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Number of results : 20,992 (420 Page(s))

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‎VILLETARD Henri‎

‎Office de saint Savinien et de saint Potentien, premiers évêques de Sens. Texte et chant publiés d'après le manuscrit d'Odoranne (XI-XIIe s.) et suivis du catalogue sommaire des livres liturgiques de l'ancien diocèse de Sens.‎

‎Editions A. et J. Picard et Cie, 1956, 113 p., broché, couverture légèrement salie et piquée, haut du dos émoussé, intérieur propre.‎

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Bookseller reference : 91053

Livre Rare Book

Librairie Diogène
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Diogène]

€50.00 Buy

‎VILLIERS DE L’ISLE-ADAM (Auguste) écrivain français (1838-1889)‎

‎Manuscrit autographe avec dessin. 1 pp. in-folio. S.d.‎

‎Curieux manuscrit sur l’histoire des traditions juives faisant référence à plusieurs ouvrages dont celui du rabbin Nephtali et du Talmud. « Ce jour était prédit, en Israël comme devant être celui de la rédemption par le messie », ceci, l’amenant à en extraire une signification concernant la rédemption, rédemption qui « aura lieu la veille de Pâques, c’est-à-dire à l’entrée du sabbat ». Tout en décrivant les monnaies juives qui portaient pour inscription, les trois formes de croix (qu’il dessine), il établit un lien avec Moïse. « C’est en étendant les bras en croix devant la Terre promise que Moïse priait pour la victoire contre Amalek, et quand l’âge et la fatigue faisaient fléchir le signe de ses bras, les Hébreux pliaient - au point que les guerriers furent contraints de soutenir les bras de Moïse, afin que ce signe de la croix donnât l’entrée victorieuse en Kanaan », (pour Canaan). A la suite, suivra une description de la crucifixion de Jésus Christ, et une curieuse interprétation de cette résurrection en comparant son déroulement avec le mode de comptage des israélites, pour le calcul des « intérêts de leurs dettes, leurs engagements » et de compter comme pleins, « les jours de l’engagement et le jour de l’échéance ».‎

Bookseller reference : 137C20

Livre Rare Book

Librairie Monogramme
Paris France Francia França France
[Books from Librairie Monogramme]

€850.00 Buy

‎VILLIERS DU TERRAGE (Paul-Etienne, vicomte).‎

‎Poésies par le vicomte de Villiers du Terrage, conseiller d'Etat, ancien magistrat supérieur de police et d'administration. 1830-1831-1832-1833-1834. Première copie avec quelques corrections de moins.‎

‎, , 1831-1836. Manuscrit de 2 volumes in-4 de 850 pp., veau tabac plats finement quadrillés sous étui pour le premier volume, portefeuille sous étui à soufflet, veau tabac finement quadrillé, dos orné, triple filet d'encadrement sur les plats pour le volume de Supplément (reliure de l'époque signée Alphonse Giroux).‎

‎Manuscrit autographe des poésies du vicomte Villiers du Terrage partiellement publié en 1834 sous le titre Loisirs d'un ancien magistrat suivi en 1836 d'une seconde édition publiée sous le titre Poésies morales et historiques. L'auteur a placé en tête de son recueil cet avertissement daté de mai 1836 : « Quoique beaucoup de mes vers aient été imprimés, je n'en recommande pas moins ces manuscrits à mes enfans. Ces portefeuilles, en outre de beaucoup de pièces que par ménagement je n'ai pas publiées, contiennent les plus souvent ma pensée primitive et intime. Si cette version est quelquefois un peu brute et négligée, elle compense ces défauts par une franchise et une vigueur d'expression que je n'aurai pas pu me permettre, dans les vers que j'ai mis au jour, sans soulever des tempêtes autour de moi. Paris le huit mai 1836. Vte de Villiers du Terrage ».Après avoir servi dans l'armée pendant les premières années de la République, Paul-Étienne vicomte Villiers du Terrage (1774-1858) embrassa en 1795 la carrière administrative, occupa sous l'Empire différents emplois puis fut, sous la Restauration, préfet des Pyrénées orientales, du Doubs et du Gard. Il fut élevé à la Pairie par Louis-Philippe en 1837. La révolution de 1848 mit fin à sa carrière politique. Frontispice sur Chine gravé par Marckl d'après Tony Johannot. Manuscrit d'une grande lisibilité dans une reliure signée Alphonse Giroux (1775-1848), libraire-relieur qui participa à l'exposition de 1827 où il obtint une médaille d'argent. En plus des reliures, Giroux réalisa de nombreux albums, portefeuilles et autres sous-main. Son magasin-atelier se trouvait au 7 rue du Coq-Saint-Honoré. Fléty, Dictionnaire des relieurs, 82.‎

Bookseller reference : 510

Livre Rare Book

Bonnefoi Livres Anciens
Paris France Francia França France
[Books from Bonnefoi Livres Anciens]

€2,000.00 Buy

‎Villinger, Hermine, Schriftstellerin (1849-1917)‎

‎Eigenh. Albumblatt mit U.‎

‎o.J. Karlsruhe, 1913, Qu.-8°. 1 Seite.‎

Bookseller reference : 52040

‎Villinger, Hermine, Schriftstellerin (1849-1917)‎

‎Eigenh. Manuskript (Fragment).‎

‎o.J. , Ohne Ort und Jahr, 4°. 1 Seite.‎

‎"[...] Herr: '... Fräulein Elsa spielen Sie Klavier?' Elsa: 'Nein' Herr (entzückt): 'Elsa, ich liebe dich!' [...] 'Nun Frau Baronin, Sie lesen hier die Kritik der reinen Vernunft! Seit wann beschäftigen Sie sich mit Philosophie?' 'Seit ich so nervös bin und Abends nicht einschlafen kann. Ich schlafe jetzt herrlich' [...]" - Kleine Fehlstellen.‎

Bookseller reference : 47780

‎VILLON (JEANROY, A. ; DROZ,E.)‎

‎Deux manuscrits de François Villon. Notices par Jeanroy et Droz.‎

‎Paris, Droz, 1932 : in-45, broché, non coupé. (Documents artistiques du XV, tome VI).‎

‎Excellent état.‎

Bookseller reference : 2146

Livre Rare Book

Librairie Comestibles
Arnex-sur-Orbe Switzerland Suiza Suíça Suisse
[Books from Librairie Comestibles]

€36.78 Buy

‎VILLON Jacques (Gaston Duchamps dit)‎

‎1875 - 1963. Peintre. Lettre autographe signée.‎

‎5 octobre 1941 : belle lettre; Villon donne rendez-vous à Ladoué à propos d’une exposition d’autoportraits.‎

Bookseller reference : 4848

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Books from Librairie Seigneur]

€260.00 Buy

‎VINCENOT Henri‎

‎Walther, ce boche mon ami‎

‎- Denoël, Paris 1979, 14x20,5cm, broché. - Nouvelle édition pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte deux petites déchirures en tête du premier plat. Envoi autographe signé d'Henri Vincenot à Georges Rochey. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎Vincent (F.) :‎

‎Géographie du département de l'Ain, à l'usage des écoles et des familles. [...]. Enrichie d'une carte portant les noms de toutes les communes.‎

‎Bourg, Francisque Martin, Frédéric Dufour, Montbarbon ; Nantua, Arène ; Belley, Siran ; Trévoux, Damour et Poulet (Imprimerie Frédéric Dufour), 1865 ; in-12, broché ; 118 pp., 1 carte dépliante lithographiée par Decourt à Bourg, couverture beige imprimée.‎

‎Envoi autographe signé de l'auteur. Édition originale de cet ouvrage collectif auquel ont participé M.M. Chatanay, Savey, Merle (géomètre), Grosfilley, l'abbé Coudurier (notice sur l'amiral De Court), Girod (notice sur l'abbé Gorini) et Ganeval, instituteur à Ferney. Couverture un peu passée avec un tout petit manque de papier en bas du dos. La carte, originale, est très intéressante.‎

Bookseller reference : 11906

Livre Rare Book

Librairie Ancienne Clagahé
Saint Symphorien d’Ozon France Francia França France
[Books from Librairie Ancienne Clagahé]

€60.00 Buy

‎VINCENT (Léon)‎

‎Cahier de chansons fait au 56e Régiment d’Infanterie‎

‎Châlons-sur-Saône, 1912. Carnet in-8, 142 pp., demi toile à coins, dos muet, fers estampés à froid sur les plats (quelques taches et rousseurs).‎

‎Recueil de chansons grivoises, entièrement manuscrit et abondamment illustré à la plume et aux crayons de couleurs. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte sur rendez-vous.‎

Bookseller reference : 15692

Livre Rare Book

Chez les Libraires Associés
Paris France Francia França France
[Books from Chez les Libraires Associés]

€130.00 Buy

‎VINCENT Albert ..//.. Albert Vincent.‎

‎Les manuscrits hébreux du désert de Juda.‎

‎Paris, Arthème Fayard, 1955, 1 volume, in-12, broché, 281 p.. De la collection "Textes pour l'histoire sacrée" dirigée par Daniel Rops. bibliographie en fin de volume. Exemplaire non coupé.‎

‎Très bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).‎

Bookseller reference : 4492

Livre Rare Book

Yves Oziol
Clermont-Ferrand France Francia França France
[Books from Yves Oziol]

€20.00 Buy

‎Vincent, Albert‎

‎Les manuscrits hebreux du désert de Juda. Von Albert Vincent. (In: Textes pour l'histoire sacrée. Ausgewählt und herausgegeben von Daniel Rops).‎

‎Paris, Librairie Arthème Fayard 1955. 281 Seiten, 8° (18,5 x 12 cm), Softcover, Paperback, Orig.-Pappeinband.‎

‎Einband leicht berieben und etwas fleckig. Rücken von unten und oben leicht eingerissen. Rücken fast vollständig vom Buchblock gelöst (Einband noch mit Buchblock verbunden). Ausgeschiedenes Bibliotheksexemplar mit abgelöstem Rückenschild, Signatur auf dem vorderen fliegenden Vorsatz, sowie Stempeln auf der Titelblattrückseite und den Schnitten.‎

Bookseller reference : 2032406

‎VINCENT, Albert.‎

‎Les Manuscrits hébreux du Desert de Juda.‎

‎in-12, 281 pp., broche, couverture. Bel exemplaire. [PF-1]‎

MareMagnum

Pique-Puces
BELFORT, FR
[Books from Pique-Puces]

€12.00 Buy

‎VINCENT, Albert.‎

‎Les Manuscrits hébreux du Desert de Juda.‎

‎Paris, Fayard (« Textes pour l'Histoire sacrée »), 1955. in-12, 281 pp., broche, couverture.‎

‎Bel exemplaire. [PF-1]‎

Bookseller reference : 15918

Livre Rare Book

Librairie Pique-Puces
Belfort France Francia França France
[Books from Librairie Pique-Puces]

€12.00 Buy

‎VINCI, Leonard de.‎

‎Manuscrit C et D, de l'Institut de France. Introduction et Traduction française d'André Corbeau. Transcriptions du Dr Ing. Nando de TONI (3 volumes).‎

‎Roissard, Grenoble, 1964, un étui in-folio de 330x235 contenant 2 volumes de 245x195 mm pour les volumes C et D et 320x230 pour les fac-similés, tome C : xvii-172 pages, tome D : xi-116 pages brochés sous chemises rempliées et chemise-étui cartonnées avec, sur le premier contreplat du tome D : un soufflet avec les fac-similés du manuscrit 2175 contenant 10 feuillets numérotés de 1 à 10, et dans une chemise-étui cartonnée assortie : le manuscrit 2174 de 30 feuillets, numérotés : I, II, suivi de 1 à 30, sous chemise brune. Exemplaire N° 481/974, un des 974 exemplaires numérotés de 1 à 974, réservés au Cercle des Professeurs Bibliophiles de France‎

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Bookseller reference : 85984

Livre Rare Book

Librairie Diogène
Lyon France Francia França France
[Books from Librairie Diogène]

€180.00 Buy

‎VINET (Alexandre)‎

‎Essai sur la manifestation des convictions religieuses. Ouvrage publié d'après les éditions originales avec adjonctions tirées d'un manuscrit inédit par Aimé CHAVAN. Préface par Philippe BRIDEL.‎

‎Payot & Cie, Lausanne 1928. Bel exemplaire broché, non-coupé, in-8, LXX VI + 556 pages avec annexes et table.‎

Bookseller reference : AUB-4390

Livre Rare Book

Librairie de recherches du Château
Neuchâtel Switzerland Suiza Suíça Suisse
[Books from Librairie de recherches du Château]

€36.78 Buy

‎Visconti, Achille, physician (1836-1911)?‎

‎Manuscript compendium on physics and engineering. [Possibly Milan, likely 1860s].‎

‎Large 4to (ca. 200 x 260 mm). Italian manuscript on paper, 570 written pages, with a few additional blanks, illustrated throughout with more than 200 pen and ink drawings of scientific equipment, machine models, experiments, etc., including a full-page coloured plate showing a balloon and two plates removed from Meyers Conversations-Lexikon. Contemporary half calf over marbled boards (rubbed; spine defective). An encompassing 19th century manual on physics and mechanics, likely a lecture manuscript, profusely illustrated and twice signed "Visconti Achille" on the flyleaf and at the head of the first page of text. Whether or not the writer is to be identified with the like-named physician (rather than physicist) who, serving as prosector at Milan's Ospedale Maggiore, in 1870 first discovered the lung condition silicosis, must remain a matter of further research. The apparent date of composition would be consistent with a possible earlier pursuit of a university training in physics; the inclusion of an 1897 Milanese newspaper clipping, mounted to the pastedown and commemorating the passing of the great physicist Galileo Ferraris, would point both toward the medical man's known area of activity and away from a specialized anatomist with a by-then substantial list of anatomical and pathological publications to his name. The hefty, closely written volume here covers subjects ranging from barometers to the refraction of light, fully illustrated with neat sketches and a particularly charming full-page pen and wash drawing of a hot air balloon. - Binding rubbed; interior sound.‎

MareMagnum

Inlibris
Wien, AT
[Books from Inlibris]

€6,500.00 Buy

‎Visconti, Annibale, kaiserlicher Feldmarschall und Gouverneur von Mailand (1660-1747)‎

‎Brief mit eigenh. Nachschrit und U.‎

‎o.J. Mailand, 18. I. 1707, Fol. 1 Seite. Doppelblatt.‎

‎An den österreichischen General Spigel mit dessen Notiz am Fuß des Schreibens. Bitte um Schonung des Hauses eines Bruders in Romanengo: "Hochgeehrtister Herr Bruder, mit gegenwertigen Zeillen kome ich nochmahlen gehorsamst zu bitten, aus alter Bekandtschafft mir die grosse gnadt zu Erweissen undt Meines Herrn Bruders (in Romengo, undt derselben gegent) zu gehörige güeter, nicht nur allein von allen anlag, auff das möglichste zu befreyen, sondern solche in dero Prodection undt schütz zu nehmen, weilen solche ohne dem, schon in ...te Jahr von dem freundt viel haben ausstehen müssen, kann ich meinem hochgeehrtisten Herrn Bruder wiederumben zuetwas angenehemes dienen bitte mit zu befehlen, dan ich allezeit Ersterbe Ihro Exzellenz [...]" Eigenh. Nachschrift: "Je vous pries mon tres eher Frer praines für vostre protetion les dits biens de mon frer fine de Romanengo, qui est un galanthomme, et pur le merit ajant tant toufert pour l'Augistissimae Maison d'Austrie." Also ins heutige Französisch übersetzt: "Je vous prie mon tres chere Frere prenez pour votre protection les dites biens de mon frere fine de Romanengo, qui est un galanthomme, et pour le merit ayant [...]" - Sehr gut erhalten.‎

Bookseller reference : 50244

‎Vitellius Psalter - ROSIER, James L‎

‎The Vitellius Psalter: Edited from the British Museum MS Cotton Vitellius E. XVIII.‎

‎Ithaca, New York. Cornell University Press. First published 1962. XXXVIII, 397, (1) pages and 2 plates. Red original cloth biniding. 22x15 cm‎

Bookseller reference : 126578

‎VITICULTURE - MANUSCRIT.‎

‎Cours de Viticulture. Le Professeur Mr Bernard. L'élève Deschamps. 2ème année. 1910.‎

‎Cahier petit in-4°, pleine toile grège ornée d'un motif rouge au 1er plat dans lequel l'élève a inscrit le titre à l' encre.Cours manuscrit 148 pages non chiffrées. Illustrées de dessins originaux à l'encre dans les marges.Toile un peu salie, mais bon état général.Le professeur a visé et daté le cours à plusieurs reprises ( 22 novembre 1910).‎

‎Généralités. Organigraphie et Physiologie. Influence des milieux sur la vigne et ses produits. Multiplication ( plants, margottages, greffes,etc..). Adaptation. Etudes des principaux porte - greffes. Cépages. Principaux Cépages français de la Région du centre. Producteurs directs. Plantation et préparation. Soutien, Treillage... Taille de la Vigne. Engrais de la Vigne. Ennemis de la Vigne. Economie rurale ( les 23 dernières pages). (GrMG)‎

Bookseller reference : c4474

Livre Rare Book

Livres Anciens N. Rousseau
Reuilly France Francia França France
[Books from Livres Anciens N. Rousseau]

€120.00 Buy

‎VITORIA BARAHONA, Francisco de.‎

‎Manuscrito. Memorial al Rey [Felipe IV] del "Capitan Francisco de Vitoria Barahona" proponiendo diversas medidas para acrecentar las Rentas e Ingresos de la Corona, preparado para ser leido por Don Juan de Solórzano Pereyra, del Consejo de Indias, antes de la "Junta que se aze esta tarde en casa del licenciado Gregorio Lopez Madera". Con la firma autógrafa del memorialista y la data en 22 de Septiembre de 1636.‎

‎Un cuaderno de tres hojas en folio, en apretada caligrafía, manuscritas por ambas caras. Cubiertas mudas en cartulina.‎

‎Vitroles (Eugène, François, Auguste, baron de) :‎

‎Lettre autographe signée,‎

‎in-4, 1 p., de Paris, le 27 pluviôse (après le 18 brumaire), il donne à son correspondant, un Général, des nouvelles de Paris qui "est devenu ce qu'il était dans le bon temps" ; il y évoque aussi M. de Lameth.‎

‎Né en Provence (1774 - 1854). Dès la Révolution, il émigra et s'enrôla dans l'armée de Condé puis rentra en France sous le Directoire. Il joua un grand rôle dans la Restauration de Louis XVIII. Marque postale P dans un triangle surmonté d'une pointe.‎

Bookseller reference : 8146

Livre Rare Book

Librairie Ancienne Clagahé
Saint Symphorien d’Ozon France Francia França France
[Books from Librairie Ancienne Clagahé]

€60.00 Buy

‎VITTA Émile‎

‎Lettre autographe signée‎

‎Émile VITTA (1866-1954) poète. Lettre autographe signée, datée 28 février 1931 d'Ermenonville. Il félicite Fernand Laplaud pour son hommage o Pierre Loti. En feuille, avec enveloppe. Déchirure réparée, sans dommage. Très bon Ermenonville 1931‎

Bookseller reference : 11092

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Books from Librairie Seigneur]

€15.00 Buy

‎VITU (Auguste).‎

‎Ombres et vieux murs (La Grange-Batelière. François Suleau. Le Château de Tournoël. La Lanterne. L'Hermite de la Chaussée d'Antin. Le lendemain du massacre. Le Château de Lesdiguières. Le Rhum et la guillotine. Le Pont-de-Beauvoisin. S.-Geoire. Paul-Louis Courier. L'Almanach royal. La Paresse et les paresseux.‎

‎Paris Poulet-Malassis & de Broise 1859 1 vol. Relié in-8, demi-chagrin fauve à coins, dos à nerfs, plat supérieur de la couverture conservé, 303 pp. Edition originale de ce recueil de récits historiques (Oberlé, 797). Bon exemplaire en reliure d'époque, enrichi d'une lettre autographe signée de l'auteur (3 pages in-12).‎

Bookseller reference : 48481

Livre Rare Book

Vignes Online
Paris France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€150.00 Buy

‎VITU (Auguste).‎

‎Ombres et vieux murs (La Grange-Batelière. François Suleau. Le Château de Tournoël. La Lanterne. L'Hermite de la Chaussée d'Antin. Le lendemain du massacre. Le Château de Lesdiguières. Le Rhum et la guillotine. Le Pont-de-Beauvoisin. S.-Geoire. Paul-Louis Courier. L'Almanach royal. La Paresse et les paresseux.‎

‎Paris Poulet-Malassis & de Broise 1859 1 vol. Relié in-8, demi-chagrin fauve à coins, dos à nerfs, plat supérieur de la couverture conservé, 303 pp. Edition originale de ce recueil de récits historiques (Oberlé, 797). Bon exemplaire en reliure d'époque, enrichi d'une lettre autographe signée de l'auteur (3 pages in-12).‎

Bookseller reference : 48481

Livre Rare Book

Vignes Online
Eymoutiers France Francia França France
[Books from Vignes Online]

€150.00 Buy

‎Vitzky, Matthäus Josef Ignaz, Bischof von Meissen (1660-1713)‎

‎Schriftstück mit eigenh. U. "Matthaeus Administrator Eccl: & Decanus mpia".‎

‎o.J. Bautzen, 3. IX. 1703, Fol. 2 Seiten. Doppelblatt mit papiergedecktem Siegel.‎

‎Lateinische Heiratserlaubnis für Johann Lachmann und Magdalena Degwer. - Leicht gebräunt.‎

Bookseller reference : 42607

‎VIVANT DENON Dominique‎

‎Lettre autographe signée sur sa rencontre avec lady Cradock‎

‎- Paris 13 décembre 1815, 12,7x19,7cm, une feuille. - Lettre autographe signée de Dominique Vivant Denon, peintre, écrivain, politique et libertin notoire, sur un feuillet remplié. Denon raconte une rencontre galante avec la célèbre britannique Lady Cradock, qui avait rédigé un journal de ses tribulations françaises sous Louis XVI et déploré les conditions d'hygiène des Français. "Monsieur le Baron, J'étais heureusement chez moi lors de la visite inopinée de Milady Cradoch. Je déduis que leur curiosité ait été satisfaite, elles ont eu toute la bonne grâce qui pourrait sur cela me rassurer [...]" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎VIVANT DENON Dominique‎

‎Lettre autographe signée à Caroline de Corval‎

‎- s.d. , 12,7x19,7cm, une feuille. - Lettre autographe signée de Dominique Vivant Denon à Caroline de Corval, enveloppe jointe. Denon, libertin notoire et auteur de romans érotiques en parallèle de sa carrière de peintre et de politique, s'adresse probablement à une de ses amantes. "C'est tout comme toi chère amie je suis [illisible] en espérance et tout cela se dissipe et ne reste que le mal j'ai passé une mauvaise nuit avec une inquiétude nerveuse qui ne m'a pas laissé reposer. Cela va un peu mieux ce matin. Je remets le tableau au porteur je renverrai la personne de suite. Ne travaille que si cela ne fatigue pas, tu t'affligerais autrement. Je t'embrasse de tout mon coeur, amitiés à toute la maison. Denon" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎VIVANT DENON Dominique‎

‎Lettre autographe signée à Madame La Grange‎

‎- s.d. (avant 1804), 18x26cm, une feuille. - Lettre autographe signée de Dominique Vivant Denon, homme politique, écrivain et artiste, qui fut le premier directeur du musée du Louvre, alors Muséum Central des Arts de la République. Il s'adresse à une certaine Madame Lagrange, à l'hôtel d'Angiviller. Les ateliers du Louvre avaient tous été transférés à l'Hôtel d'Angiviller situé au no 4 de la rue de l'Oratoire, et notamment la chalcographie, les ateliers de restauration des peintures et de rentoilage anciennement dans le pavillon des Arts (aile sud de la Cour carrée) ainsi que l'atelier de moulage. Denon présente ses excuses à son destinataire, qui l'avait chargé de présenter au Premier consul les projets d'aménagement de son père architecte. Quelques années plus tard, l'hôtel d'Angiviller où résidait sa destinataire fait lui-même l'objet d'aménagements : en 1808, sont détruits les cours et jardins situés entre l'hôtel et le palais du Louvre, afin d'agrandir la place de l'Oratoire jusqu'à la place du Louvre. Il bénéficia d'une vue imprenable sur la colonnade du Louvre jusqu'en 1854, où il fut démoli pour laisser place à la nouvelle rue de Rivoli. "Comment voulez-vous, mon aimable amie, que je demande un local pour d'autres, lorsqu'avec un arrêté et l'urgence d'être logé, je n'ai point encore de quoi mettre ma tête - si je demandais au Premier Consul de lui faire voir le plan de Mr votre père il me dirait que cela regarde le Ministre de l'Intérieur et je ne serais plus en mesure de lui en parler, si je me trouve dans le cas de lui donner une idée de la grandeur de ce travail je ne négligerai rien de ce qui pourra lui faire naître le désir d'en voir le résultat. Si c'était un tableau ou un dessin je [...] mais tout ce qui est architecture ne se regarde pas. Je regrette bien de n'avoir pu aller vous voir et je n'ai pu encore disposer d'un seul instant [...] mille amitiés Denon" [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎VIVAREZ Henry ...//... Henry Vivarez.‎

‎Les précurseurs du papier. - Les écrits, les livres et les bibliothèques dans l'antiquité et au moyen âge.‎

‎Lille, Lefebvre-Ducrocq, 1902, 1 plaquette, grand in-8, broché, 39 p. Extrait du Bulletin de la Société Le Vieux Papier, causeries archéologiques. Envoi autographe de l'auteur.‎

‎Bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).‎

Bookseller reference : 702

Livre Rare Book

Yves Oziol
Clermont-Ferrand France Francia França France
[Books from Yves Oziol]

€20.00 Buy

‎VIVIANI René‎

‎1863 - 1925.Homme politique, ministre puis Président du Conseil. Billet autographe signé.‎

‎En-tête de la Chambre des Députés.‎

Bookseller reference : 4890

Livre Rare Book

Librairie Seigneur
Voingt France Francia França France
[Books from Librairie Seigneur]

€30.00 Buy

‎VIVIEN Renée‎

‎Carte autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : "Je compterai les secondes aux battements de mon coeur."‎

‎- s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 9,5x5,6cm, une carte rédigée des deux côtés. - Carte autographe manuscrite signée "Pauline" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. Deux petits trous d'épingle en tête de cette carte qui accompagnait un bouquet : "Méchante d'être partie si vite ! - voici des orchidées blanches, - elles te défendront contre les doutes et les pensées tristes. Elles te protègeront et t'assureront de ma profonde et éternelle tendresse. Ne sois pas en retard ce soir. Je compterai les secondes aux battements de mon coeur. Ces fleurs, ce sont mes lèvres, mon âme et mon coeur qui vont vers toi - Toujours." C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎VIVIEN Renée‎

‎Carte autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : "Mon si fragile bonheur, sois très prudente et ménage ta jolie santé frêle qui m'est si précieuse."‎

‎- s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 9,5x5,6cm, une carte rédigée des deux côtés. - Carte autographe manuscrite signée "Pauline" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. "Repose-toi aujourd'hui, chérie. Je suis inquiète de toi et cela me rend affreusement triste. Repose-toi bien n'est-ce pas ? Mon si fragile bonheur, sois très prudente et ménage ta jolie santé frêle qui m'est si précieuse. A ce soir, mais si tu es fatiguée, envoie-moi un mot, je viendrai chez toi." C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎VIVIEN Renée‎

‎Carte autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : "J'aime tes jolies fleurs, elles sont charmantes, - j'ai porté une de tes roses hier au soir."‎

‎- s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 12,5x8,4cm, une carte rédigée des deux côtés. - Carte autographe manuscrite signée "Paul" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. Chiffre argenté de la poétesse au coin supérieur gauche du recto. "Je ne vais pas à la campagne après tout, mon Tout-Petit. Ils sont partis de si bonne heure que j'ai pu trouver un prétexte pour ne pas les accompagner dans ma fatigue et l'heure trop matinale. Quand veux-tu que je vienne te chercher ? et où irons-nous ? Je serai prête à l'heure où tu voudras. J'aime tes jolies fleurs, elles sont charmantes, - j'ai porté une de tes roses hier au soir. A tout à l'heure, mignon Tout-Petit - Paul" C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎VIVIEN Renée‎

‎Carte autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : "Je compterai les secondes aux battements de mon coeur."‎

‎s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 9,5x5,6cm, une carte rédigée des deux côtés.‎

‎Carte autographe manuscrite signée "Pauline" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. Deux petits trous d'épingle en tête de cette carte qui accompagnait un bouquet :"Méchante d'être partie si vite ! - voici des orchidées blanches, - elles te défendront contre les doutes et les pensées tristes. Elles te protègeront et t'assureront de ma profonde et éternelle tendresse. Ne sois pas en retard ce soir. Je compterai les secondes aux battements de mon coeur. Ces fleurs, ce sont mes lèvres, mon âme et mon coeur qui vont vers toi - Toujours." C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 78897

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
[Books from Le Feu Follet]

€1,200.00 Buy

‎VIVIEN Renée‎

‎Carte autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : "Mon si fragile bonheur, sois très prudente et ménage ta jolie santé frêle qui m'est si précieuse."‎

‎s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 9,5x5,6cm, une carte rédigée des deux côtés.‎

‎Carte autographe manuscrite signée "Pauline" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. "Repose-toi aujourd'hui, chérie. Je suis inquiète de toi et cela me rend affreusement triste. Repose-toi bien n'est-ce pas ? Mon si fragile bonheur, sois très prudente et ménage ta jolie santé frêle qui m'est si précieuse. A ce soir, mais si tu es fatiguée, envoie-moi un mot, je viendrai chez toi." C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 78898

Livre Rare Book

Le Feu Follet
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‎VIVIEN Renée‎

‎Carte autographe signée adressée à Natalie Clifford Barney : "J'aime tes jolies fleurs, elles sont charmantes, - j'ai porté une de tes roses hier au soir."‎

‎s.l. [Paris] s.d. (ca 1900), 12,5x8,4cm, une carte rédigée des deux côtés.‎

‎Carte autographe manuscrite signée "Paul" et adressée à Natalie Clifford Barney, rédigée à l'encre noire des deux côtés. Chiffre argenté de la poétesse au coin supérieur gauche du recto. "Je ne vais pas à la campagne après tout, mon Tout-Petit. Ils sont partis de si bonne heure que j'ai pu trouver un prétexte pour ne pas les accompagner dans ma fatigue et l'heure trop matinale. Quand veux-tu que je vienne te chercher? et où irons-nous? Je serai prête à l'heure où tu voudras. J'aime tes jolies fleurs, elles sont charmantes, - j'ai porté une de tes roses hier au soir. A tout à l'heure, mignon Tout-Petit - Paul" C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare carte de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 79011

Livre Rare Book

Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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€1,300.00 Buy

‎VIVIEN Renée‎

‎Le feu et la glace. Ensemble de deux lettres autographes signées "Paule" et "Pauline" adressée à Natalie Clifford Barney : "Lorely - Undine - Viviane - reçois mon coeur entre tes mains étranges - et si douces !"‎

‎- s.l. [Londres] s.d. [25 juillet 1905], 12,4x16,7cm, 4 pages sur un double feuillet et 2 pages 1/2 sur un double feuillet. - Ice and fire: Set of two handwritten letters signed "Paule" and "Pauline" addressed to Natalie Clifford Barney: « Lorely - Undine - Viviane - reçois mon cœur entre tes mains étranges - et si douces ! » « Il m'est impossible de te revoir ! » [London 25 July 1905] | 12,4 x 16,7 cm | 4 pages on a double leaf and 2 pages 1/2 on a double leaf Two handwritten letters signed «Paule» and «Pauline» addressed to Natalie Clifford Barney and written in black ink on a double leaf with a silver purple header and the address 3 rue Jean-Baptiste Dumas. On the letter signed «Pauline», the address at the top is crossed out with a line of ink. Transverse fold from having been sent. Skillful romantic contrast from the virtuoso Renée Vivien, who, in turn Paule and Pauline, orchestrates her romantic relationships before her run away to Lesbos. Several years after an extraordinary break-up, during which Natalie Clifford Barney tried to win back the Muse aux violettes, the latter finally fell back into her arms. The first letter, signed "Paule" is very sensual: "I have thought of you so deeply and with such softness since you left! And I see you again, in your dress shimmering with opals, magical and prestigious... Yesterday's spell has regained its eternal power over me... It is now three o'clock in the morning and I am not sleeping at all and I am thinking of you, intensely... and I bitterly consider that one evening when you were beside me, foolishly, a stupid fatigue went through me... While this night when I am alone, I cannot sleep." We discover at the turn of a sentence that this missive, written in haste, is completely secret: "Don't be surprised, beautiful, to receive any day an icy letter telling you that I am going to Holland with my friend and whoever. My friend has demanded that I write you this letter, she is very worried, very nervous, about you. Please don't be mad with me when you receive this letter, I had to write it to calm and reassure my friend. Once again, forgive me!" The "friend" in question is none other that the baroness Hélène de Zuylen, with whom Renée maintained a stable relationship since her break-up with l'Amazone in 1901. The "Brioche", as Natalie calls her, who tried by all means to save Renée from the torments of her heart, even asks her to write "an icy letter" to her rival. This false letter, in a very different tone from the first, seems to have been written directly under her dictation: "After you left, I thought a lot about everything that had just happened, and I can only repeat to you what I have already told you: it is impossible for me to see you again, under any circumstances. The nervous disorder of which I am now suffering and of which only you are the cause, demands the utmost tranquility in the interest of my health, and I beg you to refrain, in the future, from any attempt at getting together, which, I warn you in advance, will be absolutely useless. You will see, from this letter, that I am in Holland, with my friend, as I told you. We go out together, among the calm landscapes, a charming rest. Farewell, Natalie, and remember that you were the sole cause of everything that happened. Pauline" However, a third muse occupies all of Renée's thoughts: the young Ottoman Kérimé Turkhan-Pacha, with whom she has maintained an intense and regular correspondence for a year. Several days later, she left France with Natalie for Mytilene (Lesbos) and took the opportunity to escape and finally meet her Bosphorus sultana for the very first time. A very beautiful testimony of Renée Vivien's ubiquity in love. Precious and very rare letters from Sappho 1900 to l'Amazone. It is at the end of 1899 and through Violette Shillito that Renée Vivien - then Pauline Tarn - met Natalie Clifford Barney "this American woman softer than a scarf, whose sparkling face shines with golden hair‎

‎VIVIEN Renée‎

‎Le feu et la glace. Ensemble de deux lettres autographes signées "Paule" et "Pauline" adressée à Natalie Clifford Barney : "Lorely - Undine - Viviane - reçois mon coeur entre tes mains étranges - et si douces !"‎

‎s.l. [Londres] s.d. [25 juillet 1905], 12,4x16,7cm, 4 pages sur un double feuillet et 2 pages 1/2 sur un double feuillet.‎

‎Deux lettres autographes signées "Paule" et "Pauline" adressées à Natalie Clifford Barney et rédigées à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête à violette argentée et à l'adresse du 3 rue Jean-Baptiste Dumas. Sur la lettre signée "Pauline", l'adresse de l'en-tête est barrée d'un trait de plume.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Habile contrepoint amoureux de la virtuose Renée Vivien qui, tour à tour Paule et Pauline, orchestre ses relations sentimentales avant sa fuite vers Lesbos. Après deux ans d'une rupture rocambolesque durant laquelle Natalie Clifford Barney tenta de reconquérir la Muse aux violettes, cette dernière retomba finalement dans ses bras. La première lettre, signée «Paule» est d'une grande sensualité : "J'ai pensé à toi si profondément et avec tant de douceur, depuis ton départ! Et je te revois, dans ta robe frémissante d'opales, féérique et prestigieuse... Et le sortilège d'hier a retrouvé sur moi sa puissance éternelle... Il est maintenant trois heures du matin et je ne dors point et je pense à toi, intensément... et je songe avec amertume qu'un soir lorsque tu étais auprès de moi, une stupide fatigue m'a sottement traversée... Tandis que cette nuit où je suis seule, je ne puis dormir."On découvre au détour d'une phrase que cette missive, écrite à la hâte, est absolument confidentielle: «Ne sois pas surprise, jolie, de recevoir ces jours-ci une lettre glaciale te disant que je vais en Hollande avec mon amie et je ne sais qui encore. Mon amie a exigé que je t'écrive cette lettre, elle est très inquiète, très nerveuse, à ton sujet. Je t'en prie, ne m'en veux pas lorsque tu recevras cette lettre, j'ai dû l'écrire pour tranquilliser et rassurer mon amie. Encore une fois, pardonne-moi!» L'«amie» en question n'est autre que la baronne Hélène de Zuylen, avec qui Renée entretient une relation stable depuis sa rupture avec l'Amazone en 1901. La «Brioche», comme la surnommeNatalie, qui tente par tous les moyens de préserver Renée des tourments de son cur, lui demande même d'écrire «une lettre glaciale» à sa rivale.Ce faux courrier, d'un ton très éloigné du premier, semble avoir été écrit directement sous sa dictée: «Après ton départ j'ai beaucoup réfléchi à tout ce qui vient de se passer, et je ne puis que te répéter que ce que je t'ai déjà dit : il m'est impossible de te revoir, sous n'importe quelles conditions. Le trouble nerveux dont je souffre maintenant et dont toi seule est la cause exige la plus grande tranquillité dans l'intérêt de ma santé, et je te prie de t'abstenir, dans le futur, de tout essai de rapprochement, qui, je te le préviens d'avance, sera absolument inutile. Tu verras, par cette lettre, que je suis en Hollande, auprès de mon amie, comme je te l'avais annoncé. Nous sortons ensemble, parmi les calmes paysages, un repos charmant. Adieu, Natalie, et souviens-toi que tu as été la cause unique de tout ce qui est arrivé. Pauline» Mais une troisième égérie occupe toutes les pensées de Renée: la jeune ottomane Kérimé Turkhan-Pacha avec laquelle elle entretient une correspondance ardente et suivie depuis une année. Quelques jours plus tard, elle quittera la France avec Natalie pour Mytilène (Lesbos) et profitera de l'occasion pour s'échapper et enfin rencontrer pour la toute première fois sa sultane du Bosphore. Très beau témoignage de l'ubiquité amoureuse de Renée Vivien. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) Précieuses et très rares lettres de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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Le Feu Follet
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‎VIVIEN Renée‎

‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "Je t'écris ce mot dans le train, tu t'en apercevras vite en observant l'irrégularité de mon écriture."‎

‎- s.l. Vendredi soir [printemps 1900], 12,5x8,4cm, 6 pages sur 3 cartes. - Handwritten letter addressed to Natalie Clifford Barney: "Je t'écris ce mot dans le train, tu t'en apercevras vite en observant l'irrégularité de mon écriture." "I write this to you on the train, you will quickly notice that by observing the irregularity of my handwriting." s.l Friday evening [Spring 1900], 12.5 x 8.4 cm, 6 pages on 3 cards Handwritten letter from Renée Vivien, written in pencil on three blue cards with the poet's monogram. This letter has been published in "Renée Vivien et ses masques" (in A l'Encart n°2 April 1980) A very beautiful letter written on a train: "Je t'écris ce mot dans le train, tu t'en apercevras vite en observant l'irrégularité de mon écriture." "I write this to you on the train, you will quickly notice that by observing the irregularity of my handwriting." Renée had just left her "cher petit amour" "dear little love" for a short stay outside of Paris: "Quelle folie de me séparer de toi, même pour deux jours, et comme je le regrette amèrement maintenant : - Seulement j'étais inquiète, tu sais, une fois rassurée j'aurai l'esprit tranquille désormais, et je pensais goûter un bonheur absolu et parfait, dans ton ombre, tout près de toi. Comment ai-je pu être assez stupide et assez folle pour m'en aller ! Deux jours, c'est si long ! C'est deux éternités de joie dont je me prive, par ma bête faute ! - Vois-tu, je t'aime à ne pouvoir vivre sans toi. Ne plus te voir est une souffrance accablante. Pense à moi, Lys blanc - Lys blanc aime-moi, car je suis triste ce soir." "What madness to separate myself from you, even for two days, and as I bitterly regret it now: - Only I was worried, you know, once reassured I will have peace of mind from now on, and I thought I would taste absolute and perfect happiness in your shadow, very close to you. How could I be stupid enough and crazy enough to go away! Two days is so long! It is two eternities of joy that I deprive myself of, by my own stupid fault! - You see, I love you and cannot live without you. Not seeing you again is an overwhelming suffering. Think of me, White Lilly - White Lilly love me, because I am sad this evening." In this letter we encounter Vivien's obsession with flowers: "J'ai reçu avant de partir l'adorable petit bouquet de violettes blanches que tu m'as si tendrement envoyé et le cher petit mot qui m'a touchée comme une plainte d'enfant triste." "Before leaving I received the adorable little bouquet of white violets that you so tenderly sent and the dear little note that touched me like a sad child's complaint." It is at the end of 1899 and through Violette Shillito that Renée Vivien - then Pauline Tarn - met Natalie Clifford Barney "cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables" "this American woman softer than a scarf, whose sparkling face shines with golden hair, sea blue eyes, never-ending teeth" (Colette, Claudine à Paris). Natalie, who had just experienced a summer romance with the scandalous Liane de Pougy who introduced her to sapphism, paid little attention to this new acquaintance. Renée, on the other hand, was totally captivated by the young American woman and describes this love at first sight in her autobiographical novel, Une Femme m'apparut: "J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort." "I lived again the hour, already well past, when I saw her‎

‎VIVIEN Renée‎

‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "Il ne faut plus souffrir pour moi, ma Douceur blonde, je t'aime, je te guérirai."‎

‎- s.l. [Paris] s.d. (ca. 1904), 11,5x15,9cm, 4 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre noire sur un double feuillet bordé d'un liseré de violettes. Pliure transversale inhérente à l'envoi. Très belle lettre d'amour marquant la réconciliation de la Muse aux violettes et de l'Amazone après une rupture de deux ans : « Ta lettre m'a été d'une douceur cruelle, j'ai pleuré en la lisant et quelque chose en moi s'est réjoui malgré tout de penser qu'entre nous le lien était est si puissant et subtil que la mort seule pourra le dénouer tout à fait, si la mort est définitive. » Lassée et très jalouse des infidélités de Natalie, Renée avait pris la décision radicale de la quitter. L'Amazone avait alors, par tous les moyens, tenté de la reconquérir, envoyant des émissaires ainsi que de nombreuses lettres : « Mes larmes ont coulé sur toutes les lettres que tu m'as envoyées depuis le silence qui s'était fait entre nous. » Renée semble cette fois avoir rompu sa promesse de ne jamais revoir Natalie et lui adresse cette très belle déclaration, pleine d'espoir en l'avenir : « T'oublier ! Mais mes lèvres, qui sont l'âme de mon âme ont gardé ton reflet et ton empreinte. [...] Quelque chose en [moi] s'est brisé depuis lors, d'avoir trop aveuglément aimé. Mais s'il est vrai qu'il reste en nous des tendresses inconnues et des douceurs ignorées que nous pouvons encore nous prodiguer dans un avenir meilleur, n'hésitons pas à les découvrir au fond de nos âmes. Je voudrais te prendre dans mes bras, mon Tout-Petit, comme un enfant malade, et te bercer, et te consoler, et te guérir, et de voir refleurir sur tes lèvres les sourires d'autrefois. Il ne faut plus souffrir pour moi, ma Douceur blonde, je t'aime, je te guérirai. » Ces retrouvailles ne dureront pourtant pas : déchirée entre la baronne Hélène de Zuylen et Natalie, Renée enchaînera les voyages ; tour à tour en Hollande, en Allemagne, en Suisse et à Venise, elle confiera ses hésitations à Kérimé Turkhan-Pacha sa compagne épistolaire du Bosphore qu'elle rencontrera à l'été 1905 lors de son dernier voyage avec Natalie Clifford Barney à Mytilène. Emouvante lettre de Renée Vivien, adressée au grand amour de sa vie. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités‎

‎VIVIEN Renée‎

‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "Méfie-toi de Lottie. Je crois t'avoir dit que la « scène de séduction » chez moi était très savamment préparée et combinée. Lottie a besoin d'argent."‎

‎- s.l. [Paris] s.d. [ca 1906], 11,5x15,9cm, 4 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre violette sur un double feuillet à liseré de violettes. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre de mise en garde contre l'opportuniste "Lottie" : " Tout-Petit très cher, je t'envoie, te sachant insouciante autant qu'adorable (c'est tout dire) ce conseil amical : Méfie-toi de Lottie. Je crois t'avoir dit que la « scène de séduction » chez moi était très savamment préparée et combinée. Lottie a besoin d'argent. Elle en cherche avec âpreté. Elle me demande maintenant une « lettre d'introduction » pour Lugné-Poë... (et moi qui ne le connais pas !) Elle « t'embêtera » ... c'est le mot cru — le seul qui convient — Elle est exaspérée contre moi parce que je n'ai pas succombé et surtout parce que je ne lui donnerai pas d'argent. Si elle m'en avait demandé loyalement, franchement, au nom des jours d'autrefois, j'aurais cédé, mais cette comédie amoureuse me répugne — Je te le répète : Méfie-toi — Ne la vois point si cela t'est possible." Charlotte "Lottie" Stern, comtesse Venturini fut une actrice également connue sous le nom de Yorska et une proche amie de Sarah Bernhardt. Alice Pike Barney, mère de Natalie, a peint un très beau profil d'elle au pastel, intitulé "Vamp of 1900" et aujourd'hui conservé au Smithsonian American Art Museum de Washington. La bibliothèque Jacques Doucet conserve dix-huit lettres autographes qu'elle adressa à Natalie Clifford Barney. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était dé‎

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‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "Dis à Madame Mardrus (pas de ma part, de la tienne !) que Doriane, c'est elle, telle qu'elle s'est révélée à moi un jour — dans l'ardeur et dans la tristesse."‎

‎- Villa Clos fleuri (Nice) 3 mars 1906, 12,4x16,8cm, 3 pages sur un double feuillet. - Lettre autographe signée "Pauline" de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre violette sur un double feuillet à en-tête de violette, adresse parisienne du papier à lettres barrée. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre évoquant l'exécration de Renée Vivien pour Nice : "Ici, un soleil insolent — d'ignobles bâtisses — des gens — Je regrette Mytilène — [...] Mon Dieu, entre Nice et Paris, il n'y a pas de différence bien marquée, quelques oranges de plus ici — des palmiers d'opéra comique - une illusion de chaleur, c'est tout." L'évocation de Mytilène, où les deux amantes se sont rendues l'été précédent, se poursuit dans cette missive : "Encore une lettre de ce vieux filou de Paradelli[s] — Je l'ai envoyé promener — Il est capable de faire main basse sur tout ce qu'il y a dans la maison —" C'est Passagisti Paradellis qui loua une villa sur place, avec un bail de deux ans, à Renée et Natalie. "La villa avait été meublée avec goût. Des collections de porcelaines rares, des meubles incrustés de nacre, une salle à manger avec des fauteuils à haut dossier." (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Dans cette lettre, la Muse aux violettes donne également la clé de l'un des personnages d'Une femme m'apparut dont la version remaniée vient de paraître : "Dis à Madame Mardrus (pas de ma part, de la tienne !) que Doriane, c'est elle, telle qu'elle s'est révélée à moi un jour — dans l'ardeur et dans la tristesse." L'ouvrage, dont la réécriture avait pourtant éprouvée la poétesse, est ici dévalorisé par cette dernière : "En somme — je n'aime pas ce volume ou plutôt il m'est indifférent (ce qui est plus triste encore ­—)" C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, op. cit.) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, ré‎

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‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "Tu as oublié que tu voulais te tuer pour moi... A part ce léger détail, tu as été parfaite."‎

‎- s.d. (Paris) 3 mars 1906, 12,4x16,8cm, 3 pages 1/2 sur un double feuillet. - Lettre autographe signée "Paule" de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre violette sur un double feuillet à en-tête de violette et adresse du 23 avenue du Bois de Boulogne. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Charmante lettre laissant espérer un apaisement dans l'ubiquité amoureuse de Renée Vivien qui semble avoir finalement choisi Hélène de Zuylen : "Je t'envoie des vers... Les aimes-tu ? — Ils ne me plaisent qu'à moitié — c'est déjà beaucoup ! — Tu as oublié que tu voulais te tuer pour moi... A part ce léger détail, tu as été parfaite — Mon amie t'aime — je t'adore — tout est parfaitement ordonné — [...] N'est-ce pas que mon amie est parfaitement bonne et charmante ? — Je l'aime tant, d'une façon si poignante, si simple et si bête... ce qui est, après tout, la meilleure façon d'aimer !" On sent pourtant ici un attachement toujours très profond de la Muse aux violettes pour l'Amazone : "Je baise tes mains d'autrefois — et tes mains d'aujourd'hui — Et je t'aime plus que je ne sais le dire." C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. « Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes. » (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années ; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. « Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND]‎

‎VIVIEN Renée‎

‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "A quoi bon nous revoir ? Ton impatience se heurterait vainement contre ma lassitude, contre mon ennui."‎

‎- s.d. (Paris) s.d. [septembre ? 1904], 12,4x16,8cm, 8 pages sur 2 doubles feuillets. - Lettre autographe signée "Pauline" de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre violette sur deux doubles feuillets à en-tête de violette et adresse du 23 avenue du Bois de Boulogne. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Très belle et longue lettre de rupture adressée à l'Amazone après son impromptue visite de l'été 1904 à Bayreuth pour tenter de reconquérir Renée : « ... Les heures passées à Bayreuth étaient de la douceur : et c'est pourquoi je suis revenue. » Le champ lexical de la mort est omniprésent dans cette missive, comme pour mieux insister sur le caractère définitif de sa décision : « Pourquoi t'acharner à vouloir ranimer vainement les choses mortes, Natalie ? Tu ne l'as point compris : ce que je cherchais auprès de toi c'était le souvenir et rien d'autre. On ne revit point l'autrefois. Tu dois le sentir comme moi-même. [...] Je souriais à mon passé. Il est doux parce qu'il est mort. Et toi, tu veux galvaniser ce cadavre et le rendre odieux. » La Muse aux violettes laisse ici transparaître sa souffrance et sa déception, suppliant Natalie à deux reprises : « Laisse-moi ne plus revenir. » Véritable éloge funèbre de l'amour éteint, cette lettre est très éclairante quant à la manière d'aimer de chacune : « Nous nous sommes mal comprises. Je voulais un peu de rêve : tu m'offres la réalité. » Car c'est là ce qui sépare Renée - la poétesse rêveuse et quasi platonique - et Natalie - l'amoureuse charnelle et volage : « Ne sens-tu donc pas, ne comprends-tu donc pas que je n'ai plus aucun désir d'amour ? Je suis lasse infiniment ; je ne voulais qu'un peu de douceur. Et tu m'offres la vie et les frissons, que sais-je ? tout dont je ne me soucie point. Les joies charnelles ? Mais je les possède, mon amie me les donne, ma chair est satisfaite et au-delà. Je ne cherche point cela : je ne désire point cela. Ces choses m'excèdent, venant de toi. J'espérais que, assouvie de ton côté, tu ne me demanderais que ce que je te demande : un peu de rêve lassé ; un peu de compréhension, un peu de regret. Mais nous nous sommes trompées mutuellement. [...] Cherche un amour de chair chez une autre [...] » C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney « cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables » (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut : « J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort. » « Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone. » (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes‎

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‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "Je t'écris ce mot dans le train, tu t'en apercevras vite en observant l'irrégularité de mon écriture."‎

‎s.l. Vendredi soir [printemps 1900], 12,5x8,4cm, 6 pages sur 3 cartes.‎

‎Lettre manuscrite autographe de Renée Vivien, rédigée au crayon de papier sur trois cartes bleues au chiffre de la poétesse. Cette lettre a été publiée dans «Renée Vivien et ses masques» (in A l'Encart n°2 avril 1980) Très belle lettre rédigée depuis un train: «Je t'écris ce mot dans le train, tu t'en apercevras vite en observant l'irrégularité de mon écriture.» Renée vient de quitter son «cher petit amour» pour un bref séjour hors de Paris: «Quelle folie de me séparer de toi, même pour deux jours, et comme je le regrette amèrement maintenant : - Seulement j'étais inquiète, tu sais, une fois rassurée j'aurai l'esprit tranquille désormais, et je pensais goûter un bonheur absolu et parfait, dans ton ombre, tout près de toi. Comment ai-je pu être assez stupide et assez folle pour m'en aller ! Deux jours, c'est si long ! C'est deux éternités de joie dont je me prive, par ma bête faute ! - Vois-tu, je t'aime à ne pouvoir vivre sans toi. Ne plus te voir est une souffrance accablante. Pense à moi, Lys blanc - Lys blanc aime-moi, car je suis triste ce soir.» On retrouve dans cette lettre l'obsession de Vivien pour les fleurs: «J'ai reçu avant de partir l'adorable petit bouquet de violettes blanches que tu m'as si tendrement envoyé et le cher petit mot qui m'a touchée comme une plainte d'enfant triste.» C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette, Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographique Une Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon, Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureux mea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon, Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon, Ibid.) - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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Le Feu Follet
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‎VIVIEN Renée‎

‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "Méfie-toi de Lottie. Je crois t'avoir dit que la «scène de séduction» chez moi était très savamment préparée et combinée. Lottie a besoin d'argent."‎

‎s.l. [Paris] s.d. [ca 1906], 11,5x15,9cm, 4 pages sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre violette sur un double feuillet à liseré de violettes.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre de mise en garde contre l'opportuniste "Lottie" : "Tout-Petit très cher, je t'envoie, te sachant insouciante autant qu'adorable (c'est tout dire) ce conseil amical: Méfie-toi de Lottie. Je crois t'avoir dit que la «scène de séduction» chez moi était très savamment préparée et combinée. Lottie a besoin d'argent. Elle en cherche avec âpreté. Elle me demande maintenant une «lettre d'introduction» pour Lugné-Poë... (et moi qui ne le connais pas!) Elle «t'embêtera » ... c'est le mot cru le seul qui convient Elle est exaspérée contre moi parce que je n'ai pas succombé et surtout parce que je ne lui donnerai pas d'argent. Si elle m'en avait demandé loyalement, franchement, au nom des jours d'autrefois, j'aurais cédé, mais cette comédie amoureuse me répugne Je te le répète: Méfie-toi Ne la vois point si cela t'est possible." Charlotte "Lottie" Stern, comtesse Venturini fut une actrice également connue sous le nom de Yorska et une proche amie de Sarah Bernhardt. AlicePike Barney, mère de Natalie, a peint un très beau profil d'elle au pastel, intitulé "Vamp of 1900" et aujourd'hui conservé auSmithsonian American Art Museum de Washington. La bibliothèque Jacques Doucet conserve dix-huit lettres autographes qu'elle adressa à Natalie Clifford Barney. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

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Le Feu Follet
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‎VIVIEN Renée‎

‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "Dis à Madame Mardrus (pas de ma part, de la tienne !) que Doriane, c'est elle, telle qu'elle s'est révélée à moi un jour dans l'ardeur et dans la tristesse."‎

‎Villa Clos fleuri [Nice] 3 mars 1906, 12,4x16,8cm, 3 pages sur un double feuillet.‎

‎Lettre autographe signée "Pauline" de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre violette sur un double feuillet à en-tête de violette, adresse parisienne du papier à lettres barrée.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Belle lettre évoquant l'exécration de Renée Vivien pour Nice : "Ici, un soleil insolent d'ignobles bâtisses des gens Je regrette Mytilène [...]Mon Dieu, entre Nice et Paris, il n'y a pas de différence bien marquée, quelques oranges de plus ici des palmiers d'opéra comique - une illusion de chaleur, c'est tout."L'évocation de Mytilène, où les deux amantes se sont rendues l'été précédent, se poursuit dans cette missive : "Encore une lettre de ce vieux filou de Paradelli[s] Je l'ai envoyé promener Il est capable de faire main basse sur tout ce qu'il y a dans la maison " C'estPassagisti Paradellis qui loua une villa sur place, avec un bail de deux ans, à Renée et Natalie. "La villa avait été meublée avec goût. Des collections de porcelaines rares, des meubles incrustés de nacre, une salle à manger avec des fauteuils à haut dossier." (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Dans cette lettre, la Muse aux violettes donne également la clé de l'un des personnages d'Une femme m'apparutdont la version remaniée vient de paraître : "Dis à Madame Mardrus (pas de ma part, de la tienne!) que Doriane, c'est elle, telle qu'elle s'est révélée à moi un jour dans l'ardeur et dans la tristesse."L'ouvrage, dont la réécriture avait pourtant éprouvée la poétesse, est ici dévalorisé par cette dernière : "En somme je n'aime pas ce volume ou plutôt il m'est indifférent (ce qui est plus triste encore )" C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,op. cit.) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 79014

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Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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‎VIVIEN Renée‎

‎Lettre autographe adressée à Natalie Clifford Barney : "A quoi bon nous revoir ? Ton impatience se heurterait vainement contre ma lassitude, contre mon ennui."‎

‎(Paris) s.d. [septembre ? 1904], 12,4x16,8cm, 8 pages sur 2 doubles feuillets.‎

‎Lettre autographe signée "Pauline" de Renée Vivien adressée à Natalie Clifford Barney et rédigée à l'encre violette sur deux doubles feuillets à en-tête de violette et adresse du 23 avenue du Bois de Boulogne.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Très belle et longue lettre de rupture adressée à l'Amazone après son impromptue visite de l'été 1904 à Bayreuth pour tenter de reconquérir Renée: «... Les heures passées à Bayreuth étaient de la douceur : et c'est pourquoi je suis revenue. » Le champ lexical de la mort est omniprésent dans cette missive, comme pour mieux insister sur le caractère définitif de sa décision: «Pourquoi t'acharner à vouloir ranimer vainement les choses mortes, Natalie ? Tu ne l'as point compris : ce que je cherchais auprès de toi c'était le souvenir et rien d'autre. On ne revit point l'autrefois. Tu dois le sentir comme moi-même. [...] Je souriais à mon passé. Il est doux parce qu'il est mort. Et toi, tu veux galvaniser ce cadavre et le rendre odieux.»La Muse aux violettes laisse ici transparaître sa souffrance et sa déception, suppliant Natalieà deux reprises : «Laisse-moi ne plus revenir.» Véritable éloge funèbre de l'amour éteint, cette lettre est très éclairante quant à la manière d'aimer de chacune: «Nous nous sommes mal comprises. Je voulais un peu de rêve : tu m'offres la réalité.» Car c'est là ce qui sépare Renée - la poétesse rêveuse et quasi platonique - et Natalie - l'amoureuse charnelle et volage: «Ne sens-tu donc pas, ne comprends-tu donc pas que je n'ai plus aucun désir d'amour ? Je suis lasse infiniment ; je ne voulais qu'un peu de douceur. Et tu m'offres la vie et les frissons, que sais-je ? tout dont je ne me soucie point. Les joies charnelles ? Mais je les possède, mon amie me les donne, ma chair est satisfaite et au-delà. Je ne cherche point cela : je ne désire point cela. Ces choses m'excèdent, venant de toi. J'espérais que, assouvie de ton côté, tu ne me demanderais que ce que je te demande : un peu de rêve lassé ; un peu de compréhension, un peu de regret. Mais nous nous sommes trompées mutuellement.[...] Cherche un amour de chair chez une autre [...] » C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) Précieuse et très rare lettre de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -‎

Bookseller reference : 79022

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Le Feu Follet
Paris France Francia França France
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‎VIVIEN Renée‎

‎Lettre autographe signée adressée au poète Jean-Marc Bernard : "J'ai lu le très bel "églogue" La Mort de Narcisse dont j'ai fort admiré la hautaine poésie et le large souffle dramatique."‎

‎- S.l. [Paris] s.d. (ca 1904), 11,5x16cm, une page sur un double feuillet. - Handwritten signed letter addressed to the poet Jean-Marc Bernard: "I read the very beautiful "eclogue" La Mort de Narcisse whose haughty poetry and dramatic breath I admired very much." [Paris ca 1904] | 11.5 x 16 cm | one page on a double leaf Handwritten signed letter from Renée Vivien addressed to Jean-Marc Bernard, written in violet ink on a double leaf of paper decorated at the head with a border of violets. Transverse folds from having been sent. "Monsieur, J'ai lu le très bel "églogue" La Mort de Narcisse dont j'ai fort admiré la hautaine poésie et le large souffle dramatique. Mes très sincères félicitations. Renée Vivien." "Monsieur, I read the very beautiful "eclogue" La Mort de Narcisse whose haughty poetry and dramatic breath I admired very much. My very sincere congratulations. Renée Vivien." Jean-Marc Bernard was one of the founders of the poetic, satirical and monarchist magazine Les Guêpes which welcomed contributions from Paul-Jean Toulet and Francis Carco, among others. Together with the latter two, he was part of the École fantaisiste, a collective of young poets eager to break with the Parnassians and symbolists and whose ambitions were soon to be swept away by the arrival of the Great War. Jean-Marc Bernard lost his life on the front line, destroyed by a shell at the age of thirty-three. [FRENCH VERSION FOLLOWS] Billet autographe signé de Renée Vivien adressée à Jean-Marc Bernard, rédigé à l'encre violette sur un double feuillet de papier à en-tête orné d'un liseré de violettes. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. «?Monsieur, J'ai lu le très bel "églogue" La Mort de Narcisse dont j'ai fort admiré la hautaine poésie et le large souffle dramatique. Mes très sincères félicitations. Renée Vivien.?» Jean-Marc Bernard fut l'un des fondateurs de la revue poétique, satirique et monarchiste Les Guêpes qui accueillait entre autres les contributions de Paul-Jean Toulet et Francis Carco. Avec ces derniers, il fit partie de l'École fantaisiste, collectif de jeunes poètes désireux de rompre avec les parnassiens et les symbolistes et dont les ambitions seront bien vite balayées par l'arrivée de la Grande Guerre. C'est d'ailleurs sur le front que Jean-Marc Bernard perdit la vie, pulvérisé par un obus à l'âge de trente-trois ans.‎

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