitée par ses pairs, elle livre une critique très détaillée du texte que lui soumet son confrère : « Je ne suis pas contre les phrases qui détonnent, là où il faut qu'elles détonnent, mais je ne suis pas pour que l'harmonie soit sacrifiée au rythme. Je ne suis pas non plus pour le contraire. Comprenez-moi bien, je ne blâme que ce qui s'aperçoit trop, que ce qui révèle le procédé. Ne touchez pas aux passages dont vous me parlez, ils sont excellents. Et, en somme, je n'insisterai pas furieusement sur la question de forme dans le style, vu que si les qualités du vôtre devraient s'en aller avec ce qui me semble parfois un défaut, je serais au désespoir d'avoir signalé le défaut. » Elle-même très proche de Flaubert qu'elle surnommait son «?cul de plomb?», Sand semble ravie que les deux hommes se connaissent : « Je n'ai pas le temps. Mais j'aurai celui de vous recevoir quand vous serez libre, il faudra venir avec Flaubert qui a aussi en moi un lecteur enchanté et un ami littéraire de tout cur. Je ne le savais pas votre ami, et je suis contente qu'il le soit. » L'amitié va si loin que Sand bientôt réunit les deux écrivains, les mettant sur un total pied d'égalité : « Ce n'est pas un malheur pour vous, pas plus que pour Flaubert, d'appartenir à la race des voyants. » S'installe alors une forme de solidarité face à l'adversité de la critique : « Tout cela se sent mieux qu'on ne peut le dire, et c'est pour cela que la critique déraisonne les trois quarts du temps. » Car la critique a eu le malheur de taxer Feydeau, comme elle l'a fait avec Flaubert, de réaliste : « On s'est mêlé de baptiser votre manière et la sienne de réalisme. Je ne sais pas pourquoi ; à moins que le réalisme ne soit tout autre chose que ce que les premiers adeptes ont tenté de nous expliquer. Je soupçonne, en effet, qu'il y a une manière d'envisager la réalité des choses et des êtres, qui est un grand progrès, et vous en apportez la preuve triomphante. Mais le nom de réalisme ne convient pas, parce que l'art est une interprétation multiple, infinie. C'est l'artiste qui crée le réel en lui-même, son réel à lui, et pas celui d'un autre. Deux peintres font le portrait de la même personne. Tous deux font une uvre qui représente la personne, si ce sont deux maîtres. Et pourtant les deux peintures ne se ressemblent pas. Qu'est devenue la réalité ? » Cette longue diatribe - véritable manifeste - constitue un puissant témoignage de la répulsion de George Sand et Flaubert pour les théoriciens, obsédés par l'idée de classer la littérature selon un « système qui [...] aveugle ». [ENGLISH DESCRI
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SAND George & [FLAUBERT Gustave]
Lettre autographe signée adressée à Gustave Flaubert : "Je t'écris en courant ce matin ..."
- Nohant 6 mars 1876, 13,2x20,7cm, deux pages sur un feuillet remplié. - Lettre autographe signée de George Sand adressée à Gustave Flaubert. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle lettre rédigée par George Sand quelques mois avant sa mort et adressée à son ami de toujours, Gustave Flaubert. L'écrivaine souhaite offrir à son ami une place pour qu'il assiste à la reprise de sa pièce Le Mariage de Victorine : "Je t'écris en courant ce matin parce que je viens de recevoir de Mr Perrin avis de la 1ère représentation de la reprise du Mariage de Victorine une pièce de moi au théâtre français. Je n'ai ni le temps d'y aller ni l'envie de partir comme cela au pied levé, mais j'aurais voulu y envoyer quelques amis et il ne m'offre pas une seule place. Je lui écris une lettre qu'il recevra demain et je le prie de t'envoyer au moins un orchestre." Les lettres issues de la correspondance entre George Sand et Gustave Flaubert sont fameuses et très recherchées. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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VALERY Paul
Fragments des Mémoires d'un Poème
- Grasset, Paris 1938, 12x19cm, broché. - Edition originale sur papier courant. Quelques petites piqûres en marges de certains feuillets et des plats. Envoi autographe signé de Paul Valéry à Paul Jamot : "... en souvenir de sa visite..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BAUDELAIRE Charles
Lettre autographe signée adressée à Narcisse Ancelle. "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur"
- 30 mai 1865, 13,7x21,1cm, une page sur un feuillet. - Lettre autographe signée de Charles Baudelaire adressée à Narcisse Ancelle, rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier bleu. Pliures inhérentes à l'envoi, trois infimes petits trous sans atteinte au texte. Cette lettre a été retranscrite dans les Oeuvres complètes volume 11 publiées en 1949 par L. Conard. Emouvante missive bruxelloise adressée au célèbre notaire familial devenu en 1844 le conseil judicaire de Charles chargé de gérer sa rente et ses dettes exponentielles. Une relation complexe s'établit entre le poète et son tuteur, mêlant nécessité et défiance, mais témoignant néanmoins d'un véritable respect mutuel entre les deux hommes. Cette correspondance, dépourvue de l'affectivité des lettres à sa mère ou des circonvolutions dans ses échanges avec les créanciers, constitue une des plus précieuses sources biographiques du poète. En effet, la dépendance financière de Baudelaire le contraint à une très grande transparence avec son tuteur et chacune de ses lettres à Ancelle résume admirablement ses pérégrinations. Ainsi, cette lettre évoque-t-elle le terrible enlisement du poète en Belgique et son retour sans cesse reporté à Paris: . Lorsqu'il écrit, Baudelaire est encore à Bruxelles à l'Hôtel du Grand Miroir, « 28 rue de la Montagne » (mais il ne faut pas écrire le nom de l'hôtel, sinon les lettres ne lui parviennent pas directement), où il se meurt d'ennui, de maladie et de rancur contre un pays dans lequel, innocemment, il croyait trouver la gloire. Cette annonce de départ imminent pour Paris, "Deux ou trois jours après votre réponse je partirai", fait écho à toutes les promesses similaires que le poète adresse depuis près d'un an à ces correspondants. Celle-ci sera avortée, comme toutes les autres car, comme il l'avoue à Ancelle un quelques mois plus tôt, Paris lui « fait une peur de chien ». Ce n'est qu'en août 1865 qu'il accomplira un ultime et court séjour en France avant son apoplexie fatale. Son retour, "Je suis très attendu à Paris et à Honfleur" était pourtant motivé par une raison impérieuse : négocier avec un éditeur, grâce à l'intervention de Manet, la publication de son recueil de réflexions sur ses contemporains qu'il a déjà intitulé « mon cur mis à nu » et dont le manuscrit est en partie chez sa mère à Honfleur. Nouvel échec, l'uvre ne paraîtra qu'en 1897, 30 ans après la mort de Baudelaire. Mais c'est sans doute la référence aux « deux grands tableaux [qu'il veut] expédier à Honfleur », qui donne tout son sel à cette lettre. Baudelaire évoque en effet sa volonté de rapatrier des peintures de sa collection déposés chez divers prêteurs ou restaurateurs, et dont il avait déjà envoyé une liste à Ancelle quelques mois plus tôt. Parmi ceux-ci, quels sont ceux qu'il voulait ramener à sa mère ? Le portrait de son père, le Boilly, le Manet, un Constantin Guys ? Il n'est fait aucune mention dans les autres lettres de ce transport artistique et du « reste » auquel seront joints les tableaux. Cette volonté d'"expédier à Honfleur" ses biens précieux, témoigne pourtant du désir du poète affaibli de s'installer définitivement dans la « maison-bijou » de sa mère à Honfleur, ilot de sérénité dans lequel Baudelaire rêve d'une paisible retraite où tout ne serait à nouveau « qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Il y retournera en effet, paralysé et muet, mais pour une dernière année d'agonie après sa crise syphilitique. L'hôtel du Grand Miroir, quant à lui, restera sa dernière véritable demeure comme cela sera noté le mardi 3 avril 1866, sur le registre des entrants à la Clinique Saint-Jean : « Nom et prénoms : Baudelaire Charles. « Domicile : France et rue de la Montagne, 28. « Profession : homme de lettres. « Maladie : apoplexie. » Belle lettre à celui qui fut à la fois le persécuteur et le protecteur de Baudelaire. Il accompagna le poète jusqu'à sa mort, avant de devenir l'éxécuteur testamentaire de la famille. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BEAUVOIR Simone de
Lettre autographe signée adressée à Antoinette Boulesteix
- 2 Juillet 1980, 14,5x20,5cm, 1 page + 1 enveloppe. - Lettre autographe signée de Simone de Beauvoir de 9 lignes adressée à Antoinette Boulesteix, enveloppe jointe. Une pliure centrale inhérente à l'envoi et une trace d'enveloppe en pied de la lettre, l'enveloppe et la lettre ayant dû être collées ensemble puis séparées. "Chère mademoiselle, je suis très touchée de cette lettre mais je n'ai pas le temps de rencontrer votre mère. Je quitte Paris pour aller me reposer à la campagne. Dites lui mes regrets, et croyez à mes meilleurs sentiments. Simone de Beauvoir." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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GARCIA LORCA Federico BRAYER Yves
Romancero gitan
- Les bibliophiles du Palais, Paris 1975, 25,5x32,5cm, en feuilles sous chemise-étui. - Edition illustrée de 17 lithographies originales à pleine page d'Yves Brayer et imprimée à 200 exemplaires numérotés sur grand vélin d'Arches. Bel exemplaire complet de sa chemise et de son étui. Envoi autographe signé d'Yves Brayer à Bernard Gauche enrichi d'une aquarelle originale représentant deux toreros. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BRETON André
Lettre autographe signée inédite adressée à Jean Schuster évoquant la création de la célèbre "Boîte alerte"
- Saint-Cirq-Lapopie 17 août 1959, 21x27cm, une page sur un feuillet. - Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée à Jean Schuster, une page rédigée à l'encre bleue sur un feuillet à en-tête de l'Exposition internationale du Surréalisme (EROS) 1959-1960. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Jean Schuster (1929-1995), le destinataire de cette lettre, rejoignit le groupe surréaliste en 1947. Proche de Benjamin Péret et André Breton, il deviendra l'exécuteur testamentaire de ce dernier. Intéressante lettre rendant compte de la préparation de la huitième Exposition internationale du Surréalisme, placée sous le signe de l'érotisme, qui eut lieu durant l'hiver 1959-1960 à la Galerie Daniel Cordier. André Breton, alors en son fief de Saint-Cirq-Lapopie, se trouve en compagnie d'amis : "José Pierre et Nicole sont ici depuis hier. Il va aussi bien que possible mais reste astreint pour deux ou trois mois à de grandes précautions." Le critique José Pierre (1927-1999), spécialiste du mouvement surréaliste qu'il rejoignit en 1952, est en convalescence après une opération de la rétine. Malgré cette lourde intervention, c'est lui qui sera en charge d'une très grande partie de la logistique de l'Exposition à venir. Cette importante lettre évoque également la création de la Boîte alerte, uvre collective réalisée à l'initiative de l'artiste québécoise Mimi Parent et aujourd'hui conservée au Centre Pompidou : "Robert, qui est ici depuis une huitaine de jours ainsi que Toyen, m'a fait entendre de curieux enregistrements de Dufrène, dont l'un pourrait, je crois, être retenu pour un des disques de la boîte aux lettres. Il s'agit d'une lecture à grands effets de vois et d'intonations de l'"Histoire Naturelle" de Benjamin. Le système consiste (je ne sais si l'on vous en a parlé) à lire, par exemple, un fragment du Cinquième Chant de Maldoror comme on conterait le Petit Poucet à des enfants, un fragment du Sixième Chant à la façon d'un reportage sportif radiophonique." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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THARAUD Jérôme & Jean
La fête arabe
- Editions Lapina, Paris 1926, In-4 (21x28cm), 186pp., relié. - Edition illustrée en premier tirage de 32 illustrations en couleurs au pochoir par Sureda et gravés par Aubert (hors-texte, en-tête et belles lettrines) dont de nombreuses rehaussées à l'encre dorée ou argentée. Tirage limité à 400 exemplaires. Un des 300 sur Rives B. F. K. numéroté 321. Envoi sur la page de faux-titre des auteurs : "A Madame de Siguera-Feissly, la plus belle chose du monde est une rose dans un verre. Respectueux hommage. Jérôme et Jean Tharaud. Paris. Mars 1937". Reliure en plein maroquin vert doublée et mosaïquée de bleu, camel, signée en bas du contreplat Randeynes et fils. Etui recouvert de papier marbré bordé de chagrin brun. Dos lisse orné d'un fer central mosaïqué, d'une série de fers placés verticalement. Pièces de titre mosaïquées d'un listel d'encadrement. Plats décoré d'un riche décor à l'oriental mosaïqué de bleu, camel et brun, avec losange central et encadrements successifs ornés et mosaïqués. Sur les contreplats de maroquin, Fers répétés et mosaïqués alternant avec d'autres fers dorés. Tranches dorées. Gardes de soie ponceau. Dos insolé devenu camel, les listel bleus ont viré au vert. Couvertures illustrées et dos conservés. Grandes marges, superbe état du papier, à l'état neuf. Ex libris A. de Siqueira-Feissly, eau-forte de Junod représentant un fauteuil dans une bibliothèque. Spectaculaire reliure inspirée des arts de l'Islam, richement dorée et décorée, et parfaitement maîtrisée. La fête arabe est le récit d'un voyage en Algérie. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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SAND George
Lettre autographe signée adressée à Léon Curmer : "Je suis toujours enfermée pour écrire, ou sortir pour me promener."
- Paris jeudi 7 mai [1840], 13,6x20,9cm, une page sur un double feuillet. - Lettre autographe signée de George Sand adressée à l'éditeur Léon Curmer. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète réunie par Georges Lubin. "Monsieur, J'ai parcouru votre recueil avec beaucoup d'intérêt, et j'accepte la collaboration que vous m'avez offerte, mais je ne pourrais m'occuper de vous satisfaire que dans six semaines ou deux mois. Si cette époque vous convient veuillez bien me le faire savoir ainsi que les conditions de la rédaction. " Le "recueil" dont il est ici question n'est autre que Les Français peints par eux-mêmes. Sand ne collaborera cependant pas à cette monumentale somme de types lui préférant, quelques années plus tard Le Diable à Paris publié sous la direction de son proche ami l'éditeur Hetzel. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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[MARAN René] DAVID Robert
Portrait photographique dédicacé de René Maran à son bureau
- s.l. (Paris) s.d. (ca 1940), 16,8x12,1cm, une photographie contrecollée dans une carte pochette à deux volets. - Photographic portrait of René Maran in his office s.l(Paris) s.d(ca 1940), 16.8 x 12.1 cm, one photograph pasted in a two-sided card wallet. Black and white photographic portrait of René Maran, contemporary silver print on gloss paper. Signature of the photographer Robert Davis (Paris) printed on the bottom right of the photograph. The photograph is fixed with two dots of glue in a two-sided card wallet and recovered in glassine protection paper. It is enriched with a signed handwritten presentation: "A M. Henri Devaux. Bien cordialement. René Maran." "To Mr Henri Devaux. Best regards. René Maran." Photographs of the very discreet Goncourt Prize are rare and sought after. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Portrait photographique en noir et blanc de René Maran, tirage argentique d'époque sur papier glacé. Signature imprimée du photographe Robert Davis (Paris) en bas à droite du cliché. La photographie est fixée à l'aide de deux points de colle dans une carte pochette à deux volets et recouverte d'un papier cristal de protection. Elle est enrichie d'un envoi autographe signé : "A M. Henri Devaux. Bien cordialement. René Maran." Les photographies du très discret prix Goncourt sont rares et recherchées.
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DORE Gustave
Lettre autographe signée adressée à Paul Dalloz
- 1874, 13,2x20,7cm, 4 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe signée de Gustave Doré adressée à Paul Dalloz. Quatre pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier blanc, enveloppe jointe. Belle lettre pleine de tourments, dans laquelle Gustave Doré redoute d'être à nouveau appuyé pour le grade d'officier à la Légion d'Honneur, lui qui fut fait chevalier en 1861 après la publication de L'Enfer de Dante et grâce à l'intervention de Paul Dalloz. Doré le remercie d'ailleurs de cette influence passée : "Je viens te remercier encore et du plus profond de mon cur de l'amitié toute dévouée que vous m'avez témoignée dans ces dernières circonstances ; et je t'assure que je te conserve pour ce fait des sentiments aussi reconnaissants que pour le service que tu m'as si spontanément et cordialement rendu il y douze ans." Il lui demande néanmoins de ne le proposer pour le grade d'officier : "Mais je viens réclamer de toi les mêmes amitiés te priant, te suppliant même de t'arrêter complétement et absolument ce qui je n'en doute pas te coûtera plus encore qu'autre chose. J'ai beaucoup pensé à tout ce que tu m'as dit hier et je trouve que je me suis trompé tout à fait en te laissant t'engager si obligeamment dans ces démarches." Gustave Doré sera cenpendant nommé officier de la Légion d'honneur le 15 janvier 1879...sur l'intervention de Paul Dalloz. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BOUDARD Alphonse
Cinoche
- Le cercle du nouveau livre, Paris 1974, 14x20cm, reliure de l'éditeur. - Edition parue la même année que l'originale. Reliure de l'éditeur en pleine toile verte, dos lisse. Agréable exemplaire complet de son rhodoïd, ex-libris encollé sur une garde. Envoi autographe signé d'Alphonse Boudard à Alain Kerloc'h : "... un peu de cinoche de derrière les caméras..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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ORMESSON Jean d'
Histoire du Juif errant
- Le cercle du nouveau livre, Paris 1991, 14x20,5cm, reliure de l'éditeur. - Nouvelle édition. Reliure de l'éditeur en pleine toile bordeaux, dos lisse. Petites piqûres claires sur la tranche supérieure. Agréable exemplaire complet de son rhodoïd, ex-libris encollé sur une garde. Envoi autographe signé de Jean d'Ormesson à Alain Kerloc'h. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BOUDARD Alphonse
L'Hôpital
- Le cercle du nouveau livre, Paris 1972, 14x20cm, reliure de l'éditeur. - Edition parue la même année que l'originale. Reliure de l'éditeur en pleine toile grise, dos lisse. Agréable exemplaire complet de son rhodoïd, ex-libris encollé sur une garde, petites piqûres sans gravité en têtes en en pieds des plats. Envoi autographe signé d'Alphonse Boudard à Alain Kerloc'h : "... après l'heure des visites protocolaires..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BOUDARD Alphonse
Les Enfants de Choeur
- Le cercle du nouveau livre, Paris 1982, 14x20cm, reliure de l'éditeur. - Edition parue la même année que l'originale. Reliure de l'éditeur en pleine toile rouge, dos lisse. Agréable exemplaire complet de son rhodoïd qui comporte de très légers manques angulaires, ex-libris encollé sur une garde. Envoi autographe signé d'Alphonse Boudard à Alain Kerloc'h : "... ces enfants de choeur qui savent encore chanter la messe en latin..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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DUTOURD Jean
Le Séminaire de Bordeaux
- Le cercle du nouveau livre, Paris 1987, 14x20cm, reliure de l'éditeur. - Edition de l'année de l'originale, un des exemplaires numérotés. Reliure de l'éditeur en pleine toile bordeaux, dos lisse, exemplaire complet de son rhodoïd, ex-libris encollé sur une garde. Envoi autographe signé de Jean Dutourd à Alain Kerlorc'h. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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ORMESSON Jean d' & SUREAU François
Garçon de quoi écrire
- Le cercle du nouveau livre, Paris 1990, 14x20,5cm, reliure de l'éditeur. - Nouvelle édition. Reliure de l'éditeur en pleine toile jaune moutarde, dos lisse. Petites piqûres claires sur la tranche supérieure. Agréable exemplaire complet de son rhodoïd, ex-libris encollé sur une garde. Envoi autographe signé de Jean d'Ormesson à Alain Kerloc'h. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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PARMENTIER Antoine Augustin
Lettre autographe signée adressée au citoyen Chely, pharmacien
- Paris 3ème frimaire an 4ème de la République [24 novembre 1795], 17,2x22,7cm, une page sur un double feuillet. - Lettre autographe signée d'Antoine Augustin Parmentier adressée au citoyen Chely, pharmacien chef de l'hôpital militaire de Calais. Pliures transversales inhérentes à l'envoi et petit manque de papier dû au décachetage de la missive. "Je suis fâché mon cher camarade, que le Cen [Citoyen] Lavoisier m'ait envoyé un pâté sans doute dans l'intention de m'intéresser en faveur de son fils ; mais je dois vous assurer que les présen[t]s me tiédissent plutôt encore sur le compte de ceux qui m'en font au reste j'enverrais au jeune homme des livres pour la valeur du pâté [...]" Amusante lettre évoquant un homonyme du grand physicien exécuté l'année précédente sans avoir laissé de descendance. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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CLEMENCEAU Georges
Lettre autographe signée adressée à un ami
- Mont-Dore-Les-Bains 29 août 1909, 13,6x21cm, 1 page sur un double feuillet. - Lettre autographe signée de Georges Clémenceau adressée à un ami. Une page et quart rédigée à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête de l'International Palace de Mont-Dore-Les-Bains datée du 25 août 1909. Pliures inhérentes à l'envoi. Clemenceau, alors en cure thermale à Mont-Dore-les-Bains, écrit : "Quand votre aimable invitation m'est arrivée à Carlsbad j'avais un engagement déjà pris." Charmante missive très esthétique. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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ORMESSON Jean d'
Au Plaisir de Dieu
- Editions du club France loisirs, Paris 1979, 14,5x21cm, reliure de l'éditeur. - Nouvelle édition. Reliure de l'éditeur en pleine toile grise, dos lisse, exemplaire complet de sa jaquette qui comporte une discrète restauration intérieure à l'aide d'une pièce adhésive. Ex-libris encollé sur une garde. Envoi autographe signé à pleine page de Jean d'Ormesson à Alain Kerlorc'h et son épouse : "... ces morts - toujours vivants ! En double et cordial hommage..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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DEBRAY Régis
La Neige brûle
- Le cercle du nouveau livre, Paris 1978, 14x20cm, reliure de l'éditeur. - Nouvelle édition. Reliure de l'éditeur en pleine toile grise, dos lisse, exemplaire complet de son rhodoïd qui comporte une déchirure en pied du premier plat. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé de Régis Debray à Alain Kerlorc'h : "... en signe d'amitié lointaine mais réelle..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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CLEMENCEAU Georges
Lettre autographe signée adressée à un ami
- Paris 1907, 10,4x16,5cm, 1 page et 1/2 sur un double feuillet. - Lettre autographe signée de Georges Clémenceau adressée à M. de l'Argentière, agent de change à Paris. Une page et 1/2 rédigées à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête de la Présidence du conseil, enveloppe timbrée jointe. Pliure centrale inhérente à l'envoi. Georges Clémenceau, alors Président du Conseil des ministres, s'excuse auprès de son ami : "Je vous remercie cordialement d'avoir bien voulu me confirmer votre aimable invitation à chasser aux manuscrits..." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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GROS Antoine-Jean
Lettre autographe signée à Jean-Pierre Granger : "...quand il aura passé quelque temps à copier..."
- 1826, 18,5x24cm, une feuille rempliée. - Lettre autographe signée adressée au peintre Jean-Pierre Granger et datée du 24 avril 1826, une page rédigée à l'encre noire, adresse du correspondant au verso. 15 lignes d'une belle écriture penchée sur un feuillet remplié. Le célèbre peintre d'empire recommande à son confrère : "un petit jeune homme qui me parait bien intéressant et trop jeune pour entrer dans mon atelier. De Grand Diable, faites moi le plaisir de le bien voir dans le votre et quand il aura passé quelque temps à copier, si cela ne vous contrarie pas, je le reprendrai avec plaisir et en bonne route." Jean-Pierre Granger fut d'abord l'élève de Jean-Baptiste Regnault avant de rejoindre Antoine-Jean Gros dans celui de Jacques-Louis David. En 1800, il devint lauréat du premier prix de Rome de peinture d'histoire avec Antiochus renvoie son fils à Scipion (Paris, École nationale supérieure des beaux-arts) tandis que son condisciple Jean-Dominique Ingres recevait le second prix. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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BORGES Jorge Luis & BIOY CASARES Adolfo
Libro del cielo y del infierno
- Editorial Sur, Buenos Aires 1975, 10,5x17,5cm, broché. - Troisième édition pour le texte, la seconde chez le même éditeur. Agréable exemplaire. Signature manuscrite de Jorge Luis Borges sur la page de faux-titre. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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MORAND Paul
Ouvert la Nuit. - Fermé la Nuit
- A l'enseigne du cheval ailé, Genève 1946, 14,5x20,5cm, broché. - Edition collective, un des 250 exemplaires numérotés sur vergé impondérable réservés au service de presse. Envoi autographe signé de Paul Morand à son ami Jacques Roederer : "... en souvenir de nos (deux mots illisibles) lacustres." [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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LEVY Bernard-Henry
Les derniers Jours de Charles Baudelaire
- Grasset & Fasquelle & Le club express, Paris 1988, 14,5x23cm, reliure de l'éditeur. - Edition parue la même année que l'originale et pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Reliure de l'éditeur en pleine toile orange, dos lisse, exemplaire complet de sa jaquette dont le dos est légèrement insolé, ex-libris encollé sur une garde. Envoi autographe signé de Bernard-Henri Lévy à Alain Kerlorc'h. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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HAHN Reynaldo & [ANDRE Dominique]
Billet autographe signé adressé à Dominique André : "Est-ce possible, chère Madame ! Vous m'invitez à goûter !"
- Paris 14 décembre 1925, 10,6x15,7cm, une page sur une carte lettre. - Billet autographe signé de Reynaldo Hahn adressé à Madame Serge André et rédigé sur une carte-lettre de papier blanc à l'encre bleue. Pliure centrale inhérente à l'envoi. Dominique André est une poétesse, romancière et dramaturge. Elle a notamment publié sous le pseudonyme de Claude Isambert. Reynaldo Hahn décline une invitation de son amie : "Est-ce possible, chère Madame ! Vous m'invitez à goûter ! Hélas, je ne pense pas aller nulle part dans la journée ! Un soir à l'Escargot d'Or on avait projeté de se voir : Lacretelle devait me faire signe - que sais-je ?" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]
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